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Slovaquie : l'agresseur de Robert Fico jugé pour terrorisme

Slovaquie : l'agresseur de Robert Fico jugé pour terrorisme

Le Figaro09-07-2025
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DÉCRYPTAGE - Le retraité de 71 ans, qui a tiré à plusieurs reprises sur le premier ministre au printemps 2024, déclare qu'il a voulu combattre sa politique.
« J'ai entendu des bruits que je n'ai pas identifiés comme des coups de feu et, en même temps, j'ai ressenti un coup violent dans la région abdominale. Je me souviens avoir roulé vers le sol. Il y a eu quatre ou cinq bruits, si je me souviens bien. » Voici les souvenirs que Robert Fico a de l'agression qu'il a subie à Handlova, une petite ville du centre-ouest de la Slovaquie, où son gouvernement s'était délocalisé pour la journée du 15 mai 2024. C'est à la sortie de la réunion gouvernementale, alors qu'il allait à la rencontre d'une vingtaine de partisans et serrait la main d'une dame âgée qui lui avait adressé des grands saluts, que le premier ministre a été touché par plusieurs balles.
Mardi et mercredi au tribunal pénal spécialisé de Banska Bystrica, le siège au nom du premier ministre Robert Fico est resté vide pendant les audiences. C'est donc un enregistrement vidéo de sa déclaration, en date du 29 juillet 2024, qui a été diffusé au tribunal, rapporté par les médias slovaques…
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Sécurité routière : un mois de juillet particulièrement meurtrier sur les routes de France
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Sécurité routière : un mois de juillet particulièrement meurtrier sur les routes de France

Selon les estimations de l'Observatoire national interministériel de la sécurité routière, 338 personnes sont décédées le mois dernier contre 275 en juillet 2024, une augmentation de 23%. La mortalité routière a fortement augmenté (+23%) en juillet en France métropolitaine par rapport au même mois l'an dernier, a annoncé jeudi la Sécurité routière. Selon les estimations de l'Observatoire national interministériel de la sécurité routière, 338 personnes sont décédées le mois dernier sur les routes de l'Hexagone, contre 275 en juillet 2024. Cette hausse concerne l'ensemble des réseaux routiers, aussi bien en agglomération qu'à la campagne ou sur les autoroutes, précise la Sécurité routière dans un communiqué. Publicité «Très préoccupant» Ce bilan est jugé «très préoccupant» par François-Noël Buffet, ministre auprès du ministre de l'Intérieur, qui dénonce «un relâchement inacceptable des comportements au volant». «Dans les jours qui viennent, j'adresserai aux préfets une instruction visant à renforcer les opérations de contrôle, en ciblant particulièrement les comportements à risque», a-t-il indiqué, appelant à «redoubler de vigilance» lors du week-end du 15 août. Le nombre de blessés graves (1.644 personnes) a tout de même reculé de 5% en juillet sur un an en métropole. Sur les routes d'Outre-mer, le nombre d'accidents corporels a augmenté de 25%, avec 28 décès, soit 13 de plus qu'à la même période l'an passé.

Réunion Trump-Poutine en Alaska : comment leur dernier tête-à-tête en 2018 avait viré au fiasco
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Réunion Trump-Poutine en Alaska : comment leur dernier tête-à-tête en 2018 avait viré au fiasco

