logo
Gaza : une vingtaine de pays arabes condamnent, à leur tour, le plan israélien de contrôle de la ville

Gaza : une vingtaine de pays arabes condamnent, à leur tour, le plan israélien de contrôle de la ville

Le Parisien2 days ago
Une « dangereuse escalade ». Une vingtaine de pays arabes et musulmans ont condamné samedi le plan israélien de prise de contrôle de la ville de Gaza. Dans une déclaration commune, ces pays, dont l'Égypte, l'Arabie saoudite et la Turquie, accusent ce plan, approuvé dans la nuit de jeudi à vendredi par le gouvernement israélien, de constituer « une violation flagrante du droit international et une tentative de consolider l'occupation illégale et imposer un fait accompli ».
Le Conseil de sécurité de l'ONU doit se rassembler ce dimanche à 10h (16h en France) pour une réunion d'urgence sur Gaza, après l'annonce du plan israélien pour le contrôle de la ville. Peu auparavant, le secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres a mis en garde Israël, par la voix d'une porte-parole, contre « une escalade dangereuse » qui « risque d'aggraver les conséquences déjà catastrophiques pour des millions de Palestiniens ».
Une vague d'indignation dans le monde
D'après le plan validé par le cabinet de sécurité israélien, l'armée « se prépare à prendre le contrôle de la ville de Gaza », une agglomération en grande partie détruite dans le nord du territoire, « tout en distribuant une aide humanitaire à la population civile en dehors des zones de combat ».
« Nous n'allons pas occuper Gaza, nous allons libérer Gaza du Hamas », qui dirige le territoire depuis 2007, a affirmé le Premier ministre sur X. La décision de Benyamin Netanyahou prise, selon ses mots, pour « vaincre » le Hamas a provoqué une vague d'indignation à travers le monde, de la Chine à la France, en passant par l'Allemagne, pourtant l'un des plus fidèles alliées d'Israël.
Orange background

Essayez nos fonctionnalités IA

Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :

Commentaires

Aucun commentaire pour le moment...

Articles connexes

Pollution plastique : plus que quatre jours pour boucler un traité mondial
Pollution plastique : plus que quatre jours pour boucler un traité mondial

Le Figaro

timean hour ago

  • Le Figaro

Pollution plastique : plus que quatre jours pour boucler un traité mondial

La première semaine de négociations onusiennes à Genève n'a débouché sur aucun texte, les États continuant d'afficher des divisions profondes depuis le début des discussions il y a deux ans et demi. Les États du monde entier vont-ils s'entendre sur le fait que si le plastique a favorisé la vie moderne, il menace aussi son existence à terme? Les délégués de 184 pays doivent dépasser leurs divergences pour rendre jeudi la copie du premier traité mondial contre la pollution plastique, y compris en milieu marin. La première semaine de négociations onusiennes à Genève n'a débouché sur aucun texte, les États continuant d'afficher des divisions profondes depuis le début des discussions démarrées il y a deux ans et demi, y compris sur l'objet et le champ d'application du futur traité. Publicité La semaine dernière, des groupes de travail se sont réunis sur des sujets techniques allant de la conception et la production du plastique à partir des hydrocarbures, à la gestion des déchets, en passant par le financement des collectes de déchets dans les pays en développement, ainsi qu'une liste de molécules et d'additifs chimiques problématiques pour l'environnement et la santé. La question de la pollution plastique divise Les négociations sont constamment freinées par un groupe de pays essentiellement pétroliers (Arabie saoudite, Koweït, Russie, Iran, Malaisie...) réunis sous le surnom de «pays qui pensent la même chose». Les États-Unis sont aussi proches de cette mouvance, ainsi que l'Inde. En face, et sous l'œil d'une coalition de scientifiques qui suivent les débats, un groupe grandissant - qualifié «d'ambitieux» - de pays désireux au contraire que des mesures soient prises au niveau mondial pour réguler la production et freiner les dégâts liés au plastique dans les écosystèmes, et jusque dans la santé humaine. Ce groupe demande notamment que le traité comporte une clause prévoyant une réduction de la production exponentielle de plastiques, qui doit tripler d'ici 2060. Seule solution selon eux pour juguler la pollution. À lire aussi Nathalie Gontard : « Aujourd'hui, on ne recycle vraiment qu'à peine 1 % du plastique consommé » Il réunit les 27 pays de l'Union européenne, de nombreux pays d'Amérique Latine, d'Afrique, l'Australie, le Royaume-Uni, la Suisse, le Canada ainsi que la plupart des pays îliens, submergés de déchets plastiques, notamment liés au tourisme. «Le temps presse» «Le temps presse», a alerté ce week-end Eirik Lindebjerg, conseiller au WWF sur les politiques plastique. «La majorité ambitieuse qui s'est engagée depuis longtemps pour demander un traité fort a choisi de laisser une poignée de pays bloquer le processus. Espérer trouver une porte de sortie par le consensus est une illusion», a-t-il déclaré à l'AFP. Selon lui, et d'autres ONG, «la seule solution possible pour finaliser un texte dans les temps impartis est de recourir à un vote». Sinon «nous risquons d'avoir un traité vide, sans règle globale contraignante, ni interdictions». Publicité Sans s'engager sur le sujet d'un vote, qui romprait les règles du consensus chères à l'ONU, la commissaire européenne à l'Environnement Jessika Roswall, qui doit arriver à Genève lundi, souhaite que les «négociations accélèrent et appelle toutes les parties à être constructives et orientées vers les résultats». «Avec quatre jours avant la fin des débats, nous avons plus de parenthèses dans le texte (c'est-à-dire de paragraphes sur lesquels les pays ne sont pas encore parvenus à s'entendre, NDLR) que de plastique dans la mer, il est temps d'obtenir des résultats», a-t-elle dit dans une brève déclaration transmise dimanche aux médias. Soixante-dix ministres et une trentaine de hauts cadres d'administration, soit les responsables de l'environnement dans une centaine de pays, sont également attendus à partir de mardi à Genève pour assister et peut-être aider à débloquer la fin de ces négociations.

