
Une jeune femme retrouvée morte en Normandie, un Suisse au cœur de l'enquête
Le corps de la jeune femme a été découvert jeudi.
AFP
Le corps sans vie d'une jeune femme a été découvert jeudi par une promeneuse derrière une église de la commune de Barfleur, dans le département de la Manche, en France. Selon TF1, la victime, d'origine brésilienne et âgée d'une vingtaine d'années, a été trouvée dans les rochers entre la mer et le cimetière. Elle présentait des ecchymoses.
Le petit ami de la victime, de nationalité suisse, a été entendu une première fois vendredi par les enquêteurs, puis une seconde ce samedi matin. Ils séjournaient tous deux dans un gîte situé dans la commune de Barfleur. L'enquête a été ouverte par le Parquet de Cherbourg.
À lire aussi Newsletter
«Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde.
Autres newsletters Laura Manent est journaliste au sein du Digital Desk de Tamedia. Diplômée en relations internationales et développement humain, elle est également titulaire d'un master de l'Académie du journalisme et des médias de l'Université de Neuchâtel. Elle a notamment travaillé pour la RTS et La Région Nord vaudois. Plus d'infos @lauramntb
Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.
Hashtags

Essayez nos fonctionnalités IA
Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :
Commentaires
Aucun commentaire pour le moment...
Articles connexes


24 Heures
4 hours ago
- 24 Heures
En France, une riposte citoyenne inédite relance le débat sur une loi agricole
En quelques jours, près de 1,7 million de personnes ont signé la pétition contre la loi Duplomb adoptée début juillet. De quoi rouvrir la discussion sur ce texte polémique. Ariane Hasler - correspondante à Paris Publié aujourd'hui à 18h50 La loi Duplomb divise notamment sur la réintroduction d'un pesticide, tueur d'abeilles. AFP/Valentine CHAPUIS En bref: Ras-le-bol démocratique face à une loi adoptée sans débat, cri de rage face à l'urgence climatique, craintes sanitaires? Tout cela à la fois? Quelles que soient leurs raisons, ils sont près de 1,7 million à avoir signé cette pétition contre la très clivante loi sur l'agriculture, dite loi Duplomb . Et chaque heure qui passe voit le nombre de signataires augmenter sur le site de l'Assemblée nationale. Lancée le 10 juillet par une étudiante de 23 ans, la pétition demande «l'abrogation immédiate» d'une loi qui serait «une aberration scientifique, éthique, environnementale et sanitaire». Lors du lancement de sa pétition, la jeune femme à l'origine de ce texte commentait: «Aujourd'hui, je suis seule à écrire, mais non seule à le penser.» Deux semaines plus tard, le nombre record de signataires lui donne raison. Mais l'ampleur de cette mobilisation citoyenne peut-elle changer le destin législatif de cette loi? Loi contestée, débat escamoté Au cœur de la bataille que se livrent opposants et partisans du texte, la réintroduction – à titre dérogatoire et sous condition – de l'acétamipride, un pesticide de la famille des néonicotinoïdes interdit en France, mais autorisé en Europe. Un produit dangereux pour la santé et pour la biodiversité , notamment pour les abeilles, disent les opposants. Un outil indispensable pour la culture de la betterave et des noisettes, soutiennent les partisans. Or, les uns et les autres n'ont jamais pu s'affronter dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale puisqu'une motion de rejet préalable a été déposée par les LR, à l'origine du texte, et validée grâce au soutien des macronistes et du RN. Une astuce parlementaire qui a permis aux partisans de la loi de tuer le débat dans l'œuf, de contourner les milliers d'amendements déposés par la gauche et de déléguer l'examen du texte à une commission mixte paritaire. En détournant au passage un outil législatif destiné initialement à l'opposition. Lancée deux jours après l'adoption du texte le 8 juillet, la pétition contre la loi Duplomb semblait initialement une riposte bien faible. Depuis, son succès a ouvert la voie à un débat à l'Assemblée à la rentrée, un droit législatif pour les pétitions qui dépassent les 500'000 signatures. Mais le texte ne sera pas pour autant modifié. À moins que… Un débat pour la beauté du geste? Débattre maintenant qu'il est trop tard, tout le monde est