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La Chambre des représentants adopte une loi de régulation des cryptomonnaies

La Chambre des représentants adopte une loi de régulation des cryptomonnaies

La Presse17-07-2025
La Chambre des représentants adopte une loi de régulation des cryptomonnaies
(New York) La Chambre des représentants a adopté jeudi à une large majorité la première loi américaine de régulation des cryptomonnaies, une étape majeure pour le développement de ce marché aux États-Unis et au-delà.
Agence France-Presse
Le CLARITY Act, qui doit maintenant être examiné par le Sénat, dote les États-Unis d'un cadre réglementaire plus clair, conformément aux souhaits du gouvernement de Donald Trump, très favorable à cette industrie.
Plus de détails suivront.
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Wall Street reste de marbre face à l'accord avec l'UE
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time12 hours ago

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Dans les premiers échanges, le Dow Jones était proche de l'équilibre (+0,06 %), l'indice NASDAQ prenait 0,32 % et l'indice élargi S&P 500 gagnait 0,12 %. (Washington) La Bourse de New York a terminé sans direction claire lundi, montrant finalement peu d'enthousiasme après l'annonce d'un compromis commercial entre Washington et Bruxelles, à l'entame d'une semaine chargée en données économiques et résultats d'entreprises. Agence France-Presse Le Dow Jones a reculé de 0,14 % tandis que les indices NASDAQ (+0,33 %) et S&P 500 (+0,02 %) ont grappillé quelques points pour atteindre de nouveaux records. Interrogé par l'AFP, Angelo Kourkafas, d'Edward Jones, évoque « une réaction plus modérée que mitigée » à l'annonce de l'accord entre l'Union européenne (UE) et les États-Unis. En cause, selon l'analyste, la réception d'une « bonne nouvelle attendue » dont « une grande partie avait déjà été anticipée par les marchés vendredi ». Le président américain Donald Trump et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen ont dessiné les contours dimanche en Écosse d'un accord douanier prévoyant que les produits européens exportés aux États-Unis seront taxés à 15 % – contre 30 % un temps envisagés par Washington. En plus des droits de douane imposés aux produits européens, l'UE s'est engagée à 750 milliards de dollars d'achats d'énergie et à 600 milliards d'investissements supplémentaires aux États-Unis. Les autres modalités ne sont pas encore connues et devraient être partagées par l'UE et les États-Unis dans une déclaration commune au cours des prochains jours. Ce nouveau compromis vient s'ajouter à ceux déjà annoncés par Washington, notamment avec le Royaume-Uni et le Japon. Selon Angelo Kourkafas, « c'est formidable que l'annonce de ces accords réduise l'incertitude » sur le plan commercial, à quelques jours de la date butoir du 1er août, à partir de laquelle d'importants droits de douane doivent être appliqués sur les produits entrant aux États-Unis. « Mais en même temps, […] il existe de nombreux catalyseurs potentiels de volatilité, ce qui explique pourquoi les investisseurs sont un peu prudents à l'approche de la semaine la plus chargée de l'été pour les marchés », explique l'analyste. Côté indicateurs, les acteurs du marché accueilleront, entre autres, le rapport sur l'emploi aux États-Unis mardi, une première estimation du PIB américain pour le deuxième trimestre mercredi et l'indice PCE jeudi, jauge d'inflation privilégiée par la banque centrale américaine (Fed). Wall Street suivra la réunion du comité de politique monétaire de la Fed (FOMC) à l'issue de laquelle l'institution devrait laisser ses taux inchangés, dans une fourchette comprise entre 4,25 % et 4,50 %. La décision est attendue mercredi à 14 h (heure de l'Est). Par ailleurs, le relatif attentisme observé lundi s'explique par « un besoin d'une période de consolidation » après un enchaînement de séances dans le vert, juge Angelo Kourkafas. « N'oublions pas que les marchés n'évoluent pas en ligne droite », ajoute-t-il. Sur le marché obligataire, le rendement des emprunts d'État américains à 10 ans se tendait légèrement, à 4,41 % contre 4,39 % vendredi en clôture. Côté entreprises, le groupe Stellantis (Peugeot, Citroën, Jeep) a été lesté (-4,24 % à 9,70 dollars) par l'absence d'exemption pour le secteur automobile dans l'accord entre l'UE et les État-Unis. Les valeurs du secteur de l'énergie ont été portées par les perspectives d'achats européens, à l'image de Venture Global (+4,19 %), New Fortress Energy (+5,56 %), Chevron (+0,93 %) ou ExxonMobil (+0,94 %). Les brasseurs Anheuser-Busch (-5,48 % à 66,35 dollars), Molson Coors (-2,48 % à 49,92 dollars) et le distributeur d'alcools Constellation Brands (-1,66 % à 172,60 dollars), propriétaire des bières Corona et Modelo, ont eux aussi reculé à l'annonce de cet accord, craignant une baisse de la demande.

