
Un responsable israélien arrêté pour sollicitation de mineure autorisé à quitter le pays
Un responsable israélien arrêté pour sollicitation de mineure autorisé à quitter le pays
(Los Angeles) Les autorités américaines ont nié mardi tout traitement de faveur envers un haut fonctionnaire israélien qui a été autorisé à quitter les États-Unis après avoir été arrêté dans une affaire de prostitution de mineure.
Agence France-Presse
Le cas de Tom Artiom Alexandrovich commence à faire polémique sur les réseaux sociaux.
Ce haut fonctionnaire qui dirige l'Israel National Cyber Directorate, une agence gouvernementale directement rattachée au premier ministre Benyamin Nétanyahou, a été arrêté la semaine dernière près de Las Vegas, alors qu'il pensait se rendre à un rendez-vous sexuel avec une jeune fille de 15 ans, en marge d'une conférence de cybersécurité à laquelle il assistait.
L'Israélien de 38 ans a en fait été piégé par un agent sous couverture, selon le média local 8NewsNow, citant un rapport de police. D'après ce document, il avait apporté un préservatif et croyait devoir assister à un spectacle du Cirque du Soleil avec l'adolescente.
Poursuivi pour sollicitation de mineure, il a été libéré après avoir versé une caution de 10 000 dollars, avec une comparution devant un tribunal américain fixée au 27 août. Il est retourné en Israël peu après.
L'autorisation pour ce suspect de quitter le pays, alors qu'il encourt jusqu'à 10 ans de prison, suscite désormais une vague de critiques en ligne, menée par l'élue républicaine Marjorie Taylor Greene.
« Serait-il antisémite de ramener le directeur exécutif de la cybersécurité de Nétanyahou et de le poursuivre avec toute la rigueur de la loi ? », a-t-elle écrit mardi sur X.
« Comment l'Amérique est-elle devenue si soumise à Israël que nous libérons immédiatement un PRÉDATEUR SEXUEL D'ENFANTS après son arrestation, dans une affaire à 100 % jouée d'avance avec des preuves irréfutables, et que nous le laissons rentrer chez lui en Israël ? », a ajouté l'élue. « Ferions-nous la même chose avec un prédateur sexuel mexicain ? »
Face à la polémique, le département d'État a dit avoir connaissance de l'affaire et a nié tout traitement de faveur.
« Il n'a pas invoqué l'immunité diplomatique et a été libéré par un juge d'État en attendant la date de l'audience. Toute affirmation selon laquelle le gouvernement américain serait intervenu est fausse », a expliqué le Département américain des Affaires étrangères.
Selon le parquet local, la libération de M. Alexandrovich n'a rien d'inhabituel.
« La caution standard pour cette accusation était de 10 000 dollars, donc toute personne inculpée pour cette accusation peut verser cette caution et être libérée sans condition, et c'est ce qui s'est passé dans cette affaire », a expliqué au Las Vegas Review Journal le procureur du comté de Clark, Steve Wolfson.
Hashtags

Essayez nos fonctionnalités IA
Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :
Commentaires
Aucun commentaire pour le moment...
