
En été, les donneurs de sang se font rares en Suisse romande
Photo d'illustration: une jeune femme donne son sang. À Genève, les HUG tentent de rajeunir leurs donneurs.
Getty Images/Westend61
En bref:
Pendant les périodes de vacances, et plus particulièrement durant l'été, les villes se vident et leurs centres de transfusion sanguine aussi. À la mi-juillet, Genève a lancé un vibrant appel au don du sang qui a porté ses fruits. Des donneurs et donneuses se sont présentés aux Hôpitaux universitaires de Genève (HUG) et les stocks ont pu être en partie reconstitués.
Le besoin en plaquettes sanguines reste néanmoins criant. On fait le point avec la Docteure Sophie Waldvogel Abramowski, médecin responsable de l'Unité d'hématologie transfusionnelle aux HUG.
Dre Sophie Waldvogel Abramowski, médecin responsable de l'Unité d'hématologie transfusionnelle aux HUG.
HUG
Votre appel aux dons du sang semble avoir été entendu, mais vous le renouvelez déjà. Pour quelle raison?
Effectivement, les Genevois ont répondu présents. Mais notre canton fait preuve d'une fragilité particulière à cause de notre important besoin en plaquettes sanguines. Les HUG abritent le centre de transplantation des cellules souches et les patients des cantons de Neuchâtel, Jura et Vaud viennent à Genève pour bénéficier d'une allogreffe. C'est une prestation que nous offrons à toute la Romandie.
Le besoin de sang est important lors d'une transplantation d'organe comme en cas de chirurgie complexe. Ces deux actes médicaux sont «de grands mangeurs» de poches de sang. Les poches érythrocytaires, prélevées pour leurs globules rouges, sont utilisées à 90% en chirurgie et les poches plaquettaires sont utilisées à 90% en onco-hématologie.
Actuellement, le stock érythrocytaire est bon grâce à notre appel, mais entre le 15 juillet et le 15 août, nous enregistrons toujours une baisse des dons de 25%, comme à Pâques et à Noël.
Pourquoi le don de plaquettes est-il aussi crucial toute l'année, y compris en été?
Les patients en onco-hématologie atteints de leucémie ne peuvent pas attendre que les vacances se terminent pour bénéficier d'une greffe de cellules souches, au risque de voir la maladie prendre le dessus. Nous avons besoin de dix donneurs de plaquettes par jour ouvrable. Dans les trois semaines qui suivent une greffe, la transfusion de plaquettes et de globules rouges est très régulière en attendant que les cellules souches se mettent à en produire.
En juillet, nous avons eu un programme très intense de transplantation, avec de nouveaux cas de leucémie. Durant le week-end du 1er Août, la pénurie était grave. La priorité pour les plaquettes a été donnée aux patients en chirurgie qui saignent abondamment, comme les victimes d'accidents. Les plaquettes sont la première étape de la coagulation. Elles font office de bouchon.
Comment se passe le don de plaquettes?
Il dure environ cinquante minutes. Le sang passe dans une machine qui sépare les plaquettes des autres composants sanguins (globules rouges, plasma, etc.) qui sont réinjectés dans le bras du donneur.
Aux HUG, nous comptons plus de 20'000 donneurs actifs de poches rouges, du sang érythrocytaire, et 4000 de poches blanches, des plaquettes. Ces dernières sont utilisables sept jours seulement, contre quarante-deux pour les poches rouges.
Est-ce bénéfique de donner son sang? Le bienfait des saignées moyenâgeuses est-il vérifié?
Non, les donneurs le font par générosité, l'acte donne bonne conscience. Le don est riche en fer, il représente 250 mg sur les 450 ml de sang prélevé. Il ne faut donc pas en manquer. L'intervalle entre chaque visite doit être de trois mois pour les hommes et de quatre mois, pour les femmes, pour laisser le temps au corps de récupérer le fer qu'il a donné.
Le contrôle de l'hémoglobine se fait à chaque fois en piquant le bout du doigt. Les femmes, à cause de leurs règles, sont plus susceptibles de manquer de fer.
Pour les plaquettes, en revanche, le problème ne se pose pas, puisque la machine restitue les globules rouges au donneur. Le don peut se faire douze fois par an. Certains de nos donneurs sont venus plus de 90 fois dans leur vie. Ils sont extraordinaires, altruistes et courageux.
