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Une voiture est entrée en collision frontale avec un bus à La Tour-de-Trême

Une voiture est entrée en collision frontale avec un bus à La Tour-de-Trême

24 Heures18 hours ago
Un jeune automobiliste a heurté frontalement un bus des transports publics alors qu'il circulait en direction de Broc. Blessés, les conducteurs des deux véhicules ont été hospitalisés. Publié aujourd'hui à 16h55
Une voiture a heurté frontalement un bus des transports publics à La Tour-de-Trême.
Police cantonale fribourgeoise
Le pire a sans doute été évité à La Tour-de-Trême. Une voiture est entrée en collision frontale avec un bus des transports publics, dimanche, sur la route de Pra Riond, indique la police cantonale fribourgeoise. Alors qu'il circulait de La Tour-de-Trême en direction de Broc, le conducteur de la voiture, un homme de 22 ans, s'est déporté sur la voie opposée percutant un bus TPF conduit par un homme de 29 ans, qui roulait normalement.
Sous la violence du choc de la collision, la voiture a été projetée et s'est immobilisée sur son toit en contrebas de la route. Blessés, les chauffeurs des deux véhicules ont été transportés à l'hôpital. La route est restée fermée à la circulation pendant près de quatre heures pour permettre l'intervention des secours et les premières investigations.
Une enquête est en cours pour déterminer les causes de la collision, encore inconnues à ce stade.
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Mathilde Schott est journaliste au sein de la cellule numérique de Tamedia. Elle a obtenu son Master à l'Académie du journalisme et des médias (AJM) de l'Université de Neuchâtel en 2024. Elle a auparavant travaillé pour Keystone-ATS, la RTS, Blick et le Quotidien Jurassien. Plus d'infos
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Tamara Funiciello veut une Constitution pensée aussi par les femmes
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time2 hours ago

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Tamara Funiciello veut une Constitution pensée aussi par les femmes

Tamara Funiciello, présidente des Femmes socialistes, veut une révision féministe de la Constitution. Contreproductif en pleine poussée conservatrice? Publié aujourd'hui à 08h30 Tamara Funiciello (PS/BE) est à la tête des Femmes socialistes. Nicole Philipp/Tamedia AG L'égalité entre hommes et femmes est déjà inscrite dans la Constitution. Une révision féministe est-elle nécessaire? L'égalité existe en théorie. Mais dans les faits, on en est encore loin. L'écart de rémunération est toujours de 43% entre les hommes et les femmes. Les femmes sont les principales victimes de la violence domestique. Et le droit à l'autodétermination corporelle et sexuelle est toujours plus attaqué. Pour ne citer que quelques exemples. Une révision féministe de la Constitution est nécessaire. D'autant plus que la Constitution a été écrite uniquement par des hommes, et pourrait-on dire pour des hommes. Il est temps de prendre en compte les thématiques qui concernent l'autre moitié de la population. Concrètement, que voulez-vous? Une autonomie financière pour toutes et tous. Une protection contre la violence patriarcale. Et le droit à l'autodétermination corporelle et sexuelle. L'autonomie financière, ça veut dire quoi? Donner un job à tout le monde? Tout le monde a déjà un job. Il n'est juste pas toujours rémunéré. Le travail de care, principalement effectué par les femmes, est l'exemple parfait. La société ne pourrait pas fonctionner sans. Qui s'occuperait des enfants et des personnes âgées? Le problème est que ce travail non rémunéré met en péril l'autonomie financière et la sécurité des femmes. Sans argent, elles ne peuvent pas quitter un mari violent car elles n'ont pas de quoi louer un appartement. L'argent est la base de notre système, et donc de notre liberté et de notre sécurité. Sans, vous êtes complètement dépendant. Vous voulez donc payer le travail de care non rémunéré? C'est une réponse possible. On pourrait aussi diminuer le temps de