
Donald Trump dans le piège de l'affaire Epstein
DÉCRYPTAGE - Faute de pouvoir tenir sa promesse de faire toute la vérité sur la mort du financier accusé de trafics sexuels, le président américain ne sait plus comment expliquer à ses électeurs que Jeffrey Epstein, qu'il avait fréquenté naguère, s'est bien suicidé.
C'est devenu l'obsession de Washington. De la Maison-Blanche aux médias en passant par le Congrès, on ne parle plus que de Jeffrey Epstein, qui s'est suicidé en 2019 en prison, après avoir été accusé de trafics sexuels de mineures. Au grand dam de Donald Trump ! Le président ne sait plus quoi inventer pour détourner l'attention d'une partie de sa base électorale, furieuse que le dossier sur le financier new-yorkais n'ait toujours pas été rendu public, malgré ses promesses.
Mardi, Todd Blanche, le numéro deux du département de la Justice, a annoncé qu'il entendait « dans les prochains jours » s'entretenir avec Ghislaine Maxwell, l'amie et complice d'Epstein, condamnée en 2022 à 20 ans de prison, pour savoir si elle serait prête à dévoiler d'autres informations. Pendant des années, Donald Trump et ses alliés ont ressassé des théories complotistes, selon lesquelles les gouvernements précédents avaient caché une liste de clients de Jeffrey Epstein pour protéger des personnalités de…
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Le Figaro
7 hours ago
- Le Figaro
Bourse de Paris : l'accord commercial entre l'UE et les États-Unis plombe le CAC 40, Forvia en forte hausse
Après le soulagement d'un accord obtenu entre Bruxelles et Washington, l'enthousiasme a laissé place à la déception sur les marchés financiers. Le CAC 40 a fini par progressivement reculer lors de cette séance, notamment tiré vers le bas par les secteurs pénalisés. La tendance du marché Étonnamment, l'euphorie a gagné les places boursières européennes lors de leur ouverture ce lundi. Quelques heures après l'accord entre l'Union européenne et les États-Unis, les Bourses européennes ont démarré dans le vert. Le CAC 40 a même tenté de se rapprocher des 7 930 points, mais l'enthousiasme était un trompe-l'œil. À découvrir Suivez Le Figaro Bourse sur WhatsApp Si les investisseurs peuvent se satisfaire d'être fixé et ne plus subir l'incertitude, cet accord est fortement décrié sur le Vieux continent. De nombreuses voix s'élèvent pour dénoncer le déséquilibre de cet accord commercial. Dans ce contexte, l'indice français a chuté au fil de la séance pour glisser sous l'équilibre au cours de l'après-midi. Publicité Le CAC 40 est notamment plombé par des secteurs désavantagés comme l'automobile, la pharmacie, les spiritueux ou les groupes de défense. Les indices américains sont en légère hausse, mais cela n'a pas enrayé la baisse des Bourses européennes. Le CAC 40 parvient néanmoins à rester au-dessus des 7 800 points à la clôture. Du côté des indices en France et dans le monde CAC 40 - 0,43% 7 800,88 points SBF 120 - 0,44% 5 927,66 points DAX - 1,02% 23 952,05 points FTSE 100 - 0,43% 9 067,92 points Nikkei - 1,10% 40 998,27 points Dow Jones* + 0,01% 44 905,74 points Nasdaq* + 0,25% 21 161,49 points *indice arrêté à la clôture des bourses européennes Le fait du jour L'Union européenne et les États-Unis ont finalement réussi à s'accorder avant le 1er août. Ce dimanche, Donald Trump et Ursula von der Leyen ont conclu en Écosse un accord commercial qui prévoit une surtaxe douanière de 15%, contre la menace de 30% auparavant agités par le président américain. Du côté européen, les compromis sont limités à une exemption totale des droits de douane sur l'aéronautique et une réduction douanière à 15% pour les secteurs automobile et sidérurgique. Les spiritueux espèrent toujours figurer dans cet accord pour limiter la casse. En échange, l'Union européenne s'est engagée à dépenser 750 milliards de dollars dans les produits énergétiques américains, mais également d'augmenter à 600 milliards de dollars leurs investissements auprès de la première puissance économie mondiale. Si Bruxelles tente de défendre sa position d'un accord «meilleur qu'une guerre commerciale», les contestations se multiplient sur le Vieux continent. François Bayrou évoque notamment «un jour sombre» pour une Europe qui «se résout à la soumission». De son côté, l'ACEA (association des constructeurs européens automobile) salue «la désescalade», mais souligne «l'impact négatif non seulement sur l'industrie de l'UE, mais aussi sur celle des États-Unis». Les valeurs en vue Le Top Publicité La saison des résultats ne révèle pas le même sort aux équipementiers automobiles en ce mois de juillet. Après les résultats décevants de Valeo, Forvia s'en sort bien et signe la meilleure performance du SBF 120 avec une hausse de 13,43%, à 11,655 euros. Le groupe, issu du rachat de l'allemand Hella par le français Faurecia, peut notamment compter sur l'amélioration de ses marges et de sa trésorerie au premier semestre 2025. Le résultat opérationnel a grimpé de 3,1% pour apporter une marge de 5,4%, bien au-dessus des anticipations des analystes. De son côté, le cash-flow net a doublé, passant de 201 millions d'euros au premier semestre 2024 à 418 millions d'euros sur la même période cette année. Pour expliquer les bons chiffres opérationnels, la société s'appuie sur «un strict contrôle des coûts, l'impact limité des droits de douane américains et les premiers bénéfices du programme EU-FORWARD», annonce le communiqué. En revanche, la perte nette est de 269 millions d'euros est notamment due à sa restructuration, mais