
Nétanyahou ordonne « des négociations immédiates » pour libérer « tous les otages »
(Jérusalem) Le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a annoncé jeudi soir avoir donné des « instructions pour entamer immédiatement des négociations visant à libérer tous » les otages israéliens à Gaza, après la présentation par les médiateurs d'une nouvelle proposition de trêve.
Alice CHANCELLOR
Agence France-Presse
Ce qu'il faut savoir Le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, n'a fait aucune référence explicite à la dernière proposition des médiateurs, qui prévoit selon des sources du Hamas et du Djihad islamique une trêve de 60 jours associée à la libération en deux temps des otages du 7-Octobre toujours captifs à Gaza ;
Le cabinet de sécurité présidé par le premier ministre Benyamin Nétanyahou a approuvé début août un plan pour s'emparer de la ville de Gaza et de camps de réfugiés du centre du territoire, pour prendre le contrôle sécuritaire de toute la bande de Gaza et libérer les otages ;
Le ministre de la Défense Israël Katz « a approuvé » mercredi l'offensive dans la ville de Gaza ;
« Nous allons intensifier nos frappes contre le Hamas à Gaza », a également annoncé mercredi le porte-parole de l'armée, le général Effie Defrin ;
La Défense civile de Gaza a fait état d'au moins 48 personnes tuées jeudi par des tirs et bombardements israéliens ;
L'armée israélienne assiège les plus de deux millions d'habitants dans la bande de Gaza depuis octobre 2023 et contrôle aujourd'hui environ 75 % du territoire.
« J'ai donné des instructions pour lancer immédiatement des négociations pour la libération de tous nos otages et pour mettre fin à la guerre dans des conditions acceptables pour Israël », a déclaré le premier ministre, dans une vidéo diffusée par ses services.
Il n'a fait aucune référence explicite à la dernière proposition des médiateurs – Égypte, Qatar et États-Unis –, qui prévoit selon des sources du Hamas et du Djihad islamique une trêve de 60 jours associée à la libération en deux temps des otages du 7-Octobre toujours captifs à Gaza.
Le plan a été accepté lundi par le mouvement islamiste palestinien Hamas, dont l'attaque sans précédent le 7 octobre 2023 contre Israël a déclenché la guerre.
M. Nétanyahou a en parallèle affirmé, avant de rencontrer de hauts responsables, être venu « pour approuver les plans » présentés par l'armée et le ministre de la Défense « visant à prendre le contrôle de la ville de Gaza et à vaincre le Hamas ».
Sur les instructions du premier ministre, l'armée se prépare à une vaste offensive sur la ville de Gaza, considérée comme un des derniers bastions du Hamas, après plus de 22 mois de guerre qui ont ravagé le territoire palestinien et y ont fait des dizaines de milliers de morts.
Les objectifs affichés de cette offensive sont la défaite du Hamas et la libération de tous les otages.
L'armée israélienne resserre son étau
L'armée israélienne resserre son étau sur la ville de Gaza, de nouveau pilonnée jeudi, et a appelé à une évacuation des hôpitaux vers le sud en préalable à son offensive, une exigence rejetée par le ministère de la Santé sous l'autorité du Hamas.
L'armée a annoncé jeudi avoir commencé à appeler hôpitaux et organisations internationales opérant dans la ville, située dans le nord du territoire, à se préparer à évacuer vers le sud.
Cinq divisions doivent, selon l'armée, participer à cette opération visant à prendre le contrôle d'une zone urbaine peuplée, présentée comme un des derniers grands bastions du Hamas. L'armée va aussi rappeler pour début septembre 60 000 réservistes supplémentaires.
Le ministre de la Défense Israël Katz « a approuvé » mercredi l'offensive dans la ville de Gaza, après plus de 22 mois de guerre qui ont ravagé le territoire palestinien et y ont fait des dizaines de milliers de morts.
L'armée a annoncé mercredi que ses forces étaient « en périphérie » de Gaza.
PHOTO OMAR AL-QATTAA, AGENCE FRANCE-PRESSE
Des Palestiniens pleurent leurs proches, tués lors de frappes israéliennes, avant leurs funérailles à l'hôpital Al-Chifa de Gaza, le 21 août 2025.
