logo
Une camionnette anti-Vance accueille le vice-président américain

Une camionnette anti-Vance accueille le vice-président américain

La Presse7 days ago
Désolé, votre navigateur ne supporte pas les videos
Une camionnette affichant une image modifiée du vice-président américain J.D. Vance a traversé mardi la ville anglaise de Charlbury, près de l'endroit où Vance et sa famille passaient leurs vacances.
Reuters
Cette action a été organisée par le groupe politique britannique « Everyone Hates Elon » (Tout le monde déteste Elon).
Vance passe ses vacances dans les Cotswolds, une région pittoresque très prisée des personnalités riches et influentes, des athlètes et vedettes de cinéma aux personnalités des médias et de la politique.
Son voyage comprendra plusieurs engagements officiels, des réunions et des visites de sites culturels, ainsi qu'une probable rencontre avec les troupes américaines, selon une source proche de l'organisation.
Orange background

Essayez nos fonctionnalités IA

Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :

Commentaires

Aucun commentaire pour le moment...

Articles connexes

Bazarder des licornes
Bazarder des licornes

La Presse

time3 days ago

  • La Presse

Bazarder des licornes

Au bazar du village où je vais depuis 20 ans pendant mes vacances, il y avait un gros spécial cet été : quatre licornes pour une piasse. J'adore ce bazar, il y a toujours des surprises, et de vrais prix de bazar comme dans le temps, parce que même le seconde main est devenu cher de nos jours. Il est tenu par des dames adorables qui ont de la jasette et qui arrondissent les prix s'il vous manque 25 sous. Tous les profits sont remis à un organisme communautaire qui aide des gens dans le besoin depuis 1976. Je ne révèle pas l'adresse pour que ça reste ainsi, sachant que ce type de bazar est souvent pris d'assaut par des acheteurs qui alimentent les boutiques vintage du Plateau où on te revend ton chandail laid de 1998 le double du prix acheté neuf. Il y avait donc trois bacs pleins de bibelots de licornes à écouler, d'où le quatre pour une piasse, et j'ai imaginé une personne qui avait largué ça, découragée par l'actualité, qui nous confirme chaque jour qu'on ne vit pas dans un monde de licornes. Une image qui m'a donné le fou rire parce que bazarder une collection de licornes, c'est quand même comique. Mais quel sale temps pour ceux qui ont le cœur à rire. Où que l'on regarde, il n'y a que scandale, cruauté, indécence et souffrance. Le spectacle du naufrage des USA n'est plus drôle du tout, celui d'Israël, qui poursuit le massacre à Gaza, est atroce. Tout le monde est anxieux ou de mauvaise humeur, et c'est comme si aucune blague ne pouvait détendre l'atmosphère. Pourtant, je m'accroche à l'humour, cette « politesse du désespoir ». C'est bien simple : si je ne ris pas, je meurs, et j'ai fait mienne cette phrase de Rabelais : « Mieux est de ris que de larmes écrire, pour ce que rire est le propre de l'homme. » N'est-ce pas Chamfort aussi qui disait que la plus perdue de toutes les journées est celle où l'on n'a pas ri ? Justement, j'en perds de plus en plus, des journées à me faire de la bile, parce que c'est dur de trouver matière à rigolade ces temps-ci. Par exemple en suivant le procès de Gilbert Rozon, où je n'arrive pas à penser à des jokes. Dire que cet homme était le manitou de l'humour au Québec. On s'est fait enfoncer dans le crâne le petit bonhomme vert qui criait « maman, c'est finiiiii » pendant des lustres. C'est peut-être ça, le problème. On a fait de l'humour une industrie, détournant la force subversive de cette arme des humbles contre le pouvoir. Après ça, on se demande pourquoi les femmes humoristes ont pris du temps à percer dans cette fabrique qui n'était plus un contre-pouvoir, mais un pouvoir détenu par un type comme Gilbert Rozon. En recevant les verdicts des procès de Diddy ou des cinq joueurs de hockey soupçonnés de viol collectif, ce qui nous vient à l'esprit est plutôt « non, maman, c'est pas fini ». Une bonne mesure de la sinistrose ambiante est que les caricatures de Donald Trump ne nous font plus rire. On dirait que les humoristes américains ont brûlé tous leurs punchs lors de son premier mandat. C'était presque le bon vieux temps, cette époque où on pouvait encore se moquer de ce président qui, d'ailleurs, a toujours l'air bête, comme tous les autocrates. En fait, aux États-Unis, l'humour devient plus désespéré depuis que CBS a annoncé mettre fin l'an prochain au Late Show de Stephen Colbert, une véritable institution créée en 1993 avec David Letterman. On soupçonne CBS d'avoir voulu calmer les tensions avec Donald Trump, qui s'est réjoui sur les réseaux sociaux que Colbert soit viré. « La culture de l'annulation est allée trop loin », a lancé l'animateur, pince-sans-rire. Le message sous-jacent a été bien compris, car les vedettes de talk-shows des États-Unis, parmi lesquelles Jimmy Fallon, Seth Meyers, Jon Stewart et John Oliver, mais aussi des figures comme Adam Sandler, Anderson Cooper, Andy Cohen et Lin-Manuel Miranda sont allées montrer leur soutien envers Colbert sur son plateau. Bref, les gants sont jetés, et l'émission South Park est plus féroce que jamais avec l'actuelle présidence. Le rire a toujours été craint des puissants qui n'aiment pas le ridicule, parce qu'il signifie qu'on n'a pas peur. Mais la vraie question est de savoir si l'humour a encore le pouvoir de rassembler dans un pays aussi fracturé. Ce qui est certain, c'est que l'humour du peuple ne passerait jamais à heure de grande écoute ou à la radio publique. On n'a qu'à aller sur la page Facebook ou X de la CAQ pour le constater. En fait, sur les pages de tous les partis politiques. Les gens sont en furie, et quand ils se défoulent, ils feraient passer Mike Ward pour un puritain. Aucun humoriste ne peut accoter ce degré de rage. Au moins, on sait qu'on vit encore en démocratie quand tout le monde peut pousser sa blague, même douteuse, sans se faire coffrer par l'État. Mais ça ressemble de moins en moins à de l'humour et de plus en plus à une immense colère. Et si l'humour était devenu une licorne ?

