
Guerre, passeports, ambassade… Reconnaître un État palestinien, « plus qu'un symbole »
la prise de position d'Emmanuel Macron
. Le président de la République a révélé jeudi soir vouloir reconnaître un État palestinien, en septembre, à l'occasion de l'Assemblée générale des Nations unies, à New York.
Le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, a immédiatement
dénoncé un « encouragement au terrorisme »
. La communauté internationale accentue sa pression ces derniers jours sur l'État hébreu pour autoriser un accès massif d'aide humanitaire dans le territoire palestinien,
où la famine sévit
.
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Le Parisien
27 minutes ago
- Le Parisien
Un cadavre « partiellement dénudé » et « recouvert de suie » découvert dans une cage d'ascenseur en Eure-et-Loir
Qui est-il, et que lui est-il arrivé ? Le corps sans vie d'un homme a été découvert dans une cage d'ascenseur , ce jeudi, à Vernouillet, une commune de l'Eure-et-Loir située près de Dreux, a fait savoir au Parisien le parquet de Chartres, qui a ouvert une enquête. Le corps a été découvert vers 15h30 par un technicien en charge de la maintenance de l'ascenseur d'un immeuble situé dans le quartier de la Tabellionne. L'appareil, en panne, était arrêté entre deux étages, indique Frédéric Chevallier, procureur de la République de Chartres. Selon les premiers éléments de l'enquête, le corps a été retrouvé « partiellement dénudé », précise le magistrat. Dans un premier temps, une source policière avait indiqué que le corps avait été « brûlé ». Le procureur de la République a indiqué qu'il n'était « pas brûlé » mais « recouvert de suie ». À ce stade, l'enquête n'a pas permis d'identifier la victime, selon le parquet, qui fait savoir qu'une autopsie sera réalisée lundi prochain à l'institut médico-légal (IML) du CHU de Rouen (Seine-Maritime). Une enquête a été ouverte par le parquet de Chartres pour « recherches des causes de la mort », indique le procureur. Les investigations ont été confiées conjointement au service interdépartemental de la police judiciaire (SIPJ) d'Eure-et-Loir et au service local de police judiciaire (SLPJ) de Dreux.

Le Figaro
27 minutes ago
- Le Figaro
Pour le chef d'état-major des armées, d'ici à 2030, la Russie représentera «une réelle menace» pour l'Europe
Pour Thierry Burkhard, qui quittera ses fonctions le 1er septembre prochain, les méthodes militaires des Européens doivent évoluer et s'adapter au nouveau contexte. Le chef d'État-major des armées (CEMA) se veut lucide. Selon lui, dans un conflit, le peuple russe survivra toujours «cinq minutes de plus que nous». Son expérience, ses effectifs massifs et sa capacité d'endurance font de l'armée russe un corps efficace... et donc dangereux. Thierry Burkhard estime que d'ici cinq ans, le pays pourra constituer «une réelle menace» pour l'Europe. À un mois de son départ, celui qui a été pendant quatre ans à la tête des forces armées françaises, a livré un état des lieux de la situation militaire européenne au journal britannique The Economist . Alors que la guerre fait rage en Ukraine depuis 2022, le Kremlin ne cesse de développer son arsenal et a clairement réorienté son économie sur l'effort de guerre. Très récemment, le chef du renseignement militaire ukrainien Kirill Boudanov, affirmait que la Russie prévoyait de dépenser près de 1100 milliards de dollars (950 milliars d'euros) d'ici à 2026 dans la perspective... «d'une guerre à grande échelle». Le pays actuellement dirigé par Vladimir Poutine fait donc partie des adversaires les plus redoutables de ces prochaines années. Publicité Face à cette menace qu'il reconnaît, le chef d'État-Major a exprimé quelques motifs d'espoirs pour les Européens : non seulement, selon lui, les États-Unis ne quitteront pas l'Europe mais le développement des liens bilatéraux entre la France, la Grande-Bretagne et l'Allemagne représenteront, à l'avenir, un levier de puissance. Thierry Burkard affirme d'ailleurs que cette alliance qui se renforce ces derniers mois pourrait être «le pilier européen de l'OTAN». «On ne gagnera pas la guerre avec des Ferrari» Sur le plan purement militaire, les champs de bataille évoluent et les méthodes guerrières doivent également s'adapter. En Ukraine, les combattants peuvent «voir derrière chaque buisson» décrit-il, c'est-à-dire que le terrain est dégagé. En conséquence, les armes de haute technologie, comme les missiles de croisière SCALP, sont cruciales pour surprendre l'adversaire. Toutefois, elles sont coûteuses et doivent s'accompagner de munitions bon marché visant, elles, à épuiser l'ennemi. Le général résume d'une formule : «On ne gagnera pas la guerre avec des Ferrari.» Au-delà du matériel, la tactique et l'organisation ne doivent pas être négligées. Si les toutes les armées disposent aujourd'hui de drones, les plus performantes seront celles qui sauront les combiner «sur terre, dans les airs et sur mer». Après toutes ces préconisations, Burkhard admet que si la France devait être réellement menacée par la Russie, «ce ne serait pas une question d'armes conventionnelles, mais une question de dissuasion nucléaire». Toutefois, bien qu'Emmanuel Macron ait dit ces derniers mois vouloir se coordonner davantage avec le Royaume-Uni sur ce volet, le CEMA coupe court aux fantasmes : les deux forces nucléaires resteront indépendantes. Le 1er septembre prochain, le général Thierry Burkhard cédera sa place au général d'armée aérienne, Fabien Mandon. Depuis 2023, ce dernier était l'un des conseillers très spéciaux du président de la République, en sa qualité de chef d'état-major particulier (CEMP). Son rôle était d'aider Emmanuel Macron dans sa compréhension des enjeux internationaux et de l'aiguiller dans certaines prises de décisions diplomatiques. Cet aviateur prendra la tête de l'armée française dans un moment de très hautes tensions internationales...


France 24
an hour ago
- France 24
Prisons: 84.951 détenus au 1er juillet, nouveau record
Les prisons françaises comptaient seulement 62.509 places opérationnelles au 1er juillet, soit une densité carcérale globale de 135,9% qui dépassait même les 200% dans 29 établissements ou quartiers pénitentiaires et 150% dans 68 autres. En un an, les prisons françaises comptent 6.442 détenus de plus. La densité carcérale atteint 167% en maison d'arrêt, où sont incarcérés les détenus en attente de jugement, donc présumés innocents, et ceux condamnés à de courtes peines. Le seuil des 80.000 détenus a été franchi pour la première fois au 1er novembre 2024 (80.130). Il n'a cessé depuis de grimper sauf au 1er janvier où l'on avait enregistré un léger tassement (80.669 détenus contre 80.792 au 1er décembre), pas inhabituel à cette période de l'année. Parmi les personnes incarcérées au 1er juillet, 22.822 sont des prévenus, en détention dans l'attente de leur jugement définitif. Au total, 103.499 personnes étaient placées sous écrou au début du mois, un nombre qui ne cesse aussi d'augmenter. Parmi elles, on compte 18.548 personnes non détenues faisant l'objet d'un placement sous bracelet électronique ou d'un placement à l'extérieur. En plus du problème récurrent de surpopulation, les prisons françaises souffrent de la vétusté de leurs bâtiments, notamment lors des périodes de fortes chaleurs. La France figure parmi les mauvais élèves en Europe en terme de surpopulation carcérale, en troisième position derrière la Slovénie et Chypre, selon une étude publiée en juillet 2025 par le Conseil de l'Europe.