
Marine Le Pen inéligible en 2027 ? L'incertitude qui empoisonne le RN
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Résumé
. Le 31 mars, Marine Le Pen a été condamnée à une peine d'inéligibilité de cinq ans avec effet immédiat ; condamnation dont elle a fait appel depuis. Or les semaines suivantes, elle refuse d'envisager d'arrêter sa course à la présidentielle
et de laisser sa place à Jordan Bardella
, le président du RN, à l'élection de 2027.
D'abord un sujet tabou dans les rangs du parti,
Marine Le Pen
finit par reconnaître en juin qu'elle pourrait être empêchée de se présenter.
Elle demande alors à Jordan Bardella de « se préparer à l'éventualité » d'être candidat
à la prochaine présidentielle, si elle en est empêchée. Pour les dirigeants Les Républicains,
la candidature de Marine Le Pen reste malgré tout plus redoutée
, forte de son expérience.
Dans cet épisode de Code source, Alexandre Sulzer, journaliste au service politique du Parisien, retrace le feuilleton qui a suivi la condamnation à une peine d'inéligibilité de Marine Le Pen, refusant à tout prix de céder sa place à Jordan Bardella.
Crédits.
Direction de la rédaction : Pierre Chausse - Rédacteur en chef : Jules Lavie - Reporter : Barbara Gouy - Production : Thibault Lambert, Clémentine Spiler et Pénélope Gualchierotti - Réalisation et mixage : Pierre Chaffanjon - Musiques : François Clos, Audio Network - Archives: TF1, BFM TV.
À propos de Code source.
Code source est le podcast quotidien d'actualité du Parisien. Des histoires racontées par les journalistes de la rédaction ou par celles et ceux qui les ont vécues directement. Un rendez-vous porté par le présentateur Jules Lavie et la reporter Barbara Gouy, à retrouver du lundi au vendredi à partir de 18 heures sur LeParisien.fr ou sur les principales plates-formes d'écoute.
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Sur la loi Duplomb, comment l'idée d'un référendum se fraye un chemin
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Après un an sous l'eau, les bières englouties au fond du lac du Der ont bien vieilli !
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Soupçonnée de triche à l'IA, Nina a finalement obtenu son bac
Nina Viriot, la lycéenne de 18 ans soupçonnée de triche lors de l'épreuve de philosophie du 16 juin, a finalement décroché son baccalauréat avec mention « assez bien ». Lundi 21 juillet, quelques heures après la publication de l'article que nous lui consacrions , la jeune femme a reçu un premier e-mail à 17h30 émanant du Siec (Service interacadémique des examens et concours) de la Maison des examens. Ce message lui indiquait qu'elle allait être poursuivie devant la commission académique de discipline le 22 août avec, à la clé, une possible sanction. Cette convocation faisait suite au « procès-verbal de suspicion de fraude » établi à son encontre, le 3 juillet, par la commission du baccalauréat. Nina Viriot était suspectée par le correcteur de son devoir de philosophie d' avoir eu recours à l'intelligence artificielle pour rédiger sa copie . « Je m'attendais à cette convocation, donc je n'étais pas vraiment surprise, raconte Emmanuelle Viriot, la mère de la candidate. Mais ce qui s'est passé ensuite est assez dingue. »