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Championnats du monde de natation: voici le programme qui attend la délégation helvétique à Singapour

Championnats du monde de natation: voici le programme qui attend la délégation helvétique à Singapour

24 Heures26-07-2025
Les Mondiaux de natation débutent ce dimanche à Singapour. Six athlètes représentent la Suisse, avec quelques espoirs de médailles. Publié aujourd'hui à 17h27
Le Tessinois Noè Ponti à l'entraînement à Singapour. Il entrera en lice dimanche vers 5 h 30 (heure suisse).
keystone-sda.ch
En bref:
Alors que les Jeux olympiques de Paris soufflent leur première bougie, la natation est à la fête à Singapour, où les championnats du monde se déroulent du 27 juillet au 3 août. La délégation helvétique s'y rend avec six athlètes: Lisa Mamié chez les femmes, Noè Ponti, Roman Mityukov, Antonio Djakovic, Marius Toscan et Gian-Luca Gartmann chez les hommes.
Pour suivre les qualifications, il faudra se lever tôt, puisque les séries auront lieu entre 4 et 6 heures du matin, heure suisse. Les demi-finales et les finales sont prévues à des heures plus abordables, entre 13 et 15 heures. Voici le programme qui attend les athlètes suisses.
À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. Antonio Djakovic (22 ans)
Le nageur de Frauenfeld commence à devenir un habitué des grandes compétitions. Celui qui a participé aux Jeux de Tokyo et de Paris est double médaillé de bronze aux championnats d'Europe de Belgrade en 2024.
27 juillet à 4 h 39: 400 m nage libre (manche 4)
28 juillet à 5 h 16: 200 m nage libre (manche 4)
Médaillé de bronze aux Jeux de Tokyo sur le 100 m papillon, le Tessinois n'avait obtenu qu'une cruelle quatrième place à Paris. Le natif de Locarno avait vu la médaille de bronze lui filer sous le nez à cause de dix petits centièmes. Autant vous dire qu'il risque de vouloir sa revanche, d'autant plus que Noè Ponti a réalisé trois des cinq meilleures performances de l'année sur 100 m papillon .
27 juillet à 5 h 36: 50 m papillon (manche 11)
1er août à 4 h 17: 100 m papillon (manche 6)
Depuis quelques années, le Genevois se présente comme l'un des meilleurs nageurs du monde sur le 200 m dos. Vice-champion du monde début 2024 à Doha, il avait réussi à confirmer son excellente forme en remportant la médaille de bronze à Paris sur la même distance. Celui qui fêtera ses 25 ans le 30 juillet s'offrira-t-il une nouvelle médaille?
28 juillet à 4 h 33: 100 m dos (manche 4)
31 juillet à 4 h 44: 200 m dos (manche 4)
2 août à 4 h 37: 50 m dos (manche 3)
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Seule représentante féminine de la délégation helvétique, la Zurichoise va tenter sa chance sur trois distances à Singapour. Décevante aux Jeux de Paris, la championne d'Europe 2022 du 200 m brasse a une occasion de se relancer en accrochant une qualification en demi-finale.
28 juillet à 5 h 00: 100 m brasse (manche 6)
31 juillet à 5 h 03: 200 m brasse (manche 3)
2 août à 5 h 00: 50 m brasse (manche 4)
Le jeune Zurichois doit faire ses preuves lors de ces Mondiaux. Il est grand temps qu'il plonge dans le grand bassin, lui qui n'a jamais fait mieux qu'une demi-finale de championnat d'Europe en bassin 25 m.
29 juillet à 4 h 10: 50 m brasse (manche 4)
30 juillet à 5 h 09: 200 m 4 nages (manche 3)
Le Saint-Gallois a déjà un championnat du monde à son actif. En 2024, il avait terminé douzième du 400 m 4 nages à Doha. Il est temps pour lui de confirmer à Singapour.
29 juillet à 4 h 56: 200 m papillon (manche 3)
3 août à 4 h 08: 400 m 4 nages (manche 2)
La délégation suisse terminera ses championnats du monde par un relais 4 x 100 m 4 nages le dimanche 3 août à 4 h 46. Les quatre relayeurs ne sont pas encore connus. Cela dépendra des nageurs alignés en finale le jour même. Le programme complet est à retrouver sur le site officiel de World Aquatics .
