logo
Après s'être évadé dans le sac de son codétenu, il est arrêté

Après s'être évadé dans le sac de son codétenu, il est arrêté

24 Heuresa day ago
L'homme de 20 ans qui s'était échappé vendredi en se cachant dans les affaires de son codétenu «complice» a été arrêté lundi.
Publié aujourd'hui à 09h26
Un détenu de 20 ans s'est évadé vendredi de la prison de Corbas près de Lyon en se cachant dans les affaires de son codétenu «complice».
AFP
Le détenu de 20 ans qui s'était évadé vendredi de la prison de Corbas, près de Lyon, en se cachant dans le sac de son codétenu libérable, a été interpellé lundi matin à Sathonay-Camp, dans la métropole lyonnaise, a annoncé le parquet de Lyon.
Actuellement en garde à vue, le jeune homme a été arrêté «aux alentours de 06h00, sortant d'une cave», précise le parquet dans un communiqué. Son codétenu «complice n'était pas avec lui et n'a pas encore été interpellé», a-t-on précisé. Enquête interne sur la prison
Vendredi, il avait «profité de la libération de son codétenu pour se dissimuler dans son paquetage et sortir» de l'établissement, avait détaillé à l'AFP l'administration pénitentiaire. Celle-ci a lancé une enquête interne pour «faire toute la lumière» sur les circonstances de cette évasion.
Au moment de son évasion, constatée seulement samedi, il était détenu «pour meurtre en bande organisée et infraction à la législation sur les armes, dans le cadre d'une information judiciaire ouverte à la Juridiction interrégionale spécialisée (JIRS) de Paris», ajoute encore le parquet.
Son interpellation a été réalisée par l'OCLCO (brigade de recherche des fugitifs) et la division de la criminalité organisée et spécialisée (DCOS) du Rhône, sur la base d'un mandat de recherche émis par le parquet pour «évasion en bande organisée» et participation à «une association de malfaiteurs», selon la même source.
Évasion de prison Newsletter
«Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde.
Autres newsletters
AFP
Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.
Orange background

Essayez nos fonctionnalités IA

Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :

Commentaires

Aucun commentaire pour le moment...

Articles connexes

Doris Leuthard insultée par un élu UDC sur Facebook
Doris Leuthard insultée par un élu UDC sur Facebook

24 Heures

timean hour ago

  • 24 Heures

Doris Leuthard insultée par un élu UDC sur Facebook

L'ancienne conseillère fédérale centriste s'est fait traiter de «poule mouillée» par Christian Imark. Il critique ses décisions sur le nucléaire. Publié aujourd'hui à 15h14 Doris Leuthard, ancienne conseillère fédérale du Centre, a récemment accordé une interview à «CH Media». Mais celle-ci a été la source de nombreuses réactions négatives. KEYSTONE Doris Leuthard, ancienne conseillère fédérale du Centre, a récemment accordé une interview aux journaux du groupe CH Media . Mais celle-ci a été la source de nombreuses réactions négatives, dont celle d'un conseiller national UDC, a rapporté « Blick» lundi. La présidente de la Confédération en 2010 et 2017 est notamment responsable de la sortie progressive du nucléaire. C'est sur cet aspect que Doris Leuthard a été attaquée par Christian Imark (UDC/SO). Sur Facebook , ce dernier l'a qualifiée de « Huhn », que l'on pourrait traduire par poule mouillée, en réaction à ses réponses concernant le nucléaire en Suisse. L'élu en a rajouté, après avoir été interrogé , expliquant que «les poules sont tout de même productives et pondent régulièrement des œufs». «Leuthard doit toujours se mettre en avant alors qu'elle a démissionné il y a des années. Ses décisions passées mènent maintenant l'économie suisse dans le mur», conclut le conseiller national UDC. Il avait déjà été très critique à propos de la loi sur le Co 2 de Simonetta Sommaruga à l'époque. Plus d'actus sur le nucléaire en Suisse Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters Laure Schmidt est journaliste stagiaire au sein de la rubrique Suisse-Monde-Economie de la rédaction Tamedia depuis septembre 2023. Elle a étudié les sciences sociales et la psychologie à l'Université de Lausanne. Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

Hôpital ophtalmique: rapport corsé sur le «management tyrannique»
Hôpital ophtalmique: rapport corsé sur le «management tyrannique»

24 Heures

timea day ago

  • 24 Heures

Hôpital ophtalmique: rapport corsé sur le «management tyrannique»

