Résultat : Alexander Shevchenko - Stan Wawrinka, ATP 250, Gstaad, Premier tour, Mardi 15 juillet 2025
L'ÉQUIPE
Gstaad, ATP 250, Premier tour
S. Wawrinka
6 6
3 2
ATP 250, 15 juil. 2025
Merci d'avoir suivi en direct la rencontre de tennis opposant Alexander Shevchenko à Stan Wawrinka (Gstaad, Premier tour).
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L'Équipe
16 minutes ago
- L'Équipe
« Il faut juste prendre ses responsabilités » : comment les coéquipiers de Ben Healy habitués à attaquer vont défendre le Maillot Jaune ?
Équipe hyper offensive, Education First a annoncé son intention de défendre le maillot jaune de Ben Healy aussi longtemps que possible. Se pose alors la question de son habitude et de ses moyens. Ben Healy a passé un premier jour en jaune mardi, autour de Toulouse. Il n'y avait pas de feuille à signer au départ, le public était composé de passants, il ne s'agissait que d'un entraînement sur le jour de repos, mais l'Irlandais avait quand même décidé d'enfiler son maillot de leader du Tour. L'avantage, c'est qu'il était sûr de revenir à l'hôtel avec. Ce sera moins un coup sûr ce mercredi, et Healy et ses coéquipiers l'ont compris en passant au pied de la côte de Pech-David (800 m à 12,4 %). « On a vu le début, ça a l'air sacrément raide », soufflait Alex Baudin. En temps normal, ce parcours accidenté serait un terrain parfait pour les inspirations d'Education First. Du genre de cette offensive à quatre soldats roses lundi, en allant vers le Puy-de-Sancy, qui a débouché sur la prise de pouvoir de Healy. Mais le maillot jaune possède entre autres pouvoirs de rendre schizophrène. Quand on a demandé au manager Jonathan Vaughters si son équipe allait contrôler ou continuer de courir en mode rock'n'roll, il a répondu : « Notre posture va être beaucoup plus défensive. Bien sûr, on adore notre style agressif. Mais là, on va envoyer tout le monde à l'avant du peloton pour contrôler la course et on va se dédier à une stratégie plus traditionnelle. » « Ca va complètement changer notre manière de courir, mais c'est pas compliqué à faire. » Alex Baudin Dans ses motivations, Vaughters parle d'« honorer le maillot jaune », d'aller en jaune jusqu'au contre-la-montre de Peyragudes - « ce serait fantastique » - et aussi de maintenir les chances de Healy de figurer dans le top 10 à Paris, voire le top 5. Son équipe, construite pour attaquer, s'adaptera-t-elle mentalement à sa nouvelle mission ? « On est des coureurs professionnels, on sait quoi faire », évacue l'expérimenté Kasper Asgreen, qui a déjà défendu le maillot jaune avec Quick Step. « Ça va complètement changer notre manière de courir, admet Baudin, mais c'est pas compliqué à faire. Il faut juste prendre ses responsabilités. En revanche, ça va forcément être un peu plus facile pour le placement maintenant qu'on a le maillot. » La déférence envers les coéquipiers du leader que le peloton s'impose n'empêchera en revanche pas les attaques, et peut-être même celle de cadors. Cinq coureurs, de Tadej Pogacar (à 29'') à Kévin Vauquelin (2'26''), sont à moins de 2'30'' de Healy au général, et le terrain de la 11e étape leur est favorable. « On doit juste faire notre course, et voir où ça va nous mener » Neilson Powless Les EF auront-ils les jambes pour se défendre ? « Ça va dépendre des étapes, en fait, pense Neilson Powless. Demain (mercredi), on en sera capables. Dans la haute montagne, à Hautacam ou au col de la Loze, c'est hors de notre portée. » Et l'Américain de rappeler le jour en jaune de Richard Carapaz, l'an passé, lors d'une 4e étape avec trois grosses ascensions. « On avait essayé de défendre, mais c'était une étape où on savait que Richie allait se retrouver seul, ou avec un seul coureur. » Carapaz avait lâché dans le dernier col, le Galibier, et