Une omelette géante régale une ville belge
Une omelette géante régale une ville belge

La Presse

time4 days ago

  • La Presse

Une omelette géante régale une ville belge

Beginning of dialog window. Escape will cancel and close the window. (Malmedy) La ville de Malmedy, en Belgique, a été le théâtre vendredi de festivités autour d'une omelette géante, préparée avec des milliers d'œufs, à l'occasion de l'Assomption. Reuters À l'initiative de La Confrérie Mondiale des Chevaliers de l'Omelette Géante, des cuisiniers ont cassé et battu les 10 000 œufs tandis qu'une poêle de quatre mètres de large était amenée par un chariot élévateur. D'autres ont fait frire des morceaux de bacon dans la poêle avant d'y verser les œufs battus. Une fois terminée, l'omelette a été servie aux spectateurs dans des bols, accompagnée d'un morceau de pain. « Tout le monde est très gentil, et l'omelette est vraiment bonne, savoureuse », a déclaré Miguel Marcenac, présent pour représenter la ville argentine de Pigue. Une messe a été célébrée dans la cathédrale de Malmedy pour bénir les œufs et le pain utilisés lors du festival, avant de les faire défiler dans la ville. Selon la légende, l'idée de cuisiner une omelette géante remonte au IXe siècle, à l'époque de Guillaume Ier, duc d'Aquitaine, dans ce qui est aujourd'hui le sud-ouest de la France. La ville de Bessières, en France, a lancé cette tradition en 1973, rejointe par Malmedy et d'autres villes d'Argentine, du Canada, de France et des États-Unis. La ville de Granby, au Québec, prépare son omelette à chaque 24 juin depuis 1988.

