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Double survivante du cancer, PSG... 5 choses à savoir sur Ann-Katrin Berger, héroïne de l'Allemagne face aux Bleues

Double survivante du cancer, PSG... 5 choses à savoir sur Ann-Katrin Berger, héroïne de l'Allemagne face aux Bleues

Le Figaro2 days ago
PORTRAIT - Ce samedi soir lors de l'Euro féminin, la gardienne allemande a largement contribué à l'élimination de l'équipe de France de foot. Partez à la découverte d'une joueuse à la carrière marquée par la résilience.
Victime de deux cancers de la thyroïde
Le parcours de vie d'Ann-Katrin Berger force le respect et l'admiration. La joueuse du Gotham FC (États-Unis) a survécu à deux cancers de la thyroïde. En 2017, son premier cancer est décelé alors qu'elle brille sous le maillot de Birmingham. «Quand nous nous sommes réunis pour discuter de la situation, Ann a instantanément fait disparaître la peur et l'incertitude. C'est l'une des personnes les plus fortes que j'ai rencontrées», avait d'ailleurs confié Marc Skinner, Son entraîneur de l'époque. Cinq ans plus tard, en 2022 et lors de l'Euro en Angleterre, Berger est victime d'une rechute. Un deuxième cancer de la thyroïde. Plus forte que tout, elle parvient à s'en sortir, à se battre pour finalement reprendre une brillante carrière. Pour marquer ce combat, l'Allemande porte un tatouage avec l'inscription suivante : «Tout ce que nous avons, c'est maintenant ». «J'ai vraiment dû apprendre à ne pas prendre ma santé comme un acquis», avait-elle confié à l'UEFA dernièrement.
Un passage discret au PSG
En provenance du club allemand FFC Turbine Potsdam, la gardienne allemande rejoint la France et le Paris Saint-Germain. Sa véritable première expérience dans un grand club. Dans l'ombre de l'excellente polonaise Katarzyna Kiedrzynek, Berger n'aura disputé que 15 rencontres en deux saisons. Elle aura toutefois fait partie de la belle aventure parisienne en Ligue des champions en 2015 malgré la défaite en finale contre Francfort. Elle s'est ensuite envolée à Birmingham, en Angleterre, l'année suivante.
Berger a disputé deux saisons au PSG.
Andre Ferreira / Icon Sport
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Spécialiste du penalty
La native de Göppingen, une petite ville non loin de Stuttgart, a écœuré Amel Majri, Alice Sombath et l'équipe de France lors de la séance des tirs au but samedi soir. Ann-Katrin Berger n'est toutefois pas à son premier coup d'essai. En 2023 déjà, lors du quart de finale de Ligue des champions contre Lyon avec Chelsea, elle avait repoussé deux tirs. Lors des JO de Paris 2024, la joueuse de 34 ans a transformé elle-même le tir au but décisif contre le Canada... après avoir déjà arrêté deux tentatives adverses. Stoppeuse, mais pas que. Face aux Bleues, Berger avait préparé une antisèche détaillant les préférences de tir des adversaires. Elle était collée sur sa gourde.
«Trop paresseuse pour courir»
À quatre ans, Berger démarre le football au KSG Eislingen. Elle poursuit son apprentissage par la suite au poste d'attaquante, milieu et défenseure mais bascule en tant que gardienne à 16 ans. «J'étais trop paresseuse pour courir», avait rigolé l'intéressée auprès du média allemand Süddeutsche Zeitung . À noter que ce n'est qu'en 2020, à l'âge de 27 ans et lors d'un match contre l'Irlande, que l'ancienne joueuse du PSG a été sélectionnée en sélection allemande.
Elle joue avec sa compagne
Ann-Katrin Berger partage sa vie avec Jess Carter, défenseure de la sélection anglais. D'abord coéquipière en 2016 à Birmingham, les deux joueuses se sont ensuite suivies à Chelsea puis actuellement au Gotham FC, aux États-Unis. La gardienne allemande a d'ailleurs souvent souligné le soutien inconditionnel et crucial de sa compagne lors de ses gros ennuis de santé.
