
Deux ans après le putsch au Niger, les tractations avec la junte pour libérer l'ancien président Mohamed Bazoum
Séquestré entre quatre murs dans un réduit du palais présidentiel de Niamey, Mohamed Bazoum n'a pas vu le jour depuis deux ans. Le 26 juillet 2023, Abdourahamane Tiani, le chef de sa garde rapprochée, lui volait le pouvoir avec le soutien d'une partie de l'armée nigérienne. Mais, aujourd'hui, le putschiste ne sait plus quoi faire de son prisonnier, lequel n'a jamais voulu démissionner de ses fonctions de chef de l'État démocratiquement élu en février 2021.
Abdourahamane Tiani, qui s'est récemment autopromu général d'armée, vit dans la crainte permanente d'être renversé à son tour. Il s'éloigne rarement de son domicile situé dans le carré de la résidence présidentielle. À quelques mètres seulement de Mohamed Bazoum. Il reçoit peu avec son épouse Sabira Issa. Il se méfie de ses visiteurs car il est la cible de critiques de plus en plus virulentes sur sa capacité à gouverner. Dans la population, mais aussi dans les cercles du pouvoir et les corps constitués, où les personnes interrogées acceptent…
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6 hours ago
- Le Figaro
Un homme soupçonné d'avoir orchestré des viols d'enfants en Afrique
Selon les informations du Parisien, le mis en cause qui serait un ex-militaire strasbourgeois aurait organisé des «abus sexuels» à distance qu'il consommait pour «assouvir ses pulsions criminelles». Un homme a été interpellé le 21 juillet à Strasbourg par l'Office Mineurs, organisme chargé de la lutte contre des violences faites aux enfants, dans le cadre d'une enquête pour «traite des êtres humains», «viols» sur mineurs et «captation, importation et diffusion de l'image d'un mineur présentant un caractère pornographique et utilisant un réseau de communications électroniques» a indiqué le parquet de Strasbourg au Figaro, confirmant une information du Parisien . Selon le quotidien, le mis en cause serait un ancien agent de la DGSE. L'ex-militaire strasbourgeois aurait orchestré un réseau de viols d'enfants filmé en Afrique, indique encore le Parisien. Il a été déféré en vue d'une information judiciaire et le parquet a requis son placement en détention provisoire. Publicité Le nombre de victimes sans doute élevé L'homme est soupçonné d'avoir «payé et orchestré à distance des abus sexuels, des scènes filmées qu'il consommait ensuite pour assouvir ses pulsions criminelles», affirme le Parisien. Les vidéos, tournées depuis le Kenya, avaient été repérées par une fondation américaine spécialisée dans la lutte contre la pédocriminalité, qui a ensuite alerté la police française. Si le nombre de jeunes victimes concernées par ces sévices est encore inconnu, le chiffre pourrait être élevé au regard de l'importance des virements financiers effectués par l'ancien militaire à destination de l'étranger. «La pédocriminalité en ligne, dite livestreaming, consiste à commanditer depuis un pays des agressions sexuelles et viols perpétrés sur des mineurs dans d'autres pays, généralement contre rétribution de leurs proches directement impliqués, afin de regarder ces vidéos en direct», avait rappelé en mars la procureure de Paris Laure Beccuau à l'AFP.


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- Le Figaro
Procès de Jair Bolsonaro : un ex-général confirme le projet d'assassiner Lula
Un général au service de l'ancien président brésilien Jair Bolsonaro au moment de sa tentative présumée de coup d'État en janvier 2023 a confirmé l'existence d'un plan visant à éliminer le président actuel Lula da Silva. Un général à la retraite de l'armée brésilienne a confirmé jeudi 24 juillet devant la Cour suprême avoir rédigé un document prévoyant l'assassinat du président Lula, un complot dont l'ancien président Jair Bolsonaro est accusé dans le procès pour coup d'État auquel il fait face. La plus haute juridiction du pays juge l'ancien président d'extrême droite (2019-2022) pour avoir dirigé un possible complot avorté visant à empêcher le retour au pouvoir du président de gauche Luiz Inácio Lula da Silva, après l'avoir battu de justesse aux élections de 2022. Publicité Selon le parquet, le plan de coup d'État, impliquant des hauts responsables de l'armée, prévoyait un plan, baptisé «Puñal Verde y Amarillo» («Dague verte et jaune»), visant à assassiner Lula. Le général Mario Fernandes, alors au service de la présidence Bolsonaro, a confirmé à la Cour suprême avoir rédigé et imprimé le document, tout en affirmant qu'il s'agissait uniquement d'une «idée» personnelle. «Ce fichier numérique ne reflète qu'une de mes réflexions, une compilation de données, une étude de la situation», a assuré le général à la retraite, par vidéoconférence. Une trentaine d'anciens collaborateurs de Jair Bolsonaro sont jugés avec l'ancien président. Si la Cour le juge coupable de tentative de coup d'État, ce dernier risque jusqu'à 40 ans de prison.


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Les images de la rencontre entre le pape Léon XIV et le président algérien Abdelmajid Tebboune au Vatican
Aucun chef d'État algérien n'avait été reçu au Palais apostolique du Vatican depuis 26 ans, lorsque Jean-Paul II avait rencontré Abdelaziz Bouteflika. Le Pape Léon XIV a reçu en audience en fin de matinée ce jeudi 24 juillet le président de la République d'Algérie, Abdelmadjid Tebboune, rapporte Vatican News . «Au cours des entretiens cordiaux qui se sont déroulés à la Secrétairerie d'État, l'importance des bonnes relations diplomatiques entre le Saint-Siège et l'Algérie a été soulignée» indique le communiqué de la Salle de presse du Saint-Siège. Dialogue interreligieux L'attention s'est également concentrée autour de «certains aspects de la vie de l'Église dans le pays». Dans la suite de la conversation, précise le communiqué, «il a également été fait référence à l'actuelle situation géopolitique et à l'importance du dialogue interreligieux et de la collaboration culturelle dans la construction de la paix et de la fraternité dans le monde». Publicité Cela faisait 26 ans qu'aucun chef d'État de ce pays d'Afrique du Nord n'avait été reçu au Palais apostolique. La dernière visite officielle remonte à novembre 1999, lorsque le président Abdelaziz Bouteflika avait été accueilli par le pape Jean-Paul II. En marge du sommet du G7 de juin 2024, organisé en Italie dans la région des Pouilles, le pape François avait rencontré pour la première fois le président algérien. Deux ans auparavant, Abdelmadjid Tebboune avait accueilli en Algérie Mgr Paul Gallagher, Secrétaire pour les Relations avec les États, à l'occasion du 50e anniversaire des relations diplomatiques entre l'Algérie et le Saint-Siège. Cette rencontre intervient dans un contexte de tensions entre Paris et Alger, dont les relations diplomatiques traversent depuis l'été 2024 une crise sans précédent, marquée par des expulsions de diplomates de part et d'autre et un gel de toutes les coopérations.