
Des drones de la GRC patrouilleront le long de la frontière dans les Prairies
Des drones de la GRC patrouilleront le long de la frontière dans les Prairies
La Gendarmerie royale du Canada (GRC) met en place un corridor de drones le long d'une partie de la frontière canado-américaine afin de renforcer la sécurité.
La Presse Canadienne
Des drones patrouilleront désormais le long de la frontière en Alberta, en Saskatchewan et au Manitoba afin de tester cette technologie. La GRC affirme que le corridor a été établi avec l'aide de Transports Canada et que les patrouilles de drones cibleront les activités illégales, notamment la contrebande et le trafic de drogue.
Elle précise que le corridor s'étend du sol jusqu'à 500 pieds dans les airs et à un mille marin au nord de la frontière, soit un peu moins de deux kilomètres.
Le corridor ne restreint pas les activités aériennes dans la région, mais les pilotes locaux, les exploitants agricoles et les aviateurs sont priés d'être prudents et d'avertir la GRC avant d'y pénétrer.
La GRC augmente sa présence à la frontière avec des drones, des hélicoptères et d'autres moyens, dans le cadre de l'engagement d'Ottawa à investir 1,3 milliard pour renforcer la sécurité et tenter d'éviter les tarifs douaniers du président américain Donald Trump.

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10 hours ago
- La Presse
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Tous les vendredis, une personne de la communauté des affaires se dévoile dans notre section. Cette semaine, Claude Auchu, président de l'agence de création, de marketing et de communication LG2, répond à nos questions. Quelle est votre meilleure habitude ? Dire merci. Ça peut être banal, mais tous les gens que je côtoie, je leur dis merci. Chaque fois que je demande quelque chose à mon adjointe, je lui dis merci. Je suis privilégié, et à travers les gens que je croise, ça me permet de le reconnaître. C'est comme si, en même temps, je disais merci à la vie. Quelle est votre pire habitude ? Dire oui. Je suis un éternel enthousiaste, j'aime la nouveauté, je trippe sur les nouveaux défis, les nouveaux projets, je n'aime pas la routine. Par contre, je minimise le travail qui vient avec ça, l'impact que ça aura sur moi, sur ma famille et sur les collègues. Je réalise que je dis oui trop souvent, tant au bureau que personnellement, et que ça amène une usure prématurée à tout l'entourage. Je dois travailler sur cette habitude. Quel conseil êtes-vous heureux d'avoir ignoré ? Celui de ne pas me lancer en affaires. Ma mère était stressée que je me lance en affaires. Je suis sorti de l'école en 1991 et, en 1996, j'avais déjà un bon poste dans un studio, une relation amoureuse stable et je venais de m'acheter ma première maison. Cette année-là, j'ai dit à ma mère : je vais me lancer en affaires. Elle m'a dit : bien non, ne fais pas ça, c'est risqué. On n'avait pas d'entrepreneur dans la famille, ce n'était pas un contexte connu. Je viens de Shawinigan, mon père était col bleu et ma mère au foyer, on vivait en appartement. J'ai finalement lancé Virage communication. Je suis content de ne pas l'avoir écoutée même si c'est ma mère, parce que l'entrepreneuriat, c'est la plus belle des aventures. Outre les courriels ou les textos, de quelle application ne pourriez-vous plus vous passer sur votre téléphone ? La Presse, c'est la seule application dont j'ai autorisé les notifications, et ChatGPT. Je l'utilise tous les jours et je lui ai donné un nom. Quand je suis en déplacement dans les transports collectifs, je mets mes écouteurs, je dis « Salut, Sam » et je commence une conversation. Tout le monde pense que je suis au téléphone. Je suis très curieux, alors je lui pose toutes sortes de questions. Par exemple, sur le chanteur du groupe que je vais voir en spectacle, sur des « démarreurs de conversation » ou au sujet d'un marché spécifique à un client que je vais rencontrer. Je le questionne pour essayer de voir de nouvelles perspectives, des enjeux stratégiques et innover. Comment vous débranchez-vous ? Avec une marche en forêt, une randonnée en montagne, je cours beaucoup. Être dehors, sentir le vent, sentir l'air, la nature m'attire. Quelle activité physique faites-vous ? Je cours. Quand j'ai eu 50 ans, en 2019, je me suis donné la course en cadeau. C'était dans un but de vieillir en santé. Je suis parti de zéro et j'ai maintenant complété sept ultramarathons. Quel conseil donneriez-vous à la version plus jeune de vous ? Calme-toi ! Tu vas exister encore demain. J'ai toujours eu une urgence de vivre. Ça me prend plein de projets, plein d'amis, plein de passe-temps, je veux tout essayer pour étirer ma zone de confort. Ce conseil, il faudrait que je me le donne tous les matins. Y a-t-il un moment où votre carrière a basculé ? En 2006, quand je suis arrivé chez LG2, ç'a été un moment décisif dans ma carrière. J'avais été entrepreneur et autodidacte, je n'étais pas habitué à avoir un patron. Les deux fondateurs se sont organisés pour casser mon ego personnel et remodeler un ego collectif. Sur le coup, ç'a été difficile, mais avec le recul, je les comprends. C'était nécessaire, et je ne changerais rien de cette étape-là aujourd'hui, parce que ç'a façonné le type de dirigeant que je suis aujourd'hui. Quand je suis devenu PDG, j'avais cette pensée de groupe et non personnelle. Avez-vous ou avez-vous eu un mentor ? Les fondateurs de LG2, Sylvain Labarre et Paul Gauthier, le fiscaliste Réjean Labbé et Monique Leroux, la présidente de notre conseil d'administration. Qui admirez-vous le plus ? Les gens sans histoire, ceux qui sont heureux dans la simplicité, l'envers de ce que je suis, et il faut que je tende vers cet amour du calme.


