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Donald Trump a été «pris de court» par les récentes frappes d'Israël en Syrie, selon la porte-parole de la Maison-Blanche

Donald Trump a été «pris de court» par les récentes frappes d'Israël en Syrie, selon la porte-parole de la Maison-Blanche

Le Figaro22-07-2025
«Le président a une bonne relation de travail avec le premier ministre Netanyahou et il reste en contact fréquent avec lui», a déclaré Karoline Leavitt.
Donald Trump a été «pris de court» par les récentes frappes israéliennes en Syrie, et en a parlé avec le premier ministre israélien Benyamin Netanyahou, a dit lundi sa porte-parole Karoline Leavitt. Le président américain «a été pris de court par les bombardements en Syrie », a-t-elle déclaré pendant un échange avec la presse à la Maison-Blanche.
«Dans les deux cas il a rapidement appelé le Premier ministre pour corriger ces situations», a-t-elle ajouté. «En ce qui concerne la Syrie, nous avons vu une désescalade», a encore dit Karoline Leavitt. «Le président a une bonne relation de travail avec le premier ministre Netanyahou et il reste en contact fréquent avec lui», a-t-elle ajouté par ailleurs.
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La Syrie et Israël se sont accordés sur un cessez-le-feu
Le dirigeant israélien a effectué début juillet sa troisième visite à Washington depuis le retour au pouvoir de Donald Trump le 20 janvier. Israël a bombardé l'armée syrienne à Soueïda, ville à majorité druze du sud de la Syrie, et à Damas en début de semaine dernière, disant chercher ainsi à faire pression sur le gouvernement syrien pour qu'il retire ses troupes de cette région meurtrie par des affrontements intercommunautaires.
La Syrie et Israël se sont ensuite accordés vendredi soir sur un cessez-le-feu, sous la houlette des États-Unis. Donald Trump avait eu le 14 mai une entrevue très remarquée en Arabie saoudite avec le président syrien islamiste Ahmed al-Charaa, cela juste après avoir annoncé une spectaculaire levée des sanctions contre Damas. Il avait ensuite fait des commentaires élogieux à propos du dirigeant, qui a figuré un temps sur une liste des jihadistes recherchés par les États-Unis.
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«Chaque nouvel ultimatum est un pas vers la guerre» : l'ancien président russe menace Trump et les États-Unis

Dans un post sur les réseaux sociaux, l'ancien président russe, coutumier des sorties agressives envers les Occidentaux, a averti Donald Trump que les délais donnés pour mettre fin au conflit en Ukraine seraient interprétés comme autant de pas vers une guerre... contre les États-Unis. Dmitri Medvedev apprécie peu que la Russie reçoive des ordres. Qui plus est de Washington. Alors que le président américain Donald Trump a donné à son homologue russe Vladimir Poutine un délai de «10-12 jours» pour cesser la guerre en Ukraine, l'ancien président russe Dmitri Medvedev, habitué des sorties belliqueuses, a pris le ton de la menace pour s'adresser au président américain. «Trump joue le jeu de l'ultimatum avec la Russie», mais «il devrait se rappeler deux choses», avertit sur X celui qui occupe aujourd'hui le poste stratégique de vice-président du Conseil de sécurité de la Russie. D'abord, Donald Trump devrait savoir que «la Russie n'est ni Israël ni même l'Iran», rappelle Dmitri Medvedev. Une référence à l'affrontement en juin entre les deux États du Moyen-Orient, lors d'une guerre dite «des 12 jours» déclenchée par une attaque de l'État hébreu. Après des échanges de frappes directes inédites entre les deux parties, un cessez-le-feu initié par le président américain a été signé le 24 juin. Publicité Pour le proche de Vladimir Poutine, pas question que Moscou reçoive des injonctions de Washington. Allant plus loin dans sa mise en garde, Dmitri Medvedev menace le président américain d'une guerre directe avec les États-Unis. «Chaque nouvel ultimatum est une menace et un pas vers la guerre. Non pas entre la Russie et l'Ukraine, mais avec son propre pays», affirme l'ex-président russe, avant de conclure, ironique, en reprenant l'un des surnoms moqueurs par lesquels Donald Trump parlait de son prédécesseur Joe Biden, à qui il reprochait une politique de va-t-en-guerre. «Ne vous laissez pas entraîner dans la voie de Sleeping Joe (Joe l'Endormi, NDLR) !».

Des militants propalestiniens du bateau Handala entament une grève de la faim
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Des militants propalestiniens du bateau Handala entament une grève de la faim

Quatorze militants propalestiniens du bateau Handala intercepté par les autorités israéliennes ont entamé lundi une grève de la faim en détention, selon Adalah, une ONG israélienne. Certains parmi les 21 passagers du bateau ont accepté d'être expulsés d'Israël, parmi lesquels l'élue de La France Insoumise Gabrielle Cathala , selon Adalah qui fournit une aide juridique aux militants. « Je suis arrivée en France ce soir après avoir été kidnappée par l'armée israélienne puis retenue illégalement pendant 41 heures », a écrit sur X la députée dans la nuit, ajoutant : « l'ensemble des camarades toujours enfermés par Israël doivent être immédiatement libérés ! » « Les audiences se sont terminées à la prison de Givon concernant le maintien en détention des 14 volontaires qui se trouvaient à bord du navire Handala (…) et qui ont refusé une procédure d'expulsion accélérée », a indiqué l'ONG. « Les volontaires ont entamé une grève de la faim », a-t-elle ajouté. Deux autres passagers du bateau, Bob Subery et Huwaida Arraf, qui possèdent la double nationalité (israélienne et américaine), ont été libérés, selon l'ONG. Le Handala est arrivé en Israël dimanche après avoir été intercepté par l'armée israélienne alors qu'il se dirigeait vers Gaza avec de l'aide humanitaire. À bord se trouvaient des militants de dix pays, dont deux députées LFI et deux journalistes de la chaîne Al-Jazeera. L'un des militants, l'Américain Christian Smalls, a fait état de « violences physiques » durant son interpellation, tandis que d'autres ont décrit de « mauvaises conditions » de détention, selon Adalah. « Les militants ont déclaré au tribunal qu'ils poursuivaient une grève de la faim ouverte pour protester contre leur détention illégale », d'après la même source. « Adalah a souligné devant le tribunal que la détention prolongée de civils , emmenés de force en Israël depuis les eaux internationales alors qu'ils tentaient de briser le blocus de Gaza et de livrer de l'aide humanitaire, constitue une violation flagrante du droit international », a indiqué l'ONG dans un communiqué. Le Madleen, un autre bateau envoyé par la même organisation, avait été intercepté par l'armée israélienne dans les eaux internationales en juin. Les militants, dont la Suédoise Greta Thunberg, avaient finalement été expulsés par Israël.

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