Articles connexes


La Presse
an hour ago
- La Presse
Nétanyahou ordonne des négociations pour libérer les otages
Beginning of dialog window. Escape will cancel and close the window. (Jérusalem) Benyamin Nétanyahou a ordonné jeudi l'ouverture de négociations pour libérer « tous » les otages à Gaza, en réponse à une nouvelle proposition de trêve dans le territoire palestinien, où l'armée israélienne resserre son étau sur la ville de Gaza en vue d'une offensive annoncée. Équipe de l'AFP avec Hervé BAR à Jérusalem et Alice CHANCELLOR à la frontière entre Israël et Gaza Agence France-Presse Ce qu'il faut savoir Le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a ainsi répondu à la dernière proposition des médiateurs – Égypte, Qatar et États-Unis – en vue d'un cessez-le-feu dans le territoire palestinien, ravagé par plus de 22 mois d'une guerre qui y a fait des dizaines de milliers de morts ; Benyamin Nétanyahou a aussi affirmé être sur le point d'« approuver les plans » militaires « visant à prendre le contrôle de la ville de Gaza » ; Le cabinet de sécurité présidé par le premier ministre Benyamin Nétanyahou a approuvé début août un plan pour s'emparer de la ville de Gaza et de camps de réfugiés du centre du territoire, pour prendre le contrôle sécuritaire de toute la bande de Gaza et libérer les otages ; Le ministre de la Défense Israël Katz « a approuvé » mercredi l'offensive dans la ville de Gaza ; La Défense civile de Gaza a fait état d'au moins 48 personnes tuées jeudi par des tirs et bombardements israéliens ; L'armée israélienne assiège les plus de deux millions d'habitants dans la bande de Gaza depuis octobre 2023 et contrôle aujourd'hui environ 75 % du territoire. « J'ai donné des instructions pour lancer immédiatement des négociations pour la libération de tous nos otages et mettre fin à la guerre dans des conditions acceptables pour Israël », a déclaré le premier ministre. Sans la citer explicitement, il répondait ainsi à la dernière proposition des médiateurs – Égypte, Qatar et États-Unis – en vue d'un cessez-le-feu dans le territoire palestinien, ravagé par plus de 22 mois d'une guerre qui y a fait des dizaines de milliers de morts. Le plan a été accepté lundi par le Hamas, dont l'attaque sans précédent en Israël le 7 octobre 2023 a déclenché le conflit. Il prévoit selon des sources palestiniennes une trêve de 60 jours durant laquelle doivent être libérés en deux temps les otages du 7-Octobre toujours captifs à Gaza, au nombre de 49 dont 27 morts selon l'armée. M. Nétanyahou a en parallèle affirmé être sur le point d'« approuver les plans » militaires « visant à prendre le contrôle de la ville de Gaza », la plus grande du territoire palestinien, considérée comme un des derniers bastions du Hamas, et à « vaincre » ce dernier. « Évacuation complète » Signalant que cette offensive pourrait être imminente, l'armée a annoncé avoir commencé à appeler hôpitaux et responsables médicaux de la ville de Gaza pour les prévenir d'une prochaine « évacuation complète » et leur enjoindre de « préparer un plan pour transférer le matériel médical du nord au sud ». L'armée a dit avoir assuré ces interlocuteurs qu'elle leur fournirait « un lieu pour opérer, que ce soit un hôpital de campagne ou tout autre hôpital ». Le ministère de la Santé de Gaza, sous l'autorité du Hamas, a rejeté ces exigences, affirmant que cela « affaiblirait ce qui reste du système de santé », et « priverait plus d'un million de personnes de leur droit aux soins médicaux ». Cinq divisions doivent, selon l'armée, participer à l'assaut contre la ville de Gaza et ses environs. L'armée va aussi rappeler pour début septembre 60 000 réservistes supplémentaires. PHOTO OMAR AL-QATTAA, AGENCE FRANCE-PRESSE Des Palestiniens pleurent leurs proches, tués lors de frappes israéliennes, avant leurs funérailles à l'hôpital Al-Chifa de Gaza, le 21 août 2025. Le ministre de la Défense Israël Katz a approuvé mercredi l'opération, l'armée disant être désormais positionnée « en périphérie » de la ville de Gaza. 48 morts selon la Défense civile Sur le terrain, les bombardements ont continué dans la ville de Gaza, en particulier dans les secteurs périphériques de Jabalia et Nazla (Nord-Ouest) et de Sabra, un quartier oriental déjà pilonné depuis une semaine comme celui voisin de Zeitoun, selon des