logo
L'abordable, la découverte et la garde

L'abordable, la découverte et la garde

La Presse3 days ago
Attention de ne pas confondre minéralité et acidité. Ce n'est pas parce qu'un vin est acide, léger ou peu fruité qu'il fait preuve de minéralité. Le pinot noir italien est très simple et léger, bien fait, mais sans réelle notion de lien à la terre. Les deux vins alsaciens sont tout le contraire : ils offrent des arômes, des saveurs et des textures qui vont bien au-delà de ce que procure une simple fermentation alcoolique bien menée ; on sent un lien fort avec la terre qui les a vus naître.
Abordable
Pour les journées chaudes
Le prix peut être un indicateur de qualité, mais c'est loin d'être toujours le cas. Il y a des vins très chers qui ne sont pas du tout à la hauteur, et d'autres à petits prix qui le sont. Sous la barre des 15 $, on est heureux si le vin est bien fait et sans défauts. C'est le cas ici avec ce pinot noir du nord-est de l'Italie qui n'a rien de renversant, mais est très honnête à ce prix. Il affiche la couleur pâle du cépage et offre des arômes simples de petits fruits rouges et d'herbes. Très sec et très léger, avec beaucoup de fraîcheur et dénué de tanins, c'est un vin tout indiqué pour de chaudes journées. Servi bien frais, autour de 12 ℃, il accompagnera une cuisine simple : sandwiches, salade de betteraves, saucisses et légumes grillés.
Garde : à boire
Santi Nello Pinot Noir Trevenezie 2023, 13,15 $ (11254313), 12,5 %, bio
Consultez la fiche de la SAQ
Découverte
PHOTO TIRÉE DU SITE DE LA SAQ
Domaine Léon Boesch Les Pierres Rouges Sylvaner Alsace 2023
Un cépage sous-estimé
Ce domaine de Westhalten, au sud de Colmar, est dirigé par Matthieu et sa femme Marie, 11e génération de la famille à sa tête. Certifiés en biodynamie, ils cultivent une quinzaine d'hectares dans la Vallée Noble, au sein du parc naturel des Ballons des Vosges. Cépage longtemps sous-estimé, le sylvaner donne ici un vin singulier et délicieux. Il est cultivé sur des coteaux de grès rose, d'où son nom, qui lui confère une ampleur et une richesse surprenantes pour 11,5 % d'alcool ! Le nez est aromatique, complexe, épicé. La bouche s'appuie sur un fruit jaune mûr, et fait preuve d'ampleur tout en restant fraîche et élancée. Des notes végétales et d'épices apportent relief et complexité et de délicats amers étirent la finale sur des notes de zestes. Il invite les conversations et la table : poissons et fruits de mer en sauce crémée ou légèrement épicée, et raclette cet automne !
Garde : de 3 à 4 ans
Domaine Léon Boesch Les Pierres Rouges Sylvaner Alsace 2023, 26,30 $ (14532817), 11,5 %, bio et biody
Consultez la fiche de la SAQ
Garde
PHOTO TIRÉE DU SITE DE LA SAQ
Domaine Ostertag Riesling Les Jardins Alsace 2023
Un vin qui défie le temps
Domaine de référence en Alsace, Ostertag élabore de vrais vins de terroirs, chargés d'émotion. Certains surprennent, mais tous fascinent par leurs expressions uniques et sincères, voire poétiques. Ce vin sent le riesling et l'Alsace et pourtant ne ressemble à rien d'autre. Le genre de vin où une énumération d'arômes semble futile, et difficile : tout est simplement très attrayant, complexe et fondu. Et quelle énergie en bouche ! Le vin est mûr, droit, tendu, complexe et salivant. Un fruit mûr, pas mal d'épices, une pointe de miel, puis une impression minérale, voire saline, et de délicats amers. La longue finale offre un brin de fermeté et laisse présager une bonne garde. Le genre de vin qui défie le temps. Mais déjà délicieux, et très polyvalent comme tous les bons rieslings, il accompagnera sashimi, dim sum, pétoncles poêlés, porc rôti, tarte fine aux poireaux.
Garde : de 8 à 10 ans
Domaine Ostertag Riesling Les Jardins Alsace 2023, 37,25 $ (11459984), 12,5 %, bio
Consultez la fiche de la SAQ
Orange background

Essayez nos fonctionnalités IA

Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :

Commentaires

Aucun commentaire pour le moment...

