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La ville de Washington poursuit l'administration Trump

La ville de Washington poursuit l'administration Trump

La Presse18 hours ago
Le président Donald Trump a annoncé la prise de contrôle fédérale du département de police métropolitaine et le déploiement de la Garde nationale pour aider à la prévention de la criminalité dans la capitale nationale, le 14 août 2025.
(Washington) La capitale américaine, Washington, poursuit l'administration Trump en justice pour ce qu'elle qualifie de « prise de contrôle hostile » de la police de la ville par le président afin de lutter contre la criminalité, dans une plainte déposée vendredi.
Agence France-Presse
Plus tôt dans la semaine, Donald Trump a annoncé placer le maintien de l'ordre dans la capitale sous le contrôle de son administration et y déployer des militaires de la Garde nationale, des mesures exceptionnelles pour cette ville qu'il dit « envahie par des gangs violents » et veut « nettoyer ».
La procureure générale des États-Unis, Pam Bondi, a également choisi de nommer un nouveau « responsable d'urgence » à la tête de la police.
La loi régissant la capitale « n'autorise pas cette usurpation de l'autorité de la ville sur son propre gouvernement », peut-on lire dans la plainte déposée par le procureur de Washington, Brian Schwalb.
« Les mesures prises par l'administration sont manifestement illégales », a-t-il ensuite déclaré sur le réseau social X.
« C'est un affront à la dignité et l'indépendance des 700 000 Américains » habitant à Washington, a-t-il ajouté.
PHOTO JOSE LUIS GONZALEZ, REUTERS
Des militaires américains marchent près du Washington Monument, le 14 août 2025.
Le président a également mobilisé 800 gardes nationaux, dédiés à « fournir une présence visible dans d'importants endroits fréquentés par le public, à titre de dissuasion », a déclaré jeudi le département de la Défense.
À l'inverse des 50 États américains, la municipalité de Washington opère dans le cadre d'une relation particulière avec l'État fédéral qui limite son autonomie.
Le département de la Justice de l'administration de Joe Biden avait annoncé début janvier que les faits de criminalité violente à Washington avaient atteint en 2024 leur niveau le plus bas en plus de 30 ans.
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Beginning of dialog window. Escape will cancel and close the window. (New York) Pas plus que le premier, le 207e jour du deuxième mandat de Donald Trump à la présidence ne lui aura permis de réaliser sa promesse électorale de mettre fin à la guerre en Ukraine. Malgré près de trois heures de pourparlers avec Vladimir Poutine vendredi, Donald Trump n'a pas réussi à arracher à son homologue russe un accord de cessez-le-feu qui était son objectif en Alaska, site d'un sommet fort attendu qui n'a accouché d'aucune annonce concrète. En conférence de presse, il a tenté de donner à l'affaire une tournure positive, mais le cœur ne semblait pas y être. PHOTO DREW ANGERER, AGENCE FRANCE-PRESSE Donald Trump a affirmé que sa rencontre avec Vladimir Poutine avait été « extrêmement productive ». « Nous avons eu une réunion extrêmement productive », a déclaré le président américain lors d'une conférence de presse qui a suivi la rencontre tenue à la base interarmées d'Elmendorf-Richardson, à Anchorage. De nombreux points ont été approuvés, et il n'en reste que très peu [à régler]. Le président des États-Unis, Donald Trump « Certains ne sont pas si importants. L'un d'eux est probablement le plus important, mais nous avons de très bonnes chances d'y parvenir », a-t-il ajouté. Désolé, votre navigateur ne supporte pas les videos Video Player is loading. 