Conflit social – Un rapport corsé atteste la souffrance des soignants de l'Hôpital ophtalmique de Lausanne L'Inspection du travail Lausanne confirme le climat toxique que de nombreux employés avaient dénoncé dans «24 heures». La direction assure qu'elle va réagir. Romaric Haddou À l'Hôpital ophtalmique Jules Gonin, la crise couve depuis des mois. Un rapport confirme la gravité de la situation. Yvain Genevay Abonnez-vous dès maintenant et profitez de la fonction de lecture audio. S'abonnerSe connecter BotTalk En bref : L'Inspection du travail Lausanne confirme des risques psychosociaux pour les employés de l'Hôpital ophtalmique Jules Gonin. Un avertissement est prononcé et des mesures doivent être prises pour améliorer la situation. La Fédération syndicale SUD demande au Canton d'intervenir. La direction de l'hôpital indique qu'elle travaille déjà à des améliorations. Fin mars, une quinzaine d'employés de l'Hôpital ophtalmique Jules Gonin exprimait leur souffrance dans «24 heures». Ils dénonçaient des «méthodes de management tyranniques et un quotidien devenu insupportable» au sein de l'institution lausannoise. Alertée par la Fédération syndicale SUD, l'Inspection du travail Lausanne (ITL) s'est saisie du dossier. Après avoir auditionné près de cinquante personnes, elle vient de rendre son rapport. Celui-ci confirme un climat délétère et débouche sur un avertissement à la direction. «Il ressort du contrôle que votre personnel est exposé à des facteurs de risques psychosociaux au travail. Les mesures de prévention actuellement en place semblent ne pas être efficaces», écrit l'ITL. Le dispositif de gestion des conflits est pointé du doigt et des problèmes concernant la durée légale de travail sont évoqués. L'hôpital est sommé de prendre des mesures pour corriger la situation. Ce lundi, devant la presse, la Fédération syndicale SUD a accusé la direction de vouloir ignorer ce rapport «dont les recommandations sont pourtant obligatoires» et a réclamé une réaction forte du Département de la santé et de l'action sociale (DSAS), qui subventionne l'institution. En parallèle, SUD a annoncé aussi une dizaine d'actions aux Prud'hommes. À ce stade, le Canton répète que «l'Hôpital Jules-Gonin est un établissement de droit privé, indépendant du DSAS». Il précise toutefois avoir «rencontré la direction de l'hôpital en juin et lui avoir demandé d'intervenir et de collaborer avec les syndicats». Rapport accueilli «avec sérieux» La direction assure qu'elle «accueille avec sérieux les résultats et les mesures demandées dans le rapport, car la santé, la sécurité et la qualité de vie au travail sont des éléments essentiels de la collaboration au sein de l'institution». Elle explique que plusieurs mesures sont en cours d'élaboration: «travail sur l'information et la consultation des collaborateurs-trices, possibilité de mettre sur pied une commission du personnel par les collaborateurs-trices, révision et rappel de la bonne application de divers règlements internes, notamment sur le temps de travail ou la gestion des conflits et des signalements». Des experts externes vont être mandatés «afin d'identifier les dangers et les mesures concrètes en matière de protection de la maternité (ndlr: un élément pointé par l'ITL) et de gestion des risques psychosociaux». En attendant, plusieurs soignants de l'hôpital ophtalmique estiment que cette crise a des conséquences sur la prise en charge des patients: «La direction ment quand elle affirme que la qualité des soins est assurée. Il y a des dysfonctionnements sur toute la chaîne de soins.» Newsletter «La semaine vaudoise» Retrouvez l'essentiel de l'actualité du canton de Vaud, chaque vendredi dans votre boîte mail. Autres newsletters Se connecter Romaric Haddou est journaliste à la rubrique Vaud et régions depuis 2016. Il couvre en particulier le domaine de la santé. Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

Une Genevoise se voit refuser l'accès à un restaurant en raison de son voile
Une Genevoise se voit refuser l'accès à un restaurant en raison de son voile