Articles connexes

Retenir ou pas un employé qui a reçu une offre ailleurs ?
Retenir ou pas un employé qui a reçu une offre ailleurs ?

La Presse

time2 days ago

  • La Presse

Retenir ou pas un employé qui a reçu une offre ailleurs ?

Faut-il laisser partir un employé ou tenter de le retenir en lui proposant une contre-offre ? Retenir ou pas un employé qui a reçu une offre ailleurs ? Vous est-il déjà arrivé que l'un de vos employés reçoive une offre d'emploi d'une autre organisation, qu'elle soit sollicitée ou non ? Les employeurs dans cette situation se trouvent face à un dilemme : laisser partir ce collaborateur ou tenter de le retenir en faisant une contre-offre. Le choix n'est pas facile à faire et nécessite une réflexion. Je propose un survol de situations où il est judicieux de faire une contre-offre et d'autres où il vaut mieux s'en abstenir. Quand faire une contre-offre ? Il est crucial de considérer plusieurs facteurs avant de tenter de retenir un employé qui a reçu une autre offre. Cependant, une contre-offre peut être envisagée dans les situations suivantes. Première situation : si l'employé en question est non seulement performant, mais qu'il montre également un haut potentiel. On peut penser à un employé qui dépasse les attentes, qui croît dans l'organisation et qui a beaucoup à offrir. Deuxième situation : si l'employé occupe un poste critique difficile à combler en raison de compétences particulières requises ou d'un manque de candidats qualifiés sur le marché. La perte de cet employé pourrait nuire à l'organisation à court, voire à moyen terme. Troisième situation qui mérite réflexion : si l'employé joue un rôle clé dans l'organisation. Souvent, la nature de son travail (p. ex., l'expertise nichée d'un ingénieur spécialisé), ses compétences uniques ou rares, sa connaissance pointue de l'organisation ou son influence sur les équipes confèrent à cet employé un statut précieux et le perdre pourrait entraîner des conséquences négatives importantes. Dernière situation : si le nouvel emploi envisagé par l'employé risque de nuire à l'organisation, notamment si l'employé se joint à un concurrent direct ou s'il détient de l'information sensible, il peut être crucial de le retenir. Si vous êtes dans l'une des situations décrites, gardez en tête que la contre-offre est un outil délicat qui demande jugement et prudence. Elle doit demeurer raisonnable et ne doit pas avoir un effet néfaste sur l'équité interne (salaires, conditions de travail, etc.). Votre propre patron et les ressources humaines doivent généralement être consultés avant qu'une contre-offre soit faite. Les différentes formes d'une contre-offre Si vous allez de l'avant avec une contre-offre, gardez à l'esprit que les possibilités vont au-delà de l'augmentation salariale. La clé est de créer des conditions attrayantes et personnalisées qui répondent aux besoins et aux aspirations de l'employé. Pour augmenter vos chances de succès, vous pouvez combiner différents éléments de la rémunération globale. Par exemple, offrir un ajustement salarial, voire une promotion, peut être un