travail hebdomadaire payé, donc augmenter les salaires. Pour moi, ce serait même une des possibilités les plus intéressantes à l'heure de la révolution numérique. Tamara Funiciello (PS/BE) est aussi conseillère nationale depuis 2019. Nicole Philipp Passons au droit à l'avortement. Il n'est pas menacé. Deux initiatives voulant le restreindre ont échoué. Ça changerait quoi de l'inscrire dans la Constitution? L'avortement n'est pas un droit en Suisse. Il n'est seulement pas punissable. Si ça avait été un droit, il serait écrit dans la Constitution. Or il n'est mentionné que dans le Code pénal. Si le droit à l'avortement n'est pas en danger, pourquoi ne pas l'inscrire dans la Constitution? Mieux vaut prévenir que guérir. Surtout quand on voit la rapidité à laquelle la situation peut changer. Il suffit de regarder aux États-Unis, où la Cour suprême est revenue sur l'arrêt Roe vs. Wade. L'avortement n'est désormais plus garanti au niveau fédéral. En Pologne, il n'est plus autorisé que si la grossesse résulte d'un viol ou que la santé de la mère est menacée. La Suisse n'est pas les États-Unis ou la Pologne. Les femmes peuvent avorter sans problème… Certains médecins, peut-être plutôt en Suisse alémanique, ont fait usage de la clause de conscience (ndlr: qui permet à un médecin de refuser un avortement pour des convictions personnelles ou professionnelles) . Il ne faut pas minimiser la montée de l'idéologie conservatrice chez nous aussi. Les premières personnes qui en pâtissent sont les femmes, les personnes LGBT, les migrants et les autres minorités. Les droits de ces personnes doivent être garantis par la Constitution. Dernier volet: les violences domestiques et sexuelles. Ne sont-elles pas déjà interdites et punissables? On est déjà à plus de 20 féminicides cette année. Vous savez combien d'argent on met dans la prévention contre les violences faites aux femmes? 1,5 million. Et dans le traitement des chevaux de l'armée? 2,7 millions. Voilà les priorités de notre pays. La vie des femmes est la plus basse des priorités, après les chevaux de l'armée. C'est incroyable! Changer la Constitution ne va pas résoudre tous les problèmes. Mais une loi devra être créée et de l'argent débloqué. Aujourd'hui, tout le monde se refile la patate chaude sur les violences domestiques. Si on inscrit ça dans la Constitution, il y aura un devoir clair de protéger la vie des femmes, et des personnes en général, contre la violence patriarcale. Notre Constitution contient tout et n'importe quoi, comme l'interdiction de la burqa. Pourquoi ne contient-elle pas les droits fondamentaux des femmes? La facture s'annonce salée. Qui paiera? La violence faite aux femmes coûte chaque année 350 millions de francs. C'est plus que le budget de la ville d'Yverdon-les-Bains (VD). Et ce chiffre provient d'une étude conservatrice datant de 2013, donc il ne prend même pas en compte l'inflation. La violence est l'une des choses les plus chères pour une société. On demande toujours combien coûte la sécurité des femmes. Mais les scandales à répétition dans l'armée nous font perdre des centaines de millions de francs. Or je ne me rappelle pas qu'un seul Suisse ne soit mort dans une guerre depuis la formation de la Suisse moderne. En revanche, 20 femmes ont été tuées cette année. Ne rien faire coûte des vies, investir pour les protéger me semble le minimum. Votre proposition est soutenue uniquement par des socialistes. Honnêtement, elle n'a aucune chance de passer. Pourquoi la déposer? Pour que le débat révèle qui est réellement prêt à agir. Tout le monde est toujours contre les violences faites aux femmes. Mais dès qu'il faut montrer un soutien concret, il n'y a plus personne. La droite devra assumer publiquement de refuser aux femmes une autonomie financière, sexuelle et corporelle. Elle devra assumer de refuser de dépenser de l'argent pour les protéger. Le féminisme traverse une période de poussée conservatrice. Votre proposition peut apparaître comme une provocation… Si la vie des femmes est une provocation pour la droite, je