logo
À quelques jours de la présentation des orientations budgétaires, François Bayrou sera l'invité de LCI ce jeudi soir

À quelques jours de la présentation des orientations budgétaires, François Bayrou sera l'invité de LCI ce jeudi soir

Le Figaro09-07-2025
Alors que le premier ministre s'est engagé à ne dévoiler «aucune des mesures» de son plan de redressement des finances publiques avant mardi prochain, il répondra cinq jours plus tôt aux questions de Darius Rochebin.
Faut-il s'attendre à un avant-goût de ce que François Bayrou dévoilera la semaine prochaine aux Français ? À quelques jours de sa présentation, prévue 15 juillet prochain, du plan de redressement des finances publiques et des grandes orientations pour le budget 2026, le premier ministre sera l'invité de LCI , ce jeudi soir. Il répondra aux questions de Darius Rochelin dès 20h45. Une intervention médiatique qui a de quoi interroger, alors même que le Béarnais s'est engagé à ne «déflorer aucune des mesures» avant mardi.
Mi-juin, François Bayrou avait esquissé la philosophie guidant ses arbitrages : pour économiser 40 milliards d'euros et tenter de combler le lourd déficit du pays, le gouvernement entend «demander» un «effort» à «tous les Français». Un effort présenté comme «global» et hiérarchisé. Autre indice donné : un plan d'action sur «quatre ans», avec pour objectif de «revenir (...) à un certain équilibre des finances publiques» afin qu'on «touche le point où la dette n'augmente plus». D'ici 2029, il s'agira moins de «revenir» à «l'équilibre des finances publiques» que d'atteindre un «certain équilibre des finances publiques». Dans cette logique, le premier ministre pourrait également lancer un appel pour trouver de nouvelles pistes d'économies.
À lire aussi Sondage : François Bayrou baisse à nouveau et le président stagne
Publicité
Outre le budget, François Bayrou devrait également être interrogé sur l'ensemble des sujets qui ont marqué, et marqueront, l'actualité des mois à venir. Entre les tensions persistantes avec l'Algérie, le vote très décrié de la loi Duplomb, le risque de censure croissant à la rentrée, et la présidentielle de 2027 qui réveille les appétits au sein du bloc central, le premier ministre sait qu'il est attendu au tournant.
Orange background

Essayez nos fonctionnalités IA

Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :

Commentaires

Aucun commentaire pour le moment...

Articles connexes

«On marche sur la tête»: les entrepreneurs du pays d'Auge présentent leurs doléances à la ministre des Comptes publics
«On marche sur la tête»: les entrepreneurs du pays d'Auge présentent leurs doléances à la ministre des Comptes publics

Le Figaro

time9 minutes ago

  • Le Figaro

«On marche sur la tête»: les entrepreneurs du pays d'Auge présentent leurs doléances à la ministre des Comptes publics

Réservé aux abonnés REPORTAGE - Sur le terrain pour parler budget, Amélie de Montchalin et sa collègue Sophie Primas, porte-parole, ont pris le pouls de l'inquiétude grandissante des entreprises face à l'instabilité fiscale et aux lourdeurs administratives. « Je n'ai pas de fromage préféré, politiquement ce n'est pas possible », plaisante la porte-parole du gouvernement Sophie Primas en passant la porte de la fromagerie à Livarot, encore emmitouflée dans la brume matinale. Au-delà du trait d'esprit, il est vrai que pour les ministres, cette visite dans le Calvados est une étape dans leur quête d'un consensus vital pour la survie même du gouvernement après la présentation détaillée par le premier ministre, mi-juillet, de son plan d'économies pour le budget 2026. Avec près de 44 milliards d'euros d'effort budgétaire à fournir et des mesures aussi polémiques que la suppression de deux jours fériés ou le gel de toutes les prestations sociales, l'examen du projet de loi de finances, qui sera présenté début octobre, sera à coup sûr une phase dangereuse pour un gouvernement nommé en urgence suite à la chute du précédent… sur le budget. De quoi donner envie de « prendre la température » de l'opinion, selon un conseiller ministériel

Droits de douane : « Pas de tabou à avoir » sur les échanges de services avec les États-Unis, répète le gouvernement
Droits de douane : « Pas de tabou à avoir » sur les échanges de services avec les États-Unis, répète le gouvernement

Le Parisien

time39 minutes ago

  • Le Parisien

Droits de douane : « Pas de tabou à avoir » sur les échanges de services avec les États-Unis, répète le gouvernement

Il n'y a « pas de tabou à avoir » pour que les échanges avec les États-Unis soient rééquilibrés en tenant compte également des services, a déclaré le ministre délégué français chargé du Commerce extérieur, Laurent Saint-Martin. Donald Trump avait annoncé dimanche que les produits européens entrant sur le marché américain seront taxés à hauteur de 15 %. « Si la volonté de Donald Trump était de rééquilibrer la balance des biens , alors je crois qu'il n'y a pas de tabou à avoir sur la balance des services également », qui est excédentaire en faveur des États-Unis , selon le ministre. Les échanges de services désignent les transactions économiques où des services sont fournis d'un pays à un autre, par opposition aux biens matériels. Par exemple, un vol Paris - New York, une expertise juridique ou une licence de logiciel, ne sont pas concernés par les droits de douane décrétés dimanche. « Ce que nous poussons de façon très claire, c'est une exemption pour le secteur des vins et des spiritueux, en plus de l' aéronautique », a-t-il ajouté à propos des secteurs qui seraient exonérés de droits de douane.

Marché chinois, guerre commerciale, incertitudes... Le ralentissement du luxe bouscule la hiérarchie des géants du secteur
Marché chinois, guerre commerciale, incertitudes... Le ralentissement du luxe bouscule la hiérarchie des géants du secteur

Le Figaro

time39 minutes ago

  • Le Figaro

Marché chinois, guerre commerciale, incertitudes... Le ralentissement du luxe bouscule la hiérarchie des géants du secteur

Réservé aux abonnés DÉCRYPTAGE - Le marché est attendu en baisse de 2% à 5% en 2025. Les entreprises se mettent en ordre de marche pour préserver leurs positions… et leurs marges. Hermès ne renâcle devant aucun des obstacles, de plus en plus nombreux à se dresser face aux acteurs du luxe depuis 18 mois. Au premier semestre, les ventes du sellier ont encore augmenté de 8 %, à 8 milliards d'euros. Certes, la croissance est deux fois moindre que celle enregistrée l'an dernier (+ 15 %). Mais elle reste très largement supérieure à celle du marché du luxe, attendu en recul de 2 % à 5 % cette année. Sa capacité à répercuter ses hausses de coût dans ses prix lui a permis d'augmenter son résultat opérationnel courant de 6 %, à 3,3 milliards. Ce « pricing power » lui permet de préserver sa marge opérationnelle semestrielle, la plus élevée du secteur, à 41,4 %. Des résultats qualifiés de « robustes » par le sellier, qui souligne « un contexte économique et géopolitique plus incertain », marqué par « les incertitudes économiques, géopolitiques et monétaires dans le monde ». Avec le coup d'arrêt du marché chinois, la guerre commerciale et le ralentissement économique…

TÉLÉCHARGER L'APPLICATION

Commencez dès maintenant : Téléchargez l'application

Prêt à plonger dans un monde de contenu mondial aux saveurs locales? Téléchargez l'application Daily8 dès aujourd'hui sur votre app store préféré et commencez à explorer.
app-storeplay-store