Quelle est la limite d'âge pour donner son sang?
Elle est fixée à 75 ans. La loi prévoit expressément que le don «ne doit pas nuire au donneur» et une personne âgée présente un risque accru d'être malade.
Le don est-il analysé pour éviter toute contamination?
Bien évidemment! Lors du prélèvement, quatre tubes sont extraits de la poche de dérivation. Des tests, VIH (sida), hépatites B, C et syphilis, sont effectués. Nous avons une obligation légale de traçabilité. Un tube est conservé dans un congélateur pendant des années. Le prélèvement est codé et la clé du code est soigneusement conservée. Elle livre toutes les informations sur le donneur.
Avez-vous des jeunes parmi vos donneurs réguliers?
Nous n'en avons pas autant que nous le souhaiterions. Nous avons lancé une campagne pour donner au don une image plus moderne.
Une étude menée par nos soins montre que les jeunes ont peur de l'aiguille et du sang qui coule. Ils trouvent l'acte trop long et trop strict. Pour améliorer la prise en charge, nous envisageons de les inviter à s'exprimer sur leurs craintes ou sur une mauvaise expérience antérieure. Nous visons à leur offrir un environnement confortable et calme, pour réduire l'anxiété. Donner son sang demande du courage.
Une critique revient souvent sur les contraintes du questionnaire. Il dissuaderait les donneurs? Qu'en pensez-vous?
Certaines questions du questionnaire paraissent inutiles, mais elles ne le sont pas. Elles portent toutes sur la sécurité du patient et/ou du donneur.
Nous pourrions effectivement faire des questionnaires différents selon les types de donneurs ou de dons, respectivement selon le sexe biologique ou le nombre de dons. Cela diminuerait un peu le nombre de questions, mais il ne faut jamais oublier qu'injecter le sang d'un individu à un patient est un geste à haut risque!
Des centres en Suisse font des cadeaux, les HUG ne devraient-ils pas en faire autant?
Nous aussi, mais nous ne le mentionnons pas sur le site internet. Idem pour les événements gustatifs que nous organisons. Il est important de rappeler, pour des questions de sécurité, que le don intéressé est à éviter. «Un don sauve trois vies»
La situation est également tendue en Suisse romande, informe Véronique Coppey-Uster, chargée de communication à Transfusion interrégionale CRS: «Les stocks sont bas en cette période de vacances pour nos trois régions, Vaud, Valais et Berne. Les besoins des hôpitaux sont tout aussi élevés durant les vacances d'été que le reste de l'année, d'où l'importance de donner son sang pendant cette période.»
Pour récompenser les donneurs et donneuses qui prennent le temps de se rendre dans ses sept centres de prélèvement, Transfusion Interrégionale CRS – l'un des onze services régionaux de Transfusion CRS Suisse, rattachés à la Croix-Rouge suisse – offre de petits cadeaux sous forme d'entrées pour les piscines municipales à Épalinges et à Sion.
Les deux principaux hôpitaux universitaires de Suisse romande – HUG et CHUV – nécessitent de grandes quantités de sang. «La Suisse a besoin de plus de 700 poches de sang par jour et environ 270'000 par année, détaille Véronique Coppey-Uster. Pour nos trois régions, nous utilisons 1700 poches par semaine.» Et de rappeler «qu'un don sauve trois vies».
Touché par la situation d'un ami proche, Sacha a décidé de donner son sang pour la première fois. Le jeune homme de 28 ans s'est ainsi rendu, récemment, durant sa pause déjeuner, au Centre de transfusion sanguine et don du sang des HUG. En arrivant, la réceptionniste lui demande de remplir un formulaire. «C'était très long, j'ai dû répondre à une quarantaine de questions, sur ma vie, sur une éventuelle maladie ou une prise de médicaments. J'étais surpris qu'on m'interroge sur le séjour de ma mère au Brésil, qui remonte aux années 70, soit bien avant ma naissance.»
Interpellée, la Dre Waldvogel Abramowski indique que «le don ne doit pas nuire au donneur, ni rendre malade le receveur»: «Au Brésil, la maman a pu contracter la maladie de Chagas et la transmettre à son enfant asymptomatique. Son sang serait susceptible d'être contaminé et l'0n applique le principe de précaution.»
