
Van der Poel impérial, le PSG et Mbappé ont rendez-vous, Djokovic centenaire, Verstappen à la faute... En images, nos tops et flops du week-end sport
DIAPORAMA - La vie en jaune de Mathieu van der Poel, un XV de France prometteur, le PSG invincible, les Bleues inspirées à l'Euro, les malheurs de Ferrari... Découvrez ce qui a retenu l'attention du Figaro, pour le meilleur et pour le pire, durant ce week-end de sport.
Comme sur les routes, ce premier week-end de juillet rimait aussi avec embouteillages dans l'actualité sportive. Entre le départ du Tour de France -qui a consacré Mathieu van der Poel et son équipe Alpecin-Deceuninck -, la victoire héroïque du PSG face au Bayern Munich, le but sublime de Kylian Mbappé qui va défier son ancien club, la victoire des Bleues du football face à l'Angleterre ou encore la 100e victoire de Novak Djokovic à Wimbledon, on ne risquait pas de s'ennuyer. Et il y en avait pour tous les goûts.
Mentionnons aussi, au rayon des encouragements, la courte défaite en Nouvelle Zélande d'un XV de France remanié mais prometteur. Parmi les déceptions, Max Verstappen, Ferrari et plusieurs coureurs du Tour de France (Evenepoel, Martinez...) ont connu des désillusions plus ou moins préjudiciables pour la suite. Retrouvez un condensé du week-end sport ci-dessous en diaporama.
Hashtags

Essayez nos fonctionnalités IA
Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :
Commentaires
Aucun commentaire pour le moment...
Articles connexes

L'Équipe
28 minutes ago
- L'Équipe
Avenir incertain à Chelsea, Coupe du monde dans le viseur : Nkunku, un été à ne pas rater
Acheté 60 M€ en 2023, l'ex-attaquant du PSG, utilisé régulièrement depuis le début du tournoi, n'a jamais réussi à s'installer à Chelsea. Il faudra, dimanche soir, guetter les jolies retrouvailles. Celles de deux titis qui ont passé des années sur les terrains de Saint-Germain-en Laye et ailleurs à se chambrer. Sur les coupes de cheveux, la peur de l'avion, les goûts musicaux parfois douteux : Presnel Kimpembe et Christopher Nkunku, entre deux câlins, ont adoré gentiment se chahuter. L'attaquant de Chelsea ne croisera pas beaucoup d'autres personnages de son époque parisienne à l'occasion de cette finale de Coupe du monde des clubs contre le PSG. En six ans, le paysage a changé. Le statut de « Christo » aussi. Parti discrètement en 2019, l'attaquant a eu le temps de devenir le meilleur joueur de Bundesliga en 2022 avec Leipzig, puis de connaître, la même année, ses premières sélections en bleu. Une relation sinueuse avec Maresca Son transfert - pour 60 M€ - à l'été 2023 à Chelsea aurait dû le faire entrer dans une autre dimension. Celle d'un 9 capable de porter sur ses épaules ce (peu clair) projet de Chelsea. En deux saisons, freiné par des blessures, souvent ballotté à différents postes, « Christo » n'y est pas parvenu. Et au bout d'une année inaboutie (15 buts, dont 3 en Premier League en 47 matches) où, derrière Nicolas Jackson, il a été, au mieux, perçu comme une deuxième ou troisième option, la question de son avenir se pose. À 27 ans, l'ambitieux Nkunku sait que le temps presse. La Coupe du monde des clubs dessine l'idée d'un rebond : cinq matches joués, 275 minutes disputées, un but. Un bilan comptable consistant doublé d'une impression : celle, aperçue ponctuellement, notamment en demi-finales contre Fluminense (2-0), que Nkunku peut redevenir un attaquant mobile, si juste techniquement, doté d'une créativité peu commune. èEt ce, quelle que soit son utilisation (comme dans ce nouveau rôle à droite en demi-finales). Mais sur la durée, en attendant l'arrivée de recrues et dans un système où Enzo Maresca privilégie devant les Nicolas Jackson, Liam Delap et maintenant Joao Pedro, peut-il vraiment se trouver une place ? Difficile de percevoir la lumière... La relation entre Nkunku et son entraîneur n'a pas toujours été limpide. Au point que le technicien italien oblige parfois son « Frenchy » à évoluer en séance en tant que numéro 6. Une manière, sans doute, de tester sa force de caractère... Maresca n'a jamais réellement perçu l'ex-Parisien comme un numéro 9 adapté à son projet de jeu. Et dans la position de meneur, il a toujours donné sa préférence à Cole Palmer. En Premier League, les quelques titularisations de Nkunku en février/mars n'ont jamais alimenté l'idée d'une installation durable. Décidé à quitter