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1ᵉʳ Août, Ponti, Sauber et Chabbey: Le sport suisse, ce trésor national

Opinion En cette semaine du 1ᵉʳ Août, les sportifs suisses ont porté haut les couleurs nationales. Avec des caractéristiques très helvétiques. Publié aujourd'hui à 21h24 Noè Ponti (à gauche) est devenu le premier nageur suisse à remporter deux médailles lors d'un seul championnat du monde. AFP Même si Donald Trump peut être taxé de rabat-joie , la 1er Août est toujours l'occasion de soigner sa fierté nationale. Et rien de tel que le sport suisse pour une petite poussée de patriotisme estival. Au pays où l'argent est roi, Noè Ponti ne s'est pas trompé de métal aux Mondiaux de natation à Singapour. Comme tout citoyen helvète qui se respecte, le Tessinois a l'amour du travail bien fait chevillé au corps. À peine sorti du bassin chloré samedi, auréolé d'une deuxième médaille mondiale, il a trouvé une étonnante formule pour résumer ses performances: «Je crois que j'ai fait du bon boulot.» Plus modeste, tu meurs. À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. À 81 ans, Peter Sauber a lui aussi joué les prolongations dans sa carrière de patron d'écurie de F1. Une épopée suisse au plus haut niveau qui touche à sa fin. Grand amateur de cigares, le Zurichois a tenu bon pendant trois décennies, malgré les coups fumeux que lui ont réservés les constructeurs et autres figures du milieu. À noter qu'en 604 départs, ses voitures n'ont gagné qu'une seule fois. Les défaites honorables, ça aussi c'est très suisse. Ce dimanche, Elise Chabbey portera haut les couleurs nationales sur le Tour de France, dans un final qui s'annonce passionnant aux Portes du Soleil (et de nos frontières donc). Là où les hommes se pavanent sur la luxueuse allée des Champs-Élysées, les femmes ferraillent jusqu'au bout dans les Alpes. La carrière sportive d'Elise Chabbey est digne d'un couteau suisse. Sélectionnée en kayak aux JO 2012, fan de ski de fond, la cycliste genevoise sait tout faire. La coureuse de la FDJ-Suez défendra une dernière fois son maillot à pois de meilleure grimpeuse. De quoi gagner le surnom de «Géante suisse» , une appellation tirée d'une variété de petits pois (véridique). Décidément, notre petit pays a tout d'un grand. À lire encore sur Peter Sauber Ugo Imsand est journaliste à la rubrique sportive de 24 Heures, de la Tribune de Genève et du Matin Dimanche. Ce trentenaire lausannois couvre en particulier le football suisse et international depuis une douzaine d'années. Il réalise aussi des articles plus magazine sur le sport en général et ses liens étroits avec le reste de la société. Plus d'infos @UgoCurty Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

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Tour de France féminin – Reine de la montagne, Elise Chabbey s'est libérée d'un poids La Genevoise a remporté le maillot à pois du Tour de France. Une consécration qui est notamment le fruit d'un changement d'équipe gagnant. Sylvain Bolt La Genevoise Elise Chabbey a remporté le maillot à pois de meilleure grimpeuse du Tour de France. Libérée, elle s'est montrée à l'offensive en début d'épreuve, avant de s'arracher pour défendre son graal. AFP Abonnez-vous dès maintenant et profitez de la fonction de lecture audio. S'abonnerSe connecter BotTalk En bref : La Genevoise Elise Chabbey a remporté le maillot à pois du Tour féminin 2025. La Romande, à l'offensive sur le Tour, s'est arrachée pour conserver sa tunique. Son premier coach, Loïc Hugentobler, analyse son choix gagnant d'avoir changé d'équipe cette saison. Depuis ses premiers coups de pédale en 2017, Elise Chabbey en a fait, du chemin. Et même gravi des sommets sur deux roues. Dimanche, la cycliste genevoise a remporté le maillot à pois du Tour de France. Une tunique de prestige qu'elle a portée toute la semaine sur les épaules, grâce à plusieurs offensives sur la quatrième édition de la Grande Boucle féminine, remportée par la phénoménale Pauline Ferrand-Prévot. La championne olympique en VTT l'été dernier à Paris a triomphé grâce à sa victoire