Préparer ses finances pour travailler aux États-Unis
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La Presse

time2 days ago

  • La Presse

Préparer ses finances pour travailler aux États-Unis

Partir travailler dans un autre pays pour quelques années est une expérience enrichissante, mais cela vient aussi avec plusieurs éléments de finances personnelles à gérer. L'idéal, c'est de prendre le temps de s'y préparer et de trouver une personne de confiance pour se faire accompagner. La situation Philippe*, 31 ans, travaille dans un laboratoire de recherche gouvernemental. Il est en couple avec Sévrine*, 27 ans, une Française qui réalise son doctorat au Québec. Elle se prépare à partir faire un postdoctorat de trois ans aux États-Unis qui lui rapportera 65 000 $ US par année. Philippe prévoit de quitter son poste et de partir avec elle. Il a l'intention de demander un permis de travail et de se trouver un emploi pour ces trois années. Le couple compte revenir s'installer au Québec par la suite et s'acheter une propriété dans cinq ans. Philippe, qui gagne 65 000 $ par année, a l'intention de transférer son régime de retraite à prestations déterminées dans un compte de retraite immobilisé (CRI). Il aurait ainsi 40 000 $ qu'il investirait à 80 % dans des actions et à 20 % dans des obligations. Il a également 50 000 $ dans son compte d'épargne libre d'impôt (CELI), avec la même répartition d'actifs, et continue d'y investir 10 000 $ par année. « Je me demande si je devrais continuer à cotiser à mon CELI pendant que je serai aux États-Unis, dit-il. Est-ce que je ferais mieux d'ouvrir un CELIAPP en prévision de l'achat de notre propriété ? » Philippe a aussi 10 000 $ dans son compte à opérations et comme il n'a pas déjà son emploi aux États-Unis, il prévoit de piger dedans au départ. Il s'inquiète toutefois des conséquences de ces trois ans aux États-Unis sur sa retraite. « Est-ce qu'il y aura un impact financier dû au fait que je cesserai de contribuer au Régime de rentes du Québec (RRQ) pendant cette période ? » Le portrait financier Philippe*, 31 ans Salaire annuel : 65 000 $ CELI : 50 000 $ Fonds de retraite : 40 000 $ qui pourront être déposés dans un CRI Les conseils C'est une très bonne chose que Philippe et Sévrine se posent ce genre de questions avant de partir, aux yeux de Léa Saadé, vice-présidente régionale, Montréal et Rive-Sud, IG Gestion de patrimoine. « Il y a plusieurs choses auxquelles il faut penser dans une situation comme la leur et il faut être bien accompagné pour s'assurer de faire les choses correctement », affirme-t-elle. PHOTO CHARLES WILLIAM PELLETIER, COLLABORATION SPÉCIALE Léa Saadé, vice-présidente régionale, Montréal et Rive-Sud, IG Gestion de patrimoine Je leur conseille d'ailleurs de chercher tout de suite un comptable professionnel agréé (CPA) qui connaît bien les lois fiscales canadiennes et américaines et qui pourra réaliser leurs déclarations de revenus dans les deux pays. Léa Saadé, vice-présidente régionale, Montréal et Rive-Sud, IG Gestion de patrimoine Harmonisation fiscale et des rentes Le couple devra compter minutieusement les jours qu'il passera aux États-Unis dans l'année où il s'y installera. « Du moment où ils sont au moins 183 jours dans l'année aux États-Unis, ils sont considérés comme résidents fiscaux, donc ils devront produire une déclaration de revenus là-bas, précise Olivier Mercier, planificateur financier chez IG Gestion de patrimoine. S'ils s'y installent en septembre, ils ne les atteindront pas en 2025, mais en 2026. » « Une convention a été signée avec les États-Unis et plusieurs autres pays pour assurer une harmonisation fiscale, c'est-à-dire que si les déclarations de revenus sont bien faites