logo
Un véhicule fonce sur une foule, 30 blessés

Un véhicule fonce sur une foule, 30 blessés

La Presse3 days ago
Un policier recueille des éléments de preuve après qu'un véhicule a percuté une foule rassemblée devant la boîte de nuit The Vermont, le 19 juillet 2025 à Los Angeles.
(Los Angeles) Un véhicule a foncé sur des personnes qui faisaient la file pour entrer dans une boîte de nuit le long d'un boulevard animé de Los Angeles, en Californie, tôt samedi, blessant 30 personnes.
Associated Press
Les victimes ont été transportées vers des hôpitaux et des centres de traumatologie locaux, selon le capitaine Adam Van Gerpen, responsable de l'information publique pour le service d'incendies de la Ville de Los Angeles. Au moins trois personnes étaient dans un état critique lors de leur transport à l'hôpital.
Les victimes ont été heurtées le long du boulevard Santa Monica à East Hollywood, a précisé le service d'incendie dans un communiqué.
M. Van Gerpen a précisé qu'une file de personnes — en majorité des femmes — attendaient pour entrer dans l'établissement lorsqu'elles ont été frappées par un véhicule Nissan Versa qui a également heurté un kiosque à hot-dog et un poste de valet.
PHOTO DAMIAN DOVARGANES, ASSOCIATED PRESS
Les ambulanciers ont découvert qu'un des patients avait une blessure par balle, a affirmé Adam Van Gerpen. L'identité de cette personne n'était pas connue, a-t-il indiqué à l'agence The Associated Press.
« C'est sous enquête policière, a-t-il tout simplement répondu. Ce sera une grande enquête avec le LAPD », faisant référence au département de police de la Ville de Los Angeles.
PHOTO DAMIAN DOVARGANES, ASSOCIATED PRESS
Des policiers interrogent des gens qui étaient à l'intérieur de la boîte de nuit The Vermont.
Les gens qui étaient à l'intérieur du club sont sortis lors de l'impact pour venir en aide aux victimes, en attendant l'arrivée des secours.
« Les gens faisaient tous la queue pour entrer dans la boîte de nuit. Il y avait un kiosque à tacos là-bas […] ils prenaient de la nourriture, en attendant d'entrer. Il y avait aussi une file pour le valet, a raconté M. Van Gerpen. Le podium du valet et le kiosque de nourriture ont été percutés, puis un grand nombre de personnes ont été heurtées par le véhicule. »
Orange background

Essayez nos fonctionnalités IA

Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :

Commentaires

Aucun commentaire pour le moment...

Articles connexes

Trump attaque Obama, son administration s'intéresse à Maxwell
Trump attaque Obama, son administration s'intéresse à Maxwell

