
Abrahamsen remporte la 11e étape à Toulouse, Pogacar se fait peur
Agence France-Presse
Le coureur norvégien d'Uno-X décroche, à 29 ans, la plus belle victoire de sa carrière, un mois seulement après s'être brisé la clavicule le 18 juin au Tour de Belgique. Il a devancé son compagnon d'échappée, le Suisse Mauro Schmid, lors d'un sprint marqué par l'intrusion d'un spectateur sur le parcours, plaqué comme un rugbyman par un membre de l'organisation.
Les deux hommes ont résisté de justesse au retour de Mathieu van der Poel, qui s'était extrait dans la dernière côte (Pech David) d'un groupe de contre-attaquants royal comprenant aussi Wout Van Aert, Arnaud de Lie, Quinn Simmons et Axel Laurance.
« Quand je me suis cassé la clavicule sur le Tour de Belgique, je pleurais à l'hôpital car je pensais que c'était fichu pour le Tour de France. Mais dès le lendemain, j'étais sur le home-trainer. J'ai tout fait pour revenir », a déclaré Abrahamsen qui avait été très en vue l'année dernière déjà en passant dix étapes avec le maillot à pois.
Il apporte à l'équipe Uno-X, invitée, sa première victoire dans le Tour.
Le maillot jaune reste lui sur les épaules de l'Irlandais Ben Healy avec 29 secondes d'avance sur Tadej Pogacar à la veille de la première étape de montagne dans les Pyrénées.
PHOTO MARCO BERTORELLO, AGENCE FRANCE-PRESSE
Un employé du Tour appréhende un spectateur portant un chandail demandant le retrait d'Israël de la grande boucle.
Le final a été marqué par la chute de Pogacar a environ cinq kilomètres de l'arrivée. Touchant la roue arrière de Tobias Johannessen, le champion du monde est allé au sol avant de taper le rebord du trottoir.
Le Slovène a remis sa chaîne avant de repartir, avec un coude gauche éraflé mais apparemment sans autre dommage, alors que le peloton des favoris a fait preuve de fair-play pour ralentir et attendre son retour.
« Tout va bien, tout va bien, respect au peloton, respect à tout le monde, merci à tous », a-t-il dit dans l'oreillette en communiquant avec son équipe UAE.
« Je vais bien merci », a-t-il ajouté sur la ligne à l'adresse de son coéquipier Nils Politt venu aux nouvelles.
Auparavant, l'étape avait déjà été très animée avec la course-poursuite passionnante à l'avant entre deux groupes de cinq coureurs qui s'est étirée sur près de cent kilomètres.
Dans le peloton des favoris aussi il y a eu de la bagarre, notamment lorsqu'il a accéléré au moment d'une pause de Tadej Pogacar pour satisfaire un besoin naturel. Le Slovène a dû brièvement s'employer pour revenir.
Il a encore été harcelé par l'équipe Visma dans le final avec une petite attaque au sommet du mur de Pech David de Jonas Vingegaard, suivi d'une autre banderille de Matteo Jorgenson, là aussi sans effet.
Jeudi, la route vers s'élever très sérieusement avec la première grande étape de montagne pour une arrivée au sommet à Hautacam.
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Cet accident, qui n'est pas dans les habitudes de Pogi, réputé excellent pilote, est survenu au moment où Abrahamsen (Uno-X) et Mauro Schmid (Jayco-AlUla), à l'attaque dès le kilomètre 0, livraient bataille pour empêcher Mathieu Van der Poel, lancé à leur poursuite, de leur ravir la victoire après les 156,8 km de cette boucle autour de la Ville Rose. Le Néerlandais d'Alpecin, qui avait faussé compagnie à son groupe de cinq contre-attaquants dans le dernier mur à 8 kilomètres de l'arrivée, est venu souffler dans le cou du duo de tête, s'approchant à 8 secondes dans les ultimes hectomètres. Abrahamsen et Schmid n'ont pas chipoté, le Norvégien attendant les 200 m pour démarrer le sprint au bout duquel il a pris la mesure du champion suisse par moins d'une demi-roue. Heureusement, un hurluberlu qui courait vers la ligne n'a pas réussi à perturber le final, plaqué contre une barrière par un représentant de l'organisation. PHOTO THIBAULT CAMUS, ASSOCIATED PRESS Un militant propalestinien est entré sur la piste vers la fin de l'étape. À sa troisième participation, l'offensif Abrahamsen, maillot à pois de la montagne jusqu'à la 11e étape l'an dernier, a ainsi obtenu son premier succès sur le Tour. Il a également procuré une première victoire à la formation invitée Uno-X Mobility, dirigée par Thor Hushovd, champion mondial et unique Norvégien porteur du jaune (en 2004, 2006, 2011). La présence d'Abrahamsen au grand départ à Lille était déjà un exploit : il s'est fracturé une clavicule en culbutant lors d'une chute violente au Tour de Belgique, quatre semaines plus tôt. « Je pleurais à l'hôpital parce que je pensais que je ne courrais pas le Tour de France », a déclaré l'athlète de 29 ans, visiblement ému. « Mais le jour suivant, j'étais sur le simulateur de route et j'espérais pouvoir participer au Tour de France. Chaque jour, j'ai fait tout ce que je pouvais pour revenir, et me voilà ici, au Tour de France. Gagner une étape, c'est incroyable. » PHOTO THIBAULT CAMUS, ASSOCIATED PRESS Jonas Abrahamsen célèbre sa victoire. Abrahamsen a été le premier attaquant de la journée dès l'abaissement du drapeau à la sortie de Toulouse. Il a été suivi par Schmid, Davide Ballerini (XDS Astana) et, 70 kilomètres plus loin, par Fred Wright (Bahrain) et le Français Mathieu Burgaudeau (TotalEnergies). Le solide quintette n'a pas levé le pied de la journée durant cette étape courte menée tambour battant (48 km/h de moyenne), leur avance ne dépassant jamais beaucoup plus qu'une minute. Des accélérations dans le peloton ont provoqué quelques cassures, dont une qui a temporairement surpris Pogačar. Un peu plus loin, le nouveau maillot jaune Ben Healy (EF EasyPost) s'est même lancé à l'attaque, suivi dans sa manœuvre par nul autre que Vingegaard, ce qui a forcé Pogačar et Remco Evenepoel à réagir. 