Chelsea l'hiver dernier - le Bayern Munich s'était positionné -, Nkunku s'imaginait encore loin de Londres récemment. Conscient, malgré l'évolution de son temps de jeu lors de ce tournoi US, qu'il ne deviendrait pas une première option dans cette position axiale qu'il préfère. Partir, oui. Mais pas n'importe où. Un choix déterminant pour la Coupe du monde 2026 Alors que le transfert devrait se situer autour de 35 M€-40 M€, les clubs où le Français aimerait évoluer se comptent sur les doigts de deux mains. Arsenal, Bayern Munich, Manchester United ou Liverpool pour en citer quelques-uns. Mais il n'y a pas aujourd'hui d'échanges concrets. Ces dernières semaines, des clubs comme MU ou l'Inter Milan ont pu prendre des renseignements. Sans que cela n'aille plus loin. Le Bayern Munich reste attentif, mais a d'autres priorités. Le Liverpool de Jürgen Klopp, qui aimait Nkunku, avait choisi Darwin Nunez en 2022. Avant de revenir cet été ? Ce n'est pas la tendance aujourd'hui. Le mercato va s'étirer. Le marché de Nkunku prendra sans doute du temps. Et le Français, s'il veut se donner une chance pour la Coupe du monde américaine, ne devra pas se tromper. Depuis ses performances remarquées avec les Bleus à l'automne, des joueurs - Michael Olise, Désiré Doué, Rayan Cherki... - se sont fait une place. Il faudra un Nkunku royal pour faire bouger la hiérarchie. À lire aussi «Johan Cruyff aurait adoré» : Rexach adoube le PSG Donnarumma, le grand flou Makelele fait son show Geyoro, le facteur X qui change les ambitions des Bleues


Le Parisien
an hour ago
- Le Parisien
Tennis de table : les frères Lebrun s'inclinent en finale du Grand Smash de Las Vegas
Leur victoire retentissante face à la paire chinoise Liang Jingkun-Wang Chuqin ce vendredi n'aura finalement pas été fructifiée. Malheureusement, Félix et Alexis Lebrun ne sont pas parvenus à remporter ce samedi soir le Grand Smash de Las Vegas, défaits par les Coréens An Jaehyun et Lim Jonghoon en quatre sets et 27 minutes. Les géniaux frangins du ping français, n°1 mondiaux en double, avaient pourtant très rapidement mis la pression sur leurs adversaires du soir, avec un premier set expéditif (11-4). Un départ canon mais en trompe l'œil. Dominateurs, les Lebrun ont d'abord mené puis ont été battus dans le deuxième set (11-13), avant de sombrer dans le troisième (5-11). Menés 9-2 dans le quatrième set, les frères Lebrun ont tenté une révolte qui n'a pas suffi, s'inclinant finalement dans la dernière manche (11-6). Maladroits, les frères ont enchaîné les fautes et des petites erreurs qui n'ont pas pardonné à ce niveau. Champions d'Europe en double en 2024, triple champions de France en double , vainqueurs de plusieurs tournois WTT mineurs, les frères Lebrun devront encore attendre un peu avant d'ajouter un premier Grand Smash en double à leur palmarès.

L'Équipe
an hour ago
- L'Équipe
Jonathan Milan lance le week-end des sales gosses avec force et beauté
Jonathan Milan a écrasé le sprint de Laval de sa puissance, de son agilité et de son habileté pour se débrouiller seul, devant Wout Van Aert et Kaden Groves, alors que Tim Merlier a été pénalisé par une crevaison. C'est l'heure de gloire des sprinteurs, un samedi et un dimanche du Tour de France rien que pour eux, une rareté, et Jonathan Milan n'a pas raté l'occasion d'éclore aux yeux du grand public, en prime time, sur la plus grande scène du monde, pour décrocher sa première étape sur sa première Grande Boucle, à 24 ans. Même si ces deux étapes de transition en plein week-end ont avant tout été dessinées pour aller chercher la montagne et le Massif central un 14 juillet, les grosses cuisses méritent cette lumière que les favoris du général captent la plupart du temps, eux qui par ailleurs suent sang et eau pour survivre au rythme imprimé par leurs petits copains dans les bosses. Surtout, les sprinteurs sont une population malmenée, égratignée par les canons modernes qui ne supportent plus l'attente et l'ennui qui précèdent un sprint, mais imposent une orgie d'action, un défilé épileptique d'images d'attaques, de chutes, d'attaques, de chutes. Même si le parcours de ce Tour de France leur ménage plusieurs opportunités, sept a minima, la tendance est un peu partout à durcir les tracés, ou au moins à essayer de compliquer la vie des sprinteurs, avec l'ajout d'une côte, d'un coup de cul, et l'insertion de la