
Japon: un prêtre ukrainien dirige une prière pacifique lors des 80 ans de la fin de la Seconde guerre mondiale
Une prière lourde de sens. Un archiprêtre de l'Église orthodoxe d'Ukraine a organisé ce vendredi 15 août un rassemblement pour la paix avec des représentants de différentes religions à l'occasion du 80e anniversaire de la capitulation du Japon et par conséquent la fin de la Seconde Guerre mondiale.
Elle a eu lieu quelques heures avant la rencontre prévue entre le président américain Donald Trump et le dirigeant russe Vladimir Poutine en Alaska, la première visite de ce dernier dans un pays occidental depuis qu'il a ordonné l'invasion de l'Ukraine en 2022, qui a fait des dizaines de milliers de morts.
À lire aussi Sommet Trump-Poutine en Alaska: «L'histoire montre que les sanctions, même massives, n'ont jamais suffi à mettre fin à une guerre»
Publicité
«Prier pour que d'autres pays puissent suivre l'exemple du Japon»
Le prêtre ukrainien Paul Koroluk a rendu hommage à toutes les victimes de guerre. «C'est un jour très important pour prier pour que d'autres pays puissent suivre l'exemple du Japon et célébrer 80 ans ou plus sans combat, sans mort, sans que les civils ne subissent toutes sortes d'horreurs.», a-t-il affirmé.
«La Russie a montré, par ses viols, ses destructions, ses meurtres de civils innocents, ses enlèvements d'enfants, qu'elle n'est absolument pas intéressée par la paix», s'est attristé l'ecclésiastique. «Ce n'est pas quelque chose qui peut être négocié, c'est quelque chose qui doit être démontré par la détermination.»
Hashtags

Essayez nos fonctionnalités IA
Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :
Commentaires
Aucun commentaire pour le moment...
Articles connexes


Le Parisien
2 minutes ago
- Le Parisien
Guerre en Ukraine : Emmanuel Macron coprésidera une réunion de la coalition des volontaires ce dimanche
Face aux États-Unis et à la Russie, les Européens tentent d'exister. Le président de la république Emmanuel Macron, le Premier ministre britannique Keir Starmer et le chancelier allemand Friedrich Merz réunissent ce dimanche à 15 heures (heure de Paris) en visioconférence les pays de la « coalition des volontaires » alliés de Kiev, afin de préparer les prochaines étapes des discussions de paix sur l'Ukraine, a annoncé samedi l'Élysée. Ces concertations auront lieu à la veille d'un déplacement du président ukrainien Volodymyr Zelensky à Washington et dans la foulée du sommet en Alaska entre les présidents américain Donald Trump et russe Vladimir Poutine. Une précédente réunion le 13 août « Le président de la République coprésidera demain à 15 heures avec le Premier ministre Starmer et le chancelier Merz une réunion de la Coalition des volontaires en visioconférence, à la suite de la réunion qui s'est tenue hier (vendredi) en Alaska et en amont du déplacement du Président Zelensky à Washington, le 18 août », a déclaré la présidence française. « La dernière réunion de la coalition des volontaires s'était tenue le mercredi 13 août dernier », a ajouté l'Élysée. Les alliés de l'Ukraine devraient aborder lors de cette réunion la question des garanties de sécurité qui seraient accordées à Kiev dans le cadre d'un éventuel accord de paix. Ils devraient également, selon des diplomates, examiner ce que pourraient être les contours d'un tel accord entre l'Ukraine et la Russie. La coalition des volontaires regroupe la plupart des grands pays européens, l'Union européenne (UE), l'Otan, et des pays non-européens comme le Canada. À l'issue de son sommet ce vendredi avec Vladimir Poutine, Donald Trump a fait savoir que ses efforts portaient désormais sur l'élaboration d'un accord de paix permettant de mettre fin à la guerre, sans passer par l'étape d'un cessez-le-feu. Dans la nuit de samedi à dimanche, Volodymyr Zelensky a estimé que le refus de Moscou d'un cessez-le-feu « compliquait la situation ». Thank you for the support! All the points mentioned are important to achieve a truly sustainable and reliable peace. We see that Russia rebuffs numerous calls for a ceasefire and has not yet determined when it will stop the killing. This complicates the situation. If they lack… — Volodymyr Zelenskyy / Володимир Зеленський (@ZelenskyyUa) August 16, 2025


