
Manifestations: Les 700 Marines déployés à Los Angeles se retirent
Publié aujourd'hui à 00h28
Un manifestant devant des Marines, à Los Angeles, le 4 juillet 2025.
Getty Images via AFP
Le ministère américain de la Défense a annoncé lundi le retrait des 700 Marines déployés à Los Angeles durant les manifestations du mois dernier contre la politique migratoire du président Donald Trump.
Le président américain avait ordonné en juin la mobilisation de 700 Marines, corps d'active des forces armées d'ordinaire déployée à l'étranger, face aux manifestations contre des arrestations d'immigrés par la police fédérale de l'immigration (ICE).
Ils venaient en renfort de militaires de la Garde nationale également déployés, contre l'avis des autorités californiennes, durant ces manifestations largement pacifiques mais dont certaines ont dégénéré. «Nouvelle victoire» pour Los Angeles
Le ministre de la Défense, Pete Hegseth a ordonné «le redéploiement des 700 Marines dont la présence avait envoyé un message clair: le non-respect de la loi ne sera pas toléré», a déclaré Sean Parnell, le porte-parole du Pentagone, dans un communiqué.
«Leur réponse rapide, discipline implacable et présence indéniable ont contribué à rétablir l'ordre et faire respecter l'État de droit», a-t-il ajouté. La situation s'est depuis largement calmée dans la deuxième ville du pays, où le couvre-feu nocturne a notamment été levé le 17 juin.
À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe.
La maire de Los Angeles, Karen Bass s'est félicitée de ce retrait dans une publication sur le réseau social X, le qualifiant de «nouvelle victoire» pour la ville. Le Pentagone avait déjà annoncé la semaine dernière le retrait d'environ la moitié des quelque 4000 militaires de la Garde nationale déployés à Los Angeles. «Il n'y a jamais eu besoin»
Le gouverneur de Californie, Gavin Newsom, a une nouvelle fois appelé lundi à leur retrait complet. «Les femmes et les hommes de la Garde nationale de Californie méritent mieux que de continuer à servir de marionnettes dans le théâtre politique de Trump», a estimé le démocrate dans un communiqué.
«Il n'y a jamais eu besoin de déployer l'armée contre des civils à Los Angeles», a-t-il ajouté. Le déploiement de la Garde nationale sans l'approbation du gouverneur de l'État – qui a aussi autorité sur ce corps militaire de réserve – était une première depuis 1965 aux États-Unis.
Los Angeles est dans le collimateur de Donald Trump, qu'il accuse de protéger les migrants sans statut légal de l'intervention de la police fédérale de l'immigration. Le président américain a fait de la lutte contre l'immigration clandestine une priorité absolue, évoquant une «invasion» des États-Unis par des «criminels venus de l'étranger» et communiquant abondamment sur les expulsions d'immigrés.
En lire plus sur Los Angeles Newsletter
«Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde.
Autres newsletters
AFP
Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.
Hashtags

Essayez nos fonctionnalités IA
Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :
Commentaires
Aucun commentaire pour le moment...
Articles connexes


24 Heures
2 hours ago
- 24 Heures
Guerre en Ukraine: Trump annonce qu'il rencontrera Poutine le 15 août en Alaska
Donald Trump a choisi l'Alaska comme lieu pour recevoir Vladimir Poutine le 15 août. Un sommet qui pourrait être décisif pour l'Ukraine. Publié aujourd'hui à 00h31 Mis à jour il y a 11 minutes Masques des visages de Vladimir Poutine et Donald Trump en vente à Saint-Pétersbourg, le 7 août 2025, avant un sommet pour résoudre le conflit en Ukraine. AFP Donald Trump a annoncé vendredi sur son réseau Truth Social que sa «rencontre très attendue» avec son homologue russe Vladimir Poutine aurait lieu le 15 août dans l'État américain de l'Alaska (nord-ouest). Le président américain, qui a promis à maintes reprises de mettre fin à la guerre en Ukraine, a plusieurs fois parlé au téléphone avec le président russe ces derniers mois, mais ne l'a pas revu en personne depuis son retour à la Maison-Blanche. Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters AFP Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


24 Heures
4 hours ago
- 24 Heures
Médiation de Donald Trump: L'Arménie et l'Azerbaïdjan s'engagent à cesser tout conflit
