
La maman qui ose croire au rêve olympique
Pour la première fois de l'histoire olympique, le flag football sera aux Jeux de Los Angeles en 2028. Cette entrée vient donc avec la naissance de nouveaux rêves pour des athlètes qui ont longtemps cru que ce privilège ne serait pas pour eux. C'est notamment le cas de Sabrina Gervais, qui, à 35 ans, défend les couleurs du Canada sur la scène mondiale cette année.
Matthew Vachon
Le Nouvelliste
Pour la première fois cette année, Flag Football Canada avait changé sa formule de sélection afin de représenter le pays sur la scène mondiale, étant donné la présence du sport aux Jeux de Los Angeles. Auparavant, c'était des équipes qui étaient formées et qui devaient s'élever au-dessus de la mêlée au Championnat canadien pour ensuite prendre part au Championnat du monde, ce que Gervais a fait en 2014, 2016 et 2024, le tout entrecoupé par la pandémie de COVID-19.
Cette fois-ci, c'était un processus de sélection individuel qui s'est échelonné sur une longue période pour en arriver à composer un alignement de 12 joueuses.
« Avec tout l'engouement lié à l'arrivée du sport aux Jeux, le Canada a décidé d'y aller pour des sélections individuelles. Ça s'est amorcé en janvier à travers les différentes provinces [500 athlètes au départ]. Il faut savoir que le Québec est l'endroit où il y a le plus gros bassin de football. Le top 18 féminin est exclusivement québécois ! Parmi les 18 retenues, les dirigeants canadiens doivent en choisir 12 pour chaque évènement », a expliqué Gervais.
Espoir de médaille
Présente à Los Angeles en juin dernier pour un camp dans le cadre de la Summer Series, Gervais, native de Maskinongé, sera donc de l'aventure pour les Jeux mondiaux de flag football du côté de Chengdu, en Chine, du 14 au 17 août. Elle devrait ensuite se rendre au Championnat des Amériques au Panamá, bien que des changements à la formation de 12 athlètes pourraient être faits.
PHOTO MATT JOHNSON, FOURNIE PAR FOOTBALL CANADA
Sabrina Gervais (12) et ses coéquipières étaient à Los Angeles en juin dernier pour la Summer Series.
« J'ai bon espoir que l'alignement qui ira en Chine sera également celui qui se rendra au Panamá par la suite, étant donné la courte période entre les deux compétitions », dit-elle.
Actuellement classées au cinquième échelon sur la planète, les Canadiennes ont espoir de revenir de l'Asie avec une médaille accrochée au cou. Le défi sera cependant du côté de la préparation.
Comme Flag Football Canada n'a pas énormément de ressources, les joueuses doivent payer une bonne partie des coûts. Elles arriveront donc peu de temps avant le début des rencontres et devront se préparer au décalage horaire en amont.
« Nous avons toujours été dans le top 4 des mondiaux de flag football, mais comme nous avons raté quelques compétitions, nous sommes au 5e rang. Nous allons nous frotter aux sept meilleurs clubs et aux hôtes, soit la Chine. Ayant bien fait à Los Angeles en battant le Japon (3e) et en perdant sur le dernier jeu du match contre les États-Unis (1ers), nous nous permettons de viser une médaille. »
Gervais mène d'ailleurs une campagne de financement sur les médias sociaux afin d'obtenir des sommes pour l'aider dans cette aventure.
Maman et ostéopathe
En plus d'être une athlète de haut niveau, Gervais doit également porter le chapeau d'ostéopathe et, surtout, celui de maman de jumeaux de 9 ans. À travers les camps de sélection, les compétitions et les voyages à l'étranger afin de pourchasser ses objectifs, la native de Maskinongé se sait privilégiée de miser sur un entourage qui lui permet de caresser le rêve olympique 2028.
En étant âgée de 35 ans et en ayant des jumeaux de 9 ans, je suis un peu comme l'extraterrestre de l'équipe canadienne. Les autres filles n'ont pas d'enfant. Ma réalité est différente, mais j'arrive à bien gérer tout ça. J'ai une famille très compréhensive dans tout ça. Nous avons aussi créé une routine qui fait que tout ça fonctionne.
Sabrina Gervais
Questionnée au sujet des perspectives entourant les Jeux qui se tiendront à l'été 2028 en Californie, Gervais fait attention de ne pas mettre la charrue devant les bœufs. À 35 ans, elle sait qu'elle fait partie des plus expérimentées de ce sport parmi le groupe très jeune qui forme la délégation canadienne actuellement.
PHOTO MATT JOHNSON, FOURNIE PAR FOOTBALL CANADA
Sabrina Gervais est la joueuse la plus expérimentée au sein de l'équipe canadienne de flag football et la seule maman du groupe.
« Je suis la joueuse la plus expérimentée au sein d'une équipe assez jeune. Je suis un peu l'outsider. Cela dit, côté capacités physiques, j'ai l'impression d'être à mon apogée, notamment par la manière dont ça se répercute sur le terrain. Je fais un entraînement spécifique pour le flag football depuis les deux dernières années. Je pense que ça peut me garder au sommet de ma forme. »
Elle se permet cependant d'espérer être à Los Angeles en 2028 si elle continue de prendre soin de son corps et de maintenir le même niveau de motivation d'ici là.
« J'y vais une journée à la fois, mais si mon corps tient le coup, je crois en mes chances. Pour moi, ça n'avait jamais été un rêve, car je n'imaginais pas que le flag football serait aux Jeux, tout simplement. Je n'y avais jamais pensé. Là, c'est encore loin dans le temps, mais ça m'offre l'occasion de rêver quand même. Ça reste un jeu, quelque chose que j'ai envie de faire. Le jour où je vais me lever et que je n'aurai pas le goût de le faire, j'accrocherai mes crampons. Pour l'instant, je suis toujours au rendez-vous et heureuse. »
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