
Une omelette géante régale une ville belge
(Malmedy) La ville de Malmedy, en Belgique, a été le théâtre vendredi de festivités autour d'une omelette géante, préparée avec des milliers d'œufs, à l'occasion de l'Assomption.
Reuters
À l'initiative de La Confrérie Mondiale des Chevaliers de l'Omelette Géante, des cuisiniers ont cassé et battu les 10 000 œufs tandis qu'une poêle de quatre mètres de large était amenée par un chariot élévateur.
D'autres ont fait frire des morceaux de bacon dans la poêle avant d'y verser les œufs battus. Une fois terminée, l'omelette a été servie aux spectateurs dans des bols, accompagnée d'un morceau de pain.
« Tout le monde est très gentil, et l'omelette est vraiment bonne, savoureuse », a déclaré Miguel Marcenac, présent pour représenter la ville argentine de Pigue.
Une messe a été célébrée dans la cathédrale de Malmedy pour bénir les œufs et le pain utilisés lors du festival, avant de les faire défiler dans la ville.
Selon la légende, l'idée de cuisiner une omelette géante remonte au IXe siècle, à l'époque de Guillaume Ier, duc d'Aquitaine, dans ce qui est aujourd'hui le sud-ouest de la France.
La ville de Bessières, en France, a lancé cette tradition en 1973, rejointe par Malmedy et d'autres villes d'Argentine, du Canada, de France et des États-Unis.
La ville de Granby, au Québec, prépare son omelette à chaque 24 juin depuis 1988.
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Une omelette géante régale une ville belge
Beginning of dialog window. Escape will cancel and close the window. (Malmedy) La ville de Malmedy, en Belgique, a été le théâtre vendredi de festivités autour d'une omelette géante, préparée avec des milliers d'œufs, à l'occasion de l'Assomption. Reuters À l'initiative de La Confrérie Mondiale des Chevaliers de l'Omelette Géante, des cuisiniers ont cassé et battu les 10 000 œufs tandis qu'une poêle de quatre mètres de large était amenée par un chariot élévateur. D'autres ont fait frire des morceaux de bacon dans la poêle avant d'y verser les œufs battus. Une fois terminée, l'omelette a été servie aux spectateurs dans des bols, accompagnée d'un morceau de pain. « Tout le monde est très gentil, et l'omelette est vraiment bonne, savoureuse », a déclaré Miguel Marcenac, présent pour représenter la ville argentine de Pigue. Une messe a été célébrée dans la cathédrale de Malmedy pour bénir les œufs et le pain utilisés lors du festival, avant de les faire défiler dans la ville. Selon la légende, l'idée de cuisiner une omelette géante remonte au IXe siècle, à l'époque de Guillaume Ier, duc d'Aquitaine, dans ce qui est aujourd'hui le sud-ouest de la France. La ville de Bessières, en France, a lancé cette tradition en 1973, rejointe par Malmedy et d'autres villes d'Argentine, du Canada, de France et des États-Unis. La ville de Granby, au Québec, prépare son omelette à chaque 24 juin depuis 1988.


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Un mort dans une fusillade près d'une mosquée
Dans un communiqué, la police a indiqué que cette attaque était liée au « milieu du crime organisé ». (Stockholm) Une personne a été tuée et une autre blessée dans une fusillade vendredi près d'une mosquée en Suède, qui serait liée à des rivalités entre gangs criminels organisés, a indiqué la police. Agence France-Presse Un homme « âgé d'environ 25 ans est mort des suites de ses blessures », a précisé la police dans un communiqué, sans précision sur l'état de la personne qui a été blessée. Selon des médias locaux, la fusillade s'est produite alors que les fidèles quittaient la mosquée après la prière du vendredi, provoquant un mouvement de panique et de fuite. L'une des personnes blessées a été touchée alors qu'elle sortait de la mosquée, selon la même source. La police a exhorté le public à rester à l'écart des lieux pendant les recherches pour retrouver le tireur. Un témoin a assuré à la chaîne publique suédoise SVT qu'il se tenait à quelques mètres de l'un des hommes touchés par les balles. « Il sortait de la mosquée. Puis un autre homme s'est approché et a tiré quatre ou cinq coups de feu », a déclaré cet homme, dont l'identité n'a pas été révélée. Selon un porte-parole de la police, Lars Hedelin, interrogé par le quotidien Aftonbladet, la fusillade est probablement un évènement « isolé » et ne visait pas la mosquée elle-même. Dans un communiqué, la police a indiqué que cette attaque était liée au « milieu du crime organisé ». PHOTO FREDRIK SANDBERG, TT FOURNIE PAR ASSOCIATED PRESS Des policiers sur la scène de crime Guerre des gangs « Nous recherchons actuellement activement le ou les auteurs », a précisé à l'AFP Anders Dahlman, porte-parole de la police. « Nous interrogeons des témoins et l'enquête technique est en cours », a-t-il ajouté. En février, Örebro a connu la pire fusillade de l'histoire en Suède : un homme de 35 ans est entré dans un centre de formation pour adultes et a abattu 10 personnes avant de retourner son arme contre lui. Fin avril, trois personnes avaient été tuées à Uppsala, à une soixantaine de kilomètres au nord de Stockholm. Autrefois connue pour ses faibles taux de criminalité, la Suède peine à endiguer une guerre des gangs qui y sévit depuis plusieurs années. Les réseaux criminels sont impliqués dans le trafic de drogue et d'armes, la fraude aux prestations sociales, ainsi que dans les fusillades et les attentats à la bombe qui ont régulièrement sévi dans le pays ces dernières années. Selon la police, les chefs des réseaux criminels opèrent de plus en plus depuis l'étranger, orchestrent des meurtres et des attaques via les réseaux sociaux et recrutent souvent de jeunes enfants n'ayant pas atteint l'âge de la responsabilité pénale pour mener à bien les attaques. La violence par armes à feu en Suède entraîne environ quatre morts par million d'habitants chaque année, un chiffre bien supérieur à la moyenne européenne de 1,6, selon le Conseil national suédois pour la prévention de la criminalité (BRA). Mais le nombre de personnes tuées en Suède est tombé en 2024 à son plus bas niveau depuis 2014, selon un rapport du Conseil national suédois pour la prévention du crime (Bra) publié fin mars. La police suédoise a indiqué en janvier que le nombre de fusillades avait diminué en 2024 pour la deuxième année consécutive, avec 296 fusillades, soit une baisse de 20 % par rapport à l'année précédente. Dans ce pays de 10,6 millions d'habitants, 92 cas de violence mortelle ont été enregistrés en 2024, soit 29 de moins qu'en 2023, selon le Bra.