provoque. N'est-ce pas contreproductif pour la cause des femmes? La droite, ici et ailleurs, veut contrôler la vie et le corps des femmes. Ce n'est pas un fantasme. On le voit avec Trump, Poutine et Meloni. On va au-devant d'un manque de main-d'œuvre. Mais composer avec l'immigration n'est pas une option, pour eux. La droite veut donc obliger les femmes à avoir plus d'enfants, en les empêchant d'avorter et d'être financièrement indépendantes. Il faut tout faire pour éviter ça. L'actu sur les violences faites aux femmes Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters Delphine Gasche est correspondante parlementaire à Berne depuis mai 2023. Spécialisée en politique, elle couvre avant tout l'actualité fédérale. Auparavant, elle a travaillé pendant sept ans pour l'agence de presse nationale (Keystone-ATS) au sein des rubriques internationale, nationale et politique. Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

Derrière le calme du lac de Tseuzier, une vigilance de chaque instant
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time3 hours ago

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Face aux éboulements qui se multiplient en Valais, comment assure-t-on la sécurité des grands ouvrages hydroélectriques? Exemple sur les hauts d'Ayent. Publié aujourd'hui à 08h04 Mis en service en 1957, le barrage de Tseuzier s'appuie sur les épaules solides que forment les rives des gorges de la Liène. Ce sont elles qui ont bougé en 1978, fissurant l'ouvrage. Florian Cella / Tamedia En bref: Les éboulements survenus à Blatten, dans le haut val de Bagnes, ou plus récemment, près de la Grande Dixence le démontrent sans équivoque: la montagne, mise sous surveillance, bouge. Le randonneur qui profite du paysage sauvage qu'offre le barrage de Tseuzier et des nombreux itinéraires alentours – autour du lac, le long du bisse de Sion ou encore en direction du col des Eaux Froides – ne la remarque pas nécessairement. La cicatrice en forme de V, bien visible sur le mur haut de 156 m, rappelle pourtant que l'ouvrage situé sur les hauts d'Ayent et d'Icogne a lui-même fait les frais de ces aléas. En octobre 1978, des sondages ont lieu, en vue du creusement du tunnel du Rawyl, qui doit assurer une liaison autoroutière entre Berne et le Valais. Ces travaux provoquent un tassement du massif: les berges des gorges de la Liène, sur lesquelles le barrage-voûte s'appuie, se resserrent de 6 cm et le socle rocheux qui le soutient s'affaisse de 12 cm, endommageant l'ouvrage. En nous guidant dans les entrailles du barrage mis en service en 1957, Samuel Lamon s'arrête devant les instruments qui ont permis aux exploitants de l'époque de constater le problème. Trois pendules sont suspendus dans les galeries, du haut du mur à sa base, à la manière de fils à plomb. «Ils servent à mesurer les mouvements du barrage, explique l'ingénieur responsable de la production et de la maintenance au sein de la société exploitante Oiken . Contrairement aux idées reçues, un barrage est construit en béton sans armature métallique. L'ouvrage bouge de 10 à 11 mm en fonction du niveau de remplissage du lac. Si les relevés de ces pendules sortent de cette norme, une alerte est automatiquement lancée.» Le réseau de fissures colmatées est encore visible sur le parement. Florian Cella / Tamedia Surveillance et compréhension Depuis 1978, les instruments ont évolué: «Ils permettent par exemple de transmettre des données en temps réels au centre de conduite qui pilote les aménagements, alors que des relevés manuels étaient nécessaires à l'époque», illustre Samuel Lamon. Mais le principe de la surveillance reste le même: «Nous cherchons à comprendre tous les phénomènes physiques qui se produisent, en apparence comme dans les profondeurs des fondations du barrage.» Un vaste réseau de points de mesure a été disséminé dans la structure même, ainsi que dans tout le bassin-versant, dans un rayon de 10 km. «Tous les cinq ans, nous menons une campagne de relevés géologiques, sur dix jours», poursuit l'ingénieur. Samuel Lamon présente les