Après le questionnaire, Sacha est reçu par une infirmière, à qui il doit répéter de vive voix les réponses données. Elle vérifie son taux d'hémoglobine, soit le nombre de globules rouges contenus dans son sang. Il est jugé satisfaisant.
Puis le jeune homme rejoint le local de prélèvement, où un infirmier le pique. «Il a trouvé ma veine mais ne parvenait pas à faire couler mon sang dans la poche. Il a remué le cathéter pendant environ cinq minutes. C'était assez douloureux.»
Le soignant appelle finalement sa collègue à l'aide. Celle-ci explique à Sacha que son sang a coagulé, à cause du temps écoulé. Elle s'enquiert sur la quantité d'eau bue. Un litre et demi aurait été nécessaire… mais personne ne l'a averti lors de la prise du rendez-vous!
La Dre Waldvogel Abramowski reconnaît que le site internet devrait mettre cette information en exergue: «Boire produit de belles veines bien remplies, qui libèrent facilement le sang.»
On propose alors à Sacha de boire pendant trente minutes et de prélever son sang dans l'autre bras. Mais l'heure file et le volontaire doit retourner travailler, dépité: «J'étais un peu malheureux, j'aime pas trop les piqûres, à la base.» Il promet néanmoins de revenir, car le manque de sang à Genève le touche beaucoup.
Judith Monfrini est journaliste à la rubrique locale. De formation juridique, elle a obtenu son diplôme au Centre de formation au Journalisme et aux Médias (CFJM) en 2015. Elle a travaillé plus de dix ans pour le groupe Médiaone. (Radio Lac, One fm) Plus d'infos
Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.
Hashtags

Essayez nos fonctionnalités IA
Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :
Commentaires
Aucun commentaire pour le moment...
Articles connexes


24 Heures
12 hours ago
- 24 Heures
On Running brave les droits de douane américains et affiche des ventes record
Le fabricant suisse de chaussures de sport voit son chiffre d'affaires bondir de 37%. Il mise sur l'automatisation et augmente ses prix outre-Atlantique. Publié aujourd'hui à 18h29 Le fabricant zurichois de chaussures de sport signe une année 2024 record et vise une nouvelle croissance à deux chiffres en 2025. DR Les droits de douane punitifs de 39 % imposés par les États-Unis pèsent lourdement sur de nombreuses entreprises en Suisse. Pourtant, le fabricant de chaussures de sport On, basé à Zurich, n'a jamais aussi bien marché. Au premier semestre, il a réalisé un chiffre d'affaires net de 1,476 milliard de francs, soit 37% de plus que l'année précédente. On doit annoncer une baisse de son bénéfice net. Il a chuté de 87%, passant de 122,2 millions de francs à 15,8 millions, principalement à cause du franc fort par rapport au dollar. Selon la marque, ce bon chiffre d'affaires s'explique avant tout par l'augmentation de la demande dans le commerce direct. «L'enseigne connaît un vif succès dans diverses régions du monde», a déclaré le CEO, Martin Hoffmann, lors d'une conférence de presse ce mardi. Aux États-Unis, les clients ont moins acheté en avril, mais les ventes ont nettement rebondi les mois suivants. Mais les bons résultats du groupe n'ont rien à voir avec les droits de douane. Le PDG souligne que l'entreprise a toujours payé des droits de douane d'environ 20% sur ses importations américaines en provenance d'Asie du Sud-Est. Aujourd'hui, ils atteignent 40% au Vietnam et 39% en Indonésie, soit des niveaux comparables aux 39% appliqués en Suisse. Mais On s'en accommode. L'entreprise a gagné en efficacité, notamment depuis la pandémie. Grâce à sa taille accrue, elle dispose désormais d'un plus grand pouvoir de négociation, selon son directeur. Par ailleurs, les droits de douane ont déjà été répercutés sur la clientèle américaine en juillet via une première hausse des prix. L'entreprise mise sur le fait qu'elle lui restera fidèle. Certains modèles coûtent désormais 10 dollars de plus, soit environ 140 dollars au lieu de 130 auparavant. Chez On, la guerre commerciale pourrait accélérer l'automatisation Les tensions actuelles entre la Suisse et les États-Unis n'auraient aucun impact sur le flux de marchandises. «Néanmoins, nous sommes au coude à coude avec toutes les autres entreprises suisses et espérons qu'une solution sera bientôt trouvée concernant le marteau douanier .» Martin