Gaza : quatre journalistes d'Al Jazeera tués lors d'une frappe israélienne «ciblée»
Gaza : quatre journalistes d'Al Jazeera tués lors d'une frappe israélienne «ciblée»

Le Figaro

time5 hours ago

  • Le Figaro

Gaza : quatre journalistes d'Al Jazeera tués lors d'une frappe israélienne «ciblée»

L'armée israélienne a confirmé avoir mené une frappe visant l'un des correspondants dont Al Jazeera a annoncé la mort, le qualifiant de «terroriste» qui «se faisait passer pour un journaliste». Al Jazeera a annoncé que quatre de ses journalistes, deux correspondants et deux cameramen, ont été tués dans une frappe israélienne «ciblée» sur leur tente à Gaza dimanche, citant le directeur d'un hôpital local. «Le journaliste d'Al Jazeera Anas al-Sharif a été tué avec trois collègues dans ce qui semble être une attaque ciblée israélienne, a déclaré le directeur de l'hôpital al-Shifa à Gaza-ville», a rapporté la chaîne basée au Qatar. «Le correspondant d'Al-Jazeerah Mohammed Qreiqeh et les cameramen Ibrahim Zaher et Mohammed Noufal font partie des victimes», a-t-elle ajouté. Publicité L'armée israélienne a confirmé dimanche avoir mené une frappe visant l'un des quatre correspondants dont Al Jazeera a annoncé la mort, Anas al-Sharif, le qualifiant de «terroriste» qui «se faisait passer pour un journaliste». L'armée israélienne a «mené une frappe visant le terroriste Anas Al-Sharif, qui se faisait passer pour un journaliste du réseau Al Jazeera», a-t-elle déclaré sur Telegram, affirmant qu'il «était le chef d'une cellule terroriste au sein de l'organisation terroriste Hamas et était responsable de la préparation d'attaques de roquettes contre des civils israéliens et les troupes» israéliennes.

« Manifester le soutien de notre Église » : les évêques de France vont se rendre « en Terre Sainte »
« Manifester le soutien de notre Église » : les évêques de France vont se rendre « en Terre Sainte »

Le Parisien

time6 hours ago

  • Le Parisien

« Manifester le soutien de notre Église » : les évêques de France vont se rendre « en Terre Sainte »

Une visite lourde de sens. La présidence de la Conférence des évêques de France (CEF) se rendra « en Terre Sainte » du 16 au 20 août dans un contexte de « tragédie humanitaire » à Gaza et d'« interminable attente » de la libération des otages israéliens, a-t-elle annoncé dimanche. Cette visite entend « manifester le soutien de notre Église, non seulement aux communautés chrétiennes mais aussi à tous les amis de la paix, quelles que soient leurs convictions ou leurs religions, dans une période extrêmement douloureuse et incertaine, marquée par la redoutable tragédie humanitaire à Gaza et l'interminable attente de la libération des otages israéliens », selon le communiqué. Les responsables de la CEF, présidée par le cardinal Jean-Marc Aveline, archevêque de Marseille, veulent faire de cette visite « à l'Église qui vit à Jérusalem et dans toute la région », le « premier geste » de leur mandat, entamé en juillet. « Spécialement aux plus pauvres » Leur ambition est d'assurer aux peuples de cette terre, spécialement aux plus pauvres, le soutien matériel et spirituel dont ils ont besoin », affirment-ils dans leur communiqué. Le pape Léon XIV a assuré le 3 août que l'Église et la jeunesse du monde étaient solidaires avec ceux vivant dans des régions déchirées par la guerre lors de la messe de clôture du Jubilé des jeunes à Rome qui a attiré des catholiques du monde entier. VidéoJubilé de l'Église : plus d'un million de fidèles présents pour la messe de clôture du pape Léon XIV L'offensive israélienne, qui dure depuis 22 mois, a tué au moins 61 430 Palestiniens, selon le ministère de la Santé de Gaza, dirigé par le Hamas, des chiffres que l'ONU juge fiables.

TÉLÉCHARGER L'APPLICATION

Commencez dès maintenant : Téléchargez l'application

Prêt à plonger dans un monde de contenu mondial aux saveurs locales? Téléchargez l'application Daily8 dès aujourd'hui sur votre app store préféré et commencez à explorer.
app-storeplay-store