Le Parisien
2 minutes ago
- Le Parisien
« Je sème de la nourriture, pas de la haine » : le message de Lula à Trump depuis son jardin
Le président brésilien Lula s'est adressé samedi à son homologue américain, Donald Trump, dans une vidéo enregistrée dans le parc de sa résidence, où il explique qu'il « sème de la nourriture, pas de la violence ni de la haine ». En pleine crise diplomatique et commerciale avec la première puissance mondiale, Luiz Inácio Lula da Silva plante de la vigne au Palais de l'Alvorada, à Brasilia, et a partagé ce moment dans une vidéo enregistrée par la Première dame, « Janja » da Silva. Hoje foi dia de colocar a mão na massa e plantar o primeiro pé de Uva Vitória do Palácio do Alvorada. Uva brasileira, sem semente, desenvolvida pela Embrapa. Aqui, a gente planta comida e não violência ou ódio. 🎥 @JanjaLula — Lula (@LulaOficial) August 17, 2025 « Je sème de la nourriture, pas de la violence ni de la haine », a déclaré le président brésilien à Donald Trump dans la vidéo publiée sur son compte X où on le voit en bermuda, à genoux, les mains pleines de terre. « J'espère qu'un jour vous pourrez visiter (le palais présidentiel) et que nous pourrons discuter pour que vous puissiez connaître le vrai Brésil », a ajouté le président de gauche. Le Brésil, frappé par les plus lourdes taxes Début août, Donald Trump a imposé à de nombreux produits brésiliens des droits de douane allant jusqu'à 50 %, parmi les plus élevés au monde. Il a justifié cette décision en arguant que la justice de ce pays mène une « chasse aux sorcières » contre son allié idéologique, l'ex-président d'extrême droite Jair Bolsonaro, jugé pour une tentative de coup d'État contre Lula en 2022. À lire aussi Comment Donald Trump instrumentalise les droits de douane contre le Brésil pour soutenir Jair Bolsonaro Ces taxes imposées sur le deuxième marché du Brésil affectent des exportations clés de la première économie d'Amérique latine, tels le café, les fruits ou la viande. De plus, les États-Unis ont sanctionné le juge en charge du procès de Bolsonaro, Alexandre de Moraes, ainsi que sept autres magistrats de la Cour suprême. Lula a exprimé son soutien à la Cour suprême et promis de « défendre (…) la souveraineté du peuple brésilien ».


Le HuffPost France
an hour ago
- Le HuffPost France
Poutine a reçu une lettre écrite par Melania Trump à son arrivée en Alaska, voici ce qu'elle contenait
ÉTATS-UNIS - Parler des enfants qui « rêvent » d' « amour » et de « sécurité » pour interpeller Vladimir Poutine n'était visiblement pas la meilleure stratégie. Le président russe a reçu le vendredi 15 août un « message de paix » pour l'Ukraine prétendument rédigé par Melania Trump, rapporte la chaîne de télévision Fox News. La lettre a été remise au maître du Kremlin par Donald Trump, quand il l'a accueilli en Alaska. La Première dame américaine a republié samedi sur son compte X l'article de la chaîne préférée des conservateurs américains, qui rend compte de ce bref courrier, au lendemain du sommet d'Anchorage où le président des États-Unis n'a pas obtenu de son homologue russe un accord de cessez-le-feu en Ukraine. D'après Fox News, le président Poutine a aussitôt lu le « message de paix » de Melania Trump que venait de lui donner son mari. Dans cette lettre signée de la Première dame, l'Ukraine n'est jamais citée, mais la Première dame demande au chef du Kremlin de « refaire rire des enfants », de « protéger l'innocence de ces enfants » afin de « faire davantage que servir uniquement la Russie, [mais] servir toute l'humanité ». Trump dit que sa femme a fait évoluer sa perception de Poutine Le « message de paix » de l'épouse de Donald Trump n'ont apparemment pas fonctionné. Le président américain a abandonné samedi toute exigence d'un cessez-le-feu préalable en Ukraine, prônant désormais un « accord de paix » pour mettre fin au conflit, un revirement majeur après sa rencontre en Alaska avec Vladimir Poutine, sans résultat concret apparent. Avant le sommet d'Anchorage, le président américain avait pourtant menacé la Russie de « conséquences très graves » si les hostilités ne cessaient pas. En juillet, Donald Trump, qui avait alors durci le ton contre Vladimir Poutine, avait raconté que son épouse d'origine slovène l'avait fait évoluer sur sa perception du chef du Kremlin. « Je rentre à la maison et je dis à la Première dame 'Tu sais, j'ai parlé à Vladimir aujourd'hui et nous avons eu une merveilleuse conversation' », avait alors déclaré le président des États-Unis. Melania Trump lui aurait alors répondu « Oh vraiment ? Une ville de plus vient d'être frappée » en Ukraine.