
Le Brésil saisit l'OMC face aux surtaxes douanières de Donald Trump
Le Brésil a saisi mercredi l'Organisation mondiale du commerce (OMC) pour contester la surtaxe douanière punitive imposée par l'administration du président américain Donald Trump, ont indiqué à l'AFP deux sources gouvernementales brésiliennes.
Il s'agit de la première mesure prise par le gouvernement du président Luiz Inacio Lula da Silva depuis l'entrée en vigueur mercredi des droits de douane de 50% sur de nombreux produits brésiliens exportés vers les États-Unis.
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20 minutes ago
- Le Figaro
Donald Trump secoue l'industrie des puces, avec la menace de droits de douane délirants de 100 %
Réservé aux abonnés DÉCRYPTAGE - Le président américain lance un nouvel ultimatum aux groupes de semi-conducteurs, surtout asiatiques, pour investir aux États-Unis. Et ce même si les contours d'une possible sanction contre les récalcitrants sont encore flous. La menace planait depuis des mois. Elle vient de s'écraser brutalement sur le bureau des géants des semi-conducteurs. Au moment même où des dizaines de pays se voyaient infliger par l'Administration Trump des droits de douane de 10 % à 50 % sur leurs exportations vers les États-Unis, le locataire de la Maison-Blanche à ouvert mercredi soir un nouveau front commercial en déclarant qu'il allait. « imposer des droits de douane très élevés (…) d'environ 100 % sur les puces et les semi-conducteurs ». À découvrir PODCAST - Écoutez le dernier épisode de notre série Questions Tech La méthode est éprouvée : une menace de sanctions aberrantes pour marquer les esprits et afficher sa détermination. Charge aux entreprises concernées d'investir aux États-Unis pour revenir dans les bonnes grâces du républicain. Avec 600 milliards de dollars d'investissements privés annoncés dans 130 projets aux États-Unis depuis 2020, selon la Semiconductor Industry Association, la dynamique de relocalisation semblait pourtant là. Mais les États-Unis ont encore importé pour 50 milliards…


Le Figaro
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- Le Figaro
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Le ministre de la santé souhaite ainsi «faire prendre conscience à tout le monde que la santé n'a pas de prix mais elle a un coût». D'un à deux euros par boîte de médicaments, de deux à quatre euros la consultation: le gouvernement réfléchit à une augmentation des franchises médicales unitaires, ce qui reste à charge du patient, a indiqué jeudi le ministre de la Santé Yannick Neuder. Le responsable politique a évoqué sur TF1 «des augmentations de franchises qui sont proposées dans les discussions», interrogés sur des informations des Echos. Le journal économique explique que le montant unitaire des franchises va «doubler». «La franchise sur les médicaments devrait ainsi passer d'un à deux euros par boîte début 2026», écrit le quotidien. «Et le forfait de deux euros par consultation chez le généraliste devrait grimper à quatre euros», ajoute Les Echos. Publicité Selon Yannick Neuder, ce sont «des chiffres qui sont proposés dans la feuille budgétaire» qui découle du plan d'économies de près de 44 milliards d'euros présenté mi-juillet par le premier ministre François Bayrou. L'idée, «c'est surtout» de «faire prendre conscience à tout le monde que la santé n'a pas de prix mais elle a un coût», a souligné le ministre de la Santé. Il ne s'agit pas de «stigmatiser les malades, parce qu'on ne choisit pas d'être malade», a insisté le membre du gouvernement. Les franchises médicales ne concernent «pas les femmes enceintes», «les mineurs», ni «les personnes avec revenus modestes, avec notamment la C2S», a rappelé Yannick Neuder. «C'est le Parlement qui décide au final» La C2S, Complémentaire santé solidaire, est une aide pour payer les dépenses de santé en fonction des revenus. «Toutes ces mesures seront à discuter au Parlement, c'est le Parlement qui décide au final», a conclu le ministre de la Santé. Mi-juillet, François Bayrou avait annoncé le doublement du plafond des franchises médicales globales, qui passerait de 50 à 100 euros par an, sans dévoiler les augmentations des montants unitaires. Ce levier a déjà suscité une levée de boucliers chez les associations de patients. France Assos Santé, voix des usagers du système de santé en France, a ainsi exprimé «sa vive inquiétude face à l'orientation politique défendue, qui fait peser sur les usagers du système de santé la responsabilité des dérives et des tensions actuelles». L'Association des accidentés de la vie (FNATH) s'est également dite «scandalisée». «Non, les franchises médicales et autres participations n'ont jamais responsabilisé quiconque car il s'agit, ni plus, ni moins, que d'un impôt sur la maladie et qui s'applique, au surplus, à ceux qui ont le plus besoin de soins», a tancé cet organisme.