surtout à la fragilisation de ses activités dans l'hydrogène après le retrait de Stellantis dans le développement de cette énergie. Le groupe a toutefois confirmé ses objectifs pour 2025 et a annoncé le lancement d'un nouveau projet, nommé «Simplify», pour soutenir les coûts de restructuration d'ici 2028. Le Flop Thales (dont le groupe Dassault, propriétaire du Figaro, co-contrôle le capital avec l'État) est la plus deuxième plus importante baisse du CAC 40 lors de cette séance avec un recul de 4,33%, à 229,70 euros. L'entreprise de défense est bousculée ce lundi par une phrase sortie par Donald Trump lors de la présentation de l'accord entre l'Union européenne et les États-Unis. Publicité Le président américain a estimé que des «centaines de milliards de dollars d'équipements militaires» américains seraient achetées par les Européens. Si certains médias évoquent que ces dépenses sont comprises dans l'enveloppe de 600 milliards d'investissement aux États-Unis, l'incertitude plane sur cette question. Les actions des entreprises européennes du secteur sont donc délaissées ce lundi. Pour Thales, une autre nouvelle est venue secouer le titre. Naval Group, dont la société détient une participation de 35%, serait victime d'un acte de malveillance. Des pirates informatiques affirment détenir des données sensibles sur les sous-marins et les frégates du constructeur naval. Si l'entreprise a lancé des investigations, elle dit être la cible d'une «attaque réputationnelle, caractérisée par la revendication d'un acte de cyber malveillance». La citation du jour « À première vue, l'accord commercial entre les États-Unis et l'Union européenne n'a rien de réjouissant pour les Européens. […] L'accord permet avant tout d'échapper au scénario catastrophe : des droits de douane américains à 30 %, une escalade chaotique des représailles et une guerre commerciale totale. […] Ce n'est pas une avancée commerciale, mais un compromis diplomatique. L'UE a accepté des conditions défavorables pour préserver son alignement géopolitique. Le coût économique est réel, mais la logique stratégique implacable. » Dans une note publiée ce lundi, Apolline Menut, économiste chez Carmignac, tente d'expliquer l'accord commercial, qui semble déséquilibré vu d'Europe. L'agenda du mardi 29 juillet Les publications des résultats des sociétés vont s'intensifier dans les prochains jours. Dès demain, les investisseurs vont scruter les annonces de nombreuses entreprises comme Stellantis, Air Liquide, L'Oréal et plein d'autres encore. À New York, il faudra surveiller les présentations trimestrielles de Boeing, UPS, Mondelez ou encore Starbucks. Ailleurs dans le monde, AstraZeneca et Barclays publieront à Londres tandis que Philips est attendu aux Pays-Bas. À noter que les gouverneurs de la Fed commenceront leur réunion du mois de juillet pour trancher sur la politique monétaire américaine. Les marchés auront également un œil sur la confiance des consommateurs américains en juillet du Conference Board.


Le Parisien
14 hours ago
- Le Parisien
Thaïlande : au moins six personnes tuées dans une fusillade sur un marché de Bangkok
Au moins six personnes, dont le tireur, ont été tuées et une autre blessée au cours d'une fusillade ce lundi sur un marché populaire de produits frais de Bangkok , a annoncé la police, selon l'agence Reuters . Le suspect a ouvert le feu avec une « arme de type pistolet » au marché d'Or Tor Kor dans le district de Bang Sue à Bangkok à 12h31 (7h31 à Paris), selon la police royale thaïlandaise, avant de se suicider. « La police enquête sur le motif de la fusillade. Pour l'instant, il s'agit d'une fusillade de masse », a déclaré à l'AFP Worapat Sukthai, chef adjoint de la police du district de Bang Sue, à Bangkok. La police s'efforce d'identifier le suspect, tout en recherchant « un lien éventuel » avec les affrontements frontaliers actuels entre la Thaïlande et le Cambodge. Le chef de la police nationale Kitrat Phanphet a déclaré qu'une enquête avait été ordonnée, les policiers examinant les images de vidéosurveillance de l'attaque. L'attaque a eu lieu au marché d'Or Tor Kor, à proximité de celui de Chatuchak, très prisé chaque week-end. Les fusillades ne sont pas rares en Thaïlande, où il est relativement facile de se procurer des armes à feu. Une tour de construction de 30 étages s'était effondrée non loin de ces deux marchés lors du violent séisme qui a touché la Birmanie et la Thaïlande fin mars .


Le Figaro
18 hours ago
- Le Figaro
«Comment un actionnaire peut-il savoir si une place financière, ou un secteur, sont trop chers avant d'investir?»
Vie des entreprises, fonctionnement du marché, droit boursier, ... La rédaction du Figaro Patrimoine et Bourse se saisit de vos questions et vous apporte son expertise. S'il existe de nombreux multiples pour déterminer la cherté d'une action, l'exercice est plus compliqué au niveau d'une Bourse ou d'un secteur dans son ensemble. Morningstar, qui propose des indices pour chacun d'entre eux, calcule ces évolutions, grâce au ratio cours/juste valeur : au-dessus de 1, le marché est surévalué. À découvrir Suivez Le Figaro Bourse sur WhatsApp Au 2e trimestre, le marché américain est le plus cher, avec un ratio de 1,03, quand l'Europe affiche 0,94, ce qui laisse à penser qu'il est sous-évalué. Du côté des secteurs, et des deux côtés de l'Atlantique, la finance est le domaine d'activité le plus cher, quand la santé, plombée par les menaces douanières et réglementaires, est la moins bien valorisée.