
Les pourparlers pour élaborer le premier traité international volent en éclats à Genève
Les pourparlers pour élaborer le premier traité international volent en éclats à Genève
(Genève) Les pourparlers pour élaborer le premier traité international contre la pollution plastique ont volé en éclats mercredi à Genève à 30 heures de la fin prévue des négociations, la plupart des pays ayant rejeté une tentative maladroite de synthèse de la présidence.
Isabel MALSANG
Agence France-Presse
Après près de trois ans de négociations et neuf jours d'intenses discussions au bord du lac Léman, le diplomate qui préside les débats, Luis Vayas Valdivieso, a présenté un texte de synthèse et une procédure assez complexe de consultation pour tenter de surmonter les positions encore très éloignées.
Mais au lieu de permettre d'avancer, le texte de 31 articles a provoqué la colère ou au moins l'insatisfaction de la majorité des délégués présents dans la salle qui ne l'acceptent pas comme base de négociation.
La Colombie, qui veut un texte ambitieux pour lutter contre la pollution plastique, a jugé le document « inacceptable ».
Le Chili, le Mexique, le Panama, le Canada ainsi que de l'Union européenne, y compris la France, ont emboité le pas au pays sud-américain, ainsi que les petites îles du Pacifique.
« Déséquilibré »
Pour le représentant du Chili, ce texte est « clairement déséquilibré », car « tout est relégué au niveau national et le texte ne crée aucun espace de coopération internationale pour lutter contre la pollution plastique ».
Le texte « ne fait pas le minimum nécessaire pour répondre à l'urgence du défi auquel nous faisons face », a relevé le ministre de l'Environnement du Danemark, Magnus Heunicke, dont le pays assure la présidence tournante de l'UE.
« En 2022, nous avons promis aux citoyens du monde un traité pour supprimer la pollution plastique et réduire l'utilisation de produits chimiques dans le plastique qui menacent l'environnement et la santé. Le texte proposé n'est pas ce que nous avons proposé il y a trois ans », a-t-il dit, en soulignant qu'un compromis « demande des mouvements de toutes les parties ».
« Ce texte parle de refermer une blessure… mais le texte présenté ici rend cette blessure fatale et nous ne l'accepterons pas », a déclaré le négociateur panaméen, ajoutant : « Ce n'est pas de l'ambition, c'est de la reddition. »
L'Union européenne juge ce texte « inacceptable » et manquait de « mesures claires, robustes et concrètes », tandis que le Kenya a dénoncé l'absence d'obligations mondiales contraignantes sur quoique ce soit, signifiant que cela « n'a aucune valeur démontrable ».
Les ONG de protection de l'environnement ont aussi tiré à boulets rouges sur le texte, dénonçant l'absence de référence à toute contrainte sur la production industrielle de plastique vierge.
C'est un « cadeau à l'industrie pétrochimique et une trahison de l'humanité », a jugé Graham Forbes, chef de la délégation de Greenpeace.
Même les pétroliers
Même les pays pétroliers qui s'opposaient à toutes les demandes de régulation de la production de plastique et aux interdictions de certaines molécules chimiques dangereuses pour l'environnement et la santé, ont indiqué qu'ils n'aimaient pas le texte.
Leurs critiques (Arabie saoudite, Koweit, Bahrain, Qatar…) portent essentiellement sur l'absence de « cadre » et de champs d'action.
La Chine, qui est aussi le premier pays producteur mondial de plastique, a pris la parole en séance plénière pour appeler le président à se « concentrer » sur les problèmes les plus importants dans les dernières heures de la négociation « plutôt que d'accroître les divergences ».
Ce que n'a pas fait le président de la session, qui s'est contenté d'appeler à la poursuite du débat avec les chefs de délégations sur la base de l'ensemble du texte.
Seul le conseil international de la chimie (ICCA) n'a pas émis d'avis sur le texte : « Notre industrie reste engagée à soutenir un accord pour aider à mettre fin à la pollution plastique et nous encourageons les gouvernements à continuer de travailler pour finaliser un accord […]. Si le désir d'avoir un accord parfait a pour conséquence de quitter Genève sans accord, le monde aura perdu la meilleure opportunité qu'il ait jamais eue pour affronter la pollution plastique à une échelle mondiale », indique un bref communiqué transmis à l'AFP.
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