excellent moyen de montrer à l'employé qu'il est valorisé et qu'il peut grandir au sein de l'organisation. Les promotions sont parfois difficiles à justifier en dehors des cycles annuels. Vous pouvez alors envisager de donner de nouvelles responsabilités ou de modifier le rôle de l'employé pour qu'il corresponde mieux à ses aspirations ou à ses compétences et arrimer ces nouvelles responsabilités à une éventuelle promotion. Un mouvement latéral, une affectation temporaire ou un projet spécial peuvent autrement offrir de nouveaux défis et des occasions de développement intéressantes. Pensez à inclure des formations de pointe ou du réseautage professionnel (notamment à travers des associations), qui sont particulièrement intéressants pour les employés ambitieux. Revoir les conditions de travail peut également être une avenue à considérer. Si c'est possible, augmentez la flexibilité des horaires de travail pour favoriser un meilleur équilibre entre la vie professionnelle et la vie personnelle de l'employé. Vous pouvez également offrir un environnement de travail plus agréable, comme un nouveau bureau ou de l'équipement de pointe. Songez à ce qui est possible en matière d'avantages comme des jours de vacances supplémentaires ou des possibilités de télétravail. Enfin, un boni ou une prime de fidélisation peut être un moyen efficace de montrer la valeur que l'organisation accorde à l'employé. Dans toutes les situations, il est important de ne faire une contre-offre que si vous croyez en l'employé et que le lien de confiance n'est pas rompu. Gardez en tête que si la seule motivation de l'employé est d'accroître sa rémunération, la même situation risque de se reproduire à répétition. Quand ne pas faire de contre-offre ? La plupart du temps, il vaut mieux ne pas faire de contre-offre, notamment si l'employé est peu performant ou s'il offre un rendement moyen comme la majorité des employés. Le départ de cet employé n'aura probablement pas d'incidence marquée sur l'organisation. N'oubliez pas qu'un employé qui présente une offre d'emploi d'ailleurs a déjà commencé à se détacher de l'organisation, soit par insatisfaction, soit par désengagement, et dans ce cas, une contre-offre ne servira qu'à retarder son départ. Interrogez-vous aussi sur le profil de l'employé. À quel point cadre-t-il avec les ambitions futures de l'organisation ? Si vous entrevoyez un manque de concordance, vous feriez mieux de le laisser partir. Pensez tout de même à célébrer sa « sortie » pour vous assurer que le départ est positif et ainsi laisser la porte ouverte à un éventuel retour. Bien communiquer la valeur de la contre-offre Faite de manière réfléchie et exceptionnelle, une contre-offre peut être un outil puissant pour retenir les talents clés. N'hésitez pas à communiquer clairement à l'employé les raisons derrière votre décision. Expliquez-lui que l'organisation croit en lui et qu'elle s'attend à une pleine contribution en retour et à un engagement intact. Cet échange vous aidera à renforcer le lien de confiance et à motiver l'employé à rester à l'emploi de votre organisation.