1:08 Lecture Skip Backward Skip Forward Désactiver le son Current Time 0:00 / Duration 0:00 Loaded : 0% 0:00 Stream Type LIVE Seek to live, currently behind live LIVE Remaining Time - 0:00 Picture-in-Picture Plein écran This is a modal window. Beginning of dialog window. Escape will cancel and close the window. Text Color White Black Red Green Blue Yellow Magenta Cyan Opacity Opaque Semi-Transparent Text Background Color Black White Red Green Blue Yellow Magenta Cyan Opacity Opaque Semi-Transparent Transparent Caption Area Background Color Black White Red Green Blue Yellow Magenta Cyan Opacity Transparent Semi-Transparent Opaque Font Size 50% 75% 100% 125% 150% 175% 200% 300% 400% Text Edge Style None Raised Depressed Uniform Drop shadow Font Family Proportional Sans-Serif Monospace Sans-Serif Proportional Serif Monospace Serif Casual Script Small Caps Reset Done Close Modal Dialog End of dialog window. Il n'a donné aucune précision sur les points abordés par les deux présidents. « Nous n'y sommes pas encore tout à fait, mais nous avons progressé. Il n'y aura pas d'accord tant qu'il n'y aura pas d'accord », a-t-il ajouté avant de préciser qu'il appellerait le grand absent du sommet, le président ukrainien Volodymyr Zelensky, pour lui faire un compte rendu de ce qui s'est passé à Anchorage. S'adressant aux journalistes avant Donald Trump, Vladimir Poutine n'a pas davantage offert de précisions sur les points ayant fait l'objet d'un accord entre les deux dirigeants. Mais il est revenu sur les sempiternelles « causes profondes » de la guerre entre la Russie et l'Ukraine, causes parmi lesquelles il cite notamment le caractère artificiel de l'Ukraine et la menace que représente ce pays pour la sécurité de la Russie. Mi-figue, mi-raisin, le président russe a suggéré Moscou comme site du prochain sommet avec son homologue américain. Même s'il a qualifié l'idée d'« intéressante », M. Trump a répondu qu'un tel site lui vaudrait des critiques. PHOTO ANDREW CABALLERO-REYNOLDS, AGENCE FRANCE-PRESSE Le président russe, Vladimir Poutine, a encore cité le caractère artificiel de l'Ukraine lors du point de presse conjoint qu'il a livré avec Donald Trump. Après leurs déclarations relativement brèves, les deux présidents ont quitté la scène sans répondre à une seule question des journalistes, ce qui est rare de la part de Donald Trump. Un peu plus tard, lors d'une interview accordée à Fox News, le président américain a laissé entendre que la décision de mettre fin à la guerre ne reviendrait pas à Vladimir Poutine, mais au président Zelensky. « Maintenant, ça dépend vraiment du président Zelensky d'en arriver [à un accord] », a-t-il dit. « Et je dirais également que les pays européens doivent s'impliquer un peu. » Poutine gagnant En attendant, John Bolton, ancien conseiller du président américain en matière de sécurité nationale, estime que Vladimir Poutine est sorti gagnant de ce sommet qui lui a permis de fouler le sol du pays le plus puissant de la planète et de remettre sa relation avec Donald Trump sur les rails sans avoir à concéder quoi que ce soit. « La situation est loin d'être terminée, mais Poutine a obtenu la plupart de ses objectifs », a expliqué John Bolton sur CNN. [Poutine] a échappé aux sanctions. Il n'est pas aux prises avec un cessez-le-feu. La prochaine rencontre n'est pas encore fixée. Zelensky n'a rien appris de tout cela avant cette conférence de presse. John Bolton, ancien conseiller de Donald Trump en matière de sécurité nationale, sur CNN « Trump n'a pas accompli grand-chose, a-t-il poursuivi. J'ajouterais une chose : j'ai trouvé que Trump avait l'air fatigué. Très fatigué. Pas déçu, très fatigué. Et il faudra réfléchir à ce que cela signifie. » L'arrivée des deux présidents