Hoffmann s'attend à ce que le secteur textile investisse massivement dans l'automatisation à l'avenir, en réaction à la guerre commerciale déclenchée par Trump. «Avec une production robotisée, il est beaucoup plus facile de délocaliser.» On investit déjà dans la mécanisation. Il y a quelques semaines, les dirigeants ont inauguré à Zurich une usine équipée de quatre robots. Cette installation ne produit toutefois que de très petits volumes du modèle LightSpray. Par ailleurs, l'entreprise prévoit d'implanter un site de production plus grand, également robotisé, en Asie. «Notre priorité est d'acquérir le savoir-faire et de développer les technologies nécessaires pour lancer la fabrication de différents produits dès 2026.» Forte de ses excellents résultats semestriels, On relève ses prévisions pour l'ensemble de l'année 2025. L'entreprise table désormais sur une croissance de son chiffre d'affaires net d'au moins 31% pour atteindre 2,91 milliards de francs, sur la base de taux de change constants. La marge bénéficiaire brute devrait se stabiliser entre 60,5 et 61,0%. En 2024, l'entreprise On a franchi pour la première fois la barre des 2 milliards de dollars de chiffre d'affaires annuel. Traduit de l'allemand par Emmanuelle Stevan À propos de la marque On Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters Oliver Schneider ist promovierter Historiker sowie News-Redaktor und Site-Manager am Digital Desk von Tamedia. Er schreibt über aktuelle Entwicklungen in Politik, Wirtschaft, Wissenschaft und Technologie. Plus d'infos Edith Hollenstein écrit pour la rubrique économique. Ses thèmes de prédilection sont les entreprises actives dans le domaine de la technologie, le commerce de détail, la consommation tout comme l'économie créative. Plus d'infos @e_hollenstein Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


24 Heures
12 hours ago
- 24 Heures
Le plan vaudois contre les pics d'ozone est plus… cool qu'à Genève
Interdire les voitures polluantes serait disproportionné et offrir les transports publics trop coûteux, estime le gouvernement vaudois. Publié aujourd'hui à 18h37 Vaud et Genève ont des plans d'action différents contre les pics d'ozone. (24heures/Philippe Maeder) VQH En bref: Face aux pics d'ozone, le dispositif de l'État de Vaud n'est pas aussi contraignant qu'à Genève . Au bout du lac, le seuil de concentration d'ozone de 180 µg/m³ en moyenne horaire étant dépassé sur une des stations de mesures (223 à Meyrin), le gouvernement genevois limite la circulation des voitures les plus polluantes, abaisse la vitesse sur autoroute à 80 km/h et rend les transports publics gratuits. Moins de pollution dans le canton de Vaud Rien de tel sur sol vaudois. D'abord, le seuil de 180 µg/m³ n'a pas été dépassé. Mercredi, la page web Environnement/Air de l'État de Vaud affiche un texte titré «Attention – Pollution à l'ozone», indiquant qu'à cause de la canicule, «des concentrations d'ozone élevées sont observées sur l'ensemble du territoire cantonal» et recommandant de limiter l'activité physique, de covoiturer et de prendre les transports publics, pour éviter de dépasser le seuil de 180 µg/m3. L'internaute est prié de «consulter régulièrement cette page d'information». Des publications sur ses comptes LinkedIn, Instagram et X apparaissent à la mi-journée. En revanche, il n'y a pas de communiqué de presse. Mercredi, l'État de Vaud affiche que la concentration maximale d'ozone sur l'arc lémanique est de 146 µg/m³ en moyenne horaire depuis le début de la canicule. Elle était plus haute dans le Nord vaudois (Yverdon et Payerne), avec une valeur de 158. Troisième région indiquée, le Chablais ferme la marche avec 126. Si le seuil d'ozone était dépassé Ensuite, si le seuil de 180 µg/m³ était dépassé, que se passerait-il? La limitation à 80 km/h sur autoroute serait appliquée, mais les véhicules les plus polluants ne seraient pas interdits. «Pour avoir un effet sensible sur la qualité de l'air, la circulation différenciée dans le canton de Vaud nécessiterait d'être mise en œuvre sur l'ensemble du canton avec des critères plus sévères que ceux retenus par le canton de Genève», explique le service communication de la Direction générale de l'environnement. Donc cette mesure serait «disproportionnée au regard des