24 Heures

timea day ago

  • 24 Heures

Une Genevoise se voit refuser l'accès à un restaurant en raison de son voile

Le Rooftop42, lieu mis en cause, précise que tout couvre-chef est interdit à l'intérieur. La jeune femme entend porter plainte. Publié aujourd'hui à 17h42 Une vue intérieure du Rooftop42. LAURENT GUIRAUD En bref: Cela devait être un vendredi soir comme un autre pour Amina. Le 11 juillet dernier, cette jeune femme s'est rendue avec deux amies au Rooftop42, un restaurant panoramique situé au centre-ville. Elles sont confiantes car elles sont bien habillées et disposent d'une réservation. Leur enthousiasme est vite douché. À peine tentent-elles de franchir le palier de l'immeuble que l'agent de sécurité indique à Amina qu'elle ne peut pas rentrer. La raison de cette interdiction? La jeune femme porte le voile, et tout couvre-chef serait «interdit au sein de l'établissement» selon le vigile. Outrées, les jeunes femmes contactent par téléphone le bar-restaurant pour demander des explications. Un employé leur confirme les dires du videur, précisant que le Rooftop42 n'autorise «ni voile, ni kippa, ni casquette». «C'est du racisme!» «Je me suis sentie humiliée, confie Amina. Au début, je pensais que c'était une blague tellement c'était absurde. Comment peut-on discriminer quelqu'un selon son appartenance religieuse, à Genève en 2025?» La lésée prend contact avec l'observatoire DIAC contre l'islamophobie, pour qu'ils l'aident à préparer des suites juridiques. Amina estime que la honte doit changer de camp. «Je ne fais pas ça pour moi, mais pour l'ensemble des personnes qui subissent ce genre de discriminations, assure-t-elle. Un voile ou une kippa n'ont rien à voir avec une casquette. Les interdire, c'est du racisme.» Meriam Mastour, membre de l'observatoire DIAC contre l'islamophobie, abonde dans le même sens: «Le droit suisse protège la liberté religieuse. Il ne peut être limité que lorsqu'un intérêt public prévaut. Or, ce n'est pas le cas ici. Il n'est pas normal qu'un établissement, certes privé, mais ouvert au public refuse l'entrée à des clients sur ce genre de critères.» Sur Instagram, le collectif a d'ailleurs partagé des photos prises au Rooftop42 montrant des personnes affublées de bonnets. «On s'interroge donc sur la réalité de cette interdiction, relève la membre de l'observatoire. De plus, cette règle n'est inscrite nulle part sur le site du bar.» À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. L'association indique avoir d'ailleurs récolté d'autres témoignages de personnes qui se sont vu refuser l'accès au Rooftop. «On soupçonne une intention discriminante de la part des gérants du lieu», s'inquiète Meriam Mastour. Le Rooftop42 présente ses excuses Pour appuyer ses propos, elle renvoie à plusieurs vidéos postées sur les réseaux sociaux par le gérant du lieu. Dans celles que la «Tribune de Genève» a pu consulter, ce dernier se montre critique d'une «petite partie de l'immigration qui tente d'imposer l'islam radical en Occident». Il confie aussi croire «au grand remplacement», une théorie du complot provenant de l'extrême droite. L'observatoire contre l'islamophobie exige que le Rooftop42 présente ses excuses à Amina et retire cette règle «discriminatoire» de son dress-code . Il précise chercher à entrer en contact avec les propriétaires du bar. Interrogé sur ces événements ainsi que sur les prises de position du gérant du lieu, le Rooftop42 renvoie à son avocat, Guerric Canonica. «Les propriétaires de l'établissement ont pris bonne note de cette polémique, répond ce dernier. Ils ont adopté dès ce jour les mesures nécessaires afin d'établir les faits à l'origine de celle-ci. Ils tiennent toutefois à préciser ne jamais avoir adopté de règles discriminatoires quant à l'entrée dans l'établissement. Ils présentent leurs excuses à la personne concernée.» Newsletter «La semaine genevoise» Découvrez l'essentiel de l'actualité du canton de Genève, chaque semaine dans votre boîte mail. Autres newsletters Emilien Ghidoni est journaliste à la Tribune de Genève depuis août 2022. Il couvre en particulier les questions de mobilité et la commune de Vernier. Il est titulaire d'un Master en journalisme à l'Académie du journalisme et des médias à l'Université de Neuchâtel et d'un Bachelor en relations internationales. Il a suivi une formation complémentaire sur les mouvements politiques radicaux. Plus d'infos @emilien_ghidoni Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

TÉLÉCHARGER L'APPLICATION

Commencez dès maintenant : Téléchargez l'application

Prêt à plonger dans un monde de contenu mondial aux saveurs locales? Téléchargez l'application Daily8 dès aujourd'hui sur votre app store préféré et commencez à explorer.
app-storeplay-store