à la base militaire d'Anchorage a fourni des images presque aussi importantes que le sommet lui-même. Les deux hommes sont descendus de leurs avions presque simultanément, vers 11 h 09, heure locale. Avant de serrer la main de son homologue russe qui marchait vers lui sur un tapis rouge déroulé sur le tarmac de la base d'Elmendorf-Richardson, Donald Trump a applaudi à deux reprises, un sourire illuminant son visage. Il a également éclaté de rire en échangeant des plaisanteries avec le visiteur. PHOTO ANDREW CABALLERO-REYNOLDS, AGENCE FRANCE-PRESSE Donald Trump accompagne son homologue russe sur le tarmac Le tableau représentait une victoire en soi pour Vladimir Poutine, qui fait l'objet d'un mandat d'arrêt lancé par la Cour pénale internationale pour sa responsabilité dans des crimes de guerre perpétrés en Ukraine depuis l'invasion russe. Le président américain mettait ainsi fin à l'isolement diplomatique occidental de l'homme fort du Kremlin, qui semblait franchement ravi. Des chasseurs F-22 et des bombardiers B-2 ont survolé la base militaire pendant que les deux hommes posaient pour les photographes sous un ciel gris et ignoraient les questions hurlées par les journalistes. PHOTO ANDREW CABALLERO-REYNOLDS, AGENCE FRANCE-PRESSE Des chasseurs F-22 et des bombardiers B-2 ont survolé la base militaire alors que les deux chefs d'État posaient pour les photographes. « Le jour des négociations, les Russes tuent » Donald Trump a fait une autre faveur à Vladimir Poutine en l'invitant à couvrir la courte distance entre le tarmac et le site du sommet à bord de sa limousine présidentielle, surnommée « The Beast ». La limousine qui attendait le président russe n'aura donc pas servi pour ce trajet. Capable de converser en anglais, Vladimir Poutine a ainsi pu avoir un bref tête-à-tête avec le président américain, après avoir appris plus tôt dans la journée qu'il ne se retrouverait pas seul à seul avec lui pendant le sommet. Au lieu du tête-à-tête prévu, les deux hommes se sont entretenus en présence de collaborateurs. Le secrétaire d'État Marco Rubio et l'envoyé spécial Steve Witkoff accompagnaient Donald Trump, alors que le ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov et le diplomate Iouri Ouchakov épaulaient Vladimir Poutine. Des discussions élargies devaient se dérouler par la suite entre les responsables économiques et commerciaux des deux pays. Elles ont été annulées après que les pourparlers entre Donald Trump et Vladimir Poutine ont vraisemblablement achoppé sur la priorité du président américain. « Je souhaite un cessez-le-feu rapide », avait-il déclaré aux journalistes qui l'accompagnaient à bord d'Air Force One pendant le trajet de six heures entre Washington et Anchorage. PHOTO JULIA DEMAREE NIKHINSON, ASSOCIATED PRESS Le président des États-Unis, Donald Trump, quittant l'Alaska après sa rencontre avec le président russe, Vladimir Poutine Je ne sais pas si ce sera pour aujourd'hui. Mais je ne serai pas content si ce n'est pas aujourd'hui. Le président des États-Unis, Donald Trump Au même moment, à Kyiv, Volodymyr Zelensky, le grand absent à Anchorage, dénonçait l'armée russe, qui continuait de bombarder l'Ukraine, à quelques heures du début du sommet Trump-Poutine. « Le jour des négociations, les Russes tuent aussi. Et cela en dit long », a déclaré le président Zelensky dans un message sur X accompagnant une vidéo illustrant ses propos. « Nous avons récemment discuté avec les États-Unis et les Européens de ce qui peut réellement fonctionner. Chacun a besoin d'une fin juste à la guerre. L'Ukraine est prête à œuvrer de la manière la plus productive possible pour y mettre fin. » Cela devait pourtant se régler en 24 heures, à en croire Donald Trump.