La vie, l'été
La vie, l'été

La Presse

time4 days ago

  • La Presse

La vie, l'été

Immanquablement, chaque été, le même sentiment envahit notre collaborateur. « Il suffit que je m'arrête un peu, que je m'arrête vraiment, pour me demander comment je fais pour courir tout le reste de l'année », écrit-il. C'est immanquable : chaque été, quelque part au milieu des vacances, je suis frappé par une sorte de blues que je m'explique mal. Il fait beau, je cours et roule à vélo, j'ai le corps reposé, bronzé, la maison est en ordre – je veux dire : il n'y a rien à peindre ni à réparer –, la cour est en fleurs, les arbres, tout verts, chargés de feuilles, rejoignent le ciel. Les journées sont encore longues, Montréal est tranquille, vidé de la moitié de ses habitants, nous voyons la famille, des amis. Et pourtant, je trouve le moyen de penser à la vie qui passe trop vite, aux enfants qui grandissent, à tout ce qu'il reste à faire. Je vis un petit tumulte intérieur. Quand je lui fais part de mes états d'âme, ma blonde rigole gentiment : « C'est ton moment philosophique. » C'est vrai que c'est la même chose chaque année. Il suffit que je m'arrête un peu, que je m'arrête vraiment, pour me demander comment je fais pour courir tout le reste de l'année. Le train est en gare, je l'entends, il s'apprête à repartir, je suis seul sur le quai et me demande si j'ai envie d'y monter. Pour me changer les idées, je fais dérouler mes fils Facebook et Instagram, il y a des gens heureux, d'autres qui sont en pleine promotion de ceci ou cela, mais aussi, c'est immanquable, une foule d'indignés en permanence qui déchirent leur chemise, pour tout et pour rien. J'entends parler d'une pub de jeans, qui serait d'un racisme « épouvantable ». Et d'un cochon, oui, un cochon, à LaSalle, Timmy qu'il s'appelle, que l'administration municipale a menacé d'expulsion avant de se raviser. My God, ça va mal. Ils ne prennent jamais de vacances, ces gens-là. Remarquez, il y a de vraies raisons de s'indigner. Je pense à Gaza, à l'horreur innommable que c'est devenu, à ces enfants qui crèvent de faim, à ce champ de ruines, alors que les grandes puissances appellent – enfin, mais trop tard – Israël à la modération. Ça ressemble à quoi, une famine « modérée », un massacre « modéré » ? Mon chien, lui, de toute évidence, ne se pose pas ce genre de questions. Il ne sait rien du monde, sinon ce qu'il en perçoit dans l'étroit rayon où il lui est permis d'exister. Il a faim, il mange. Il est fatigué, il dort. Il veut se réchauffer, il cherche la lumière, se couche sur la chaise de parterre, en plein soleil. Ponyo, qu'elle s'appelle (c'est une femelle), en l'honneur de la petite sirène de Miyazaki. Je me souviens encore du jour où nous sommes allés la chercher, chez un éleveur de Mascouche. C'était la Saint-Valentin. Les filles étaient rentrées de l'école, nous leur avions annoncé : « Ce soir, nous achetons un chien ! » Elles s'en souviennent encore. Nous aussi. C'était une joie pure, parfaite. Ma plus vieille en parlait depuis des années. À l'île de la Visitation, pendant une promenade, elle s'était même agenouillée devant une croix – celle qui rappelle la mort du père Viel, noyé dans la rivière des Prairies en ce lieu même, en 1625 – pour demander à Dieu de lui donner un chien. Et ce jour-là, Dieu, c'était nous. Elle avait choisi le chien le plus tranquille (tu parles), collé sur ses frères et sœurs. Au retour dans la voiture, le chien pleurait, et ma plus jeune, grande sensible, s'était mise à pleurer aussi. Une bête si petite qu'aussitôt arrivée à la maison, elle avait réussi à se cacher dans une de mes bottes d'hiver. Vie fragile. À l'heure où j'écris ces lignes, le chien est étendu de tout son long, les yeux à demi fermés, l'air d'un bouddhiste zen. C'est son côté shih tzu, j'imagine. Parfois, il lève la tête, me jette un regard distrait, je me demande s'il pense à quelque chose, ou si c'est le vide, le « rien », qui l'habite. Je l'appelle alors le « petit chien philosophe ». Je connais des gens qui paient cher pour atteindre un tel état de sérénité. Mais c'est une drôle de bête, prisonnière des extrêmes. Il suffit qu'un autre chien marche sur le trottoir qui borde la cour pour que le mien perde les pédales. J'ai beau alors le rappeler à l'ordre, il jappe, grogne, court de droite à gauche, sautille, veut m'alerter. « Ponyo, veux-tu bien me dire pourquoi tu t'énerves ? » Et c'est encore pire pendant les promenades, quand il croise un semblable : il devient fou. On dit que certains chiens, trop habitués aux humains, arrivent mal à vivre avec leurs congénères quand ils les retrouvent, ne les comprennent pas, ne savent pas comment interagir – et qui n'a pas vécu la même chose ? À ces moments-là, je m'excuse auprès de l'autre maître, je traite mon chien de « mésadapté », et parfois même de « cas psychiatrique », une manière d'admettre que je ne l'ai pas bien élevé. Et je n'exagère pas tant. Il y a quelques années, le vétérinaire nous avait conseillé de lui faire suivre une thérapie pour gérer son anxiété. J'avais répondu du tac au tac : « Les maîtres consultent déjà. » Je parlais de notre propre anxiété. L'anxiété, j'ai passé une bonne partie de ma vie à l'apprivoiser. C'est une bête farouche, peut-être indomptable. Mais il m'arrive de penser qu'elle est l'expression de la vie même, sa vibration la plus intime. Peut-on vraiment vivre sans être anxieux, sans éprouver, d'une manière ou d'une autre, le manque – de tout ce qu'il reste à faire – et le danger – de tout ce qui pourrait survenir ? N'y a-t-il pas dans ce qui me fait désirer, aimer, écrire, enseigner une part d'anxiété nécessaire ? Au milieu de l'été, dans cette pause obligée où mon esprit s'agite, je cherche le courage de remonter dans le train. Et je le trouve, au hasard d'une lecture, chez Jean Jaurès : « Le courage, c'est de comprendre sa propre vie, de la préciser, de l'approfondir, de l'établir et de la coordonner cependant à la vie générale. […] Le courage, c'est d'aimer la vie et de regarder la mort d'un regard tranquille1. » 1. Jean Jaurès, Discours à la jeunesse, 1903 Qu'en pensez-vous ? Participez au dialogue

TÉLÉCHARGER L'APPLICATION

Commencez dès maintenant : Téléchargez l'application

Prêt à plonger dans un monde de contenu mondial aux saveurs locales? Téléchargez l'application Daily8 dès aujourd'hui sur votre app store préféré et commencez à explorer.
app-storeplay-store