il n'avait que... Ben Healy pour l'accompagner. « On doit juste faire notre course, et voir où ça va nous mener, poursuit Powless. On est très réalistes, on sait quelle est notre place dans le peloton. On connaît nos limites et nos possibilités. Je pense que notre coureur le plus rapide est le cinquième de chez UAE, voire plus. » Rendu à l'évidence qu'il perdra un jour le maillot jaune, Ben Healy sait qu'il retrouvera presque instantanément sa liberté après, et il a déjà repéré des terrains favorables. « La 20e étape (Nantua - Pontarlier) me correspond, et celle qui va vers Carcassonne (15e étape) aussi. » Chassez le naturel... À lire aussi Cinq questions pour la deuxième semaine Malgré Vauquelin et Martinez, les Français désarmés De Lie : « Le mental brûlait à feu doux » Une étape «sous contrôle» pour UAE Emirates

L'Équipe
16 minutes ago
- L'Équipe
Éric Roy, entraîneur du Stade Brestois : « Je suis vachement attaché à ce club »
Après avoir prolongé jusqu'en 2027, l'entraîneur brestois Éric Roy repart en mission avec une équipe qu'il a fait décoller et dans un environnement où il se sent bien. Avec l'ambition de bien figurer, encore. Comme à l'aube de la saison 2023-2024, celle qui avait vu les Brestois se hisser en héros sur le podium de la L1, les Ty-Zefs ont pris cette semaine leurs quartiers à Dinard, entre les terrains impeccables du Cosec et l'hôtel Emeria, avec vue plongeante sur la côte d'Émeraude. Après avoir assuré le maintien en 2023, décroché la troisième place de L1 en 2024 et donc connu la Ligue des champions la saison passée, Éric Roy, arrivé en janvier 2023, a prolongé de deux ans, jusqu'en 2027, le 16 mai. Mardi midi, le coach de 57 ans s'est longuement confié sur cette décision et sur les nouveaux défis à venir. Il se prépare de nouveau à lutter avec peu de moyens. « Votre directeur sportif, Grégory Lorenzi, avait mis dans nos colonnes la note de 15/20 à la saison brestoise qui s'est achevée en mai. Et vous ?C'est difficile, ça dépend des attentes, du potentiel du club. Tu peux même mettre plus (sourire). Bien sûr, la saison aurait été extraordinaire si on était allés en finale de Coupe de France (élimination en quarts de finale par Dunkerque, L2, 2-3), en accrochant à nouveau l'Europe (9e de L1), mais était-ce possible ? Les gens ne se rendent pas toujours compte de ce qu'on a réussi à faire. Entre la C1 et exister en Championnat, c'est quand même assez exceptionnel pour un club de notre dimension. Avez-vous revu des matches de Ligue des champions durant vos vacances ?Oui, car il y a eu des rediffusions sur MyCanal et je suis tombé par hasard sur les matches contre Salzbourg (2-1, le 19 septembre) et Sturm Graz (4-0, le 1er octobre). Donc je me suis un peu attardé dessus, sans regarder en entier, mais quelques tranches, c'était plutôt sympa... Ce que vous vivez à Brest comme coach, est-ce plus fort que ce que vous avez vécu comme joueur ?Oui. Je ne place rien au-dessus de ma carrière de joueur, d'avoir eu cette chance d'avoir été joueur pro jusqu'à 37 ans, en commençant et en finissant dans mon club formateur (Nice), en passant par Lyon, l'OM et des clubs étrangers. C'était déjà une magnifique aventure. Quand tu es joueur, tu es vraiment acteur, tu peux changer le cours des choses, tu profites du moment présent, avec des montées d'adrénaline. Tu as moins de prise quand tu es coach. Mais quand ça marche, que tu restes en haut toute la saison en 2023-2024, quand tout le monde se demande quand Brest va flancher, il y a une forme de sentiment d'accomplissement continu incroyable. Et l'aventure en C1, après les matches, émotionnellement, c'était... Même là, quand j'en reparle, ça reste... (Il s'interrompt.) C'est pour ça que je suis vachement attaché à ce club, surtout par rapport au fait