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Donald Trump annonce un accord avec l'UE sur des droits de douane de 15%

Donald Trump annonce un accord avec l'UE sur des droits de douane de 15%

Le Figaro17 hours ago
Fruit de longs mois de négociations et d'une rencontre décisive dimanche en Écosse entre Donald Trump et Ursula von der Leyen, l'accord prévoit des surtaxes douanières de 15% sur les exportations européennes.
Il y avait, selon les mots de Donald Trump, «une chance sur deux» de parvenir à un accord. La pièce est tombée du bon côté : l'Union européenne et les États-Unis ont annoncé dimanche s'être accordés sur des droits de douane à hauteur de 15% pour les produits européens entrant aux États-Unis. C'est le fruit de longs mois de négociations et d'une rencontre décisive ce week-end en Écosse entre le président américain et la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen.
L'accord intervient presque sur le gong, puisque les produits européens étaient menacés de subir des surtaxes de 30% à compter du 1er août, comme l'avait annoncé Donald Trump dans une lettre le 12 juillet dernier. Ils étaient jusqu'à présent frappés de surtaxes de 10%, sauf l'acier et l'aluminium, qui subissaient des surtaxes de 50%, et l'automobile, confrontée à 27,5% de surtaxes.
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L'Union européenne rejoint ainsi la liste des pays ayant déjà signé un accord avec les États-Unis, et dans laquelle figurent le Japon, les Philippines, le Royaume-Uni, le Vietnam ou encore l'Indonésie. Pour Donald Trump, cet accord avec l'UE constitue le plus important des accords commerciaux déjà signés, surpassant celui de 550 milliards de dollars conclu avec Tokyo en début de semaine.
Les Européens n'auront donc pas à activer le plan de représailles à hauteur de 93 milliards d'euros qu'ils avaient récemment préparé en cas d'échec des négociations, et qui devait s'appliquer dès le 7 août. Ils ne devraient pas non plus employer leur «instrument anti-coercition», un puissant outil commercial qui lui aurait permis d'aller au-delà de simples taxes douanières en bloquant certains investissements ou l'accès à ses marchés publics.
Plus d'informations à suivre...
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«Une vassalisation», «une honte», «un fiasco»... Conclu dimanche entre Donald Trump et Ursula von der Leyen, l'accord instaurant 15% de droits de douane entre l'Union européenne et les États-Unis suscite un vif rejet dans les rangs des oppositions françaises et européennes. «Le plus grand accord jamais signé.» Dimanche 27 juillet, Donald Trump n'a pas caché sa satisfaction à l'issue de sa rencontre avec Ursula von der Leyen. L'accord conclu entre l'Union européenne et les États-Unis prévoit notamment la mise en place de droits de douane à hauteur de 15% sur les exportations européennes vers le marché américain, contre 10% auparavant. En contrepartie, l'UE s'engage à acheter 750 milliards de dollars d'énergie américaine et à investir 600 milliards de dollars supplémentaires outre-Atlantique. Un consensus salué par la présidente de la Commission européenne comme un «bon accord» qui permet de lever les barrières douanières sur certaines filières stratégiques, dont l'aéronautique. Mais dans les rangs des oppositions politiques, en France comme ailleurs en Europe, la tonalité est toute autre. Dès les premières heures, le texte a déclenché une salve de critiques. «C'est un jour sombre que celui où une alliance de peuples libres, rassemblés pour affirmer leurs valeurs et défendre leurs intérêts, se résout à la soumission», a réagi lundi matin le Premier ministre François Bayrou. Une déclaration qui donne le ton d'une journée d'indignation politique. À lire aussi Comment Donald Trump a eu la peau de l'émission satirique « Late Show » Publicité Une «capitulation» À gauche, les critiques sont virulentes. «Tout a été cédé à Trump», a fustigé Jean-Luc Mélenchon sur X. Le chef de file de La France Insoumise dénonce un accord qui bafoue «le libéralisme, la concurrence libre et non faussée et autres règles du Traité de Lisbonne», qu'il qualifie de «mauvaise blague». Il appelle à «l'insoumission à l'Empire et au non-alignement» comme «seule alternative disponible». Même tonalité chez ses camarades : Manuel Bompard et Éric Coquerel ont dénoncé un «accord de la honte», tandis que l'eurodéputé de gauche Anthony Smith a qualifié le texte de «capitulation». «Ce n'est pas un accord commercial, c'est une reddition», a-t-il insisté, en pointant les «15% de droits de douane», les «750 milliards de dollars de gaz» achetés aux Américains, et les «600 milliards d'investissements offerts aux États-Unis». Le Parti socialiste n'est pas en reste. «Se satisfaire d'avoir écopé de seulement 15% de droits de douane ? Mais ce sont nos emplois, nos productions et l'environnement que la Commission a sacrifiés», s'est insurgé Pierre Jouvet, député européen PS, dénonçant une «vassalisation» de l'Europe. À lire aussi États-Unis : visée par les coupes de Donald Trump, la Nasa va perdre près de 20% de ses effectifs «Un tribut plus qu'un traité» Dans un communiqué publié sur X, Marine Le Pen s'en est pris à un «fiasco politique, économique et moral». La présidente du groupe RN à l'Assemblée nationale estime que «la France n'aurait jamais accepté de telles clauses asymétriques», et accuse la Commission de «capituler en rase campagne pour notre industrie, notre souveraineté énergétique et militaire». Selon elle, l'Union européenne «a obtenu de moins bonnes conditions que le Royaume-Uni», et la France devient une simple exécutante de décisions prises à Bruxelles sous pression américaine. La voix de Dominique de Villepin s'est également élevée contre l'accord. L'ancien Premier ministre y voit un «traité inégal, où l'un paie des droits de douane à hauteur de 15%, mais l'autre aucun». Il s'interroge : «Il est illusoire de croire que Donald Trump s'arrêtera là. Que coûtera cet accord en emplois à l'Europe ?» Et d'ajouter : «C'est un tribut plus qu'un traité». 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Le ministre délégué au Commerce extérieur, Laurent Saint-Martin, a reconnu sur France Inter que «désormais, il va falloir rentrer dans le dur», plaidant pour un soutien accru aux filières les plus pénalisées. «Si les Européens ne se réveillent pas, le décrochage sera inévitable», a encore prévenu Benjamin Haddad. L'accord douanier entre Bruxelles et Washington, qualifié d'«historique» par Donald Trump, est donc loin de faire l'unanimité.

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