La SAQ mise sur les prêts-à-boire
La SAQ mise sur les prêts-à-boire

La Presse

time2 days ago

  • La Presse

La SAQ mise sur les prêts-à-boire

Les produits québécois représentent 60 % des ventes de prêts-à-boire à la SAQ. Ces boissons représentent désormais 12 % des ventes de la société d'État Malgré un ralentissement de la croissance du segment, la SAQ n'a pas l'intention de freiner son offensive dans les prêts-à-boire, surtout ceux qui sont faibles en alcool et faibles en sucre, deux créneaux particulièrement populaires. Dans un bilan de mi-saison, la Société des alcools du Québec note 2,8 % de croissance des ventes dans la catégorie des prêts-à-boire du 30 mars au 19 juillet 2025. On est loin des taux dépassant les 10 % qui ont donné envie à plus d'un producteur d'offrir leur alcool en canette, version gin tonic ou limonade colorée. En volume, on calcule un recul de 3,2 % depuis le début de cette année financière, donc pour la même période, de mars à juillet. Dans le contexte actuel où la société d'État perd des ventes en général, le créneau reste très porteur, explique Simon Bourbeau, directeur de catégorie pour les spiritueux à la SAQ. « Quand on regarde une catégorie qui a une croissance plus forte que la SAQ totale, précise-t-il, c'est sûr que c'est une catégorie qui tire vers le haut la performance. » Surtout s'il fait beau. Ces boissons étant des produits saisonniers, leurs ventes sont liées de près à la température. Mai a été frais et pluvieux, et les ventes de prêts-à-boire ont diminué de 10,7 %, en valeur, durant ce mois cette année. La canicule qui a suivi devrait apporter de bien meilleurs résultats pour la fin de juillet et le mois d'août. La SAQ teste ces jours-ci les prêts-à-boire qui seront offerts sur ses tablettes l'année prochaine. Les produits faibles en alcool sont la locomotive du créneau, mais aussi les boissons moins sucrées, les consommateurs déplorant souvent le goût trop sucré des prêts-à-boire. « Peut-être que dans notre sélection pour l'année prochaine, on va avoir une attention particulière pour ce type de produit là, confie Simon Bourbeau. On veut être sûrs de capter toutes les tendances, donc on ne veut pas se restreindre à dire qu'on recherche ceci ou cela. On ouvre les valves, on reçoit les offres et après, on est capables de faire un assortiment plus représentatif des tendances et du besoin des clients. » Plus d'une trentaine de produits apparaissent chaque année depuis l'essor de ce créneau porteur ; certains quittent les tablettes, faute d'avoir conquis une clientèle fidèle. « On fait beaucoup de tests dans cette catégorie-là », précise Simon Bourbeau. Cette année, le Disaronno Sour marche fort, nous apprend le spécialiste de ce créneau, ainsi que les Sojus aromatisés, ces produits coréens qui attirent un public plus jeune. Du côté québécois, d'où provient la majorité des prêts-à-boire, on a vu apparaître à la SAQ les boissons de FouKi, une collaboration avec Romeo's Gin, et le Ward Cola de Mike Ward, en collaboration avec la Distillerie Noroi. L'année prochaine, en plus des produits faibles en alcool et faibles en sucre, on devrait voir une diversification, notamment des contenants. À côté de la canette, on devrait donc retrouver davantage de petites bouteilles et des pochettes. « Avec ces innovations, poursuit Simon Bourbeau, on continue à faire grandir la catégorie. » Des clients plus vieux ? Si la catégorie s'ajuste selon les tendances, des classiques ont la couenne dure, comme la Smirnoff Ice ou la gamme des Clamato. Contrairement à ce qu'on pourrait croire, les jeunes de 18 à 24 ans accaparent seulement 5 % des ventes de prêts-à-boire. Il faut toutefois amener une nuance importante à cette statistique qui vient des comportements des clients par l'entremise de la carte de fidélité Inspire. Les jeunes sont moins présents dans la grande famille Inspire, donc la société d'État peut plus difficilement évaluer leur consommation réelle. Si la SAQ continue d'investir dans ce format pratique, c'est qu'entre 35 % et 40 % des prêts-à-boire sont vendus dans ses succursales, alors que le gros des ventes se fait à l'extérieur de son réseau. Rappelons qu'au Québec, la SAQ détient le monopole des ventes pour l'alcool distillé. Les boissons en canette achetées à l'épicerie ou dans les dépanneurs sont faites à partir de malt.

Beau temps, mauvais temps, la SAQ mise sur les prêts-à-boire
Beau temps, mauvais temps, la SAQ mise sur les prêts-à-boire