samedi au sommet du col de la Madeleine. Elise Chabbey, elle, a défendu jusqu'au bout son maillot distinctif en s'arrachant dans l'effort. La Romande comptait 16 points d'avance sur sa poursuivante française, Maëva Squiban, double lauréate sur le TDF 2025, mais 35 points étaient à prendre dimanche dans l'étape finale entre Praz-sur-Arly, près de Megève, et Châtel, station des Portes-du-Soleil à quelques kilomètres de la Suisse. Avec notamment trois cols au menu, dont le terrible col de Joux Plane près de Genève, mais aussi celui du Corbier. Au bout du rouleau après cette 9e journée d'effort intense, Elise Chabbey a cédé du terrain, mais pas rompu. Le contenu qui place des cookies supplémentaires est affiché ici. À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. Autoriser les cookies Plus d'infos Et la cycliste de 32 ans a finalement pu sauver son graal pour 8 points, portée notamment par une trentaine de membres de son fan-club répartis le long du parcours. Elise Chabbey, témoin du mariage de son premier coach Avant cette consécration sur le Tour, Elise Chabbey a entamé une reconversion qui l'a menée des JO de Londres 2012 en kayak à ceux de Paris 2024 en cyclisme. Et tout a commencé en 2017 donc, au sein de l'équipe Compressport Cycling Team, à Genève, où la sportive polyvalente a donné ses premiers coups de pédale avec Loïc Hugentobler. Le contenu qui place des cookies supplémentaires est affiché ici. À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. Autoriser les cookies Plus d'infos «Elle a dû tout apprendre de zéro, puis elle est partie dans l'équipe Cogeas qui lui a permis de se montrer», se souvient son entraîneur des débuts. Un passage par la formation Bigla lui a permis de se révéler au niveau international, puis d'être recrutée par Canyon SRAM. «Et d'écrire aujourd'hui l'histoire avec FDJ-Suez», sourit Loïc Hugentobler. Devenu manager et directeur sportif de l'équipe masculine Elite Fondations, Loïc Hugentobler n'a pas perdu le contact avec Elise Chabbey. Bien au contraire. La meilleure grimpeuse du Tour de France 2025 est même la témoin du mariage, prévu la semaine prochaine, de celui qui a lancé sa carrière cycliste. Avec un cadeau de poids. Le Tour de France 2026 passera par la Suisse romande «Dimanche matin, je lui ai rappelé qu'en 2017, elle faisait sa première année de vélo et la voilà avec le maillot à pois de la plus prestigieuse épreuve cycliste au monde sur les épaules, sourit, ému, Loïc Hugentobler. J'ai essayé de la motiver, de lui apporter de la force, qu'elle ne lâche pas même si elle était fatiguée, car à 120 kilomètres il y avait la consécration et les vacances.» Et si Elise Chabbey s'était libérée d'un poids pour s'emparer des pois? «La grande différence avec son ancienne équipe Canyon SRAM, c'est que sa formation FDJ-Suez lui fait confiance sans lui mettre de pression, car Elise a toujours un peu de soucis avec la gestion du stress d'endosser le rôle de leader et de défendre un classement général, analyse Loïc Hugentobler. Cette semaine, elle a pu mettre en évidence son profil d'attaquante, complètement libérée, elle s'est fait plaisir, car Demi Vollering est la véritable leader pour le général.» La formation française, via son manager Stephen Delcourt, a contacté Elise Chabbey à l'intersaison. Car FDJ-Suez désirait à tout prix enrôler la puncheuse genevoise. «Cette confiance et cet intérêt, Elise le ressent, il y a un esprit humain et francophone qui lui plaît», ajoute Loïc Hugentobler. Ce maillot à pois n'était pas un objectif en soi. «D'un coup, elle s'est dit: pourquoi pas? Son équipe lui a donné une petite carte pour jouer ce maillot et elle l'a saisie», se réjouit son premier entraîneur à vélo. Le contenu qui place des cookies supplémentaires est affiché ici. À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. Autoriser les cookies Plus d'infos Reine de la montagne du Tour de France, Elise Chabbey peut savourer. «Je crois que dans un coin de sa tête, il y a quand même les Jeux de Los Angeles en 2028, ce serait une jolie porte de sortie», se projette Loïc Hugentobler. L'année prochaine, le Tour féminin s'élancera des bords du Léman, avec une boucle autour de Lausanne, une deuxième étape d'Aigle à Genève et une troisième étape qui partira de Genève. Mais la témoin a d'abord un mariage à honorer. Sylvain Bolt est journaliste à la rubrique sportive de 24 Heures, de la Tribune de Genève et du Matin Dimanche depuis 2019. Il couvre en particulier le ski alpin et le freeride, mais aussi le cyclisme et l'athlétisme. Plus d'infos @SylvainBolt Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

