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Implanter des logements dans une zone d'activité économique : le projet controversé de Verrières-le-Buisson

Implanter des logements dans une zone d'activité économique : le projet controversé de Verrières-le-Buisson

Le Parisien6 days ago
Pour
le célèbre architecte et urbaniste Le Corbusier,
il y avait des endroits pour travailler, d'autres pour vivre. À
Verrières-le-Buisson
(
Essonne
), cette doctrine pourrait connaître une variante : la « coexistence ».
En manque de logements, notamment sociaux, la municipalité de cette commune de près de 15 000 habitants se penche depuis plusieurs années sur le projet de transformer la zone d'activité économique (ZAE) des Petits Ruisseaux en ZAC (zone d'aménagement concerté). Objectif : y installer des habitations au milieu, ou au-dessus, des entreprises.
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Reconnue en sortant de chez elle, une élève policière agressée à Marseille
Reconnue en sortant de chez elle, une élève policière agressée à Marseille

Le Parisien

time21 minutes ago

  • Le Parisien

Reconnue en sortant de chez elle, une élève policière agressée à Marseille

Une élève policière , qui vit dans les quartiers nord de Marseille (Bouches-du-Rhône), a été agressée en sortant de chez elle dimanche soir après avoir été reconnue par des habitants de son quartier, a appris Le Parisien de source policière, confirmant une information du Figaro . Les faits se sont déroulés en début de soirée. Cette jeune femme de 29 ans, qui vit dans le XIVe arrondissement de la cité phocéenne, a été prise à partie par plusieurs personnes qui l'auraient identifié comme apprentie fonctionnaire de police. Selon son récit, elle a d'abord été menacée et insultée avant de recevoir des crachats et des gifles. Son petit ami, lui aussi élève policier, venait la chercher en voiture dans son quartier. Il est venu à son secours une fois arrivé sur place. Son véhicule aurait été visé par des projectiles au moment de prendre la fuite. La victime a été transférée à l'hôpital, mais elle n'aurait pas été blessée. Le jeune couple assure vouloir déposer plainte pour dénoncer cette agression.

«En son temps, Chateaubriand avait déjà analysé les effets d'une dissolution mal acceptée»
«En son temps, Chateaubriand avait déjà analysé les effets d'une dissolution mal acceptée»

Le Figaro

time21 minutes ago

  • Le Figaro

«En son temps, Chateaubriand avait déjà analysé les effets d'une dissolution mal acceptée»