et déposées à temps, ils éviteront la double imposition canadienne et américaine », explique Léa Saadé. Le Bureau des ententes de sécurité sociale de la RRQ permet aussi une harmonisation des régimes de retraite publics de plusieurs pays, dont les États-Unis. Donc, ce qui sera prélevé sur leur paye pour les régimes de retraite publics américains pourra être transféré ici. Léa Saadé, vice-présidente régionale, Montréal et Rive-Sud, IG Gestion de patrimoine Philippe doit aussi savoir que pour calculer sa rente à la retraite, le RRQ se base sur la moyenne des revenus admissibles depuis l'âge de 18 ans, mais exclut automatiquement du calcul 15 % des années les moins rémunératrices. PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, ARCHIVES LA PRESSE Olivier Mercier, planificateur financier chez IG Gestion de patrimoine Ainsi, s'il accumule peu ou rien du tout pour le RRQ pendant ces années, cela pourrait venir réduire légèrement le montant de sa rente. Par contre, s'il a plusieurs années avec des revenus stables, l'impact sera atténué. Olivier Mercier, planificateur financier chez IG Gestion de patrimoine Cotiser au maximum dans le CELI avant de partir Un élément important à savoir avant de quitter le Canada, c'est qu'on ne peut pas cotiser dans son CELI sans être résident canadien. « Considérant que Philippe ne pourra pas investir dans son CELI lorsqu'il sera aux États-Unis et qu'il n'aura pas non plus de droits de cotisation qui s'accumuleront, il devrait y investir ce qu'il peut d'ici à ce qu'il parte, affirme Olivier Mercier. S'il cotise quand même lorsqu'il est aux États-Unis, ces sommes deviendront des cotisations excédentaires et il devra payer 1 % d'impôt par mois sur la somme cotisée. » Ouvrir le CELIAPP avant de quitter le pays et cotiser plus tard Pour le CELIAPP, c'est le contraire ! « Pour l'ouvrir, il faut être résident canadien et ne pas avoir été propriétaire pour les quatre dernières années, mais une fois qu'il est ouvert, on peut cotiser dedans même si on quitte le pays, explique le planificateur financier. C'est donc très important qu'il l'ouvre avant de partir et il pourra cotiser pendant tout le temps où il sera aux États-Unis. » Pour retirer la somme de son CELIAPP et l'investir dans sa propriété, par contre, il faut être résident canadien. Transférer le fonds de retraite dans un CRI Pour le fonds de retraite, l'idée de prendre la somme offerte par l'employeur et de la placer dans un CRI semble être intéressante pour Philippe, aux yeux du planificateur financier. « Comme il a une tolérance au risque assez élevée et qu'il placera cette somme à 80 % dans des actions et à 20 % dans des obligations, il pourra s'attendre à un bon rendement et aussi, plus tard, il pourra contrôler ce qu'il sort comme revenu imposable », explique-t-il. Par contre, il lui conseille de réfléchir à ce qu'il voudra faire à son retour des États-Unis. « S'il est possible qu'il retourne travailler dans le public, ce serait probablement plus avantageux de garder son fonds de retraite et de continuer à y cotiser plus tard afin de recevoir une rente à sa retraite qui sera assurée pour le restant de sa vie. » Chercher un emploi avant de partir Léa Saadé conseille pour sa part à Philippe de commencer à chercher activement dès maintenant un emploi aux États-Unis. « Plusieurs entrevues d'embauche se font en ligne et s'il explique sa situation, les employeurs comprendront pourquoi il fait sa recherche d'emploi à partir du Canada, explique-t-elle. L'objectif est qu'il puisse travailler rapidement en arrivant pour toucher le moins possible à son fonds d'urgence. » * Bien que le cas mis en lumière dans cette rubrique soit réel, les prénoms utilisés sont fictifs.