Le président américain a réuni les dirigeants de l'Arménie et l'Azerbaïdjan à la Maison-Blanche pour un engagement de paix permanente. Publié aujourd'hui à 23h26 Mis à jour il y a 1 minute Donald Trump serre la main du président azerbaïdjanais Ilham Aliev et du Premier ministre arménien Nikol Pachinian lors d'une cérémonie de signature à la Maison-Blanche pour mettre fin au conflit entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan, le 8 août 2025. Getty Images via AFP L'Arménie et l'Azerbaïdjan, qu'un conflit territorial oppose depuis des décennies, se sont engagés vendredi à Washington à «cesser définitivement», selon Donald Trump, le conflit qui les oppose depuis des décennies. A ses côtés à la Maison Blanche, le président azerbaïdjanais Ilham Aliev et le Premier ministre arménien Nikol Pachinian ont estimé que la médiation du président américain, notoirement sensible aux honneurs et distinctions, devait lui valoir le prix Nobel de la paix. Les deux anciennes républiques soviétiques «s'engagent à cesser définitivement tout conflit, à ouvrir les relations commerciales et diplomatiques et à respecter la souveraineté et l'intégralité territoriale» de chacune, a assuré le président américain. La nature contraignante ou non de cet engagement n'est toutefois pas claire. «Vous allez avoir une très bonne relation», a-t-il lancé à ses deux invités, ajoutant: «Si ce n'est pas le cas, appelez-moi et j'arrangerai ça». Nobel de la paix Ilham Aliev a salué un jour «historique» et proposé d'envoyer, avec Nikol Pachinian, une lettre pour soutenir la candidature au prix Nobel de la paix. «Qui, si ce n'est le président Trump, (le) mérite?», a-t-il demandé. Il a aussi remercié Donald Trump pour sa décision, également annoncée vendredi, de lever les restrictions pesant depuis plusieurs années sur la coopération militaire de son pays avec les Etats-Unis. Le dirigeant arménien a lui aussi exprimé son soutien à un prix Nobel de la paix pour le président américain, dont il a salué le bilan de «faiseur de paix», en disant: «Nous allons défendre» cette candidature. Donald Trump a plusieurs fois dit publiquement qu'il méritait cette distinction en raison de ses efforts de médiation dans plusieurs conflits internationaux. MM. Aliev et Pachinian se sont serré la main sous l'oeil satisfait de Donald Trump, et ont ensuite signé tout comme lui un document que la Maison Blanche a appelé une «déclaration commune». «Nous établissons aujourd'hui la paix dans le Caucase», a commenté le président azerbaïdjanais. Le Premier ministre arménien a lui parlé d'un accord qui «ouvrait la voie pour mettre fin à des décennies de conflit». TRIPP L'accord conclu vendredi prévoit par ailleurs la création d'une zone de transit passant par l'Arménie et reliant l'Azerbaïdjan à son enclave du Nakhitchevan plus à l'ouest. Cette zone de transit, qui répond à une revendication de longue date de Bakou, sera nommée «Voie Trump pour la paix et la prospérité internationale» (TRIPP, son acronyme en anglais). Les Etats-Unis y disposeront de droits de développement, ce qui leur permet d'avancer leurs pions dans une région très stratégique et riche en hydrocarbures. Interrogé sur ce que l'Arménie tirait de cet accord, un haut responsable américain avait jugé plus tôt dans la journée qu'Erevan gagnait «le partenaire le plus énorme et le plus crucial du monde, les Etats-Unis», mais sans s'étendre sur la question toujours très sensible du Karabakh. «Les perdants ici sont la Chine, la Russie et l'Iran», a-t-il affirmé, sous le couvert de l'anonymat. La région contestée du Karabakh est reconnue internationalement comme faisant partie de l'Azerbaïdjan mais a été contrôlée pendant trois décennies par des séparatistes arméniens après une guerre qu'ils avaient remportée à la dislocation de l'URSS, et qui avait provoqué l'exode de la quasi-totalité des Azéris qui l'habitait. Bakou a repris partiellement cette enclave lors d'une nouvelle guerre à l'automne 2020, puis entièrement lors d'une offensive éclair en septembre 2023, provoquant à son tour la fuite de plus de 100'000 Arméniens du Karabakh. Soucieux de dépasser le conflit, Bakou et Erevan s'étaient mis d'accord en mars sur le texte d'un traité de paix. Mais l'Azerbaïdjan, victorieux, exige que l'Arménie modifie sa Constitution pour renoncer officiellement à toute revendication territoriale sur le Karabakh. Nikol Pachinian s'est déclaré prêt à s'y conformer, annonçant son intention d'organiser un référendum constitutionnel en 2027. Mais le traumatisme de la perte du Karabakh, appelé Artsakh en arménien, continue de diviser son pays. Les candidatures pour le prix Nobel de la paix 2025 sont closes depuis le 31 janvier et ne sont pas rendues publiques. Israël, le Pakistan et le Cambodge ont annoncé récemment qu'ils nommaient Donald Trump pour cette distinction. Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters AFP Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