différents appareils de mesures qui permettent de s'assurer de la stabilité de l'ouvrage. Florian Cella / Tamedia Chaque année, les pierres tombées des rives des gorges sont également recensées. Des manomètres surveillent en permanence la pression de l'eau dans la roche. Dans les galeries, les débits d'eau, qui proviennent des infiltrations dans le béton et dans la roche, sont récoltés et mesurés. S'ils sortent des normes, les exploitants cherchent immédiatement à en déterminer la raison. Dans la maison des barragistes, une exposition détaille le déroulement de l'événement de 1978 et les données récoltées depuis. Un graphique montre que les débits d'eau observés sont allés decrescendo ces dernières décennies. «La situation se normalise, mais le phénomène géologique qui a provoqué le tassement est toujours actif et est surveillé attentivement», signale Samuel Lamon. L'ouvrage situé sur les communes d'Ayent et d'Icogne n'est pas le seul à faire l'objet d'une telle vigilance. «L'Office fédéral de l'énergie fixe un cadre très strict et les protocoles à respecter en matière de surveillance et d'alerte.» Plongée dans les entrailles de Tseuzier, sur les hauts des communes valaisannes d'Ayent et d'Icogne. Florian Cella / Tamedia La crainte d'un raz-de-marée géant qui noierait le Vieux-Pays en cas de rupture reste très présente dans l'esprit des Valaisans. Est-elle fondée? «L'être humain a une certaine capacité à imaginer le pire, réagit Samuel Lamon. Mais cela nous aide à élaborer des scénarios pour prévenir de catastrophes. Parmi ceux que la Confédération nous demande d'étudier figure celui d'une rupture franche du barrage: un peu comme s'il disparaissait d'un coup. Ce n'est pas une hypothèse plausible, mais elle est prise en compte dans l'élaboration des protocoles de sécurité.» À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. Changement climatique et nouveaux scénarios Reste que face au changement climatique, ces scénarios sont appelés à évoluer. «Les ingénieurs doivent par exemple aujourd'hui intégrer le fait que la température des parements visibles du barrage augmente, ce qui a une incidence sur le comportement du béton.» La multiplication des épisodes pluvieux violents n'est pas non plus sans conséquence. «Les orages en juillet, août, septembre, on connaît. Nous gardons toujours un volume de sécurité, qui permet de les absorber dans le lac. En revanche, on voit de plus en plus d'orages en hiver, au moment où le lac est à son plus haut niveau.» Là encore, une marge de sécurité est gardée et, en cas de crue extrême, un système permet d'évacuer le trop-plein. «Nous pouvons turbiner, voire vidanger la retenue par la vanne de fond, en cas d'urgence.» Les gorges de la Liène étant très encaissées, la vague provoquée aurait le temps de se lisser avant d'atteindre la plaine, rassure Samuel Lamon, qui évoque la surveillance: «Dans tous les cas, une crue n'est pas subite: il y a des signes avant-coureurs. Avant de vidanger pour une raison où une autre, nous devons avertir la population. En réalité, les barrages sont plutôt une sécurité contre les crues, car ils permettent de jouer un rôle de tampon.» Le Valais face au changement climatique Newsletter «La semaine valaisanne» Découvrez l'essentiel de l'actualité du canton du Valais, chaque vendredi dans votre boîte mail. Autres newsletters David Genillard est journaliste depuis 2007 au sein de la rédaction de 24 heures, chargé plus spécifiquement, depuis 2025, de la couverture du Valais romand. Auparavant, il a travaillé durant plus de 15 ans à la rubrique Vaud & Région, où il a notamment couvert l'actualité du Chablais et des Alpes vaudoises. Il a également participé en 2021 au lancement de l'hebdomadaire Riviera-Chablais Votre Région, partenaire de 24 heures. Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

C'est vous qui le dites 11 août: Ces rodéos routiers inconscients