qu'inconsciemment, je pensais que c'était terminé pour moi après dix ans sans banc (avant Brest, son dernier poste d'entraîneur remontait à la saison 2010-2011, à Nice). Parce qu'à chaque fois qu'il y avait des contacts, je n'étais pas choisi, donc j'ai l'impression que tout ce que je n'ai pas pu vivre avant, je l'ai vécu de façon accélérée et avec une puissance émotionnelle décuplée, comme pour rattraper le temps perdu. J'espère que ça va continuer (sourire). Sur les trois dernières années, ma trajectoire, comme celle du club, est extraordinaire. Pas au sens de géniale, mais au sens de pas banale. « Partir, c'était une possibilité, mais ça n'a jamais été un objectif » Vous étiez en fin de contrat en juin, vous disiez en janvier que tout était possible, et vous avez fini par prolonger juste avant la dernière journée de Championnat. Pourquoi ce timing ?Dès le 1er janvier, j'aurais pu signer ailleurs puisque j'étais libre. Partir, c'était une possibilité, mais ça n'a jamais été un objectif. Si je ne m'étais pas mis d'accord avec le club, oui, mais si je suis là, c'est que je me sens bien dans ce club, épanoui, dans un environnement qui me plaît, avec un staff que j'ai appris à apprécier car il y a beaucoup de compétences et de respect entre nous. On fait les choses simplement, sans se prendre au sérieux en étant sérieux, c'est la manière dont j'aime travailler aussi, donc ça me convient bien. Avez-vous eu des approches ?Oui, à l'étranger pour gagner plus d'argent, pas que du Golfe, mais ce n'était pas non plus un objectif prioritaire. Ou des prises d'infos de clubs français qui sont souvent des hypothèses, des "si jamais". Mais moi, j'aime bien les certitudes. Il n'y a aucun regret, et ce n'est pas le moteur de ma vie de gagner plus d'argent, c'est de prendre du plaisir au quotidien avec un groupe que j'apprécie. Bon an mal an, il y a une base de groupe qui reste depuis que je suis là, qui me convient bien. Si réellement j'avais voulu partir et que des opportunités s'offraient à moi, il fallait que j'attende trois-quatre jours de plus. On s'est mis d'accord avant les vacances. J'ai lu que je faisais un peu traîner les choses. Si c'était pour attendre des bancs qui se libèrent, tu ne le sais réellement qu'à la fin de la saison, et ça, c'était trois jours après mon accord. Donc pour moi, ç'a toujours été clair que la priorité, c'était de rester ici, qu'il n'y aurait eu d'autres projets qu'à défaut de solution. "À partir du moment où l'on crée les conditions du succès, il n'y a pas de raison qu'on ne (re)fasse pas l'Europe", disait votre président Denis Le Saint fin janvier. Une autre saison à part est-elle possible ?On reste ambitieux, en tenant compte des réalités financières, donc avec l'objectif, déjà, de se maintenir. La saison dernière, on avait quand même investi sur quelques joueurs, car il y avait des retombées. La saison d'avant non, et c'est vrai qu'un mercato très peu onéreux ne nous avait pas empêchés de finir troisièmes. Après, dans le sport de haut niveau, il y a des exploits, et pour les répéter, c'est compliqué. Il y a des dynamiques collectives qui réduisent les écarts, de qualité et de budget, mais il ne faut pas croire que ça marche à tous les coups, sinon ce serait trop facile. Comment remettre ça en tant que coach et équipe ?Il faut toujours essayer de se renouveler, de trouver d'autres leviers pour performer et, certainement pour nous, de surperformer si on veut ne serait-ce qu'être 9es comme la saison passée. C'était déjà une surperformance car on n'a pas le 9e budget (environ 48 M€ en 2024-2025, autour du 13-14e en Ligue 1). Je ne suis pas très inquiet par rapport à l'état d'esprit du groupe, et comme on est obligés de régénérer, ça amène de l'émulation. Après, malgré les 59 buts encaissés, on a