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François Bayrou va défendre son budget sur YouTube

François Bayrou va défendre son budget sur YouTube

Le Figaro2 days ago
Le premier ministre, dans sa quête de présenter les arguments de son budget 2026 dévoilé mi-juillet, va également s'exprimer mardi sur le sujet dans un podcast.
Toucher tous les publics. Malmené par les oppositions dans sa course au budget 2026, François Bayrou va tenter d'innover pour défendre ses propositions ce mardi en fin d'après-midi. Le premier ministre va publier une série de vidéos YouTube et un podcast appelé « FB Direct », a-t-on appris auprès de l'entourage du locataire de Matignon, confirmant une information du Parisien .
Auprès de nos confrères, François Bayrou justifie cette communication par un «besoin de parler en direct avec les Français» et souhaite voir ces derniers «se forger une opinion». «Je n'ai pas l'impression que la classe politique soit, sauf exception, sur le point d'assumer cette responsabilité. Mais les Français, peut-être», souffle le maire de Pau, appelant également à «une prise de conscience» générale.
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Nécessité de désendetter le pays
Selon un sondage de l'Ifop, 72% des Français jugent que les efforts demandés ne sont pas «équitablement» répartis. François Bayrou propose notamment la suppression de deux jours fériés et le gel des prestations sociales et des retraites. «Il faut évidemment que les plus favorisés soient eux aussi associés à cet effort commun», avait avancé le premier ministre jeudi au cours d'un déplacement dans les locaux de Tracfin, organisme de lutte contre la criminalité financière, à Montreuil (Seine-Saint-Denis).
Après les mesures d'économies qu'il a présentées à la mi-juillet, le chef du gouvernement évoquera dans ces vidéos la nécessité de désendetter le pays ou encore le cadre général de ses propositions. Puis, dès la semaine prochaine, les curieux pourront lui poser des questions, auxquelles il répondra en différé. Une première étape pour tenter de faire entendre ses arguments auprès des Français, alors que le RN et le PS ont redit ces dernières semaines leur volonté de le censurer.
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Le Parisien

time17 minutes ago

  • Le Parisien

« Nous ne pouvons plus voler ! » : Quel avenir pour le plus vieux club de planeurs de France, interdit d'accès à son hangar historique

Fondé par les pilotes Marc Hauchemaille et Ferdinand Beau en 1929, le Groupement Rouennais d'aviation légère (GRAL) est le plus ancien club « d'ailes silencieuses » de France encore en activité. Depuis 1952, ses planeurs sont abrités dans un hangar dit « demi-tonneau à structure Eiffel », construit en 1938 sur un terrain qui est devenu l'aéroport Rouen Vallée de Seine, à Boos (Seine-Maritime). Mais la structure est désormais interdite d'accès, en raison de « de risques sérieux pour la sécurité des personnes », précise un message envoyé à ses utilisateurs le 19 juin dernier. Ce jour-là, les membres du GRAL apprennent ainsi l'existence d'un « avis de danger immédiat, tombé suite à un audit de cinq minutes sans élévateur, ni mesures du nouveau délégataire, la société SEALAR (qui a pris le contrôle de l'aéroport de Rouen le 1er juillet dernier, NDLR). Un audit dont nous n'avons jamais eu une copie et qui nous demande d'évacuer », explique, désemparé, le président du GRAL, Jean-Marie Cruet. Deux réunions ont permis de préciser la situation fin juin : des éléments tombés récemment du toit auraient été retrouvés au sol, ce que dément le président. « Aujourd'hui, tout est coincé », constate-t-il. « C'est la survie du club qui est en jeu. Nous n'avons aucune réponse du Syndicat mixte de gestion de l'aéroport (SMGARVS) et de SEALAR. Nous voulons de vraies réponses à nos questions. » « On a la sensation qu'ils cherchent à nous virer à tout prix » Alors que la saison estivale était lancée, « les dix planeurs, le motoplaneur, le remorqueur et notre atelier sont inaccessibles. Nous ne pouvons plus voler ! », s'alarme le président. « Par exemple, nous n'avons pu réaliser que 8 brevets d'initiation sur 12 avec des classes d'un lycée, et nous avons encore 46 vols d'initiation réservés non effectués. Par ailleurs, nos pilotes engagés dans des compétitions ont dû voler avec des aéronefs prêtés par les organisateurs », poursuit le responsable. Une situation dénoncée par Arnaud Blondeau, le chef-pilote : « Ils sont partis sans entrainement, avec tous les risques sécuritaires que cela engage. Nous sommes en train de perdre des heures de vols nécessaires pour conserver nos licences. C'est consternant. On a la sensation qu'ils cherchent à nous virer à tout prix. » Le GRAL n'est pourtant pas un petit club sans histoire. « Nous avons toujours eu un rôle de découverte du monde de l'aéronautique. Certains de nos membres sont devenus des pilotes de chasse », rappelle Arnaud Blondeau, citant les noms de prestigieux anciens membres : Aymeric Vergnol, le premier à poser un Rafale sur un porte-avion, Jacques Charvet, pilote de la Patrouille de France dans les années 1980, le champion du monde de vol à voile François-Louis Henry, ainsi que des commandants de bord comme Robert Lacam, Laurent Romian ou Jean-Pierre Queraud. Sans compter les nombreux ingénieurs qui ont nourri ici leur passion de l'aviation. « Notre rôle il est là. Nous ne sommes pas juste un loisir de bourgeois. Chaque année, nous avons une dizaine d'élèves », ajoute-t-il. Parmi eux, « Lya, qui entre chez les arpètes de l'armée de l'air, mais ne peut pas continuer sa formation. Si nous fermons ce club, il n'y aura plus de formations en Normandie. Voilà un impact sur l'avenir de l'aéronautique dans la région qui se vante d'en être un acteur majeur », dénonce le chef-pilote. Des actions en septembre Pour Jean-Marie Cruet, pourtant, « il y a des solutions. On en a proposé, par exemple un système de hangar provisoire. Mais, à chaque fois, ils les ont refusés. Nous ne pouvons pas en rester là ». Il espère pouvoir rencontrer les interlocuteurs du syndicat et du délégataire pour en discuter rapidement. « Surtout qu'au 31 décembre, c'est la fin de notre autorisation d'occupation temporaire (AOT), une sorte de bail qui n'a pas encore été dénoncé », complète-t-il. Pour l'instant, l'incertitude sur le sort du GRAL est complète. « Même le président de la Fédération française de vol en planeur, Martin Leÿs, a demandé un rendez-vous à Nicolas Mayer-Rossignol, le président de la Métropole Rouen Normandie, qui n'a même pas répondu. Alors, nous avons fait un recours gracieux auprès de Bruno Grisel, le maire de Boos, qui s'est déresponsabilisé sur la métropole », regrette Jean-Marie Cruet. La justice n'a pas été d'un plus grand secours : le tribunal administratif de Rouen a rejeté une demande de référé du GRAL. Reste « une demande pour un recours contentieux, afin de bénéficier d'une vraie expertise du bâtiment », relance le président du club, qui croit plus dans les effets une mobilisation à la rentrée : « En septembre, si nous sommes toujours sans nouvelles, nous lancerons plusieurs actions, dont une avec les clubs voisins. »

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