Les négociations prennent fin sans accord dévoilé
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Beginning of dialog window. Escape will cancel and close the window. Donald Trump a parlé d'une réunion « très productive », Vladimir Poutine d'un entretien « constructif », mais aucun des deux n'a livré vendredi en Alaska le moindre détail sur un possible règlement pacifique du conflit en Ukraine. Aurélia END Agence France-Presse Ce qu'il faut savoir Le président américain Donald Trump et son homologue russe Vladimir Poutine se sont rencontrés vendredi en Alaska sur la base militaire d'Elmendorf-Richardson pour discuter de la guerre en Ukraine ; Trump a affirmé qu'il restait « très peu » de points à régler mais a averti qu'« il n'y a pas d'accord jusqu'à ce qu'il y ait un accord » ; Trump a dit qu'il appellerait les dirigeants de l'OTAN et Zelensky, précisant qu'« en dernier ressort, cela dépend » des Ukrainiens ; Les positions restent irréconciliables : la Russie exige quatre régions ukrainiennes plus la Crimée, l'arrêt des livraisons d'armes occidentales et le renoncement à l'adhésion à l'OTAN, tandis que l'Ukraine veut un cessez-le-feu inconditionnel et des garanties de sécurité. Le président américain a assuré qu'il restait « très peu » de points à régler pour trouver une issue à la guerre déclenchée il y a plus de trois ans par l'invasion russe. « Nous n'y sommes pas, mais nous avons fait des progrès. Il n'y a pas d'accord jusqu'à ce qu'il y ait un accord », a-t-il averti. Avant la rencontre, le milliardaire de 79 ans s'était fixé pour ambition d'organiser très vite un sommet tripartite avec le chef d'État russe et son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky, et de décrocher un cessez-le-feu. Il n'a rien évoqué de cela aux côtés de Vladimir Poutine. Ce dernier, pendant des déclarations à la presse à la tonalité amicale de la part des deux dirigeants, a dit espérer que « l'entente » trouvée en Alaska apportera « la paix » en Ukraine. Désolé, votre navigateur ne supporte pas les videos Video Player is loading. 1:08 Lecture Skip Backward Skip Forward Désactiver le son Current Time 0:00 / Duration 0:00 Loaded : 0% 0:00 Stream Type LIVE Seek to live, currently behind live LIVE Remaining Time - 0:00 Picture-in-Picture Plein écran This is a modal window. Beginning of dialog window. Escape will cancel and close the window. Text Color White Black Red Green Blue Yellow Magenta Cyan Opacity Opaque Semi-Transparent Text Background Color Black White Red Green Blue Yellow Magenta Cyan Opacity Opaque Semi-Transparent Transparent Caption Area Background Color Black White Red Green Blue Yellow Magenta Cyan Opacity Transparent Semi-Transparent Opaque Font Size 50% 75% 100% 125% 150% 175% 200% 300% 400% Text Edge Style None Raised Depressed Uniform Drop shadow Font Family Proportional Sans-Serif Monospace Sans-Serif Proportional Serif Monospace Serif Casual Script Small Caps Reset Done Close Modal Dialog End of dialog window. Les deux hommes avaient promis une conférence de presse après quelque trois heures de discussion sur la base militaire d'Elmendorf-Richardson, mais ils se sont seulement serré la main après avoir fini leurs discours et sont partis sans répondre aux journalistes qui, debout, les assaillaient de questions. Donald Trump a affirmé qu'il appellerait dans la foulée les dirigeants de pays de l'OTAN, ainsi que Volodymyr Zelensky, disant à propos des Ukrainiens : « En dernier ressort, cela dépend d'eux ». Il a aussi estimé qu'il pourrait revoir « très bientôt » le président russe, ce à quoi Vladimir Poutine a réagi en lançant, en anglais, « la prochaine fois à Moscou », sur un ton léger. « J'imagine que cela pourrait arriver », a rétorqué le président américain, amusé. Les deux dirigeants ont parlé devant un fond bleu portant l'inscription « Pursuing Peace » (« Œuvrer pour la paix »). Trump applaudit brièvement Poutine Ce sommet aux enjeux considérables s'était ouvert sur un accueil chaleureux et soigneusement chorégraphié pour Vladimir