d'accord. Les uns pour continuer à fustiger la loi et demander son abrogation, les autres pour expliquer qu'elle n'aura pas de conséquences ni sur l'environnement ni sur la santé. De son côté, la présidente de l'Assemblée, Yaël Braun-Pivet, a déjà souscrit au principe d'un débat à la rentrée. Mais elle a répété à plusieurs reprises que le texte ayant été adopté, il n'était pas question de l'abroger. Un débat pour la beauté du geste donc, a priori. Députés applaudissant lors de l'adoption de la loi Duplomb sur l'agriculture à l'Assemblée nationale à Paris, le 8 juillet 2025. AFP/Guillaume BAPTISTE Reste que chaque jour qui passe donne un peu plus de poids à une pétition qui visibilise la colère d'une partie des citoyens et des citoyennes face à des débats de société fondamentaux qu'ils ont le sentiment de se faire voler. De quoi obliger le camp présidentiel à trouver une voie médiane entre le succès de cette pétition et le respect de l'adoption de la loi à l'Assemblée. Gabriel Attal, patron du parti présidentiel Renaissance, a ainsi souhaité que le gouvernement saisisse l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses), afin qu'elle donne son avis sur le texte en amont de l'éventuel futur débat parlementaire. Initiative soutenue par la ministre de la Transition écologique. Du côté des opposants, et dans l'élan de cette mobilisation citoyenne inédite, d'aucuns se prennent à rêver d'un référendum d'initiative partagée (RIP) qui demanderait l'abrogation de la loi. Ou encore d'un Emmanuel Macron demandant au parlement une deuxième délibération sur le texte, comme le lui permet la Constitution. Dans leur ligne de mire, enfin, la décision que le Conseil constitutionnel doit rendre sur la validité de cette loi au parcours législatif si particulier. Avec, en toile de fond, cette pétition. Une pétition contre la loi Duplomb qui semble bel et bien avoir redonné des ailes à ses opposants. Politique française Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


24 Heures
5 hours ago
- 24 Heures
Incendie: rupture brûlante au camping des Grangettes de Noville
Procès à Vevey – Les juges écartent la piste de l'amant incendiaire au camping Des flammes ont ravagé plusieurs caravanes en été 2024 aux Grangettes, à Noville. Le prévenu a été acquitté. Noémie Desarzens Après une rupture amoureuse, le prévenu aurait bouté le feu à la caravane de son ex-compagne (image d'illustration). Mais il a été libéré de cette accusation. Vanessa Cardoso – 24 heures Abonnez-vous dès maintenant et profitez de la fonction de lecture audio. S'abonnerSe connecter BotTalk En bref : L'incendie d'un camping à Noville a détruit deux mobile homes en juillet 2024. Le principal suspect était poursuivi après la découverte de son ex-compagne avec un autre. L'ami du prévenu est retourné en France pendant l'enquête judiciaire. Le tribunal libère l'accusé au bénéfice du doute avec compensation financière. «Les accusations d'incendie reposent sur la thèse du «cocu pyromane», c'est bien trop expéditif.» L'avocat de la défense, Albert Habib, donne le ton à l'ouverture de ce procès en ce lundi matin. Il demande alors de nouvelles réquisitions de preuves, notamment l'avis d'un expert sur la thermodynamique et une nouvelle audition de l'ex-compagne de Julien*, qui a depuis retiré sa plainte. Des demandes rejetées par la présidente de la Cour. Les faits reprochés à ce ressortissant français de 26 ans remontent à l'été 2024. Lors de la nuit du 6 au 7 juillet, le camping des Grangettes à Noville s'est alors fait réveiller par le bruit d'explosions et de flammes. Visible loin à la ronde, l'incendie au bord du Léman a marqué les riverains et les habitants de la région. Ce brasier a réduit en cendre deux mobile homes et en a endommagé au moins neuf autres. «Les caravanes sur ce site sont très proches les unes des autres, détaille la procureure Sophie Rodieux. C'est un miracle qu'il n'y ait eu aucune victime.» La thèse de l'amant jaloux au camping Le prévenu, Julien, est accusé d'avoir intentionnellement bouté le feu à la caravane de son ex-compagne Aurélie*. Un acte ayant entraîné des dommages collatéraux conséquents aux emplacements voisins. À l'origine de ce sinistre, il y aurait une histoire de vengeance. Celle de Julien, qui, très tôt le 6 juillet 