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Accueil | Opinion | Courrier des lecteurs | Opinion Retrouvez ici votre courrier des lecteurs du 11 août. Commentaire 24 heures / lecteurs Publié aujourd'hui à 07h28 Des acrobates qui n'ont pas leur place sur la route L'article du 25 juillet «Piloter ma moto en roue arrière, c'est comme danser avec la rue» suscite quelques commentaires de la part de CI Motards Suisse. Les acrobaties à moto, «stunt» en langage technique, n'ont pas leur place sur les routes ou dans les espaces publics ouverts. La sécurité des autres usagers est une priorité. Les nuisances provoquées sont à même d'indisposer les habitants, mais il ne s'agit pas de grande criminalité et l'intervention des forces de l'ordre devrait être proportionnelle et mesurée afin de ne pas augmenter les dangers: il ne s'agit pas de guérilla urbaine. Kevin semble avoir la tête sur les épaules mais il sous-estime les risques. Dans une démarche autoresponsable, il doit prendre conscience que son activité doit se faire en toute sécurité et dans des lieux adaptés. Le stunt est une discipline extrême, spectaculaire et ludique, elle fait partie des sports motorisés. Les pratiquants de cette discipline doivent être conscients des risques pour eux et surtout pour les autres; il est plus valorisant d'apprendre et de pratiquer le stunt dans des structures organisées, malheureusement trop rares, afin de pouvoir se mesurer à d'autres adeptes de la discipline et de profiter du partage des connaissances pour améliorer leur niveau et leur technique; avec la possibilité de se présenter au public. Alain Delacrétaz, CI Motards Suisse, Avenches Rodéos routiers Prendre conscience des dangers Concernant l'article «Piloter ma moto en roue arrière, c'est comme danser avec la rue», je pense que faire l'apologie de ce genre de comportement est totalement inopportun et révoltant dans les circonstances liées au décès de Camila. Comment peut-on comparer ces dérapages illégaux à de l'art ou à une chorégraphie? Un danseur ne met pas en danger les autres de cette manière, ni un tagueur d'ailleurs. Quand on pense au nombre d'actes hors la loi nommés dans cet article, on en a les bras qui tombent! Conduite sans casque (on n'est pas surpris que ça vienne des USA), sans plaques, dans les rues des villes, sur une seule roue, et potentiellement sans permis, «Kevin» a beau dire qu'il est comme tout le monde, on a de la peine à le croire. Le fait de dire qu'il fait très attention et qu'il maîtrise son engin démontre une grande immaturité dans la façon de considérer son «art». Rester dans l'anonymat montre bien également le courage dont il fait preuve face aux règles de circulation et à sa responsabilité en tant que conducteur. Sa liberté et sa vie seraient-elles plus importantes que celles de n'importe lequel d'entre nous? Un gamin de 5 ans débouchant subitement en courant derrière un ballon ne sera pas forcément attentif au «bruit du moteur» d'un véhicule arrivant tambour battant dans la rue. Il faut espérer qu'il ne sera pas un membre de la famille de «Kevin», sinon il risque fort de vivre le même drame que toutes ces familles endeuillées par ces personnes qui se croient au-dessus des lois et considèrent les routes comme des terrains de jeux. À cumuler les erreurs (14 ans, pas de permis, pas de casque, véhicule «emprunté», encore de sortie à 23 heures 30, fuite devant la police), Camila l'a payé de sa vie et c'est terrible! À quel moment ces jeunes vont-ils comprendre qu'ils sont responsables du danger dans lequel ils se mettent et mettent les autres également? Y compris ceux qui vont devoir intervenir pour faire respecter les règles ou ramasser leur corps sur les lieux du drame. Contrairement à «Kevin», je connaissais Camila, j'ai été l'une de ses enseignantes. Je compatis pleinement à la douleur de ses parents et de sa famille. Et c'est triste de penser qu'une jeune que l'on a suivie sur un bout de chemin de vie, a stoppé la sienne de manière très prématurée parce que les exemples qu'elle a suivis ne sont pas forcément tous… de bon conseil. Maryse Maquelin, Grandvaux Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

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