
Guerre en Ukraine : Emmanuel Macron coprésidera une réunion de la coalition des volontaires ce dimanche
Ces concertations auront lieu à la veille d'un déplacement du président ukrainien Volodymyr Zelensky à Washington et dans la foulée du sommet en Alaska entre les présidents américain Donald Trump et russe Vladimir Poutine.
Une précédente réunion le 13 août
« Le président de la République coprésidera demain à 15 heures avec le Premier ministre Starmer et le chancelier Merz une réunion de la Coalition des volontaires en visioconférence, à la suite de la réunion qui s'est tenue hier (vendredi) en Alaska et en amont du déplacement du Président Zelensky à Washington, le 18 août », a déclaré la présidence française. « La dernière réunion de la coalition des volontaires s'était tenue le mercredi 13 août dernier », a ajouté l'Élysée.
Les alliés de l'Ukraine devraient aborder lors de cette réunion la question des garanties de sécurité qui seraient accordées à Kiev dans le cadre d'un éventuel accord de paix. Ils devraient également, selon des diplomates, examiner ce que pourraient être les contours d'un tel accord entre l'Ukraine et la Russie. La coalition des volontaires regroupe la plupart des grands pays européens, l'Union européenne (UE), l'Otan, et des pays non-européens comme le Canada.
À l'issue de son sommet ce vendredi avec Vladimir Poutine, Donald Trump a fait savoir que ses efforts portaient désormais sur l'élaboration d'un accord de paix permettant de mettre fin à la guerre, sans passer par l'étape d'un cessez-le-feu. Dans la nuit de samedi à dimanche, Volodymyr Zelensky a estimé que le refus de Moscou d'un cessez-le-feu « compliquait la situation ».
Thank you for the support! All the points mentioned are important to achieve a truly sustainable and reliable peace. We see that Russia rebuffs numerous calls for a ceasefire and has not yet determined when it will stop the killing. This complicates the situation. If they lack… pic.twitter.com/bkTXwjMSnX — Volodymyr Zelenskyy / Володимир Зеленський (@ZelenskyyUa) August 16, 2025
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Guerre en Ukraine : Macron et les Européens veulent rester dans le jeu
À la veille de son départ pour Washington, Emmanuel Macron a offert au président ukrainien, Volodymyr Zelensky, un soutien net. Dimanche, au terme d'une réunion en visioconférence avec la « coalition des volontaires », réunissant plusieurs chefs de gouvernements européens alliés de Kiev, le chef de l'État a posé les lignes rouges de l'Europe vis-à-vis de Vladimir Poutine, le président russe. Vendredi soir, ce dernier a mis le pied sur le sol américain, s'affichant aux côtés de Donald Trump pour réclamer un « accord de paix » en Ukraine. « Est-ce que je pense que le président Poutine veut la paix ? Si vous voulez mon intime conviction, non. Il veut la capitulation de l'Ukraine », a rétorqué Emmanuel Macron au président américain, rallié à la sémantique russe. Depuis Brégançon, le président français a encore dit vouloir « une paix robuste, durable, c'est-à-dire respectueuse du droit international, (…) qui respecte la souveraineté, l'intégrité territoriale de tous les pays ». « Un front uni entre Européens et Ukrainiens » Ce lundi, il se rendra donc à la Maison Blanche pour une rencontre entre Trump et Zelensky, avec d'autres responsables européens, comme le britannique Keir Starmer ou l'italienne Giorgia Meloni. « Notre volonté est de présenter un front uni entre Européens et Ukrainiens », et de demander aux Américains « jusqu'à quel point » ils sont prêts à contribuer aux garanties de sécurité qui seraient offertes à l'Ukraine dans un accord de paix, a expliqué le chef de l'État. Cette dernière question est un point clé des négociations : des garanties de sécurité viseraient à dissuader la Russie d'attaquer de nouveau l'Ukraine. Mais Emmanuel Macron s'est montré prudent sur la possibilité avancée par Donald Trump de faire bénéficier à l'Ukraine de protections similaires à celles de l'Otan. Ce rendez-vous permet en tout cas au chef de l'État de tenter de replacer les Européens au centre des négociations, alors qu'ils avaient été tenus à distance par Donald Trump. « Il ne peut pas y avoir de discussions territoriales sur l'Ukraine sans les Ukrainiens » et, « de la même manière, pas de discussion sur la sécurité des Européens sans eux », a ainsi souligné Emmanuel Macron, demandant que ces derniers soient conviés aux prochains sommets sur l'Ukraine. Et de poursuivre : « Nous allons demain (à Washington) pas simplement pour accompagner le président ukrainien, nous y allons pour défendre les intérêts des Européens. » VidéoUkraine : la Russie « propose une paix qui serait une capitulation », estime Macron