Le Lausanne-Sport a perdu son premier match. Et son bus
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time6 hours ago

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Le Lausanne-Sport a perdu son premier match. Et son bus

Sortie de route – Le Lausanne-Sport a perdu son premier match et son bus Premier couac de la saison pour le LS, avec la défaite de dimanche à Thoune (2-1). Un faux pas qui rappelle que l'été lausannois ne sera pas fait que de hauts. Et qu'il reste des zones d'ombre à éclaircir. Florian Vaney Les Lausannois passent beaucoup de temps ensemble cet été. Leur capacité à vivre ensemble sera déterminante pour tirer les meilleurs résultats. Abonnez-vous dès maintenant et profitez de la fonction de lecture audio. S'abonnerSe connecter BotTalk Le bus du Lausanne-Sport a eu un accident. Les joueurs vont bien. À vrai dire, ils ne sont même pas concernés par la péripétie, celle-ci ayant eu lieu lors d'une sortie de tourisme. En revanche, la carrosserie de l'engin a morflé. Elle doit être retapée, et Lausanne profite du passage au garage pour lui offrir un petit lifting. Si bien que l'aller-retour de dimanche à Thoune ne s'est pas effectué avec le traditionnel véhicule aux couleurs du club. Ceux qui ont signé au LS cet été n'ont d'ailleurs toujours pas mis le pied à l'intérieur. À la place, un bus blanc beaucoup plus anonyme, dans l'attente du retour prochain du numéro un. L'expression consacrée dirait pourtant que les Vaudois ne sont jamais sortis du bus dimanche. Le verdict est un peu sévère présenté ainsi, mais c'est la sanction pour s'être incliné sur le terrain du néopromu (2-1), sans avoir été volé. L'occasion était belle de réaliser le début de saison parfait, après la victoire en ouverture contre Winterthour et la première étape européenne franchie face au Vardar. Voilà plutôt un rappel à l'ordre. Le Lausanne-Sport ne vole ni au-dessus du football suisse, ni au-dessus de la logique du sport. Le contenu qui place des cookies supplémentaires est affiché ici. À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. Autoriser les cookies Plus d'infos La thématique animera les discussions jusqu'au jour où s'arrêtera le parcours du LS en Europe: comment combiner effectif limité et matches tous les trois jours? Ça ne semblait pas être un problème en milieu de semaine lorsque Lausanne a corrigé Vardar 5-0. Ça l'a été dimanche à la Stockhorn Arena. Et c'est une merveilleuse façon de se rappeler que le Lausanne-Sport est une équipe à deux visages. Sa dernière saison l'a démontré encore et encore. Et c'est là l'un des jobs principaux de Peter Zeidler pour les mois à venir: faire apparaître la bonne face le plus souvent possible. Kaly Sène, buteur hors des cases C'est donc raté pour ce dimanche. La faute de la fatigue? Peut-être en partie. Mais cela doit plutôt représenter une variable à prendre en compte qu'une excuse. Il y a par exemple des comportements à éviter. Kaly Sène a reçu son premier avertissement de la saison parce qu'il n'a pas apprécié une décision de M. Tschudi. À quatre cartons jaunes, la sanction est d'un match de suspension. L'an dernier, le buteur en a empilé huit. Dans les circonstances actuelles, il vaudrait mieux que Lausanne ne doive pas se passer de lui pour une question de nerfs. Le Sénégalais est définitivement un joueur à part. Jeudi, après avoir envoyé son équipe au troisième tour de qualification pour la Conference League, il lâchait une phrase teintée d'innocence. «Je fais toujours de mon mieux», glissait-il dans une sortie qui se voulait presque