
« Un game changer » : les sanctions secondaires de Donald Trump feront-elles plier Poutine ?
Lundi, le président américain a donné au Kremlin « 50 jours » pour infléchir sa politique en Ukraine
et parvenir à un cessez-le-feu
. Passé ce délai, les États-Unis sanctionneront tous les pays qui marchandent avec la Russie. Cet ultimatum comporte, en creux, un aveu de faiblesse : Donald Trump, grand chantre de la « paix par la force », s'est toujours heurté à l'impassibilité de glace de Vladimir Poutine.
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Le Figaro
12 hours ago
- Le Figaro
Le dollar profite des propos prudents du président de la Fed
Le dollar bondit mercredi, porté par les propos du président de la Réserve fédérale (Fed) Jerome Powell, qui a estimé que celle-ci pouvait se permettre d'attendre d'en savoir plus sur la trajectoire de l'économie avant de baisser ses taux. Selon M. Powell, il reste «beaucoup, beaucoup d'incertitudes à lever» concernant les répercussions de la volée de nouveaux droits de douane imposés sur les produits entrant aux États-Unis par le gouvernement Trump. Concernant les négociations commerciales, «nous sommes encore loin de voir où les choses vont aboutir», malgré une «période très dynamique», a jugé le président de la Fed, qui s'exprimait à l'issue de la réunion du comité de politique monétaire (FOMC) de l'institution. La banque centrale des États-Unis a sans surprise laissé ses taux d'intérêt inchangés mercredi. Publicité Mais alors qu'une majorité d'analystes anticipait une baisse des taux lors de la prochaine réunion en septembre, ils sont désormais plus circonspects, selon l'outil de veille de CME. Ce changement d'attentes profite au dollar. Vers 19H30 GMT, la devise américaine gagnait 1,10% face à l'euro, à 1,1421 dollar, et prenait 0,88% face à la livre, à 1,3234 dollar. Anticiper les importations Le billet vert était déjà en hausse après la publication de données montrant une économie américaine en meilleure forme qu'escompté. L'activité économique a progressé de 3% au deuxième trimestre aux États-Unis en rythme annualisé, d'après des chiffres dévoilés mercredi. Les analystes de MarketWatch tablaient sur 2,3% de hausse du produit intérieur brut (PIB). Ces chiffres «montrent un rebond substantiel par rapport à la contraction du premier trimestre», ont souligné les analystes de Monex USA. Selon ceux-ci, «il est toutefois important de noter» que cette progression «résulte au moins en partie d'une baisse marquée des importations, qui est clairement le résultat direct d'une politique commerciale hostile». Les entreprises s'étaient «précipitées pour importer des biens au premier trimestre avant que les droits de douane ne fassent grimper leurs prix», ce qui mécaniquement avait plombé le PIB américain, a souligné Lindsay James, analyste de Quilter Investors. Publié aussi mercredi, le rapport mensuel du cabinet ADP et de Stanford Lab a fait état de 104.000 postes créés en juillet dans le secteur privé aux États-Unis, davantage que les 76.000 attendus par les analystes.


Le Parisien
16 hours ago
- Le Parisien
Droits de douane : « Pas de tabou à avoir » sur les échanges de services avec les États-Unis, répète le gouvernement
Il n'y a « pas de tabou à avoir » pour que les échanges avec les États-Unis soient rééquilibrés en tenant compte également des services, a déclaré le ministre délégué français chargé du Commerce extérieur, Laurent Saint-Martin. Donald Trump avait annoncé dimanche que les produits européens entrant sur le marché américain seront taxés à hauteur de 15 %. « Si la volonté de Donald Trump était de rééquilibrer la balance des biens , alors je crois qu'il n'y a pas de tabou à avoir sur la balance des services également », qui est excédentaire en faveur des États-Unis , selon le ministre. Les échanges de services désignent les transactions économiques où des services sont fournis d'un pays à un autre, par opposition aux biens matériels. Par exemple, un vol Paris - New York, une expertise juridique ou une licence de logiciel, ne sont pas concernés par les droits de douane décrétés dimanche. « Ce que nous poussons de façon très claire, c'est une exemption pour le secteur des vins et des spiritueux, en plus de l' aéronautique », a-t-il ajouté à propos des secteurs qui seraient exonérés de droits de douane.


Le Parisien
16 hours ago
- Le Parisien
Qui est Igor Kolomoïsky, cet ancien proche de Volodymyr Zelensky jugé coupable d'avoir détourné 2,2 milliards d'euros ?
Un temps proche de Volodymyr Zelensky , il est depuis tombé en disgrâce. Ce mercredi, le milliardaire Igor Kolomoïsky a été reconnu responsable par la justice britannique d'avoir détourné environ 1,9 milliard de livres (2,2 milliards d'euros) de la PrivatBank, dont il était copropriétaire avant sa nationalisation. Aujourd'hui âgé de 62 ans, cet homme parmi les plus riches d'Ukraine et à la réputation sulfureuse avait soutenu la candidature de Volodymyr Zelensky à la présidence du pays en 2019. Il était propriétaire de la chaîne de télévision sur laquelle le président ukrainien avait accédé à la notoriété en tant qu'humoriste. Dans sa décision, le juge de la Haute Cour de Londres a reconnu Igor Kolomoïsky et son ex-associé Guennadi Bogolioubov « solidairement responsables envers la banque ukrainienne d'une indemnisation » pour le préjudice subi. Les deux hommes sont accusés d'avoir mis au point un « système extrêmement complexe de blanchiment de prêts », au profit d'entreprises - dont certaines étaient localisées au Royaume-Uni - qu'ils contrôlaient in fine. Ces prêts avaient été accordés sans véritable objectif commercial, a détaillé le juge. Il a réfuté l'argumentaire des deux accusés qui affirmaient n'avoir pas participé aux décisions d'accorder ces prêts. La Première ministre ukrainienne, Ioulia Svyrydenko , a qualifié la décision de « victoire claire et indéniable pour l'Ukraine ». Premier établissement bancaire d'Ukraine, dont elle regroupe le tiers des dépôts, la PrivatBank avait été nationalisée fin décembre 2016 pour éviter une faillite risquant d'entraîner un effet domino dans le secteur bancaire catastrophique pour l'économie ukrainienne. Igor Kolomoïsky avait alors accusé les autorités d'être responsables des difficultés de la Privatbank. Il a été déchu de sa nationalité ukrainienne, tandis que Guennadi Bogolioubov est citoyen britannique, selon la Haute Cour. Le montant exact des indemnités que devront verser les deux anciens associés à la banque doit encore être déterminé. Selon la Privatbank, qui se félicite d'une « victoire totale » dans un communiqué, il devrait être « supérieur à 1,7 milliard de dollars (1,5 milliard d'euros), même sans les intérêts ». Si les deux parties échouent à s'entendre, il reviendra à la justice de fixer ce montant. En 2017, la Haute Cour de Londres avait décidé de geler pour plus de 2 milliards d'euros d'actifs appartenant au puissant oligarque dans le cadre de cette procédure. Associé à de nombreux scandales et inquiétant les alliés occidentaux de Kiev, l'oligarque, un temps gouverneur de la région de Dnipro, est ensuite tombé en disgrâce. Il a été arrêté et inculpé en septembre 2023 en Ukraine pour détournement de fonds. Il est également sous sanctions américaines pour corruption.