Le Figaro
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- Le Figaro
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Le président est tenté de redistribuer aux contribuables les revenus générés par les surtaxes douanières, mais doit aussi éponger la dette abyssale des États-Unis. «Des milliards de dollars de droits de douane affluent maintenant vers les États-Unis d'Amérique !» L'entrée en vigueur des surtaxes douanières pour des dizaines de pays ce jeudi 7 août réjouit Donald Trump, ravi de cette nouvelle manne financière récoltée en tordant le bras à ses partenaires à qui il a imposé ce nouvel ordre commercial mondial. En juillet, selon le Département du Trésor, les États-Unis ont collecté quasiment 30 milliards de dollars de droits de douane (25,7 millions d'euros), trois fois le montant mensuel moyen de ces dernières années. Le président américain s'imagine déjà distribuer cette somme à ses contribuables sous la forme de chèque ou de réduction d'impôts. «Il y a tellement d'argent qui rentre, nous réfléchissons à un petit rabais» pour les ménages, a-t-il clamé le 25 juillet dernier, entretenant cette proposition aux contours flous mais tenace qu'il brandit depuis plusieurs mois. Publicité Un chèque de 600 euros Donald Trump emploie même désormais un vocabulaire boursier, assurant qu'«il pourrait y avoir une distribution ou des dividendes» pour les Américains, potentiellement «pour les personnes aux revenus moyens ou faibles», a-t-il de nouveau lancé le 3 août. Le président américain avait déjà fait envoyer des chèques de relance post-Covid - sur lesquels il avait fait inscrire son nom - en pleine campagne électorale en 2020, à la fin de son premier mandat. Le sénateur républicain Josh Hawley l'a pris au pied de la lettre et a déposé une proposition de loi prévoyant le versement d'un chèque de 600 dollars minimum (514 euros) par adulte ou enfant à charge en 2025, estimant que les droits de douane pourraient atteindre 150 milliards de dollars sur l'année. Cette mesure viserait «les Américains qui travaillent dur», écrit l'élu dans un communiqué, estimant que ses concitoyens «méritent un rabais sur leurs impôts après quatre ans de politiques de [Joe] Biden qui ont dévasté l'épargne des familles». 36.800 milliards de dette La solution de la redistribution des droits de douane est séduisante pour Donald Trump, car elle permettrait de parer aux critiques de l'opposition sur l'impact de sa politique commerciale. S'il n'a de cesse de répéter que ce sont les pays visés qui paient les droits de douane, les consommateurs Américains sont en effet mis à contribution eux aussi, car le prix des produits importés augmente. Mais plutôt que de distribuer des chèques, Donald Trump pourrait bien avoir à utiliser cet argent pour une dépense plus pressante : le remboursement de la dette publique, qui atteignait les 36.800 milliards de dollars début août. Le déficit public américain devrait frôler les 7% du PIB cette année, bien plus que la situation déjà intenable de la France. Entre deux promesses chocs sur ses chèques, le président américain reconnaît toutefois l'urgence : «Ce que nous voulons surtout faire [avec l'argent des droits de douane], c'est de rembourser la dette.»