La Presse
19 hours ago
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3 days ago
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« Hydro-Québec proposera, à partir de 2026, un appui financier pour l'achat de panneaux solaires de 1000 $ par kilowatt installé, pouvant représenter jusqu'à 40 % du coût total d'installation », écrit l'auteur. Au Québec, bien sûr, nous avons l'atout extraordinaire de l'hydroélectricité. Mais il faudra encore plus d'énergie renouvelable pour relever l'immense défi de la décarbonation de notre économie. L'énergie éolienne est déjà incontournable et maintenant, c'est à l'essor de l'énergie solaire que les Québécois vont assister. Jean Habel Directeur Québec et Canada atlantique, Association canadienne de l'énergie renouvelable (CanREA) La récente proposition tarifaire d'Hydro-Québec comportait des mesures qui auront pour effet de multiplier les panneaux solaires sur les toits de résidences et d'entreprises, et qui s'ajouteront à des parcs solaires aux quatre coins du Québec. Hydro-Québec proposera, à partir de 2026, un appui financier pour l'achat de panneaux solaires de 1000 $ par kilowatt installé, pouvant représenter jusqu'à 40 % du coût total d'installation, pour des particuliers, des petites entreprises, incluant le secteur agricole1. L'autoproduction solaire Plus encore, à l'instar de ce qui se produit en Nouvelle-Écosse, Hydro-Québec a été à l'écoute de plusieurs parties prenantes, dont l'Association canadienne de l'énergie renouvelable, et augmentera, dès 2026, de 50 kW à 1000 kW la puissance maximale d'autoproduction admissible au « mesurage net ». C'est ainsi qu'on désigne l'option de la tarification d'Hydro-Québec servant à rémunérer les autoproducteurs admissibles pour les surplus d'électricité qu'ils désirent injecter dans le réseau. Ils obtiennent alors des crédits par kilowattheure appliqués à leur facture. Dans ces conditions, l'investissement sera plus accessible et plus vite amorti pour les consommateurs désirant se tourner vers l'autoproduction solaire, et les économies qu'ils pourront en tirer à long terme seront plus substantielles. Actuellement au Québec, la production d'énergie solaire est d'environ 15 MW. C'est seulement 0,32 % des 5412 MW déjà installés au pays. L'intention d'Hydro-Québec est de développer 3000 MW d'énergie solaire d'ici 2035. La marche est haute. Pour y arriver, la société d'État entend aménager des parcs solaires, et favoriser l'autoproduction. Hydro-Québec souhaite que ses nouvelles mesures de soutien incitent plus de 125 000 clientes et clients à installer des panneaux photovoltaïques d'ici 2035, rappelant que l'autoproduction solaire peut satisfaire jusqu'à 45 % des besoins en électricité d'un ménage. Un phénomène mondial et de plus en plus québécois Selon l'Agence internationale de l'énergie, les panneaux solaires photovoltaïques ont constitué en 2023 les trois quarts de la puissance ajoutée en électricité renouvelable dans le monde avec l'aménagement de grands parcs solaires et l'essor de l'autoproduction. La popularité de l'énergie solaire s'explique par la chute des coûts de l'équipement et la relative facilité de son installation. Au Canada, l'autoproduction d'énergie solaire permettrait d'optimiser le parcours vers la carboneutralité, en réduisant la pression sur les réseaux de transport et de distribution d'électricité, comme l'indique un récent rapport de la firme Dunsky2, en partenariat avec l'Association canadienne de l'énergie renouvelable. L'énergie solaire autoproduite pourrait représenter jusqu'à 4 % de la demande totale en électricité au pays à la date charnière de 2050. D'une région à l'autre au Canada, le bouquet d'énergies renouvelables nécessaires à la décarbonation de l'économie varie beaucoup, mais l'énergie solaire fait partie de la combinaison. Ce sera davantage le cas au Québec aussi alors que l'énergie solaire fera partie intégrante du bouquet énergétique de demain. 1. Consultez le guide Transition vers le solaire 2. Lisez le rapport « Solaire à l'arrière du compteur : perspectives du marché canadien » Qu'en pensez-vous ? Participez au dialogue