Poutine, qui signe un spectaculaire retour sur la scène internationale, alors que le conflit le plus meurtrier en Europe depuis la Seconde Guerre mondiale continue en Ukraine. Donald Trump a même brièvement applaudi pendant que son homologue russe s'avançait vers lui sur le tarmac. PHOTO GAVRIIL GRIGOROV, FOURNIE PAR REUTERS Vladimir Poutine et Donald Trump Ont suivi des poignées de mains, des sourires et des amabilités, dans une mise en scène exposant toute la puissance militaire américaine, avec des avions de combat de pointe rangés auprès du tapis rouge et survolant les deux hommes. Chose rare, Vladimir Poutine est ensuite monté dans la voiture blindée de Donald Trump où ils ont eu un court tête-à-tête. Il était initialement prévu que leur première réunion de travail reste sur ce modèle, mais le format a été élargi pour inclure côté américain le secrétaire d'État Marco Rubio ainsi que Steve Witkoff, émissaire spécial auprès de la Russie, et côté russe, le chef de la diplomatie Sergueï Lavrov accompagné de Iouri Ouchakov, conseiller diplomatique. De quoi changer la dynamique psychologique de cette rencontre, dont l'Ukraine et les Européens redoutaient par-dessus tout qu'elle ne permette à Vladimir Poutine de manipuler son homologue américain. « Continuent à tuer » Premier concerné mais grand absent de ce rendez-vous, Volodymyr Zelensky avait déclaré « compter » sur Donald Trump pour mettre un terme au conflit. PHOTO RALF HIRSCHBERGER, AGENCE FRANCE-PRESSE Le président ukrainien Volodymyr Zelensky Les soldats russes « continuent à tuer le jour des négociations », avait-t-il déploré, tandis que l'armée ukrainienne a annoncé vendredi avoir repris six villages dont des unités russes s'étaient emparées ces derniers jours, lors d'une avancée particulièrement rapide. Le président ukrainien et les dirigeants européens devront donc attendre que l'imprévisible président américain, comme il s'est engagé, les informe de la teneur de son entrevue. Vladimir Poutine « a aujourd'hui l'occasion d'accepter un cessez-le-feu » en Ukraine, avait souligné le chancelier allemand Friedrich Merz. « Donnant-donnant » Avant la rencontre en Alaska, les les positions des deux belligérants restaient irréconciliables. La Russie réclame que l'Ukraine lui cède quatre régions partiellement occupées (Donetsk, Louhansk, Zaporijjia et Kherson), en plus de la Crimée annexée en 2014, et qu'elle renonce aux livraisons d'armes occidentales et à toute adhésion à l'OTAN. PHOTO DREW ANGERER, AGENCE FRANCE-PRESSE Des employés installent la scène avant le sommet américano-russe sur l'Ukraine avec le président américain Donald Trump et son homologue russe Vladimir Poutine à la base conjointe Elmendorf-Richardson à Anchorage, en Alaska, le 15 août 2025. C'est inacceptable pour Kyiv, qui veut un cessez-le-feu inconditionnel et immédiat, ainsi que des garanties de sécurité futures. Donald Trump, qui depuis l'invasion russe de l'Ukraine renvoie dos à dos les deux belligérants, parle depuis un certain temps « donnant-donnant » en matière territoriale. Si le président russe et le président américain ont une obsession commune, celle de ne jamais apparaître en position de faiblesse, leurs approches des rapports de force internationaux sont bien différentes. ILLUSTRATION GUILLERMO RIVAS PACHECO, AGENCE FRANCE-PRESSE Une carte de l'Ukraine indiquant les territoires revendiqués par la Russie dans le pays (Donetsk, Louhansk, Zaporijjia et Kherson) et en Crimée (annexée en 2014), ainsi que l'avancée des troupes russes, selon les données de l'Institute for the Study of War and AEI's Critical Threats Project au 12 août 2025 Pour Donald Trump, ancien promoteur immobilier devenu célèbre grâce à une émission de téléréalité, tout est affaire de négociation rapide, de marchandage rondement mené, pour arriver à un « deal » forcément avantageux pour lui. Là où Vladimir Poutine, ancien du KGB formé à la guerre psychologique, raisonne à long terme, évoquant le destin historique d'une « grande Russie » qu'il voudrait reconstituer.

