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Donald Trump, agent du KGB ? Itinéraire d'une rumeur tenace

Donald Trump, agent du KGB ? Itinéraire d'une rumeur tenace

Le Parisiena day ago
Le président américain et son homologue russe vont donc se retrouver face à face pour la première fois depuis 2018 et une rencontre restée dans les mémoires à Helsinki, en Finlande. À l'époque, c'est surtout la conférence de presse commune entre les deux hommes qui avait marqué l'opinion américaine et sidéré une partie du monde. Face aux journalistes incrédules, Donald Trump avait balayé l'hypothèse d'une ingérence russe dans la campagne de 2016, affirmant croire sur parole les dénégations « très fortes et très puissantes » de Vladimir Poutine, et ce malgré les conclusions du renseignement américain.
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Guerre en Ukraine : ce que l'on sait des échanges entre Trump et Poutine au lendemain du sommet en Alaska

INTERNATIONAL - Ils auront échangé durant trois heures, mais aucun accord n'a été trouvé. Après le sommet entre Donald Trump et Vladimir Poutine en Alaska vendredi 15 août, l'avenir de la guerre en Ukraine reste toujours aussi incertain, malgré l'assurance des deux dirigeants d'« avancées » et de « points d'accord » pour parvenir à la paix. Après un accueil chaleureux sur la base militaire d'Anchorage − offrant au passage des images historiques de la fin de l'isolement diplomatique du président russe − les deux hommes se sont entretenus avec leurs conseillers durant plusieurs heures. Mais que ce sont-ils vraiment dit ? Et comment les autres dirigeants impliqués dans le conflit ont-ils réagi à cette réunion historique ? Sachant qu'à la sortie de cette entrevue, aucun accord de cessez-le-feu n'a été officialisé lors de la courte conférence de presse des deux hommes. · Pas de cessez-le-feu, mais… De retour en Russe, Vladimir Poutine a déclaré ce samedi 16 août avoir discuté des moyens de mettre fin au conflit en Ukraine « sur une base équitable » lors de sa rencontre en Alaska avec son homologue américain. S'adressant à de hauts responsables à Moscou, le chef du Kremlin a souligné que le sommet avec Donald Trump était « opportun » et « très utile ». Donald Trump s'est montré un peu plus bavard en indiquant sur son réseau Truth Social qu'il a jugé avec Vladimir Poutine « que la meilleure façon de mettre fin à la guerre (...) est d' aller directement à un accord de paix, qui mettrait fin à la guerre, et non à un simple accord de cessez-le-feu, qui souvent ne tient pas ». C'est ce que réclame Vladimir Poutine depuis le début du conflit, estimant que seul ce cadre permettra de traiter les « causes profondes » de la guerre, à commencer par la volonté de l'Ukraine d'adhérer à l'Otan. · Le dilemme de Donetsk Si les deux dirigeants semblent satisfaits de leur premier échange malgré l'absence d'avancées sur les questions territoriales, de premiers échos de leur discussion laissent entendre que Vladimir Poutine a proposé à Donald Trump que Kiev cède à la Russie la région de Donetsk (déjà contrôlé à plus de 70 % par l'armée russe), comme le rapporte notamment The Telegraph. En échange, le Kremlin serait même prêt à des concessions territoriales encore inconnues au bénéfice de l'Ukraine. Comme le précise Le Parisien, ce choix stratégique de Moscou s'expliquerait par la richesse des sols de l'oblast de Donetsk que la Russie convoite. · Vers une réunion tripartite ? Grand absent des discussions d'Anchorage, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a publié une courte déclaration ce samedi, après un échange téléphonique avec Donald Trump. Une discussion de plus d'une heure et demie où le locataire de la Maison Blanche a convié Volodymyr Zelensky a Washington lundi « pour discuter de l'ensemble des détails pour mettre fin aux tueries et à la guerre ». « Si tout marche bien, nous programmerons alors une rencontre avec le président Poutine ». · Une première garantie pour Kiev Au téléphone, Donald Trump a également informé Volodymyr Zelensky des « principaux points » de sa conversation avec Moscou, avant que les dirigeants européens ne soient invités à rejoindre la conversation. Et selon The Telegraph, Donald Trump aurait alors informé son interlocuteur de la proposition russe concernant l'oblast de Donetsk. Une proposition qui sera dure à accepter pour Zelensky, compte tenu de l'importance économique de cette région. Et du symbole de résistance ukrainienne que représente cette région depuis le début de la guerre. Donald Trump a aussi proposé à l'Ukraine une garantie de sécurité inspirée de celle de l'article 5 de l'Otan, mais sans adhésion formelle à l'Alliance atlantique, a indiqué une source diplomatique qui a requis l'anonymat. « Comme une des garanties de sécurité pour l'Ukraine, la partie américaine a proposé une garantie de type article 5, hors de l'Otan, avec l'accord a priori de (Vladimir) Poutine », souligne cette source. · « C oalition des volontaires » Dans ces conditions, les principaux dirigeants de l'UE ont convenu ce samedi que les pays de la « coalition des volontaires » alliés de Kiev se réuniraient dimanche en visioconférence afin de préparer les prochaines étapes des discussions de paix sur l'Ukraine. Annoncée par l'Élysée, la réunion présidée par Emmanuel Macron, Keir Starmer et Friedrich Merz doit porter sur les garanties de sécurité accordées à Kiev dans le cadre d'un éventuel accord de paix. Ils devraient également, selon des diplomates, examiner ce que pourraient être les contours d'un tel accord entre l'Ukraine et la Russie. Loin d'être confiant, Emmanuel Macron a appelé ce samedi à maintenir « la pression » sur la Russie tant « qu'une paix solide et durable respectueuse des droits de l'Ukraine n'a pas été conclue ». Et il a surtout jugé « essentiel de tirer toutes les leçons de ces 30 dernières années, et en particulier de la propension bien établie de la Russie à ne pas tenir ses propres engagements ».

