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Tour de France 2025 : pourquoi les coureurs de l'équipe Tudor portent-ils un casque jaune ?

Tour de France 2025 : pourquoi les coureurs de l'équipe Tudor portent-ils un casque jaune ?

L'Équipe6 hours ago
Alors qu'ils étaient couverts d'un casque aux couleurs de leur équipe samedi, les coureurs de la formation Tudor sont coiffés de jaune ce dimanche, à l'occasion de la deuxième étape entre Lauwin-Planque et Boulogne-sur-Mer.
Le peloton est parsemé de jaune depuis ce dimanche. Et ce n'est pas uniquement en raison de l'apparition du maillot de leader, accroché sur les épaules de Jasper Philipsen, victorieux à Lille à l'issue de la première étape du Tour de France 2025. Dans la grisaille du Nord, le premier du classement général ressort, mais il n'est pas le seul à arborer cette couleur.
Les coureurs de Tudor Pro Cycling Team ont, eux, troqué leurs casques rouges contre des jaunes. La raison ? Julian Alaphilippe et ses équipiers sont leaders du classement par équipes de la Grand Boucle. Celui-ci est déterminé en additionnant les temps des trois meilleurs coureurs de chaque équipe à l'arrivée de toutes les étapes.
Une publication partagée par Tudor Pro Cycling Team (@tudorprocycling)
À l'issue de la journée inaugurale, Tudor a été collectivement plus rapide que les autres formations, grâce aux positions de Matteo Trentin (5e), Marius Mayrhofer (9e) et de Marco Haller (22e), arrivés dans le même temps que le vainqueur à Lille. Ils ont donc le droit à leur casque jaune, ainsi qu'à un dossard de la même couleur.
Une innovation datant de 2012
En 2006, les dossards dorés sont apparus, avant que cette coloration déteigne également sur les casques en 2012, rendant plus visibles les leaders du classement par équipes. L'an passé, sans surprise, l'équipe UAE Team Emirates s'est hissée au sommet de ce concours, propulsé par la supériorité écrasante de Tadej Pogacar.
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Avec quatre tentatives, Kévin Vauquelin (Arkéa-B & B Hotels) fut le plus offensif dans le final de la 2e étape, ce dimanche. Victime d'un gros marquage et trop généreux dans l'effort, il a perdu sa meilleure chance de victoire sur ce Tour de France. Un maillot blanc pour seule récompense, c'est trop peu et ç'a le même goût amer qu'au Tour de Suisse, où Kévin Vauquelin avait perdu la tête du général le dernier jour au profit de Joao Almeida (UAE-XRG). « Il y avait un beau coup à faire pour le maillot jaune, a débriefé le puncheur normand. C'est un rêve, et ça s'éloigne un petit peu. C'est un peu chiant. » Le coureur de l'équipe Arkéa-B & B Hotels peut encore en vouloir au Portugais, qui a ruiné un de ses coups ce dimanche, sur la deuxième étape du Tour de France, mais il n'est pas le seul coupable cette fois. Dans ces 10 derniers km punchy à l'approche de Boulogne-sur-Mer, Vauquelin a planté quatre banderilles inutiles, terminant à la 8e place de l'étape qui lui convenait le plus sur cette édition. Victime de son nouveau statut - vainqueur de la 2e étape l'an dernier, 2e de la Flèche Wallonne et du Tour de Suisse -, le Normand de 24 ans a été marqué de près par les favoris et s'est un peu éparpillé avec toutes ces attaques sur des terrains bien différents, à l'image de sa polyvalence. Pris tout de suite en chasse par Mathieu Van der Poel (Alpecin-Deceuninck) - preuve de la méfiance des favoris envers Vauquelin -, le puncheur d'Arkéa-B & B reçoit le soutien du Néerlandais mais flaire le mauvais coup en cas d'arrivée au sprint. De toute façon, Matteo Jorgenson (Visma-Lease a Bike) roule très fort derrière. Cette fois, Vauquelin renonce de lui-même. C'est l'une des plus tranchantes et Oscar Onley (Picnic-PostNL), qui l'a affronté au Tour de Suisse, veut prendre la roue. Cela facilite le travail de Tadej Pogacar (UAE-XRG), juste derrière, et le retour de tout le groupe des favoris à la bascule. Jorgenson suit et offre un premier relais, une vraie cassure se crée. Alexey Lutsenko (Israel-PremierTech) revient fort sur eux et à trois, ils ont des chances d'aller au bout. Mais au grand désespoir du Normand, plus personne ne veut collaborer. « Quand on sort avec Matteo, pourquoi il ne roule pas avec moi ? s'interrogerait Vauquelin à l'arrivée. Je ne comprends pas, même s'il ne faut pas réagir à chaud. C'est dommage, je pense que j'étais très fort, on aurait pu sortir à deux ou trois, je ne sais pas pourquoi ils n'ont pas voulu... » C'est à ce moment-là qu'Almeida, à la tâche pour Pogacar, revient sur le trio. Se sachant déjà battu en cas d'arrivée au sprint, le Normand a voulu anticiper mais cette ultime attaque manque de vitesse, sûrement en raison de sa précédente débauche d'énergie. « À un moment donné, je me suis dit que j'en avais mis beaucoup », a compris Vauquelin. Épuisé et délogé par Pogacar, il n'arrive pas à prendre la roue de Van der Poel et peut définitivement enterrer ses chances au sprint.