TRIBUNE - Précurseur du parlementarisme, Chateaubriand avait imaginé un système qui repose sur une concordance entre exécutif, opinion publique et représentants, explique Alexis Fourmont, maître de conférences en droit public. À ses yeux, la chambre basse ne devait pas être un simple rouage de validation. Alexis Fourmont est maître de conférences en droit public de l'Université Paris 1. Il est l'auteur de Chateaubriand. Les paradoxes du parlementarisme romantique (Michalon, 2025). À découvrir PODCAST - Écoutez le club Le Club Le Figaro Idées avec Eugénie Bastié Il n'est pas certain que Chateaubriand eût aimé notre époque, mais il y aurait perçu de troublantes résonances avec la sienne. À l'heure où l'exécutif, privé de majorité stable, affronte une représentation émiettée en une poussière de groupes, et où la tentation de gouverner contre le Parlement ressurgit, son regard lucide offre une boussole. Publicité Bien avant que le gouvernement parlementaire ne se cristallise en France ou en Grande-Bretagne, Chateaubriand en avait esquissé les linéaments. Hostile à la concentration du pouvoir dans la couronne, il plaide pour un cabinet qui en serait détaché, parce que politiquement solidaire, fondé sur une majorité cohérente et responsable devant les chambres. Ce précurseur du parlementarisme pressentait les ressorts d'une vie politique assise sur la confiance. Le ministère, écrivait-il, doit constamment prouver sa capacité». L'autorité n'est jamais figée : elle s'entretient par l'adhésion continue de la majorité et, au-delà, de l'opinion publique. Il distingue en un sens la légitimité d'autorisation – la confiance initiale du Parlement – de la légitimité d'exercice – l'assentiment soutenu tout au long de la législature. La majorité parlementaire est, pour lui, le cœur battant du régime. Sans elle, le gouvernement perd sa capacité d'entraînement. Il n'a plus ni ancrage ni perspective, risquant d'être otage de l'opinion du jour, dévoyé par les coups d'éclat parlementaires ou les combinaisons improvisées. On ne gouverne pas durablement par la seule force des procédures, fût-elle celle du parlementarisme rationalisé. À lire aussi Guillaume Tabard : «Un an après la funeste dissolution» Or le gouvernement se maintient actuellement par défaut plus que par adhésion, la délibération parlementaire étant marquée par une effervescence confinant à la dispersion et au théâtre d'ombres. Le régime parlementaire que Chateaubriand appelait de ses vœux repose sur une concordance entre exécutif, opinion publique et représentants. Cette symbiose est aujourd'hui rompue par la verticalité du pouvoir durant une grande part des huit dernières années et l'éclatement partisan, rendant la mécanique institutionnelle instable et illisible. L'opposition parlementaire (qu'il pratiquait lui-même avec ardeur) doit être «systématique». La contestation au cas par cas, dite «de conscience est impuissante. La conscience peut arbitrer un fait moral, elle ne juge point d'un fait intellectuel. N'en est-il ainsi, alors tel député prend sa bêtise pour sa conscience et la met dans l'urne. [Cela revient] à flotter entre les partis, à ronger son frein, à voter même, selon l'occurrence, pour le ministère, à se faire magnanime en enrageant ; opposition d'imbécillités mutines chez les soldats, de capitulations ambitieuses parmi les chefs». La cohésion fait défaut à une telle opposition, puisque seules les circonstances la déterminent, ce qui la rend aléatoire dans ses effets. Une telle attitude sème les germes de l'instabilité. À ses yeux, il ne suffit pas d'avoir un Parlement : encore faut-il qu'il délibère et contrôle, qu'il « sache se faire respecter ». Ni d'avoir une opposition : encore faut-il qu'elle soit audible. Alexis Fourmont Chateaubriand ne croyait ni aux gouvernements faibles ni aux coalitions artificielles. Il redoutait les «ministères de hasard», nés d'arrangements sans cap. Il n'était point hostile à l'astuce procédurale, mais il eût vu dans l'usage répété de l'article 49, alinéa 3 de la Constitution un expédient révélateur d'une perte de substance du régime représentatif. Sans doute aurait-il considéré l'emploi de la motion de rejet préalable, initiée par la coalition les 26 mai et 2 juin derniers, non comme l'expression d'une habileté politique, mais comme une façon pour le Parlement de se réduire au silence dans une sorte d'«auto-49.3». Le contournement du débat ne peut être une méthode de gouvernement durable. À ses yeux, il ne suffit pas d'avoir un Parlement : encore faut-il qu'il délibère et contrôle, qu'il «sache se faire respecter». Ni d'avoir une opposition : encore faut-il qu'elle soit audible. Ni d'avoir un gouvernement : encore faut-il qu'il dirige et rende des comptes. Le régime parlementaire repose sur un équilibre entre autorité et liberté, efficacité et discussion. Cela présuppose un art de gouverner, non une fuite en avant hors des assemblées vers les conclaves ou les conventions citoyennes. Ce lien de confiance repose sur un principe fondamental : la fonction élective du Parlement. Chateaubriand concevait la chambre basse comme le lieu d'une médiation entre le pouvoir et le pays, non comme un simple rouage de validation. L'opinion publique est le «juge suprême» : elle s'exprime à travers des représentants élus, dotés du pouvoir réel de faire ou de défaire un cabinet. Publicité Que faire alors d'un Parlement sans majorité ? Chateaubriand n'aurait pas exclu la dissolution. Il y aurait vu un recours grave, mais salutaire, dès lors qu'il permet de rétablir l'expression de l'opinion en cas de crise prolongée. Encore faut-il que cet acte ne soit ni manœuvre ni dérobade, mais volonté de refonder la confiance. Dissoudre, c'est rouvrir un cycle de légitimation, non éluder sa responsabilité en se défaussant sur l'électeur. À lire aussi Guillaume Tabard : «Un an après la funeste dissolution» Il connaissait les effets d'une dissolution mal acceptée : celle de 1816, décidée contre la Chambre introuvable, lui apparut comme un coup porté à la logique représentative naissante. Il plaida pour une parlementarisation du régime par-delà le texte de la Charte. Aujourd'hui, alors que l'exécutif gouverne en minorité, que l'opposition est fragmentée et que la confiance devient un obstacle plus qu'un socle, Chateaubriand tend un miroir : il ne prônait pas le retour à un passé révolu, mais l'élaboration patiente d'un régime qui tienne. Un régime où gouverner signifie rassembler, non imposer ; convaincre, non contourner. Cela exige de nos jours de remettre en cause l'incompatibilité entre les fonctions ministérielles et le mandat parlementaire afin de ressusciter une culture de la délibération au sein du gouvernement. À cet égard, l'institution de secrétaires d'État parlementaires insufflerait une bilatéralité entre organes exécutifs et assemblées. Les majorités ne se décrètent pas, elles se construisent.