24 Heures
8 hours ago
- 24 Heures
L'armée a haussé le niveau d'une rivière pour les loisirs de JD Vance et ça ne passe pas
Pour permettre au vice-président de fêter son anniversaire en canoë, l'armée a augmenté le débit d'un cours d'eau dans l'Ohio. Les critiques sont vives. Publié aujourd'hui à 18h48 JD Vance n'aurait pas été au courant de cette demande visant à modifier le débit d'eau de la Little Miami River le 2 août dernier. Getty Images via AFP Le «Secret Service» américain a révélé jeudi avoir demandé l'augmentation du niveau d'eau d'une rivière dans l'Ohio afin d'assurer la sécurité du vice-président JD Vance lors d'une sortie en bateau familiale, raconte «The New Times» . Cette intervention, qui aurait été réalisée à l'insu du principal intéressé, fait déjà l'objet de vives critiques. Taylor Van Kirk, porte-parole de JD Vance, a affirmé que le vice-président n'était pas au courant de cette demande visant à modifier le débit d'eau de la Little Miami River le 2 août dernier, jour où les Vance ont profité d'une excursion fluviale pour célébrer le 41e anniversaire du vice-président. Une pratique courante du «Secret Service» «Le Service Secret met souvent en place des mesures de protection sans en informer le vice-président ou son équipe, comme ce fut le cas le week-end dernier», a précisé Taylor Van Kirk. Anthony Guglielmi, porte-parole du Service Secret, a expliqué que pour des raisons de sécurité, l'agence avait demandé au Corps des ingénieurs de l'armée américaine d'augmenter temporairement le débit d'eau du lac Caesar Creek, connecté à la rivière. «Les embarcations utilisées par le Service Secret pour la sécurité ou une évacuation d'urgence sont généralement motorisées et nécessitent des eaux plus profondes pour fonctionner», a-t-il indiqué. Les bateaux plus petits comme ceux qu'utilisaient les Vance, tels que kayaks et canoës, peuvent naviguer en eaux peu profondes. Anthony Guglielmi a également révélé que le Service Secret et les autorités locales avaient effectué une mission de reconnaissance avant l'excursion. Durant cette opération, l'un des bateaux de sécurité s'est échoué, signe que le niveau d'eau était trop bas. Débit d'eau modifié: pas une première Ce n'est pas la première fois qu'un tel événement se produit. En 1999, alors qu'il était en campagne présidentielle, le vice-président Al Gore avait fait l'objet de questions après qu'une entreprise locale a déversé des millions de gallons d'eau dans la rivière Connecticut, alors frappée par la sécheresse, pour éviter qu'il ne s'échoue. Eugene Pawlik, porte-parole du Corps des ingénieurs de l'armée américaine, a tenu à minimiser l'événement en précisant que les modifications des débits d'eau constituent «un processus récurrent» tout au long de l'année, en fonction des conditions météorologiques et d'autres facteurs. «La demande du Service Secret ne sortait pas de nos paramètres normaux de fonctionnement», a-t-il affirmé, ajoutant qu'aucune dérogation n'avait été nécessaire et que le changement de débit n'avait pas eu d'effet négatif sur les niveaux d'eau en amont ou en aval. Les Démocrates de l'Ohio et d'autres critiques n'ont pas manqué de dénoncer cette excursion après que le média britannique «Guardian» a révélé que les niveaux de la rivière avaient été relevés spécialement pour l'occasion. D'autres actualités en lien avec JD Vance Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters Claude Béda est journaliste à la rubrique vaudoise de 24 heures. Licencié en sciences sociales et politiques, passionné par les sujets de société et la vie des gens d'ici, il a couvert plusieurs régions du canton, avant de rejoindre la rédaction lausannoise. Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.