La Presse

timean hour ago

  • La Presse

Trump attaque Obama, son administration s'intéresse à Maxwell

(Washington) Empêtré dans l'affaire Epstein, Donald Trump essaie de rediriger la frustration de ses partisans et l'attention médiatique vers Barack Obama, qu'il est allé jusqu'à accuser de « trahison » mardi. Aurélia END avec Ulysse BELLIER et Robin LEGRAND Agence France-Presse Alors qu'il recevait le président philippin dans le bureau Ovale, le dirigeant républicain a été interrogé sur le dernier rebondissement du dossier ultra-sensible de Jeffrey Epstein, riche financier mort en cellule en 2019 avant son procès pour crimes sexuels. Le département de la Justice a annoncé mardi vouloir interroger Ghislaine Maxwell, ex-compagne et complice du délinquant sexuel au carnet d'adresses foisonnant, avec lequel Donald Trump a entretenu des relations amicales. PHOTO JOHANNES EISELE, ARCHIVES AGENCE FRANCE-PRESSE Jeffrey Epstein et Ghislaine Maxwell Le président américain a assuré qu'il n'était pas au courant de cette initiative et que de toute façon il « ne suivait pas cela de très près », lui que certains partisans accusent de ne pas faire toute la lumière sur les agissements de Jeffrey Epstein. Le milliardaire s'est ensuite lancé dans des diatribes virulentes contre l'ancien président démocrate Barack Obama (2009-2017), selon lui « coupable » de « trahison ». « Chef de gang » Il l'a dépeint en « chef de gang » qui « tentait de monter un coup d'État ». « Voilà ce dont vous devriez réellement parler », a lancé le président républicain aux journalistes, après avoir accablé la presse de critiques. « Par respect pour la fonction présidentielle, nous ne répondons pas d'ordinaire au flot constant d'absurdité et de désinformation provenant de la Maison-Blanche. Mais ces déclarations sont suffisamment scandaleuses pour mériter une réponse. Ces allégations saugrenues sont ridicules et constituent une pauvre tentative de détourner l'attention », a commenté Patrick Rodenbush, porte-parole de Barack Obama, dans un communiqué. Le milliardaire a qualifié le regain d'intérêt pour l'affaire Epstein de « suite de la chasse aux sorcières » dont il se dit victime de la part de ses opposants politiques, lui qui a été condamné une fois et plusieurs fois poursuivi au pénal. La directrice du renseignement national Tulsi Gabbard avait publié vendredi un rapport accusant Barack Obama et son entourage de « complot » en lien avec les accusations d'ingérence russe dans la campagne de 2016, qui a porté Donald Trump à la Maison-Blanche. Le républicain a toujours rejeté les conclusions des services de renseignement américains, selon lesquels Moscou a œuvré pour favoriser sa première élection. Mais ses attaques ont redoublé d'ardeur ces derniers jours. Elles « participent d'une volonté de détourner l'attention » et de « présenter le président comme victime d'un complot démocrate. Si Trump arrive à faire décoller cette idée, alors il peut l'appliquer au cas Epstein » et rallier sa base, sensible à cette rhétorique de persécution, décrypte pour l'AFP Todd Belt, professeur de sciences politiques à l'université George Washington. Dimanche, Donald Trump avait diffusé sur son réseau Truth Social une vidéo vraisemblablement générée par intelligence artificielle, montrant le premier président noir des États-Unis être arrêté dans le bureau Ovale par des agents du FBI. « Après ce qu'ils m'ont fait, et que ce soit bien ou pas, il est temps de traquer des gens », a dit le président républicain mardi. Colère L'affaire Epstein a rebondi le 7 juillet quand le gouvernement américain a dit ne pas avoir de preuve de l'existence d'une liste secrète de clients du riche financier. Cela a suscité la colère de figures du mouvement « MAGA » de Donald Trump, persuadées depuis des années que les autorités protègent des personnalités de premier plan liées à Jeffrey Epstein. Pour tenter de les apaiser, le département de la Justice se tourne donc vers Ghislaine Maxwell, condamnée en 2022 à 20 ans de prison pour trafic sexuel. « Si Ghislaine Maxwell a des informations sur toute personne qui a commis des crimes ou des délits sur des victimes, le FBI et le département de la Justice écoutera ce qu'elle a à dire », a promis dans un communiqué Todd Blanche, numéro deux du département, qui la rencontrera dans sa prison de Floride « dans les prochains jours ». Dans un sondage YouGov/The Economist rendu public mardi, 56 % des personnes interrogées critiquent la manière dont Donald Trump gère l'affaire Epstein, 22 % l'approuvent et 22 % n'ont pas d'opinion. Parmi les seuls électeurs républicains, 45 % sont satisfaits de la manière dont le résident républicain mène ce dossier, 30 % se disent indécis et 25 % mécontents.

La directrice de l'information de NPR démissionne
La directrice de l'information de NPR démissionne