« Évacuation complète »
Avertissant d'une prochaine « évacuation complète » de la ville de Gaza, l'armée a commencé à appeler hôpitaux et responsables médicaux à « préparer un plan pour transférer le matériel médical du nord au sud ».
L'armée a dit assurer à ces interlocuteurs qu'elle leur fournirait « un lieu pour opérer, que ce soit un hôpital de campagne ou tout autre hôpital ».
Le ministère de la Santé de Gaza, sous l'autorité du Hamas a rejeté ces exigences, affirmant que cela « affaiblirait ce qui reste du système de santé après sa destruction systématique » par l'armée israélienne, et « priverait plus d'un million de personnes de leur droit aux soins médicaux ».
IMAGE TIRÉE D'UNE VIDÉO, FOURNIE PAR REUTERS
Des gens courent tandis que de la fumée s'élève après une frappe aérienne israélienne, à Deir al-Balah, dans la bande de Gaza, le 21 août 2025.
Sur le terrain, les bombardements ont continué dans la ville de Gaza, en particulier dans les secteurs périphériques de Jabalia et Nazla (Nord-Ouest) et de Sabra, un quartier oriental déjà pilonné depuis une semaine comme celui voisin de Zeitoun, selon des témoins.
Une journaliste de l'AFP, du côté israélien de la frontière a entendu jeudi après-midi plusieurs très fortes explosions provenant de la ville de Gaza, dont au moins une après un bombardement par un avion militaire.
Des panaches de fumée étaient visibles s'élevant vers le ciel, et le rythme des explosions s'est accéléré en début de soirée.
Débarqués par camions, près d'une centaine de soldats ont pris place à bord d'un convoi d'une trentaine d'engins blindés stationnés sur la frontière, où l'activité militaire semblait néanmoins relativement normale.
La Défense civile de Gaza a fait état d'au moins 48 personnes tuées jeudi par des tirs et bombardements israéliens.
« Il est préoccupant que de telles allégations graves soient avancées sans détails concrets à l'appui », a balayé l'armée, sollicitée par l'AFP.
Compte tenu des restrictions imposées par Israël aux médias à Gaza et des difficultés d'accès sur le terrain, l'AFP n'est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les bilans et affirmations de la Défense civile ou de l'armée.
PHOTO JEHAD ALSHRAFI, ASSOCIATED PRESS
Des Palestiniens constatent les dégâts causés par les frappes israéliennes dans un camp de tentes pour personnes déplacées près de l'hôpital Al-Aqsa, à Deir al-Balah, le 21 août 2025.
Le cabinet de sécurité présidé par M. Nétanyahou a approuvé début août un plan de conquête de la ville de Gaza et des camps de réfugiés du centre du territoire, pour prendre le contrôle sécuritaire de toute la bande de Gaza et libérer les 49 otages – dont 27 morts selon l'armée – qui y sont toujours retenus depuis le 7-Octobre.
Israël contrôle aujourd'hui environ 75 % du territoire palestinien, dont les plus de deux millions d'habitants assiégés doivent faire face à une catastrophe pour l'humanité.
Pour le Hamas, l'opération contre la ville de Gaza « témoigne d'un mépris flagrant des efforts déployés par les médiateurs » – Égypte, Qatar et États-Unis.
La Croix-Rouge internationale a jugé jeudi « intolérable » l'intensification des hostilités, « qui signifie plus de morts, de déplacements, de destructions ».