INTERNATIONAL - Leur sommet est autant attendu que craint, notamment en Europe. Donald Trump reçoit Vladimir Poutine ce vendredi 15 août dans l'Alaska pour discuter d'une possible paix en Ukraine, en l'absence de Volodymyr Zelensky, exclu. La position du président américain paraît bien dure à sonder, entre menaces de sanctions contre Moscou un jour, et coups de pression sur Kiev pour accepter un morcellement de son territoire le lendemain. Si personne ne peut encore prédire l'avenir, il est néanmoins possible de se replonger dans le passé afin de comprendre la dynamique des relations entre les deux chefs d'État. Et plus particulièrement sept ans en arrière, lors de l'unique sommet bilatéral jusqu'ici organisé entre Donald Trump et Vladimir Poutine, à Helsinki en Finlande, le 16 juillet 2018. Le contexte était alors bien différent d'aujourd'hui. La Russie n'avait pas encore lancé l'invasion de l'Ukraine, et malgré l'annexion de la Crimée quatre ans plus tôt, les relations n'étaient pas à ce point dégradées entre Moscou et l'Occident. Mais un sujet était alors au cœur des discussions aux États-Unis : les accusations d'ingérence russe dans l'élection présidentielle américaine de 2016, et la possible collusion de Donald Trump avec les équipes de Moscou. Le « caniche » de Poutine Trois jours avant le sommet, le procureur général adjoint américain avait ainsi annoncé l'inculpation de 12 officiers des renseignements russes. Une date validée soigneusement par le président américain et ses équipes, afin d'espérer avoir un atout dans sa manche contre le président russe dans les discussions. Mais à la surprise générale, à la sortie de leur réunion à huis clos (hormis les interprètes) de près de deux heures, c'est un Donald Trump particulièrement enjoué envers la Russie qui arrive à la conférence de presse. « J'ai le président Poutine qui vient de dire que ce n'était pas la Russie. Je dirai ceci : je ne vois pas pourquoi cela le serait (...) Les dénégations du président Poutine ont été très fortes, et très puissantes », lance-t-il, sous le regard médusé de l'auditoire. Un désaveu en direct de Donald Trump des rapports de ses propres services de renseignement, simplement pour la parole donnée de Vladimir Poutine : cette déclaration provoque aussitôt un tollé dans la classe politique américaine, y compris dans le camp républicain. Fiona Hill, la conseillère principale de Donald Trump sur le Kremlin, se rappelle assister à un « spectacle d'humiliation », comme elle le raconte dans le documentaire Trump : l'homme de Moscou à la Maison Blanche ?, diffusé en juillet dernier par la chaîne américaine Channel 4. « Je me suis demandé : comment je peux arrêter ça ? Je pourrais simuler une crise cardiaque. J'ai commencé à regarder la salle : est-ce que je peux enclencher l'alarme incendie ? », raconte l'ancienne conseillère. L'excuse du lapsus John McCain, candidat républicain à l'élection présidentielle de 2008 et sénateur très critique de Donald Trump, affirme alors de son côté qu' « aucun président américain ne s'était aplati de manière aussi abjecte devant un tyran », tandis que le surnom de « caniche » de Poutine est également attribué au président américain. Ces propos posent un tel souci qu'à son retour à la Maison Blanche, le président américain tient une réunion de crise, puis est obligé de prendre la parole pour revenir sur ses propos. Une intervention qui semble presque forcée où Donald Trump, qui lit ses fiches mécaniquement, plaide le lapsus. « Dans une phrase très importante de mon discours, j'ai utilisé le verbe 'serait' au lieu de 'ne serait pas'. La phrase aurait dû être : 'je ne vois pas pourquoi ce ne serait pas la Russie qui s'est ingérée dans les élections' », avait ainsi assuré Donald Trump. Avant de déclarer : « j'ai toute confiance et je soutiens totalement les agences de renseignement américaines. J'accepte les conclusions des agences américaines de renseignement sur l'intrusion russe dans l'élection de 2016 ». Un an plus tard, en 2019, l'enquête du procureur spécial Robert Mueller confirmera que l' « État russe s'est immiscé dans l'élection présidentielle de 2016 d'une façon systématique », mais sans avoir assez de preuves pour établir une « collusion » entre Moscou et les équipes de Donald Trump. Les craintes d'un scénario similaire en 2025 Si les discussions de l'époque étaient évidemment éminemment importantes, car relatives à la sécurité de la démocratie américaine, la réunion de ce vendredi 15 août touche peut-être à encore plus crucial : la souveraineté d'un État tiers, l'Ukraine. Or, beaucoup d'experts craignent justement que cet exercice de tête-à-tête suive le même destin qu'en 2018, à Helsinki : un Vladimir Poutine retournant l'opinion de Donald Trump. D'autant plus que la porte-parole de la Maison Blanche elle-même, Karoline Leavitt, l'a assuré mardi : cette rencontre doit être un « exercice d'écoute » pour le président américain, durant lequel il sonderait la position russe. Pour le dirigeant russe, l'ambition pourrait être de « conclure un accord avec Trump qui sera présenté à Kiev et aux autres capitales européennes comme un fait accompli », anticipe John Herbst, directeur du Centre Eurasie de l'Atlantic Council et ancien ambassadeur en Ukraine. Avec l'idée de pousser notamment pour des annexions définitives de territoires ukrainiens occupés, ce que Volodymyr Zelensky refuse catégoriquement. Un élément peut néanmoins possiblement s'avérer rassurant : la capacité de Donald Trump à annoncer des choses qui ne voient ensuite jamais le jour. En 2018, toujours au sommet d'Helsinki, le président américain avait ainsi assuré avoir conclu un accord avec Vladimir Poutine pour que les enquêteurs américains puissent interroger les agents du renseignement russes accusés d'avoir influencé l'élection présidentielle... en échange que la Russie puisse faire de même avec des agents américains. « Bien sûr, cela n'a abouti à rien. Trump n'avait pas bien compris ce que Poutine lui avait dit. [...] En d'autres termes, ce n'est pas parce qu'il y a une réunion que cela va nécessairement déboucher sur quelque chose », rappelle Fiona Hill.

Gironde : un arrêté interdit désormais de fumer sur le site de la dune du Pilat
Gironde : un arrêté interdit désormais de fumer sur le site de la dune du Pilat

Le Figaro

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Gironde : un arrêté interdit désormais de fumer sur le site de la dune du Pilat

Instauré depuis mardi, l'arrêté a pour objectif de protéger les non-fumeurs et l'environnement autour du site de la plus haute dune d'Europe. Depuis le 1er juillet 2025, la législation française interdit la cigarette dans de nombreux espaces publics extérieurs, comme les plages, les parcs et les jardins publics. À La Teste-de-Buch, le maire Patrick Davet a choisi d'aller plus loin, en signant, le 12 août, un arrêté qui étend cette interdiction à l'entièreté du site de la dune du Pilat. Cette décision vise à protéger les non-fumeurs, dans un site qui accueille chaque année plusieurs centaines de milliers de visiteurs, dont de nombreuses familles et enfants. Cet été, la plus haute dune d'Europe n'a pas désempli. Rien qu'en juillet, 240.000 personnes ont gravi le sable blond de la dune du Pilat. C'est 4,2% de plus que la fréquentation moyenne des années précédentes et près de 14% de mieux qu'en 2024. Publicité 750 euros d'amende L'arrêté répond aussi à la nécessité de prévenir les incendies dans un environnement particulièrement sensible. Même si le département est repassé en «vigilance modéré feu de forêts», Patrick Davet souhaite prévenir après les incendies de 2022, où un gigantesque feu de forêt avait ravagé plus de 20.000 hectares dans la commune. La municipalité assure qu'elle prendra toutes les mesures nécessaires pour préserver la sécurité, la tranquillité et la propreté du site. Si une personne est surprise en train de fumer, elle s'expose à une amende pouvant atteindre 750 euros. Cet arrêté peut être contesté devant le tribunal administratif de Bordeaux dans un délai de deux mois à compter de sa publication ou de sa notification.

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