touchante, après avoir brillé de mille feux sur le terrain. Sous-entendu: comme les fans du Lausanne-Sport, Kaly Sène aimerait transformer chacune de ses occasions. Mais quand il rate, il ne fait pas exprès. Le contenu qui place des cookies supplémentaires est affiché ici. À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. Autoriser les cookies Plus d'infos Cela ne change pas grand-chose à ses manqués, si ce n'est peut-être que cela donne envie de lui pardonner. À Thoune, il avait la balle du 1-0 au bout du pied. Mais son ouverture pour envoyer Alban Ajdini seul au but était mal dosée. Comme à son habitude, l'attaquant a compensé son raté initial par une débauche d'énergie folle, qui lui a permis de récupérer plusieurs ballons précieux et qui fut même récompensée d'un but. Inutile, celui du 2-1. Il y avait néanmoins là la preuve d'un Lausanne-Sport qui a existé, mais qui s'est perdu à la finition. Et qui se voulait bien trop fébrile derrière pour pouvoir vivre avec cette double tare. Le Lausanne-Sport «made in Zeidler» prend forme, avec ses hauts et ses bas Il faut accorder du crédit au choix du Lausanne-Sport d'avoir misé sur Peter Zeidler pour assurer l'après-Ludovic Magnin. Parce que c'est philosophiquement cohérent, et que cela démontre que Lausanne poursuit une idée, une quête d'identité. Mais si le mariage doit durer aussi longtemps que celui vécu par le technicien à Saint-Gall, où il a traversé cinq saisons entières, il ne pourra aller qu'avec ses hauts et ses bas. Sur l'ouverture du score du FC Thoune, la première passe de l'action a transpercé à elle seule six Lausannois. Du déjà-vu pour une équipe gérée par Peter Zeidler. Le revers de la médaille d'un pressing acharné. Le bon côté de la médaille, c'est qu'il devrait être difficile de s'ennuyer à suivre le Lausanne-Sport «made in Zeidler». À la condition évidente que ses joueurs jouent dans le même camp. Dimanche, Noë Dussenne et son gardien Karlo Letica ont eu une franche engueulade à même le terrain, après un contrôle manqué du défenseur qui s'attendait visiblement à pouvoir compter sur la présence du Croate plus proche de lui. Trois jours plus tôt, Letica avait déjà remis à l'ordre sans prendre de pincettes son latéral Kévin Mouanga sur une intervention défensive mal gérée. Il vaudrait mieux qu'il y ait là de solides explications entre sportifs aguerris plus que des tensions sous-jacentes. En dix jours, Peter Zeidler a déjà dirigé quatre matches au Lausanne-Sport. Parce que la rançon de la gloire, c'est que les Lausannois passent beaucoup de temps ensemble en ce moment. Peter Zeidler avouait même voir ses joueurs tous les jours. Lui adore ça. Et doit faire en sorte que ses hommes soient habités du même sentiment. L'esprit de groupe peut faire des merveilles pour oublier la fatigue. Mais ne fait pas disparaître les questions. Morgan Poaty, Noë Dussenne et Jamie Roche sont les trois derniers joueurs de champ à avoir disputé l'intégralité des quatre premiers matches de la saison. Cela dit l'importance de leur présence. Et ce que perdrait Lausanne à voir l'un de ses joueurs s'en aller cet été. Jeudi, le premier semblait presque avoir fait ses adieux aux supporters lausannois, suggérant que les rumeurs de transfert qui l'entourent sont fondées. Il a finalement tenu son couloir gauche à Thoune, passant même à deux doigts de ramener un point à son équipe en toute fin de match. Mais pour combien de temps encore? Jeudi, ce sont les Kazakhs d'Astana qui débarquent à la Tuilière. Le nouveau défi de ce début de saison un peu dingue. Qui force le Lausanne-Sport à chercher son rythme et son souffle en même temps. Florian Vaney est journaliste au sein de la rédaction sportive de 24 Heures, de la Tribune de Genève et du Matin Dimanche. Formé dans la presse régionale, il suit de près le football suisse, des divisions «des talus» à la Super League. Il s'intéresse aux événements du terrain, mais plus encore aux histoires – belles et moins belles – qui naissent autour. Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

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