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Équipe de l'AFP avec Hervé BAR à Jérusalem et Alice CHANCELLOR à la frontière entre Israël et Gaza Agence France-Presse Ce qu'il faut savoir Le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a ainsi répondu à la dernière proposition des médiateurs – Égypte, Qatar et États-Unis – en vue d'un cessez-le-feu dans le territoire palestinien, ravagé par plus de 22 mois d'une guerre qui y a fait des dizaines de milliers de morts ; Benyamin Nétanyahou a aussi affirmé être sur le point d'« approuver les plans » militaires « visant à prendre le contrôle de la ville de Gaza » ; Le cabinet de sécurité présidé par le premier ministre Benyamin Nétanyahou a approuvé début août un plan pour s'emparer de la ville de Gaza et de camps de réfugiés du centre du territoire, pour prendre le contrôle sécuritaire de toute la bande de Gaza et libérer les otages ; Le ministre de la Défense Israël Katz « a approuvé » mercredi l'offensive dans la ville de Gaza ; La Défense civile de Gaza a fait état d'au moins 48 personnes tuées jeudi par des tirs et bombardements israéliens ; L'armée israélienne assiège les plus de deux millions d'habitants dans la bande de Gaza depuis octobre 2023 et contrôle aujourd'hui environ 75 % du territoire. « J'ai donné des instructions pour lancer immédiatement des négociations pour la libération de tous nos otages et mettre fin à la guerre dans des conditions acceptables pour Israël », a déclaré le premier ministre. Sans la citer explicitement, il répondait ainsi à la dernière proposition des médiateurs – Égypte, Qatar et États-Unis – en vue d'un cessez-le-feu dans le territoire palestinien, ravagé par plus de 22 mois d'une guerre qui y a fait des dizaines de milliers de morts. Le plan a été accepté lundi par le Hamas, dont l'attaque sans précédent en Israël le 7 octobre 2023 a déclenché le conflit. Il prévoit selon des sources palestiniennes une trêve de 60 jours durant laquelle doivent être libérés en deux temps les otages du 7-Octobre toujours captifs à Gaza, au nombre de 49 dont 27 morts selon l'armée. M. Nétanyahou a en parallèle affirmé être sur le point d'« approuver les plans » militaires « visant à prendre le contrôle de la ville de Gaza », la plus grande du territoire palestinien, considérée comme un des derniers bastions du Hamas, et à « vaincre » ce dernier. « Évacuation complète » Signalant que cette offensive pourrait être imminente, l'armée a annoncé avoir commencé à appeler hôpitaux et responsables médicaux de la ville de Gaza pour les prévenir d'une prochaine « évacuation complète » et leur enjoindre de « préparer un plan pour transférer le matériel médical du nord au sud ». L'armée a dit avoir assuré ces interlocuteurs qu'elle leur fournirait « un lieu pour opérer, que ce soit un hôpital de campagne ou tout autre hôpital ». Le ministère de la Santé de Gaza, sous l'autorité du Hamas, a rejeté ces exigences, affirmant que cela « affaiblirait ce qui reste du système de santé », et « priverait plus d'un million de personnes de leur droit aux soins médicaux ». 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Nétanyahou a approuvé début août un plan de conquête de la ville de Gaza et des camps de réfugiés du centre du territoire, pour prendre le contrôle sécuritaire de toute la bande de Gaza et libérer les otages. Israël contrôle aujourd'hui environ 75 % du territoire palestinien, dont les plus de deux millions d'habitants assiégés et affamés, confrontés à une catastrophe pour l'humanité. « Sauver les otages » La proposition des médiateurs prévoit une trêve de 60 jours, la remise de 10 otages vivants et des dépouilles de 18 otages morts en échange de la libération de prisonniers palestiniens, ainsi que l'entrée de plus d'aide humanitaire à Gaza, selon des sources du Hamas et du Djihad islamique, son allié. Les captifs restants seraient libérés lors d'un deuxième échange, dans le délai de la trêve, durant laquelle doivent se tenir des négociations en vue d'un cessez-le-feu permanent. Les proches d'otages plaident pour qu'Israël accepte cette proposition, « qui peut sauver des otages », souligne Lishay Miran Lavi, épouse du captif Omri Miran. Son rejet par Israël « condamnerait les otages vivants à mort et les morts à l'oubli », a-t-elle mis en garde. PHOTO JEHAD ALSHRAFI, ASSOCIATED PRESS Des Palestiniens constatent les dégâts causés par les frappes israéliennes dans un camp de tentes pour personnes déplacées près de l'hôpital Al-Aqsa, à Deir al-Balah, le 21 août 2025. Deux précédentes trêves en novembre 2023 et début 2025 avaient permis le retour d'otages ou de corps de captifs en échange de la libération de prisonniers palestiniens. Mais les efforts des médiateurs ont échoué jusque-là à aboutir à un cessez-le-feu durable à Gaza.