Wall Street atteint de nouveaux sommets, rassurée sur le plan commercial
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La Presse

time3 days ago

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Wall Street atteint de nouveaux sommets, rassurée sur le plan commercial

(Washington) La Bourse de New York a terminé la semaine sur de nouveaux records vendredi, les investisseurs se montrant optimistes vis-à-vis des négociations commerciales et des résultats trimestriels. Agence France-Presse L'indice élargi S&P 500 (+0,40 % à 6388,64 points) a franchi un nouveau plus haut pour la cinquième séance d'affilé. L'indice NASDAQ (+0,24 % à 21 108,32 points) a aussi atteint un nouveau sommet, tandis le Dow Jones a gagné 0,47 %. « Ces records historiques sont soutenus par l'optimisme concernant les accords commerciaux et les solides résultats des entreprises » pour le deuxième trimestre, résume auprès de l'AFP Angelo Kourkafas, d'Edward Jones. À l'approche de la date butoir du 1er août, les investisseurs s'attendent à la conclusion d'accords concernant les droits de douane annoncés par le président américain Donald Trump. L'administration Trump compte pour l'heure cinq accords à son actif, avec le Royaume-Uni, le Japon, le Vietnam, l'Indonésie et les Philippines. Le président américain a affirmé vendredi que la probabilité que les États-Unis concluent un accord commercial avec l'Union européenne était de « 50-50 ». Selon plusieurs sources européennes, ce compromis prévoit des surtaxes douanières de 15 % sur les exportations européennes à destination des États-Unis, avec des exemptions notamment sur l'aéronautique, les spiritueux ou certains médicaments. C'est bien en deçà des 30 % que Donald Trump menace d'appliquer. La place américaine profite toujours des bonnes performances trimestrielles de certaines entreprises, à l'image de celles d'Alphabet, maison mère de Google (+0,53 % à 193,18 dollars), qui a largement dépassé les attentes mercredi. « La semaine prochaine, plusieurs des 'Sept Magnifiques' (le surnom donné aux grands noms du secteur technologique, NDLR) publieront leurs résultats financiers, ce qui pourrait quelque peu perturber le calme estival », commente M. Kourkafas. C'est le cas de Meta, maison mère de Facebook, ou encore du géant Amazon. « Tout accroc dans leurs résultats aura des répercussions sur l'ensemble du marché », souligne Angelo Kourkafas. En outre, les acteurs du marché ont été rassurés par les données économiques publiées cette semaine, dont le recul des inscriptions au chômage pour la sixième période d'affilée. Wall Street suivra la semaine prochaine la réunion du comité de politique monétaire de la banque centrale des États-Unis (FOMC) à l'issue de laquelle les acteurs du marché s'attendent à ce que l'institution laisse ses taux inchangés, soit dans une fourchette comprise entre 4,25 % et 4,50 %. Pour Nancy Vanden Houten, d'Oxord Economics, « l'accent sera mis sur la politique monétaire » privilégiée par la Réserve fédérale pour les prochains mois. Sur le marché obligataire, le rendement des emprunts d'État américains à 10 ans se détendait légèrement vers 16 h 15 (heure de l'Est), à 4,38 % contre 4,41 % la veille en clôture. À la cote, le groupe américain de semi-conducteurs Intel a glissé (-8,53 % à 20,70 dollars) après l'annonce de pertes nettes de 2,9 milliards de dollars au deuxième trimestre, en grande partie dues au coût d'un important plan de départ. Le chausseur Deckers Outdoor a brillé (+11,35 % à 116,85 dollars) grâce à une nette hausse des ventes des chaussures de course Hoka et des bottes Ugg. D'avril à juin, l'entreprise a réalisé un chiffre d'affaires de 964,5 millions de dollars (+17 % sur un an) et un bénéfice net par action de 93 cents. L'assureur spécialisé dans la santé Centene a été recherché (+6,09 % à 28,39 dollars) malgré des résultats moins bons qu'anticipé.

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