La Presse

timean hour ago

  • La Presse

La directrice de l'information de NPR démissionne

(New York) La directrice de l'information de la radio publique américaine NPR a annoncé mardi son départ à la fin de l'année dans un contexte de pression sur l'audiovisuel public par l'administration Trump qui l'a privé récemment de millions de dollars en fonds. Agence France-Presse Dans un courriel envoyé mardi aux employés et consulté par l'AFP, la présidente exécutive de NPR (National public radio) Katherine Maher a indiqué que la directrice de l'information Edith Chaplin l'avait informée, « deux semaines » avant un vote du Congrès sur le définancement de la chaîne, de sa volonté de partir. Sous l'impulsion du président républicain, le Congrès a approuvé la semaine dernière la suppression de 1,1 milliard de dollars en financements déjà alloués pour les deux prochaines années à la Corporation for Public Broadcasting (CPB). Créée en 1967 par le président Lyndon Johnson, cette organisation finance une part minoritaire des budgets des médias nationaux NPR et PBS. Mais aussi, et de manière plus importante, quelque 1500 radios et télés locales partenaires qui diffusent une partie de leurs contenus, de New York à l'Alaska. Dans son courriel, Mme Maher a salué la « force de caractère inébranlable » d'Edith Chaplin et cité des extraits d'un message que celle-ci avait écrit et dans lequel elle affirme « vouloir faire une pause » tout en se disant « confiante en la force et l'intégrité de la rédaction de NPR pour la suite des choses ». À titre de directrice de l'information, Edith Chaplin avait notamment dû gérer la crise interne ces derniers mois liée à la publication d'un article accusant la chaîne d'avoir un biais progressiste, ce qui lui aurait fait perdre la « confiance » d'Américains plus conservateurs. Ce départ intervient dans un contexte où l'administration cherche à couper les dépenses au sein de l'audiovisuel public extérieur des États-Unis, avec ses radios Voice of America, Radio Free Asia et Radio Free Europe/Radio Liberty. Depuis son retour à la Maison-Blanche, Donald Trump s'est imposé comme « l'un des plus puissants défenseurs » d'un mouvement mondial hostile aux médias d'information, soulignait la semaine dernière l'organisation Reporters sans frontières (RSF).

L'administration Trump se tourne vers Ghislaine Maxwell
L'administration Trump se tourne vers Ghislaine Maxwell

La Presse

time4 hours ago

  • La Presse

L'administration Trump se tourne vers Ghislaine Maxwell

(Washington) Le département de la Justice de Donald Trump a annoncé mardi se tourner vers Ghislaine Maxwell, ex-compagne de Jeffrey Epstein désormais en prison, pour tenter d'en savoir plus sur cette affaire qui a placé le président américain dans la tourmente. Agence France-Presse Donald Trump et son gouvernement cherchent à répondre à la colère d'une partie de sa base, qui lui reproche depuis deux semaines un manque de transparence dans ce dossier sensible. « Pour la première fois, le département de la Justice s'adresse à Ghislaine Maxwell pour lui demander : que savez-vous ? », a écrit sur X Todd Blanche, le numéro deux du département. Ghislaine Maxwell, l'ex-compagne et ancienne collaboratrice d'Epstein, a été condamnée en 2022 à 20 ans de prison pour trafic sexuel, accusée d'avoir été la « rabatteuse » de Jeffrey Epstein en recrutant entre 1994 et 2004 des jeunes filles mineures pour qu'il les exploite sexuellement. Son avocat, David Oscar Markus, a confirmé sur X être en contact avec le département, ajoutant que « Ghislaine témoignera toujours sincèrement ». L'affaire Jeffrey Epstein, mort en cellule en 2019 avant son procès pour crimes sexuels, a ressurgi et pris un tournant politique le 7 juillet. Ce jour-là, le gouvernement américain a assuré qu'il n'existait pas de preuve de l'existence d'une liste secrète de clients de cet ami des vedettes et des puissants, dont Donald Trump a été proche. Cela a provoqué la colère d'une partie du mouvement « MAGA » du président, l'accusant de renier ses promesses de transparence. Nombre d'entre eux pensent que la mort de Jeffrey Epstein en prison a permis d'empêcher des révélations impliquant des personnalités de premier plan. « Si Ghislaine Maxwell a des informations sur toute personne qui a commis des crimes ou des délits sur des victimes, le FBI et le département de la Justice écoutera ce qu'elle a à dire », ajoute dans un communiqué Todd Blanche, qui est aussi un ancien avocat personnel de Donald Trump. Il assure qu'il rencontrera lui-même l'ancienne mondaine, fille du défunt magnat de la presse Robert Maxwell, « dans les prochains jours ».

TÉLÉCHARGER L'APPLICATION

Commencez dès maintenant : Téléchargez l'application

Prêt à plonger dans un monde de contenu mondial aux saveurs locales? Téléchargez l'application Daily8 dès aujourd'hui sur votre app store préféré et commencez à explorer.
app-storeplay-store