témoins. Une journaliste de l'AFP, du côté israélien de la frontière a entendu jeudi de très fortes explosions provenant de la ville de Gaza, dont au moins une après un bombardement par un avion militaire. Des panaches de fumée étaient visibles s'élevant vers le ciel, et le rythme des explosions s'est accéléré en début de soirée. IMAGE TIRÉE D'UNE VIDÉO, FOURNIE PAR REUTERS Des gens courent tandis que de la fumée s'élève après une frappe aérienne israélienne, à Deir al-Balah, dans la bande de Gaza, le 21 août 2025. Débarqués par camions, près d'une centaine de soldats ont pris place à bord d'un convoi d'une trentaine d'engins blindés stationnés sur la frontière, où l'activité militaire semblait néanmoins relativement normale. La Défense civile de Gaza a fait état d'au moins 48 personnes tuées jeudi par des tirs et bombardements israéliens. Comme elle le fait quotidiennement, l'armée a rejeté ce bilan. Le cabinet de sécurité présidé par M. Nétanyahou a approuvé début août un plan de conquête de la ville de Gaza et des camps de réfugiés du centre du territoire, pour prendre le contrôle sécuritaire de toute la bande de Gaza et libérer les otages. Israël contrôle aujourd'hui environ 75 % du territoire palestinien, dont les plus de deux millions d'habitants assiégés et affamés, confrontés à une catastrophe pour l'humanité. « Sauver les otages » La proposition des médiateurs prévoit une trêve de 60 jours, la remise de 10 otages vivants et des dépouilles de 18 otages morts en échange de la libération de prisonniers palestiniens, ainsi que l'entrée de plus d'aide humanitaire à Gaza, selon des sources du Hamas et du Djihad islamique, son allié. Les captifs restants seraient libérés lors d'un deuxième échange, dans le délai de la trêve, durant laquelle doivent se tenir des négociations en vue d'un cessez-le-feu permanent. Les proches d'otages plaident pour qu'Israël accepte cette proposition, « qui peut sauver des otages », souligne Lishay Miran Lavi, épouse du captif Omri Miran. Son rejet par Israël « condamnerait les otages vivants à mort et les morts à l'oubli », a-t-elle mis en garde. PHOTO JEHAD ALSHRAFI, ASSOCIATED PRESS Des Palestiniens constatent les dégâts causés par les frappes israéliennes dans un camp de tentes pour personnes déplacées près de l'hôpital Al-Aqsa, à Deir al-Balah, le 21 août 2025. Deux précédentes trêves en novembre 2023 et début 2025 avaient permis le retour d'otages ou de corps de captifs en échange de la libération de prisonniers palestiniens. Mais les efforts des médiateurs ont échoué jusque-là à aboutir à un cessez-le-feu durable à Gaza.


La Presse
2 hours ago
- La Presse
Anand rencontre Rubio pour la première fois à Washington
Beginning of dialog window. Escape will cancel and close the window. (Washington) La ministre des Affaires étrangères, Anita Anand, a rencontré jeudi pour la première fois le secrétaire d'État américain, Marco Rubio, à Washington, dans un contexte de tensions persistantes dans les relations bilatérales. Kelly Geraldine Malone La Presse Canadienne Ni Mme Anand ni M. Rubio n'ont répondu aux questions des journalistes, mais ils se sont serré la main devant les drapeaux canadien et américain dans une salle du département d'État américain. La ministre et le secrétaire d'État s'étaient déjà entretenus par téléphone, notamment en juin, avant le sommet des dirigeants du G7 à Kananaskis. Le ministre du Commerce Canada — États-Unis, Dominic LeBlanc, s'est rendu à Washington en juillet pour tenter d'obtenir une solution de contournement des droits de douane, mais le président américain, Donald Trump, a finalement augmenté les droits de douane sur le Canada à 35 %. Ces droits de douane ne s'appliquent pas aux marchandises conformes à l'Accord commercial Canada-États-Unis-Mexique. Le Canada est également frappé par des droits de douane sur l'acier, l'aluminium, le cuivre et les automobiles. La rencontre entre la ministre Anand et son homologue américain intervient également au lendemain de l'imposition, par le département d'État américain, de sanctions à l'encontre d'une juge canadienne de la Cour pénale internationale. Le département d'État a déclaré mercredi que la Canadienne Kimberly Prost a été sanctionnée pour avoir autorisé l'enquête de la Cour pénale internationale sur le personnel américain en Afghanistan.