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Deux endroits qui ont façonné la vie de Valentin Paret-Peintre. Le Haut-Savoyard (24 ans) a grandi dans une famille où le vélo était un prolongement des jambes. « C'était le dernier, il a un grand frère (Aurélien, 29 ans), une grande soeur (Maéva, 26 ans), et il fallait se faire sa place, c'est comme ça qu'il a forgé son caractère. Maéva se faisait respecter par son grand frère Aurélien car elle était très forte physiquement sur le vélo, Valentin s'est démarqué en étant le gentil, le joyeux, quelqu'un qui aimait faire le clown. Mais qui avait son tempérament quand il le fallait. » « C'est quelqu'un qui sait ce qu'il veut, qui ne lâche rien, il sait de quoi il est capable. Il a toujours été comme ça » Maéva Paret-Peintre, sa soeur « L'influence de mon père, mon frère et ma soeur est pour beaucoup dans le fait que je fasse aussi du vélo, confiait Valentin il y a deux ans. Faire du vélo, en famille ou tout seul, c'était se balader dans la vallée Verte, se perdre dans les montagnes, c'était le bonheur. Quand on monte un col, le temps passe plus vite à admirer le paysage, on regarde moins le compteur, on se perd dans nos pensées... » Les siennes ont dû être bousculées par mille choses, mardi, de Bédouin jusqu'au sommet du Ventoux. « C'est quelqu'un qui sait ce qu'il veut, qui ne lâche rien, il sait de quoi il est capable. Il a toujours été comme ça. Il sait toujours se relever », constate sa soeur, qui était allée voir ses deux frères sur les pentes du Mont-Dore dans le Puy-de-Dôme. Valentin, comme Aurélien, qui avait les larmes aux yeux en rejoignant le car de Decathlon-AG2R La Mondiale, et comme Maéva, est un dur au mal. Tombé lors de Tirreno-Adriatico en mars, il s'était fracturé le coccyx mais avait seulement mis pied à terre à la fin du mois au Tour de Catalogne. Il avait enchaîné quatre semaines sans faire de vélo, à se morfondre. Dans un car qui faisait la route entre la Côte de Domancy et Sallanches, mi-avril, lors de la journée de présentation des Championnats du monde organisés en Haute-Savoie en 2027, « VPP » glissait, le regard un peu dans le vide : « Quatre semaines sans faire de vélo, c'est long. J'ai l'impression d'être inutile, d'attendre. Voir tout le monde sur un vélo dans Domancy et moi à côté, ça me fout le cafard. J'ai besoin de beaucoup courir pour bien marcher. » Il était encore dans la déception de manquer le Giro, son objectif de la saison. « Je l'avais accompagné passer sa radio. Quand on est ressortis, c'était un sacré coup de massue. Un mois, c'était long, il a fallu le raisonner, le canaliser un peu. Il a fait beaucoup de marche et finalement il est arrivé à prendre son mal en patience. Valentin, c'est un hargneux », certifie Céline, sa maman. Un caractère déjà marqué à 5 ans, quand il s'était pris un poteau plein fer sur une voie verte en Maurienne et qu'il avait rejoint son père à la voiture sur le vélo, le visage en sang, parce qu'il voulait finir la balade. Pareil à 7 ans, lorsqu'il était tombé sur l'une de ses premières courses et qu'il avait quand même voulu finir le parcours, « alors qu'il était le plus petit, le plus jeune, avec déjà des jambes comme des allumettes », selon son père. « Il a quand même un avantage, il peut manger ce qu'il veut, il fera toujours 50 kg » Bastien Tronchon (Decathlon-AG2R), qui a été son colocataire en Savoie Sa blessure cet hiver a bouleversé les plans et il a finalement fait le Dauphiné et le Tour de France au côté de Remco Evenepoel. Le Belge et le Français s'entendent bien, et Evenepoel avait même demandé cet hiver à ses dirigeants pourquoi le nouveau venu ne faisait pas le Tour alors qu'il avait été recruté dans ce sens. « J'ai entendu beaucoup de personnes en début de saison me dire qu'il était trop léger, que ce n'était pas un bon recrutement, que ceci, que cela, mais c'est un talent exceptionnel. Il pèse 50 kg mais il a la grinta d'une personne de 100 kg. C'est