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Le deal est déjà sur la table. En Alaska, vendredi, Vladimir Poutine aurait proposé à Donald Trump de mettre fin à la guerre en Ukraine si Kiev cédait la totalité de l'oblast de Donetsk à la Russie, une partie de la région avec l'oblast de Louhansk plus connue sous le nom de Donbass, ont révélé plusieurs médias anglophones, dont le quotidien britannique The Telegraph.

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Tapis rouge, flatteries, accord de paix direct… comment Vladimir Poutine a mis Donald Trump dans sa poche ?

C'était sa première sortie un Occident depuis le début de la guerre en Ukraine en 2022. Vladimir Poutine, jusque-là traité en paria par la communauté internationale, a repris du galon lors de cette première négociation publique avec Donald Trump pour obtenir un accord de paix entre Kiev et Moscou. En un voyage en Alaska, la Russie de Poutine est passée d'un état voyou à un partenaire sur lequel les États-Unis comptent s'appuyer dans le futur. Dès son arrivée sur le tarmac, le maître du Kremlin a été accueilli très chaleureusement par le président américain. Tapis rouge, poignée de main cordiale, voyage commun dans la first car, survol et escorte de F 35 et de B2 américain… « Vladimir Poutine a été reçu à Washington avec les honneurs. L'image de Donald Trump, l'applaudissant à son arrivée sur le tarmac restera », souligne Ulrich Bounat, chercheur associé chez Euro Créative, le think tank français sur l'Europe centrale et orientale Seul ombre au tableau : ces deux questions de journaliste « Avez-vous sous estimé l'Ukraine ? » et « Allez-vous cesser de tuer des civils ? » rapidement évacuées par les deux présidents. Un accueil de roi réservé au dirigeant russe, qui tranche avec les images observées fin février lors de la visite du président ukrainien, Volodymyr Zelensky. Ce dernier avait violemment été houspillé par le vice-président JD Vance et Donald Trump. Contraste saisissant avec l'ambiance plus chaleureuse en apparence en Alaska… À l'issue d'une réunion de près de trois heures, lors de la conférence de presse commune avec son homologue américain, Vladimir Poutine affiche toujours un sourire satisfait. Le président prend même la parole en premier, ce qui est contraire à la tradition, et monopolise les débats. Un sommet noté 10 sur 10 À côté Donald Trump, n'aborde ni cessez-le-feu, ni sanction contre Moscou, ni les nouvelles frappes russes menées en Ukraine ces derniers jours, voire ces dernières heures. Des thématiques que le président avait pourtant fréquemment évoquées dernièrement. Le vocabulaire a changé. C'est désormais un accord de paix qui est envisagé avec des échanges de territoire notamment le Donbass, conforme à la volonté du maître du Kremlin. Et le milliardaire américain, habitué à distribuer les bons et les mauvais points, attribue une note flatteuse de 10 sur 10 à cette rencontre avec Vladimir Poutine estimant que des « progrès considérables » ont été réalisés. Comment une telle cordialité s'est-elle nouée entre deux alliés qui ne s'étaient pas vus