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« J'ai perdu patience à un moment donné » : Vauquelin, Grégoire et Alaphilippe… Frustrations françaises à Boulogne

À Boulogne-sur-Mer, on a appris à aimer depuis longtemps les sportifs teigneux, hargneux et puissants. Depuis l'avènement au plus haut niveau de l'enfant du pays, Franck Ribéry. Ce dimanche, trois petits coqs français auraient pu glorifier la hargne française sur ces terres attachantes où la gentillesse des habitants n'est pas un cliché. Trois cyclistes aux qualités presque identiques : vélocité, hargne, explosivité dans les jambes et caractère entier sur une selle. Trois hommes qui, tour à tour, ont cru s'offrir, un septième, second ou premier sacre sur la Grande Boucle . Trois coureurs qui ont tout tenté mais qui quittent quand même le Boulonnais avec pas mal de regrets sous le casque. Il aurait suffi de si peu. Juste que les ogres annoncés pour la victoire finale ne se mettent pas à table si tôt. Qu'ils laissent les autres s'ébattre dans la gloire. Normalement, il y a toujours des premières parties avant les concerts de masse. Pour faire patienter et découvrir d'autres artistes. Sauf que les Visma-Lease-a bike, fidèles à la tactique du bourdonnement incessant, n'ont rien laissé passer pour harceler Tadej Pogacar. Les coéquipiers de Vingegaard ont tout cadenassé comme si on était dans les premiers cols pyrénéens. Et comme Pogacar a accepté sans broncher d'avancer le rendez-vous du bourre-pif, les tentatives françaises avaient peu de chances d'aboutir à autre chose qu'une déception. Paradoxalement, c'est celui des trois qui finit le plus loin qui était le plus fort. Kévin Vauquelin (Arkéa-B&B), vainqueur l'an dernier de la 2e étape en Italie, s'est vu écrire une belle histoire titrée : de Bologne à Boulogne. Il était probablement le plus puissant derrière Mathieu Van der Poel le vainqueur de l'étape . À trois kilomètres, il a tenté l'accélération parfaite, seulement suivi par Matteo Jorgenson (Visma) qui a refusé de le relayer et Romain Grégoire (Groupama-FDJ). « Vu mes jambes, si on m'avait laissé quinze secondes, ce serait probablement allé au bout, convient-il. J'ai perdu patience à un moment donné et cela me coûte peut-être la victoire ou un meilleur résultat. Dommage. Plus on attaque, plus on est regardé. Et les mecs ont dû se dire : lui, il bouge beaucoup trop. » Vauquelin se plaignait l'an dernier d'être snobé par les meilleurs. Il regrette presque son anonymat. « On ne dit plus le gars d'Arkéa mais Kevin ou Vauquelin . Mais la rançon de cela, c'est que je suis un peu plus marqué. » Romain Grégoire, au-delà du bout d'attaque avec Vauquelin, a démontré aussi beaucoup d'audace. Et il termine au pied du podium. « Quatre c'est bien mais ce n'est pas une victoire, grince-t-il. Avec le boulot effectué par l'équipe pour me placer idéalement dans la première grosse bosse, je m'interdisais de reculer et de péter. J'étais presque à