La Presse

time2 days ago

  • La Presse

Beau temps, mauvais temps, la SAQ mise sur les prêts-à-boire

Les produits québécois représentent 60 % des ventes de prêts-à-boire à la SAQ. Ces boissons représentent désormais 12 % des ventes de la société d'État Malgré un ralentissement de la croissance du segment, la SAQ n'a pas l'intention de freiner son offensive dans les prêts-à-boire, surtout ceux qui sont faibles en alcool et faibles en sucre, deux créneaux particulièrement populaires. Dans un bilan de mi-saison, la Société des alcools du Québec note 2,8 % de croissance des ventes dans la catégorie des prêts-à-boire du 30 mars au 19 juillet 2025. On est loin des taux dépassant les 10 % qui ont donné envie à plus d'un producteur d'offrir leur alcool en canette, version gin tonic ou limonade colorée. En volume, on calcule un recul de 3,2 % depuis le début de cette année financière, donc pour la même période, de mars à juillet. Dans le contexte actuel où la société d'État perd des ventes en général, le créneau reste très porteur, explique Simon Bourbeau, directeur de catégorie pour les spiritueux à la SAQ. « Quand on regarde une catégorie qui a une croissance plus forte que la SAQ totale, précise-t-il, c'est sûr que c'est une catégorie qui tire vers le haut la performance. » Surtout s'il fait beau. Ces boissons étant des produits saisonniers, leurs ventes sont liées de près à la température. Mai a été frais et pluvieux, et les ventes de prêts-à-boire ont diminué de 10,7 %, en valeur, durant ce mois cette année. La canicule qui a suivi devrait apporter de bien meilleurs résultats pour la fin de juillet et le mois d'août. La SAQ teste ces jours-ci les prêts-à-boire qui seront offerts sur ses tablettes l'année prochaine. Les produits faibles en alcool sont la locomotive du créneau, mais aussi les boissons moins sucrées, les consommateurs déplorant souvent le goût trop sucré des prêts-à-boire. « Peut-être que dans notre sélection pour l'année prochaine, on va avoir une attention particulière pour ce type de produit là, confie Simon Bourbeau. On veut être sûrs de capter toutes les tendances, donc on ne veut pas se restreindre à dire qu'on recherche ceci ou cela. On ouvre les valves, on reçoit les offres et après, on est capables de faire un assortiment plus représentatif des tendances et du besoin des clients. » Plus d'une trentaine de produits apparaissent chaque année depuis l'essor de ce créneau porteur ; certains quittent les tablettes, faute d'avoir conquis une clientèle fidèle. « On fait beaucoup de tests dans cette catégorie-là », précise Simon Bourbeau. Cette année, le Disaronno Sour marche fort, nous apprend le spécialiste de ce créneau, ainsi que les Sojus aromatisés, ces produits coréens qui attirent un public plus jeune. Du côté québécois, d'où provient la majorité des prêts-à-boire, on a vu apparaître à la SAQ les boissons de FouKi, une collaboration avec Romeo's Gin, et le Ward Cola de Mike Ward, en collaboration avec la Distillerie Noroi. L'année prochaine, en plus des produits faibles en alcool et faibles en sucre, on devrait voir une diversification, notamment des contenants. À côté de la canette, on devrait donc retrouver davantage de petites bouteilles et des pochettes. « Avec ces innovations, poursuit Simon Bourbeau, on continue à faire grandir la catégorie. » Des clients plus vieux ? Si la catégorie s'ajuste selon les tendances, des classiques ont la couenne dure, comme la Smirnoff Ice ou la gamme des Clamato. Contrairement à ce qu'on pourrait croire, les jeunes de 18 à 24 ans accaparent seulement 5 % des ventes de prêts-à-boire. Il faut toutefois amener une nuance importante à cette statistique qui vient des comportements des clients par l'entremise de la carte de fidélité Inspire. Les jeunes sont moins présents dans la grande famille Inspire, donc la société d'État peut plus difficilement évaluer leur consommation réelle. Si la SAQ continue d'investir dans ce format pratique, c'est qu'entre 35 % et 40 % des prêts-à-boire sont vendus dans ses succursales, alors que le gros des ventes se fait à l'extérieur de son réseau. Rappelons qu'au Québec, la SAQ détient le monopole des ventes pour l'alcool distillé. Les boissons en canette achetées à l'épicerie ou dans les dépanneurs sont faites à partir de malt.

TÉLÉCHARGER L'APPLICATION

Commencez dès maintenant : Téléchargez l'application

Prêt à plonger dans un monde de contenu mondial aux saveurs locales? Téléchargez l'application Daily8 dès aujourd'hui sur votre app store préféré et commencez à explorer.
app-storeplay-store