depuis 2018 ? Poutine a reçu un accueil très chaleureux sans réaliser la moindre concession. « Poutine n'a rien cédé sur l'Ukraine. Absolument rien », confirme Ulrich Bounat. À l'inverse, la presse américaine estime que ce sommet est un échec de la politique de proximité de Trump avec Poutine. Accepter les négociations et les pousser à son avantage Le président russe, toujours souriant, a usé jusqu'au bout de la communication et de la diplomatie pour avancer ses cartes. Première étape : accepter les négociations et les tourner à son avantage. Alors que jusqu'ici le maître du Kremlin avait esquissé une faible volonté de négocier, il a finalement accepté le dialogue allant jusqu'à reprendre des thématiques du président américain comme les garanties de sécurité ukrainienne, l'échange de territoire ou encore les accords de paix. Mais, il s'agit d'une pirouette du président russe. Car comme le rappelle Ulrich Bounat, les « objectifs stratégiques ne sont pas les mêmes » entre Washington et Moscou. La compréhension de certains thermes comme la notion de garantie de sécurité diffère aussi. Autres astuces utilisées par Poutine pour s'arranger la sympathie de Donald Trump : flatter l'ego du président Républicain. Le milliardaire a ainsi révélé, à Fox News, après le sommet que l'ancien agent du KGB l'avait félicité pour sa politique. « Vladimir Poutine m'a dit tout à l'heure : Je n'ai jamais vu quelqu'un accomplir autant, en si peu de temps. Ton pays est en pleine forme, alors qu'il y a un an, il pensait qu'il était mort ». Trump: "Vladimir Putin said something -- one of the most interesting things. He said 'your election was rigged because you have mail in voting.' He said, 'mail in voting, every election -- no country has mail in voting. It's impossible to have mail in voting and have honest… — Aaron Rupar (@atrupar) August 16, 2025 Le président russe est même allé jusqu'à reprendre des éléments de langage trumpien pour se faire apprécier de son hôte. « Vladimir Poutine m'a dit quelque chose, une des choses les plus intéressantes, il m'a dit : L'élection 2020 a été truquée parce que vous avez le vote par correspondance », glisse encore Donald Trump. « Si tu avais gagné, nous ne serions pas en guerre » « Si tu avais gagné nous ne serions pas en guerre et des millions de personnes seraient en vie et non pas mortes », a estimé le président russe lors de la conférence de presse se permettant ainsi une petite pique à l'égard de l'ancien président démocrate Joe Biden, adversaire et ennemi de Donald Trump. Dernier élément invoqué par Poutine pour faire plier le locataire de la Maison Blanche, la chaleur qu'il a pu montrer lors de la conférence de presse avec des mimiques, des gestes amicaux et bien sûr cette invitation à un nouveau sommet lancée à Donald Trump : « Next time in Moscow (La prochaine fois à Moscou) ». Une stratégie bien huilée qui poursuit un but clair selon Ulrich Bounat : « Gagner du temps » dans la guerre russo-ukrainienne et « relancer les relations bilatérales avec les États-Unis ».

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