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(Gaza) La Défense civile de Gaza a annoncé la mort samedi de 40 Palestiniens, dont des enfants, dans l'offensive israélienne sur le territoire, où l'armée prépare de premières évacuations de civils en prévision de son offensive annoncée sur la ville de Gaza. Agence France-Presse Le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal, a indiqué à l'AFP qu'un quartier de Gaza-ville (nord) subissait d'intenses bombardements depuis près d'une semaine. « Nous estimons que plus de 50 000 personnes restent dans le quartier de Zeitoun, la plupart sans eau ni nourriture », a-t-il déclaré, accusant Israël de « nettoyage ethnique » à Zeitoun et dans le quartier voisin de Tal al-Hawa. « Nos équipes n'ont pas accès aux blessés ». Selon lui, 40 Palestiniens, dont plusieurs enfants, ont été tués par les tirs et frappes de l'armée israélienne à travers la bande de Gaza, un bilan actualisé après la mort d'une personne dans une frappe sur le camp d'Al-Nousseirat. PHOTO JEHAD ALSHRAFI, ASSOCIATED PRESS Des Palestiniens ont de la difficulté à se procurer de la nourriture dans la bande de Gaza. L'armée israélienne a mis en doute ces chiffres de la Défense civile, affirmant à l'AFP que « les institutions à Gaza sont contrôlées et dirigées par le Hamas et donc soumises à son agenda ». M. Bassal s'est pour sa part alarmé de la « situation catastrophique » à Gaza-ville : « Les habitants n'ont aucun endroit où se réfugier ». Ghassan Kashko, 40 ans, y vit avec sa famille dans une école transformée en refuge. « Nous avons oublié ce qu'est le sommeil. Les raids aériens et les tirs de char ne s'arrêtent pas. […] Nous n'avons plus ni nourriture ni eau potable », a-t-il raconté au téléphone à l'AFP. « Depuis près d'une semaine, l'ennemi sioniste mène une offensive soutenue dans les quartiers est et sud de la ville de Gaza, en particulier dans le quartier Zeitoun, où des avions de guerre, de l'artillerie et des robots explosifs procèdent à une destruction systématique de la zone […] », a affirmé le Hamas dans un communiqué. « Les crimes commis […] dans la bande de Gaza sont perpétrés au vu et au su du monde, avec une intention claire et une déclaration publique », a accusé le mouvement islamiste. L'armée a indiqué à l'AFP « s'engager à réduire les dommages aux civils lors d'activités opérationnelles, en stricte conformité avec le droit international ». Elle « utilise divers moyens pour évaluer l'impact potentiel de ses opérations sur la population civile, tout en distinguant entre civils et combattants […] ». Israël a dit se préparer à prendre le contrôle de Gaza-ville et de camps de réfugiés voisins avec pour but affiché de vaincre le Hamas et libérer les otages enlevés le 7 octobre 2023 lors de l'attaque sans précédent du mouvement palestinien en Israël, qui a déclenché la guerre. Vendredi, l'armée a confirmé que ses troupes menaient une série d'opérations à la périphérie de Gaza-ville, où des habitants font état depuis plusieurs jours d'intenses frappes et d'incursions au sol. Samedi soir, le Cogat, organisme dépendant du ministère de la Défense et en charge des affaires civiles dans les territoires palestiniens, a annoncé que « des tentes et autres équipements d'abri seront fournis à compter de demain dimanche dans le cadre des préparatifs de Tsahal pour déplacer la population des zones de combat vers le sud de la bande de Gaza pour leur protection ». « L'aide sera transférée via le point de passage de Kerem Shalom (sud de Gaza) par l'ONU et des organisations internationales, après une inspection sécuritaire approfondie », affirme le Cogat. L'attaque du 7–Octobre a entraîné côté israélien la mort de 1219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP établi à partir de données officielles. L'offensive de représailles israélienne a fait à Gaza au moins 61 722 morts, majoritairement des civils, selon les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l'ONU.