«L'affaire Epstein, bombe à déflagration pour le mandat Trump ?»
«L'affaire Epstein, bombe à déflagration pour le mandat Trump ?»

Le Figaro

time21 minutes ago

  • Le Figaro

«L'affaire Epstein, bombe à déflagration pour le mandat Trump ?»

FIGAROVOX/HUMEUR - Le président américain fait face à une fronde d'une partie de sa base électorale persuadée que l'«establishment» lui cache la vérité dans l'affaire Epstein. Pour la première fois, Trump ne semble pas savoir quelle stratégie adopter pour y faire face, explique l'enseignante Ophélie Roque. Ophélie Roque est professeur de français en banlieue parisienne. Elle a notamment publié Antisèches d'une prof. Pour survivre à l'Éducation nationale (Les Presses de la cité, 2025). À découvrir PODCAST - Écoutez le club Le Club Le Figaro Idées avec Eugénie Bastié L'affaire Epstein, on a en tous entendu parler, on sait vaguement de quoi il s'agit (sa mort «suspecte» selon certains, son île de débauche où de jeunes femmes – quand ce n'était tout simplement pas de très jeunes filles – passaient d'un bras libidineux à un autre. Bref, un petit parfum de Salo « made in US ») mais, en France, l'affaire suscite peu d'émoi. Tout au plus un haussement de sourcil mais le plus souvent la crainte (légitime) d'aborder sur les rives du complotisme. Personne n'oublie qu'un conglomérat d'agités du bocal (les fameux QAnon) reste persuadé que les puissants de ce monde sont à la recherche d'une jeunesse éternelle en utilisant la magie de l'adénochrome. Cette substance hautement improbable serait prélevée sur des enfants apeurés et torturés. Dis comme ça, il est vrai que l'on a envie de pudiquement refermer la porte et de se préoccuper de sujets plus hexagonaux. Et pourtant ce serait un tort, l'affaire a de ceci d'important qu'elle compte aux États-Unis et qu'elle finira donc (à un moment ou à un autre) par compter pour nous. Publicité Lors de la campagne de 2024, Trump (et Musk) ont beaucoup promis : promis de faire justice, promis de livrer la liste des «bad guys», promis de délivrer le monde d'un potentiel complot des puissants. Alors face à cette tiédeur nouvelle à l'idée de dévoiler les noms une partie de la base s'interroge. Et si Trump n'était pas le justicier tant attendu par les White Trash ? Selon un sondage Reuters/Ipsos, 69 % des Américains estiment que des informations sur l'affaire Epstein sont dissimulées. Ophélie Roque La mort en 2019 de Jeffrey Epstein, retrouvé pendu dans sa cellule, a remis une pièce (comme si besoin était !) dans la machine à sous des complots. Les gens se contentent rarement de la vérité, ils veulent toujours qu'un mystère soit caché sous la platitude de l'évidence. Dans le fond, c'est triste, cela montre que l'Homme s'ennuie mais passons. Bref, puisqu'ils veulent y croire, faisons l'effort (un temps) de croire avec eux : la mort d'Epstein serait un assassinat orchestré par le «deep state» qui souhaite – plus que jamais – protéger ses élites impliquées dans un réseau aussi bien sataniste que pédo-criminel. Patatras, le rapport publié en juillet par le département de la Justice (tenu par Pam Bondi, une proche de Trump) a douché tous les espoirs. Rien. Nada. Que tchi. Aucune liste de clients et circulez il n'y a rien à voir ! Pas étonnant qu'une partie de la base MAGA n'en revienne pas. On leur vole leur vérité, l'élite – à nouveau – se retourne contre elle. Il y a de quoi sortir les fourches et les piques pour moins que ça. À lire aussi «Je n'aime pas ça» : critiqué par ses fans sur l'affaire Epstein, Trump assure que «tout le monde se fout» du criminel Du point de vue français, on s'interroge. Qu'est-ce qui peut bien tenir la presse américaine en émoi dans cet imbroglio politique digne d'un Labiche sous acide ? C'est qu'on oublie que les États-Unis traversent une crise de confiance envers les institutions bien plus amplifiée que chez nous. Selon un sondage Reuters/Ipsos, 69 % des Américains estiment que des informations sur l'affaire Epstein sont dissimulées. Quant au gourou détrôné Elon Musk, il s'amuse à souffler sur les braises. Les tweets complotistes s'accumulent et il nargue l'ancien compère. La politique a de ceci qu'elle reste cruelle, peu importe le masque bouffon porté par les acteurs. Et non seulement Donald Trump est lâché par Musk mais son revirement est également pointé du doigt par des personnalités médiatiques d'habitude en phase avec lui. Alex Jones ou Tucker Carlson n'hésitent plus à dénoncer un scandale, on tenterait de jeter bébé avec l'eau du bain ! Mieux que cela, Carlson ose et, dans un podcast paru le 14 juillet 2025, avertit le gouvernement qu'il «joue avec le feu» et risque d'alimenter un «véritable extrémisme». Ces deux noms ne nous disent peut-être rien mais ils sont suivis par des millions de personnes Outre-Atlantique. À force de jouer avec les allumettes, il est possible que Donald Trump n'ait enflammé sa propre présidence. Ophélie Roque Si tout ceci remue autant c'est que l'affaire Epstein est le «vaisseau mère» des théories du complot. Toucher à cette pièce signifie ébranler toutes les autres et Trump commence seulement à le comprendre. Pour la première fois depuis son retour à la Maison-Blanche, le président fait face à une fronde interne assez significative. Lors d'un rassemblement en Floride, des militants trumpistes ont même hué des représentants de l'administration. Le fait restait inédit. C'est désormais chose faite. Trump s'est construit une image de chevalier de la transparence se dressant contre les multiples perfidies d'un establishment accusé de cacher la vérité. C'est comme si leur héros décampait face au dragon. Il y a de quoi être déçu. En reculant maintenant, il prend le risque d'avoir la cuirasse un tantinet éclaboussée par cette sordide histoire. Surtout que son passé amical avec le financier est bien documenté. Peu tendre avec le président, le Wall Street Journal s'amuse d'ailleurs à relancer la polémique ce 17 juillet en évoquant un message de 2003 signé Trump dans un livre d'or pour les 50 ans d'Epstein… petit mot accompagné d'un dessin suggestif ! Le président menace de poursuivre le journal en justice et dénonce un «article diffamatoire» mais le mal est là et il perdure. Publicité Face à cette fronde, le président oscille entre les stratégies. Il a d'abord tenté de minimiser, affirmant que «plus personne ne se soucie d'Epstein» et qualifiant d'«idiots ceux qui font le jeu des démocrates» avant de rétropédaler et d'annoncer deux jours plus tard que la ministre de la Justice pourrait publier «tout ce qui est crédible» sur l'affaire. Las, cette concession semble un peu maigre pour des «croyants» chauffés à blanc. La foule gronde et menace. Pour l'instant, tout ceci entame assez peu sa présidence mais qui sait ? À force de jouer avec les allumettes, il est possible que Donald Trump n'ait enflammé sa propre présidence.

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