butte Montmartre dans le circuit des Champs-Élysées lors de la 21e étape en est un exemple criant. La triple ascension des pavés de la rue Lepic ne les élimine pas a priori, mais elle va leur compliquer diablement la tâche et potentiellement les priver du rendez-vous le plus prestigieux de leur saison. Pas grave, les bolides sont une caste qu'on peut sacrifier, souvent au profit des puncheurs d'ailleurs. L'instauration des cartons jaunes braque également naturellement les projecteurs sur eux, groupe à risques qui va le plus en pâtir, plus surveillée qu'un piéton dans une commune d'un certain bord politique. Forcément des sales gosses, accessoirement des boeufs Chaque emballage et le moindre coup de coude sont désormais scrutés, disséqués, sujets à discussion, d'interminables débats, qui souvent remettent en cause la nature même d'un sprint, forcément liée aux notions de vitesse, de danger et de péril. Sans que l'on sache, en outre, si les commissaires arrosent de sanctions comme lors de la 1re étape à raison ou s'ils se laissent manger le cerveau par l'atmosphère générale et la demande sécuritaire en hausse. Quoi qu'il en soit, les sprinteurs sont escortés d'une forme de présomption de mauvais comportement, ils sont forcément des sales gosses et accessoirement des boeufs. On ne nie pas que les cuissots de Milan dans le sprint de Laval auraient pu faire tourner les grille-pains des hôtels des suiveurs du Tour ce dimanche matin, le sprint est aussi un art délicat qui ne se résume pas à des watts. Il réclame d'assimiler des dizaines de paramètres en un battement d'aile, une boîte crânienne qui s'illumine soudainement comme une constellation dans une nuit d'été, le placement, le vent, la position des équipiers, des adversaires, les virages, lancer au bon moment, au bon endroit, et pour l'illustrer, il suffit de revoir comment l'Italien s'est faufilé dans les dernières centaines de mètres, sans poisson pilote, bien aidé par ses épaules de catcheur il est vrai. L'Italien a conquis cette première victoire dans le Tour grâce à trois facteurs principaux : son agilité et sa capacité à manoeuvrer seul dans le final donc, le boulot de son équipe en amont, pour bien le propulser à la sortie des nombreux ronds-points qui ont étiré le paquet dans les derniers kilomètres, et l'absence de Tim Merlier, handicapé par une crevaison à 12 km de l'arrivée. Le Belge est parvenu à recoller, mais il a ensuite payé toute cette énergie pour revenir et tenter de se replacer. On espère donc voir les deux coureurs les plus rapides de ce Tour au coude-à-coude cette fois à Châteauroux, ce dimanche après-midi, car, en l'absence du turbulent Jasper Philipsen, leur duel est une excellente nouvelle pour l'attrait du sprint, qui a un peu manqué de rivalités et de personnages ces derniers temps, une autre explication du désintérêt dont la spécialité a pu être la victime. Une grande partie du peloton encore en RTT ce dimanche Milan contre Merlier, c'est une opposition de styles sur le vélo, de physiques, mais aussi de caractères. Là où le champion d'Europe est taciturne, réservé, le Maillot Vert est solaire, rigolard et toujours souriant, en tout cas une fois le vélo rangé. S'il confirmait sa percée au sommet du sprint, il en serait le meilleur ambassadeur, le porte-drapeau de ce clan opprimé. Pour le reste, Milan n'a pas eu de mal à briser les reins d'un Wout Van Aert renaissant et de Kaden Groves, malgré le gros boulot de son équipier de luxe Mathieu Van der Poel, au terme d'une étape calme qui a fait du bien à tout le monde, simplement animée par la fugue du duo de TotalEnergies Mattéo Vercher-Mathieu Burgaudeau, qui a brisé la sieste à 80 km de l'arrivée et a bien résisté, notamment le second, jusqu'à 9 bornes du terme pour le second. Au lendemain de sa violente chute, le lieutenant de Tadej Pogacar Joao Almeida, corps amoché et côte fissurée, a ainsi passé la meilleure journée possible pour soigner ses plaies et tenter de se retaper avant la bataille du Massif central, lundi. Ce dimanche, une grande partie du peloton devrait encore être en RTT, un répit bien mérité après une première semaine frénétique. À lire aussi Les raisons du désert français en sprint Agressivité et flexibilité, le cocktail de Milan Milan : «Le vélo me permettait d'évacuer l'anxiété que j'avais à l'école» Merlier-Milan, un duel entre finesse et puissance