2024, après une soirée bien arrosée, surprend sa copine Aurélie en train d'embrasser un autre homme dans leur mobile home. Une altercation éclate alors entre les trois protagonistes, tous très alcoolisés, provoquant l'intervention de la police aux aurores. Une dispute menant à la rupture entre Julien et Aurélie. «J'étais triste et en colère, mais je ne cherchais pas à me venger», précise encore aujourd'hui l'accusé. Ce dernier décide ensuite de s'établir dans le camping-car de son ami Marc*, faisant plusieurs allers-retours dans la caravane de son ex-compagne durant cette même journée, afin de récupérer ses affaires. En fin d'après-midi, les deux amis se rendent au Club Aphrodite de Roche. Le flou demeure à ce stade quant aux faits suivant leur retour au camping, aux alentours de 22 heures. Ce qui est certain, c'est que la caravane d'Aurélie prend feu vers minuit. Julien est réveillé brutalement par la police deux heures plus tard, qui l'arrête manu militari pour le placer en détention. Le père du prévenu: «Mon fils n'est pas un pyromane» Quant à son meilleur ami, Marc a quitté la Suisse pour retourner en France, sur conseil de la mère du prévenu. «Quand on a vu qu'innocent ou non, les gens sont incarcérés en Suisse, on lui a dit de rentrer, glisse son père, présent au procès. Mon fils n'est pas un pyromane. Il est innocent, les faits parlent pour lui. Pourquoi serait-il resté sur place s'il était coupable?» Plusieurs témoins, résidant au camping, dépeignent une relation toxique entre les deux amants, et la mauvaise influence de son ami Marc. En filigrane de cette affaire, il y a donc ce meilleur ami absent. «Soit il est l'auteur de ce sinistre, soit il est au courant des faits, déclare l'avocat de la défense lors de sa plaidoirie. Sa fuite n'est en tout cas pas anodine.» Selon lui, plus que la présomption d'innocence, il est crucial d'effectuer une recherche illimitée de la vérité: «Or, ici, la vérité est compromise par la destruction totale de la caravane d'Aurélie et par les rumeurs propagées au sein du camping, qui nuisent à l'image du prévenu.» Pour le Parquet, Julien a déclenché un incendie dans la caravane de son amie, sans l'ombre d'un doute. «Les témoignages se recoupent et convergent vers la culpabilité du prévenu», poursuit la procureure. Le verdict est tombé ce mardi: le prévenu est libéré avec effet immédiat, au bénéfice du doute. À ces mots de la présidente, Julien s'effondre en larmes. Si le Parquet va faire appel, le jeune homme retrouve sa liberté dès ce mardi soir. Ayant déjà effectué plus d'une année derrière les barreaux, il sera dédommagé à hauteur de 20'000 francs pour ses jours passés en prison. «Compte tenu du verdict, la défense avait raison de dire qu'il s'agit d'une relation passionnelle, mais pas d'un incendie passionnel», conclut l'avocat de la défense Albert Habib. Newsletter «La semaine vaudoise» Retrouvez l'essentiel de l'actualité du canton de Vaud, chaque vendredi dans votre boîte mail. Autres newsletters Se connecter Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


24 Heures
5 hours ago
- 24 Heures
Pourquoi Interpol a levé le mandat d'arrêt visant Paul Watson
La notice rouge émise à la demande du Japon contre le militant écologiste américano-canadien est annulée. Publié aujourd'hui à 18h00 Paul Watson vêtu d'un smoking, arrive au Festival de Cannes 2025 pour la projection du film «Highest 2 Lowest». AFP/Sameer AL-DOUMY La commission de contrôle des fichiers d'Interpol a levé mardi la notice rouge visant à l'arrestation, sur demande du Japon ,du militant écologiste américano-canadien Paul Watson , figure de la défense des baleines, a indiqué à l'AFP Me William Julié, l'un de ses avocats. Interpol a estimé que cette mesure, qui avait été suspendue en avril, était «disproportionnée», selon lui. Paul Watson , 75 ans, a été détenu au Groenland pendant cinq mois, avant que le Danemark ne rejette une demande d'extradition émanant du Japon , qui l'accuse d'être coresponsable de dommages et blessures à bord d'un navire baleinier japonais en 2010 dans le cadre d'une campagne menée par l'ONG Sea Shepherd. Qui est Paul Watson, défensseur des baleines Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters AFP Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.