l'aise dans ce groupe des meilleurs. J'ai des petits regrets de manquer de… Je ne veux pas parler cru mais vous m'avez compris. J'aurais dû sauter dans la roue de Van der Poel. Quand je vais me revoir en vidéo, je vais me dire que j'ai joué la place et pas la victoire. Aux 450 m, je me suis fait tasser. Je ne sais pas si j'avais les jambes pour gagner mais au moins pour essayer. » De son côté Julian Alaphilippe , n'a fait qu'une apparition de toute la course mais elle a failli être clinique. Cette étape, il l'avait discrètement reconnue deux fois et savait qu'elle correspondait à ses qualités. Sauf que samedi, la première étape l'avait atteint au moral. Victime d'un début de bronchite ces derniers jours, il ne savait pas ce qu'il pouvait espérer. Sous la flamme rouge, alors qu'il s'était fait oublier de tous les autres, on a vu surgir son casque jaune. Tactiquement c'était parfait. Mais il lui a manqué la puissance de ses meilleures années pour prendre dix mètres d'avance et obliger les autres à se regarder. « J'étais à la limite dans l'avant-dernière bosse avant de revenir dans la dernière, raconte-t-il. J'ai presque eu envie de tenter le coup, non pas du kilomètre mais des 500 m. Mais tout de suite, j'ai vu que Mathieu (Van der Poel) était dans ma roue. Et j'ai coupé. Je n'ai aucun regret quand je pense à la journée de merde de samedi. Ma cinquième place ? Je suis venu sur ce Tour pour gagner une étape, pas pour faire cinquième. » Comme les deux autres coqs, il a prévu de chanter de nouveau dans les prochains jours.

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L'Italien Jonathan Milan (Lidl-Trek) a présenté ses excuses auprès de l'Érythréen Biniam Girmay (Intermarché-Wanty), qu'il avait violemment réprimandé après le sprint intermédiaire de la 2e étape du Tour de France ce dimanche. Biniam Girmay s'apprêtait à grimper dans le bus de son équipe, Intermarché-Wanty, lorsque Jonathan Milan l'a interpellé pour lui serrer la main. Le sprinteur italien de Lidl-Trek a glissé un « Je suis désolé », des excuses que son collègue érythréen a semblé accueillir sans rancune. Une bonne heure plus tôt, sur les routes de la 2e étape du Tour de France entre Lauwin-Planque et Boulogne-sur-Mer, Milan n'était pas si apaisé : juste après le sprint intermédiaire d'Enocq (km 154,6), le Vénitien, qui a triomphé de sa bataille pour la 5e place derrière les échappés, s'est emporté - avec de grands gestes - contre Girmay, peut-être pour ne pas être resté sur sa ligne. Mais si le Maillot Vert du dernier cru sort (très) légèrement de son couloir, c'est sans empiéter sur celui de l'Italien, si l'on en croit les images diffusées. Milan a désormais enterré la hache de guerre, mais ces deux-là bagarreront de nouveau l'un contre l'autre dans la lutte du classement par points, aux côtés des Belges Tim Merlier (Soudal-Quick Step) et Jasper Philipsen (Alpecin-Deceuninck).

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