fini neuvièmes, donc il y a une marge de progression encore énorme, à mon sens, si on arrive à retrouver un peu cette efficacité défensive qui nous caractérisait en 2023-2024, parce qu'on a pratiquement marqué autant la saison passée que celle d'avant (52 contre 53). Il nous faut garder l'enthousiasme, ce côté équipe pas ennuyeuse et difficile à jouer, la capacité à être intenses. « Mon plus gros recrutement serait de garder ceux qui sont là, je ne verrais pas d'un bon oeil si d'autres joueurs partaient » Reste à savoir comment vous serez outillé est dans une période très incertaine par rapport au mercato. On ne sait pas si on aura une équipe plus ou moins compétitive. D'un autre côté, on peut aussi se bonifier, on a vécu une saison enrichissante avec des joueurs capables d'élever leur niveau de jeu, qui doit nous permettre de passer un palier. On a toujours envie que les joueurs progressent, c'est l'essence même de notre métier, donc j'ai envie de voir ça. Et puis tu sais que tu vas avoir des joueurs à amener plus haut, comme Abdoulaye Ndiaye (reparti à Troyes, L2, à l'issue de son prêt), Soumaïla Coulibaly ou Abdallah Sima (retourné à Brighton) la saison passée. Coulibaly est à Strasbourg, je pense que les deux autres peuvent être bien vendus et si on ne touche rien, on a été partie prenante de leur développement. Après, mon plus gros recrutement serait de garder ceux qui sont là, je ne verrais pas d'un bon oeil si d'autres joueurs partaient. Bon, on a aussi Pierre Lees-Melou revenu en forme et Bradley Locko à nouveau disponible. On a quand même fait sans eux ou pas loin toute la saison passée, et ils étaient dans l'équipe type de L1 en 2024. Donc 15/20 pour la saison passée, c'est bien, mais ça pourrait être 16 ou 17 (sourire). Vous avez été directeur sportif. Vous arrive-t-il de suggérer des joueurs ?Ça peut m'arriver, quand Steve Mounié l'an passé s'en va (transféré à l'époque à Augsbourg). Comme on voulait un joueur un peu de ce profil, quand je cite Ludo (Ajorque), c'était aussi chez lui un avis partagé, mais non, je laisse Greg (Lorenzi) travailler et ça marche bien, car je lui fais entièrement confiance. Je sais qu'il fera le mieux possible par rapport aux moyens qu'il a, dérisoires. En ayant fait son métier, je connais ses problématiques et donc on est souvent alignés, car je ne demande pas des choses irréalisables. » À lire aussi L'OL va-t-il toucher de l'argent pour Almada ? Comment Le Havre a perdu son phénomène Zhegrova l'autre épine du LOSC Piga, l'autre française des quarts


Le Figaro
25 minutes ago
- Le Figaro
Tour de France : «Pogacar, c'est un plaisantin», Fabrice, l'homme qui floque depuis vingt-deux ans le maillot jaune sur le podium
UN JOUR, UN MÉTIER - Grand collectionneur de maillots, Fabrice Pierrot a fait de sa passion de toujours un métier en floquant et en habillant depuis deux décennies les plus grands champions de la Grande Boucle. Dans sa camionnette garée non loin de l'arrivée, Fabrice Pierrot n'est pas du genre à chercher la lumière. Le floqueur du Tour de France qui remet tous les maillots distinctifs sur le podium évite même de trop parler à la presse. À chaque fois que son histoire apparaît dans un article son compte Facebook est bombardé de demandes. « J'ai l'impression que les gens croient que je fais partie de la caravane, que je distribue à tout va gratuitement ! Les gens passent commande, comme ça. Ce matin, il y a même un gars qui m'a écrit : "J'ai besoin de onze maillots !" Non, ça marche pas comme ça», sourit-il. À découvrir Le classement du Tour de France 2024 Ce Vosgien de 52 ans à l'accent à couper au couteau, couvre cette année son 22e Tour de France. Plus de deux décennies à floquer des maillots distinctifs à la fin de chaque étape, à habiller les coureurs derrière