La Presse
2 hours ago
- La Presse
Nétanyahou ordonne « des négociations immédiates » pour libérer « tous les otages »
Désolé, votre navigateur ne supporte pas les videos (Jérusalem) Le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a annoncé jeudi soir avoir donné des « instructions pour entamer immédiatement des négociations visant à libérer tous » les otages israéliens à Gaza, après la présentation par les médiateurs d'une nouvelle proposition de trêve. Alice CHANCELLOR Agence France-Presse Ce qu'il faut savoir Le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, n'a fait aucune référence explicite à la dernière proposition des médiateurs, qui prévoit selon des sources du Hamas et du Djihad islamique une trêve de 60 jours associée à la libération en deux temps des otages du 7-Octobre toujours captifs à Gaza ; Le cabinet de sécurité présidé par le premier ministre Benyamin Nétanyahou a approuvé début août un plan pour s'emparer de la ville de Gaza et de camps de réfugiés du centre du territoire, pour prendre le contrôle sécuritaire de toute la bande de Gaza et libérer les otages ; Le ministre de la Défense Israël Katz « a approuvé » mercredi l'offensive dans la ville de Gaza ; « Nous allons intensifier nos frappes contre le Hamas à Gaza », a également annoncé mercredi le porte-parole de l'armée, le général Effie Defrin ; La Défense civile de Gaza a fait état d'au moins 48 personnes tuées jeudi par des tirs et bombardements israéliens ; L'armée israélienne assiège les plus de deux millions d'habitants dans la bande de Gaza depuis octobre 2023 et contrôle aujourd'hui environ 75 % du territoire. « J'ai donné des instructions pour lancer immédiatement des négociations pour la libération de tous nos otages et pour mettre fin à la guerre dans des conditions acceptables pour Israël », a déclaré le premier ministre, dans une vidéo diffusée par ses services. Il n'a fait aucune référence explicite à la dernière proposition des médiateurs – Égypte, Qatar et États-Unis –, qui prévoit selon des sources du Hamas et du Djihad islamique une trêve de 60 jours associée à la libération en deux temps des otages du 7-Octobre toujours captifs à Gaza. Le plan a été accepté lundi par le mouvement islamiste palestinien Hamas, dont l'attaque sans précédent le 7 octobre 2023 contre Israël a déclenché la guerre. M. Nétanyahou a en parallèle affirmé, avant de rencontrer de hauts responsables, être venu « pour approuver les plans » présentés par l'armée et le ministre de la Défense « visant à prendre le contrôle de la ville de Gaza et à vaincre le Hamas ». Sur les instructions du premier ministre, l'armée se prépare à une vaste offensive sur la ville de Gaza, considérée comme un des derniers bastions du Hamas, après plus de 22 mois de guerre qui ont ravagé le territoire palestinien et y ont fait des dizaines de milliers de morts. Les objectifs affichés de cette offensive sont la défaite du Hamas et la libération de tous les otages. L'armée israélienne resserre son étau L'armée israélienne resserre son étau sur la ville de Gaza, de nouveau pilonnée jeudi, et a appelé à une évacuation des hôpitaux vers le sud en préalable à son offensive, une exigence rejetée par le ministère de la Santé sous l'autorité du Hamas. L'armée a annoncé jeudi avoir commencé à appeler hôpitaux et organisations internationales opérant dans la ville, située dans le nord du territoire, à se préparer à évacuer vers le sud. Cinq divisions doivent, selon l'armée, participer à cette opération visant à prendre le contrôle d'une zone urbaine peuplée, présentée comme un des derniers grands bastions du Hamas. L'armée va aussi rappeler pour début septembre 60 000 réservistes supplémentaires. Le