La Ville de Washington s'entend avec l'administration Trump
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Beginning of dialog window. Escape will cancel and close the window. (Washington) La Ville de Washington a passé un accord vendredi avec l'administration Trump sur les responsabilités de chacun pour diriger la police de la capitale américaine, quelques heures après avoir déposé plainte pour ce qu'elle qualifiait de « prise de contrôle hostile » par le président républicain. Emma LACOSTE Agence France-Presse L'accord permet à la cheffe actuelle de la police, Pamela Smith, de maintenir son rôle à la tête des forces de l'ordre de la ville. Il a été conclu dans un tribunal fédéral quelques heures après le dépôt de cette plainte par le procureur de la ville contre l'État fédéral. PHOTO JULIA DEMAREE NIKHINSON, ARCHIVES ASSOCIATED PRESS La cheffe de la police de Washington, Pamela Smith Plus tôt dans la semaine, Donald Trump avait annoncé placer le maintien de l'ordre dans la capitale sous le contrôle de son administration et y déployer des militaires de la Garde nationale. La municipalité, au statut unique, n'est rattachée à aucun État américain, et dispose d'une autonomie limitée puisque le Congrès a compétence sur ses affaires. Donald Trump avait dit prendre de telles mesures exceptionnelles car il souhaite « nettoyer » la ville qui serait selon lui « envahie par des gangs violents ». Les statistiques officielles montrent pourtant une baisse de la criminalité violente dans la capitale. Selon la maire démocrate de Washington, Muriel Bowser, elle est « à son plus bas niveau depuis 30 ans ». PHOTO JOSE LUIS GONZALEZ, REUTERS Des militaires américains marchent près du Washington Monument, le 14 août 2025. La procureure générale Justice Pam Bondi avait ensuite annoncé nommer jeudi un nouveau « responsable d'urgence » de la police, Terry Cole, chef de l'agence de lutte contre les stupéfiants (DEA). La loi fédérale régissant la capitale « n'autorise pas cette usurpation de l'autorité de la ville sur son propre gouvernement », pouvait-on lire dans la plainte déposée par le procureur de Washington, Brian Schwalb. « Ordre public » Lors d'une audience vendredi, la juge Ana Reyes a exhorté les deux parties à trouver une solution ensemble. Chacune a finalement accepté que Terry Cole, plutôt que de prendre le contrôle direct de la police de la ville, donnerait des directives en passant par les services de la maire Muriel Bowser. Brian Schwalb s'est dit satisfait de cet accord lors d'une conférence de presse après l'audience, et qu'il était clair sur le plan légal que le contrôle de la police devait se faire sous la supervision de la cheffe de la police choisie par la maire. « Nous n'avons pas besoin d'une prise de contrôle hostile de la part de l'État fédéral pour faire ce que nous faisons quotidiennement », a-t-il déclaré. Outre les agents fédéraux de la DEA ou du FBI déployés, Donald Trump a également mobilisé 800 gardes nationaux dans les rues de la capitale. Ces militaires de réserve « resteront sur place jusqu'à ce que l'ordre public soit rétabli dans la ville, comme décidé par le président » Donald Trump, a indiqué jeudi le Pentagone. En voyant les gardes nationaux, Christian Calhoun, 26 ans, s'est dit « furieux ». « Ils ne font qu'attendre debout pendant des heures », fustige celui qui est né dans la capitale américaine et pour qui les vives critiques de Donald Trump sur la sécurité à Washington ne sont pas justifiées. Le républicain avait déjà mobilisé en juin la Garde nationale en Californie, contre l'avis du gouverneur démocrate, affirmant vouloir ainsi rétablir l'ordre à Los Angeles après des manifestations contre sa politique migratoire. Depuis son retour à la Maison-Blanche, le président américain a menacé à plusieurs reprises de replacer Washington sous le contrôle des autorités fédérales, en insistant sur l'importance de l'apparence de la capitale américaine où viennent régulièrement de hauts dignitaires étrangers. Donald Trump a aussi sommé les sans-abris de partir « loin » de Washington, assurant vouloir se « débarrasser des bidonvilles ».

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