
Loi Duplomb : l'écrivaine Agnès Ledig adresse un message déchirant aux députés qui ont voté le texte
Comme l'a repéré Le Parisien, la romancière française a interpellé ce dimanche les députés qui ont voté en faveur de la loi, au moment où la pétition a dépassé les 950 000 signatures. L'autrice aux 3 millions de livres vendus a simplement partagé une photo de son fils, décédé à l'âge de 5 ans. Le tout accompagné d'un message lourd de sens.
« AUX ÉLU(E)S QUI ONT VOTÉ LA LOI DUPLOMB. Regardez bien ces deux grands yeux bleus. Ceux de notre fils, mort d'une leucémie à l'âge de 5 ans et demi sans que PERSONNE n'en cherche les causes. Regardez ces deux grands yeux bleus et pensez à tous les enfants sur lesquels, en votant cette loi mortifère, vous installez une épée de Damoclès », écrit-elle en légende.
« Regardez ces deux grands yeux bleus et osez affirmer que la réintroduction de l'acétamipride ne comporte aucun risque pour la population. Mais vous savez évidemment que ce n'est pas le cas. Tous les scientifiques sont d'accord pour conclure à sa dangerosité. Le vote de cette loi est donc une décision criminelle », poursuit-elle.
Motivation personnelle
Le Parisien rappelle en effet que la carrière de romancière d'Agnès Ledig a commencé en réaction à la mort de son jeune garçon. Une manière de ne pas sombrer après cette épreuve de vie déchirante. Une manière aussi pour elle de « tenir debout pour ses enfants et son mari ». Depuis, ses livres optimistes et bienveillants, très engagés en faveur de la biodiversité et l'écologie − à l'instar de son dernier roman Répondre à la nuit − prouvent son engagement sans faille sur ces thématiques.
Il n'est donc pas étonnant de la voir réagir de la sorte, au moment où la loi Duplomb fait plus que jamais parler d'elle depuis la popularisation d'une pétition mise en ligne par une étudiante le 10 juillet. « Regardez ces deux grands yeux bleus, nous venons de déposer des fleurs au cimetière. Aujourd'hui, 20 juillet 2025, notre fils aurait dû avoir 25 ans », ajoute l'autrice à succès, qui dénonce nouveau des « décisions ignobles » qui risquent de provoquer de nouvelles morts de jeunes enfants. Une perte qu'elle qualifie d'« immense, inguérissable » et qui « condamne à de la peine à perpétuité ».

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