le podium, vérifier qu'il n'y ait aucun accroc ou fermeture qui coince, avec ses tuniques confectionnées dans sa camionnette équipée d'une presse. Publicité Il lâche son poste d'enseignant pour se consacrer à son activité de floqueur Fondu de vélo, Fabrice Pierrot a fait de sa passion pour les maillots un métier il y a de longues années. Il a laissé tomber son poste d'enseignant en technologie au collège pour se consacrer exclusivement à cette activité. «Je savais comment floquer les maillots par mon métier, je savais aussi où me fournir en machine et dessiner sur ordinateur alors je me suis lancé dedans», confie-t-il. D'abord à temps partiel puis à temps plein avec son entreprise OF-X, spécialisée dans le marquage textile. Tous les jours, à la fin de l'étape, il file à l'arrière du podium protocolaire où il a déjà son stock de maillots prêts pour parer à toute éventualité. Pour chaque maillot distinctif, Fabrice a déjà des exemplaires floqués au nom de chaque formation. Sur les trois semaines, il imprimera au total environ 1000 tuniques. Quotidiennement, il aide donc les champions distingués (maillot jaune, vert, à pois…) à se parer de leur nouvelle couleur en n'oubliant pas de donner exemplaires du précieux textile aux équipes et aux différents partenaires. Et aux coureurs, parfois, qui peuvent demander un ou deux exemplaires supplémentaires. « J'ai habillé des centaines de maillots jaunes et j'ai appris à échanger avec eux. Forcément, les coureurs sont très souvent de bonne humeur quand ils montent sur le podium», glisse cet entrepreneur privilégié. Armstrong et Wiggins, maillots jaune distants Enfin, presque, puisque certains n'étaient pas toujours très bavards : «Armstrong était fidèle à sa réputation, un peu hautain et Bradley Wiggins n'était pas particulièrement sympa.» Tout le contraire de Tadej Pogacar. Une crème. « On a le temps de discuter un peu des fois même si mon anglais n'est pas parfait. C'est un plaisantin. Quand il arrive au podium il me dit : "Ahhh, c'est ma maison !"» Et Jonas Vingegaard ? « Il parle moins mais il est très gentil, comme l'est Julian Alaphilippe ou l'était Pierre Rolland. Pierre, il était venu au podium après sa victoire en 2011 (à L'Alpe d'Huez). J'étais tout seul avec lui et il voyait pour la première fois les images de son exploit. Il n'en croyait pas ses yeux et était super ému. C'était beau de partager ce moment avec lui.» Un excellent souvenir qui contraste avec un petit coup de chaud survenu en 2006 lorsqu'il s'était trompé d'équipe pour distinguer Stuart O'Grady. « Pour moi, il était toujours chez Crédit Agricole mais il était passé chez Cofidis… Je m'étais trompé. Depuis, je vérifie toujours l'équipe, quel que soit le coureur.» Une collection de 2500 maillots chez lui Grâce à son métier, Fabrice peut alimenter son incroyable collection de 2500 maillots environ trônant dans les locaux de son entreprise. Grâce à sa proximité avec les coureurs qui lui demandent parfois quelques maillots supplémentaires, il peut les faire dédicacer. Au milieu de cette mine d'or, une tunique se détache, celle de Fabian Cancellara, double champion olympique, quatre fois champion du monde et vainqueur de huit étapes sur le Tour de France. « En Suisse à l'occasion d'une course, il avait apprécié un t-shirt de l'organisation que je portais et je me suis débrouillé pour lui donner. J'ai saisi l'occasion pour lui glisser que j'étais collectionneur et que j'aurais bien aimé en avoir un de lui. Il me répond que c'est son père qui s'en occupe. Mais six mois plus tard, à 6000 km de là au Qatar, dans l'ascenseur je le croise et il me dit : " J'ai quelque chose pour toi" Il avait pensé à mon maillot !J'ai été très touché. Un grand champion et un gars bien comme le sont les cyclistes en général.»