vraiment un loup géant », sourit Jürgen Foré, patron de l'équipe Soudal-Quick Step, à l'origine de la venue du Haut-Savoyard issu de la filière AG2R. 50 kg qui ont dompté le Ventoux et qui sont aussi un fil conducteur de sa carrière. Comment Paret-Peintre a signé son chef d'oeuvre « C'est un mec "light", pour lui le plus dur c'est le plat, se marre Bastien Tronchon (Decathlon AG2R La Mondiale), qui a été son colocataire en Savoie et habite toujours à trois kilomètres de chez lui à La Motte-Servolex. C'est un super mec, il ne pète pas plus haut que son cul. Il adore être sur un vélo. Et il a quand même un avantage, il peut manger ce qu'il veut, il fera toujours 50 kg. Il a des qualités en montagne innées. » Le poids n'est pas une obsession chez lui, et c'est même tout l'inverse. « J'ai de la chance car je ne grossis pas. Pendant ma coupure après la Vuelta jusqu'à la reprise de l'entraînement en novembre, j'ai mal mangé et j'ai bu de l'alcool mais je n'ai pris qu'un seul kilo, en sachant que j'allais fondre après quinze heures de vélo, racontait-il dans un remarquable entretien au Dauphiné Libéré fin décembre. Je le dois à ma génétique. J'ai toujours été maigre. J'ai essayé de prendre du poids mais ça n'a pas marché. Mon corps ne veut pas. C'est une chance car le poids reste, pour certains coureurs, une grosse charge mentale. Pendant un stage, certains me disent qu'ils doivent perdre du poids pendant que je vais mettre du Nutella sur ma tartine au petit déjeuner. 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« Marseille m'a fait grandir en tant que joueur et en tant qu'homme » : le message d'adieu de Valentin Rongier à l'OM et ses supporters
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Après six saisons passées à l'Olympique de Marseille, Valentin Rongier vient de s'engager pour trois saisons avec le Stade Rennais. Le milieu de terrain aux 196 matches avec l'OM a adressé un message d'adieu au club et aux supporters. Six saisons à l'OM ce n'est pas rien. Dans un club incandescent et instable ces dernières années, Valentin Rongier a fait figure d'exception sur la Canebière. Après six saisons mouvementées, le milieu de terrain de 30 ans s'est engagé avec le Stade Rennais ce lundi et a paraphé un contrat de trois ans. Ce mardi, il a adressé un message d'adieu à « ce club si spécial » et ses supporters sur son compte Instagram. « Vous m'avez chaleureusement accueilli en 2019, et votre passion inégalable pour ce club m'a porté pendant toutes ces années, a-t-il écrit. Avoir eu la chance de représenter ce club, c'est un honneur que je n'oublierai jamais. Marseille m'a fait grandir en tant que joueur mais aussi en tant qu'homme, puisque mon fils est né ici. » Avec 196 matches sous les couleurs olympiennes, Rongier aura traversé plusieurs ères entre celles d'André Villas-Boas, d'Igor Tudor, de Jorge Sampaoli ou encore de Gennaro Gattuso. « Marseille ne me quittera jamais » Le numéro 28 marseillais a remercié toutes les personnes qui oeuvrent au quotidien au club, ainsi qu'aux dirigeants, aux staffs, et à tous les coéquipiers qu'il a côtoyé à la Commanderie. « Je n'ai jamais triché à chaque fois que j'ai eu la chance de porter fièrement ce maillot, et je garde en moi un nombre incalculable de souvenirs, de moments de joie, de batailles, avec le Vel et ses chants qui résonnent dans la tête de tous. » Avant de devoir gagner le coeur des supporters rennais, il a remercié ceux qu'il a fait vibrer depuis six années. « Merci à vous chers supporters, merci de faire de l'OM un club si spécial, merci pour votre passion, votre chaleur, votre amour, votre énergie, votre exigence qui nous pousse tous les jours à nous surpasser. Je quitte Marseille mais Marseille ne me quittera jamais. » Une publication partagée par Valentin Rongier (@valrongier28) « Coucou les Rennais » : quand Valentin Rongier alimentait la rivalité entre Rennes et Nantes

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