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(Toulouse) De l'hôpital au firmament du Tour : un mois après s'être brisé la clavicule, Jonas Abrahamsen a offert à l'équipe Uno-X la première victoire de son histoire dans la Grande Boucle, mercredi à Toulouse, où Tadej Pogacar s'est fait peur en tombant, a priori sans gravité. Jacques KLOPP Agence France-Presse Jour après jour, le peloton avance comme une furie dans cette 112e édition avalée à la vitesse de l'éclair — encore 48 km/h de moyenne ce mercredi. Cela donne des batailles intenses à tous les étages, notamment pour prendre l'échappée et le mérite d'Abrahamsen, parti dès le kilomètre 0, est grand d'être sorti vainqueur d'un tel combat lors de cette boucle haletante autour de la ville rose. Il faut dire que le Norvégien de 29 ans est solide. La preuve, il s'est cassé la clavicule il y un mois à peine, le 18 juin, lors de la première étape du Tour de Belgique. « Je pleurais à l'hôpital, car je pensais que c'était fichu pour le Tour ». Mais il a sauté sur son système d'entraînement dès le lendemain et a enchaîné les heures à transpirer sur les rouleaux. « Je me visualise en train de gagner une étape, sans arrêt », a-t-il expliqué. « C'est quand même un miracle », a souligné son manager Thor Hushovd, rappelant que les délais d'un retour à la compétition pour ce type de blessure est généralement beaucoup plus long, a fortiori lorsqu'il s'agit de disputer la plus exigeante des courses. Je suis déjà passé par beaucoup de choses dans ma carrière. Mon corps devient de plus en plus résistant. Jonas Abrahamsen On connaissait déjà bien la grande carcasse de ce baroudeur hors pair qui avait animé de nombreuses étapes à l'avant en 2024 et porté le maillot à pois pendant dix jours. Intrusion Mais là, il a propulsé dans une toute autre dimension encore son équipe Uno-X, invitée pour la troisième fois sur le Tour et qui touche enfin au Graal d'une victoire d'étape. Premier à lancer l'échappée, Abrahamsen a couché son dernier rival encore debout, le Suisse Mauro Schmid, lors d'un sprint marqué par l'intrusion d'un militant propalestinien, portant un tee-shirt « Israel out of the Tour » (« Israël hors du Tour ») et plaqué comme un rugbyman par un membre de l'organisation. PHOTO MARCO BERTORELLO, AGENCE FRANCE-PRESSE Un employé du Tour appréhende un spectateur portant un chandail demandant le retrait d'Israël de la grande boucle. Les deux hommes ont résisté de justesse au retour de Mathieu van der Poel, qui s'était extrait dans la dernière côte (Pech David) d'un groupe de contre-attaquants royal comprenant aussi Wout Van Aert, Arnaud de Lie, Quinn Simmons et Axel Laurance. Derrière aussi, ça ferraillait sec, notamment lorsque le peloton a accéléré au moment d'une pause pipi de Tadej Pogacar, ce qui a forcé le Slovène à s'employer brièvement. Le champion du monde a ensuite eu très peur lorsqu'il a été fauché par la roue arrière de Tobias Johannessen. « J'ai voulu suivre un mouvement et j'ai commis une erreur, je suis terriblement désolé », s'est excusé le Norvégien sur les réseaux sociaux, tout en se disant « effrayé » par le nombre de menaces qu'il recevait en ligne. Le grand favori du Tour s'est alors retrouvé par terre, le coude gauche éraflé. « On l'attend » « J'ai eu peur quand j'ai vu le trottoir se rapprocher en y allant la tête la première. Mais heureusement que j'ai le cuir épais et que ça m'a freiné avant. C'est juste un peu de peau râpée, je vais bien », a rassuré le Slovène. L'incident est survenu à quelque cinq kilomètres de l'arrivée et Pogacar, qui a mis un peu de temps à remettre sa chaîne, aurait pu perdre de précieuses secondes. Mais le peloton des favoris l'a attendu, un geste grandement apprécié par le champion du monde et son équipe. « Respect au peloton, respect à tout le monde, merci à tous », a lancé, encore en course, Pogacar en communiquant avec son équipe UAE. En fait, c'est Jonas Vingegaard lui-même qui a décidé de ralentir, comme l'a rapporté l'Irlandais Ben Healy. « Jonas a tout de suite dit 'on l'attend'. C'est juste une question de respect entre coureurs », a-t-il expliqué. Mais la rivalité entre Pogacar et Vingegaard devrait reprendre de plus belle dès jeudi pour la première grande étape de montagne et une arrivée au sommet à Hautacam, où le Danois avait torpillé les derniers espoirs de son rival en 2022. Cette fois, « Pogi » s'annonçait avant sa chute comme le grand favori pour prendre sa revanche. « On va voir comment je récupère. On n'est pas toujours au top au lendemain, mais je vais faire de mon mieux. J'ai connu pire. On est prêts pour Hautacam », a-t-il assuré.