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Guerre en Ukraine : avant son déplacement à Washington avec Zelensky, Macron fixe les lignes rouges
À la veille de sa rencontre avec le président américain, Donald Trump et son homologue ukrainien, Volodymyr Zelensky, Emmanuel Macron a pris la parole ce dimanche devant les journalistes, à l'issue d'une réunion en visioconférence avec la « coalition des volontaires » alliés de Kiev. D'après l'Élysée, ce voyage conjoint avec d'autres dirigeants européens vise à « poursuivre le travail de coordination entre les Européens et les États-Unis dans le but de parvenir à une paix juste et durable qui préserve les intérêts vitaux de l'Ukraine et la sécurité de l'Europe », trois jours après le sommet en Alaska entre Donald Trump et Vladimir Poutine. Montrer une « Europe forte » et unie avec l'Ukraine Ce dimanche, le président français a précisé que la volonté des dirigeants européens lors de cette réunion à Washington est de « présenter un front uni entre Européens et Ukrainiens ». « Nous allons demain (à Washington) pas simplement pour accompagner le président ukrainien, nous y allons pour défendre les intérêts des Européens », a-t-il souligné. Emmanuel Macron demande d'ailleurs à ce que les pays d'Europe soient présents aux prochains sommets concernant l'Ukraine, ajoutant qu'il ne peut pas avoir « de discussion sur la sécurité des Européens sans eux ». Le président français a rappelé que « les pays de la coalition des volontaires » — soit une large partie des grands pays européens, l'UE, l'Otan, l'Australie et le Canada — souhaitent « une paix robuste et durable ». La sécurité de l'Europe en question Le chef de l'État français et ses alliés souhaitent également demander aux Américains « jusqu'à quel point » ils sont prêts à contribuer aux garanties de sécurité qui seraient offertes à l'Ukraine dans un accord de paix. Cette question est au centre de l'élaboration d'un éventuel accord de paix car elles auraient pour but de dissuader la Russie d'attaquer de nouveau l'Ukraine. Plus tôt dans la journée, Ursula von der Leyen a déclaré saluer « la volonté du président américain de fournir des garanties de sécurité à l'Ukraine, similaires à l'article 5 » de défense mutuelle de l'Otan. En rentrant d'Alaska après sa rencontre avec Vladimir Poutine, Donald Trump avait évoqué cette piste d'un schéma proche de l'article 5 de l'Otan, en dehors toutefois du cadre de l'Alliance, considérée par Moscou comme une menace existentielle à ses frontières. VidéoRéunion des alliés de Kiev : Macron veut « mettre la pression » sur Poutine Mais Emmanuel Macron s'est montré plus prudent sur la possible avancée par Donald Trump de faire bénéficier à l'Ukraine de protections similaires à celles de l'Otan, sans pour autant que Kiev ne devienne membre de l'Alliance atlantique. « Je crois qu'un article théorique n'est pas suffisant. La question, c'est la substance », a-t-il estimé. « Comment nous assurer collectivement que l'ordre international est respecté et que notre sécurité à tous est protégée, parce qu'il en va de la sécurité des Européens et de la France ? » s'est interrogé le chef de l'État, à la veille de son départ pour les États-Unis. Une position claire face à la Russie Le président de la République a eu des mots forts concernant les autorités russes, ciblant directement Vladimir Poutine. « Est-ce que je pense que le président Poutine veut la paix ? Non », a-t-il déclaré, estimant à l'inverse que Donald Trump la souhaite. À lire aussi Guerre en Ukraine : Macron et les Européens veulent rester dans le jeu Emmanuel Macron a également jugé qu'« un seul État propose une paix qui serait une capitulation : la Russie ». Réagissant à ces propos, la porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova, l'a accusé sur Telegram de « mensonge abject ». Le président français a aussi martelé qu'il « ne peut pas y avoir de discussions territoriales sur l'Ukraine sans les Ukrainiens ».


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