ministre de la Défense Israël Katz « a approuvé » mercredi l'offensive dans la ville de Gaza, après plus de 22 mois de guerre qui ont ravagé le territoire palestinien et y ont fait des dizaines de milliers de morts. L'armée a annoncé mercredi que ses forces étaient « en périphérie » de Gaza. PHOTO OMAR AL-QATTAA, AGENCE FRANCE-PRESSE Des Palestiniens pleurent leurs proches, tués lors de frappes israéliennes, avant leurs funérailles à l'hôpital Al-Chifa de Gaza, le 21 août 2025. « Évacuation complète » Avertissant d'une prochaine « évacuation complète » de la ville de Gaza, l'armée a commencé à appeler hôpitaux et responsables médicaux à « préparer un plan pour transférer le matériel médical du nord au sud ». L'armée a dit assurer à ces interlocuteurs qu'elle leur fournirait « un lieu pour opérer, que ce soit un hôpital de campagne ou tout autre hôpital ». Le ministère de la Santé de Gaza, sous l'autorité du Hamas a rejeté ces exigences, affirmant que cela « affaiblirait ce qui reste du système de santé après sa destruction systématique » par l'armée israélienne, et « priverait plus d'un million de personnes de leur droit aux soins médicaux ». IMAGE TIRÉE D'UNE VIDÉO, FOURNIE PAR REUTERS Des gens courent tandis que de la fumée s'élève après une frappe aérienne israélienne, à Deir al-Balah, dans la bande de Gaza, le 21 août 2025. Sur le terrain, les bombardements ont continué dans la ville de Gaza, en particulier dans les secteurs périphériques de Jabalia et Nazla (Nord-Ouest) et de Sabra, un quartier oriental déjà pilonné depuis une semaine comme celui voisin de Zeitoun, selon des témoins. Une journaliste de l'AFP, du côté israélien de la frontière a entendu jeudi après-midi plusieurs très fortes explosions provenant de la ville de Gaza, dont au moins une après un bombardement par un avion militaire. Des panaches de fumée étaient visibles s'élevant vers le ciel, et le rythme des explosions s'est accéléré en début de soirée. Débarqués par camions, près d'une centaine de soldats ont pris place à bord d'un convoi d'une trentaine d'engins blindés stationnés sur la frontière, où l'activité militaire semblait néanmoins relativement normale. La Défense civile de Gaza a fait état d'au moins 48 personnes tuées jeudi par des tirs et bombardements israéliens. « Il est préoccupant que de telles allégations graves soient avancées sans détails concrets à l'appui », a balayé l'armée, sollicitée par l'AFP. Compte tenu des restrictions imposées par Israël aux médias à Gaza et des difficultés d'accès sur le terrain, l'AFP n'est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les bilans et affirmations de la Défense civile ou de l'armée. PHOTO JEHAD ALSHRAFI, ASSOCIATED PRESS Des Palestiniens constatent les dégâts causés par les frappes israéliennes dans un camp de tentes pour personnes déplacées près de l'hôpital Al-Aqsa, à Deir al-Balah, le 21 août 2025. Le cabinet de sécurité présidé par M. Nétanyahou a approuvé début août un plan de conquête de la ville de Gaza et des camps de réfugiés du centre du territoire, pour prendre le contrôle sécuritaire de toute la bande de Gaza et libérer les 49 otages – dont 27 morts selon l'armée – qui y sont toujours retenus depuis le 7-Octobre. Israël contrôle aujourd'hui environ 75 % du territoire palestinien, dont les plus de deux millions d'habitants assiégés doivent faire face à une catastrophe pour l'humanité. Pour le Hamas, l'opération contre la ville de Gaza « témoigne d'un mépris flagrant des efforts déployés par les médiateurs » – Égypte, Qatar et États-Unis. La Croix-Rouge internationale a jugé jeudi « intolérable » l'intensification des hostilités, « qui signifie plus de morts, de déplacements, de destructions ».