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Un nouveau compromis, mais pas encore d'accord
Les chances de trouver un accord, après trois ans de négociations, semblent très minces, étant donné les profondes divisions qui demeurent entre les deux camps qui se sont affrontés sur le sujet. (Genève) Un nouveau texte de compromis a été proposé dans la nuit de jeudi à vendredi aux représentants des gouvernements de 185 pays qui tentent avec difficulté de produire un traité international contre la pollution plastique à Genève. Agence France-Presse Ce texte, qui comporte encore plus d'une centaine de points à clarifier, constitue une « base acceptable de négociation », ont indiqué deux sources gouvernementales distinctes interrogées par l'AFP. Mais plusieurs ONG environnementales ont critiqué un texte toujours « insuffisant » pour « protéger la santé humaine et l'environnement ». Le nouveau texte, composé de 31 articles, a été mis en ligne sur le site onusien des négociations par le diplomate qui préside les débats, Luis Vayas Valdivieso, après d'intenses négociations de dernière minute en coulisses tout au long de la journée de jeudi, et le rejet massif de la précédente mouture du texte par les États. Le nouveau texte proposé, le troisième depuis le début de cette séquence diplomatique, est encore bien loin d'être un traité : toutes les expressions entre parenthèses-faute de consensus-doivent être supprimées, puis le texte doit être soumis en plénière des négociateurs. Sur le fonds, le texte « est loin d'être ce dont nous avons besoin pour mettre un terme à la pollution plastique » mais il « peut constituer un tremplin pour y parvenir, si nous l'aiguisons lors d'une prochaine session » de négociation, a déclaré à l'AFP Juan Carlos Monterrey Gomez, chef de la délégation du Panama, l'une des voix les plus fortes favorables à un traité dit « ambitieux » pour protéger l'environnement et la santé humaine des dégâts du plastique. Le texte constitue une « base acceptable de négociation » a indiqué une autre source gouvernementale qui a requis l'anonymat, mais constate dans la foulée qu'il n'est pas encore adopté. Rebuffade Théoriquement, la séquence de négociations CNI5-2, qui a débuté à Genève le 5 août, devait s'arrêter à minuit locales (18 h heure de l'Est) ce 14 août. Les discussions se sont poursuivies jeudi dans une ambiance enfiévrée et quelque peu désordonnée, pour tenter d'établir un texte de consensus. Malheureusement, les changements positifs sont de très petits pas, et ainsi écrits, ils ne produiront pas un traité, a indiqué l'ONG IPEN, Le président des débats est apparu brièvement peu avant minuit heure locale, heure théorique de la fin des débats, pour ouvrir une séance plénière avant de la refermer immédiatement, ce qui a permis d'ajouter, selon les règles onusiennes, quelques heures à la concertation. Avec son texte, M. Vayas tire sa dernière cartouche après avoir subi une sévère rebuffade mercredi lorsque son deuxième texte de synthèse a été rejeté par la quasi-totalité des 185 pays rassemblés en assemblée plénière. Depuis il a travaillé, directement avec les chefs de délégations régionales pour tenter de retrouver un accord résolvant la quadrature du cercle entre les pays dits à forte ambition et ceux qui s'opposent à toute régulation forte de l'industrie du plastique, essentiellement des pays pétroliers ou producteurs de plastique. De profondes divisions demeurent entre les deux camps qui se sont affrontés sur le sujet. Les « ambitieux », dont l'Union européenne, le Canada, l'Australie, beaucoup de pays d'Amérique latine, d'Afrique et d'îles, veulent nettoyer la planète du plastique qui commence à la gangréner et affecte la santé humaine, et surtout réduire la production mondiale de plastique. En face, les pays essentiellement pétroliers qui refusent toute contrainte sur la production et toute interdiction de molécules ou additifs dangereux. « Texte médiocre » Sous l'œil des représentants des industries pétrochimiques présents dans les couloirs, les pays représentés avaient ont déjà échoué une fois à produire un texte commun lors de la dernière séquence de négociations, à Busan en Corée du Sud fin 2024. Les auteurs du texte « utilisent une technique bien connue : introduire d'abord un texte inacceptable, puis revenir avec un texte médiocre à prendre ou à laisser, qui montre une amélioration à la marge, mais reste loin de ce dont nous avons besoin pour faire face à la crise plastique » a souligné l'ONG Ciel dans un bref communiqué. Le sujet est d'autant plus important que la planète a produit plus de plastique depuis 2000 que durant les 50 ans précédents, en majorité des produits à usage unique et des emballages et la tendance s'accélère : si rien n'est fait, la production actuelle, de quelque 450 millions de tonnes par an, devrait tripler d'ici 2060, selon les prévisions de l'OCDE. Or moins de 10 % est recyclé. *