impacts». Par ailleurs, le plan vaudois ne prévoit pas la gratuité des transports publics, mais seulement une «promotion» de ceux-ci. Concrètement, «il s'agit d'un tarif réduit avec l'application Fairtiq, ainsi que des bons de réduction pour l'achat d'abonnements Découverte», détaille la DGE, car «une prise en charge complète des coûts par le Canton impliquerait des dépenses importantes, qui apparaissent peu proportionnées au regard des effets attendus sur l'amélioration de la qualité de l'air». Le plan, révisé en 2023, précise bien que cette «promotion» est «subordonnée aux disponibilités budgétaires». Les pics d'ozone en Suisse romande Newsletter «La semaine vaudoise» Retrouvez l'essentiel de l'actualité du canton de Vaud, chaque vendredi dans votre boîte mail. Autres newsletters Jérôme Cachin est journaliste à la rubrique vaudoise depuis 2019, spécialisé en politique. Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


24 Heures
13 hours ago
- 24 Heures
F-35 plus chers, taxer l'or, restriction pollution à Genève: l'essentiel du 13 août
Accueil | L'essentiel du jour | F-35: les États-Unis triomphent, la Suisse paiera plus cher que prévu L'or, Lufthansa et les droits de douane Rouler à Genève, oui mais pas pour les véhicules les plus polluants Publié aujourd'hui à 17h33 DR Le gouvernement suisse fait marche arrière et accepte un surcoût de 650 millions à 1,3 milliard de francs pour l'acquisition des avions de combat F-35. Les États-Unis refusent l'interprétation helvétique du «prix fixe» de 6 milliards promis par Viola Amherd. Les hausses chez Lockheed Martin seront automatiquement répercutées sur la facture suisse, contrairement aux promesses faites lors de la votation de 2020. Pour en savoir plus sur le sujet: lisez l'article détaillé. Droits de douane: la Suisse envisage de taxer l'or Le sénateur Carlo Sommaruga propose d'imposer les exportations d'or suisse pour financer le soutien aux entreprises touchées par les droits de douane américains de 39%. Cette mesure pourrait rapporter entre 715 millions et 2,86 milliards de francs par an selon le taux appliqué. La balance commerciale dans ce secteur est en faveur de la Suisse, avec un déficit de 31,7 milliards pour les États-Unis sur les cinq premiers mois de 2025. Pour en savoir plus sur le sujet: lisez l'article détaillé. Droits de douane toujours: Lufthansa propose d'acheter ses Boeing via la Suisse Le groupe allemand envisage de faire transiter ses futurs achats d'avions Boeing par la Suisse, représentant 21 milliards de francs sur sept ans. Cette opération vise à réduire artificiellement le déficit commercial américain avec la Suisse. La société Lufthansa pourrait jouer un rôle central dans cette restructuration comptable. Pour en savoir plus sur le sujet: lisez l'article détaillé. Canicule: les véhicules les plus polluants ne peuvent plus rouler dès ce mercredi à Genève Pour la première fois depuis 2020, Genève active intégralement son système de circulation différenciée en raison d'un pic d'ozone. Seuls les véhicules moins polluants sont autorisés à circuler et les transports publics sont gratuits. Cette mesure s'accompagne d'une vitesse réduite sur l'autoroute de contournement. Pour en savoir plus sur le sujet: lisez l'article détaillé. Canicule toujours: les conseils nutritionnels des spécialistes Face aux fortes chaleurs, les diététiciens recommandent de privilégier les fruits et légumes riches en eau comme la pastèque, le melon ou le concombre. Il faut éviter les aliments gras et frits qui ralentissent la digestion et produisent plus de chaleur corporelle. L'hydratation reste primordiale, en évitant l'alcool et les boissons trop sucrées. Pour en savoir plus sur le sujet: lisez l'article détaillé. Aussi dans l'actu Nouveau décollage réussi pour le lanceur européen Ariane 6. Il s'agit du troisième lancement réussi depuis son vol inaugural en juillet 2024 et le deuxième commercial après celui du 6 mars. AFP Les récaps de l'info en Suisse et ailleurs Leonardo Pescante est rédacteur en chef adjoint de 24heures depuis 2011. Après des études à l'Université de Lausanne en mathématiques et des cours supérieurs de management au CRPM, il a travaillé près de 15 ans à Radio Suisse internationale. Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.