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Guerre en Ukraine : Vladimir Poutine sort renforcé d'un sommet avec Donald Trump qui fait pschitt

Guerre en Ukraine : Vladimir Poutine sort renforcé d'un sommet avec Donald Trump qui fait pschitt

Le Figaro13 hours ago
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DÉCRYPTAGE - Très attendue, la discussion en Alaska entre le président américain et le chef du Kremlin a duré trois heures et n'a pas accouché d'un accord sur le dossier ukrainien.
Quand il atterrit en provenance de Magadan et descend de son avion ce vendredi matin sur le tarmac de la base militaire Elmendorf-Richardson, en Alaska, Vladimir Poutine n'arbore pas un tee-shirt « URSS » (comme l'a fait de manière incroyablement provocatrice, à son atterrissage, son ministre des affaires étrangères Sergueï Lavrov, décision troublante si l'on se souvient que le sommet était destiné à faire la paix en Ukraine). Vêtu d'un costume noir et d'une cravate rouge, le président russe s'avance sur le tapis rouge qui a été déployé à son attention tandis que Donald Trump, dans une chorégraphie soigneusement orchestrée, l'attend au bout du même tapis, dominant la scène de sa haute stature et se mettant brusquement à l'applaudir, comme s'il se croyait sur une scène de campagne électorale. Puis les deux hommes se serrent la main, se congratulent. Avant de s'engouffrer dans la « Bête », la Cadillac présidentielle de Trump. Poutine est presque souriant, phénomène rare. Les deux…
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Des documents confidentiels oubliés dans une imprimante en Alaska montrent que tout ne s'est passé comme prévu entre Poutine et Trump
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Le Parisien

time11 minutes ago

  • Le Parisien

Des documents confidentiels oubliés dans une imprimante en Alaska montrent que tout ne s'est passé comme prévu entre Poutine et Trump

Vous avez toujours rêvé de savoir comment s'organise un sommet entre deux dirigeants internationaux ? Huit pages retrouvées dans l'imprimante d'un hôtel en Alaska, au lendemain du sommet entre Vladimir Poutine et Donald Trump, lèvent un bout de voile sur l'organisation de cette rencontre devant trouver un moyen de faire la paix en Ukraine. Relayées par le journal américain NPR, elles montrent surtout que le sommet tel qu'il s'est passé aurait dû se passer autrement. Ce document, « produit par le bureau du chef du protocole » américain, détaille la façon dont devait se tenir le sommet entre les dirigeants russe et américain, ce vendredi 15 août. On y découvre le programme tel que prévu, heure par heure. Ce que Donald Trump comptait offrir au président russe (sans que l'on sache s'il a effectivement offert quelque chose), à savoir une « statue de bureau de l'aigle à tête blanche américain ». VidéoSommet en Alaska : Poutine sort grand vainqueur, Trump repart bredouille La suite du document liste le nom des participants, leurs photos et la manière de prononcer leur prénom et nom phonétiquement (« POO-tihn » par exemple pour Vladimir Poutine). On y retrouve également le « plan de table des négociations », le président russe devant faire face au président américain au moment du déjeuner, chacun étant ensuite entouré de conseillers. Au menu ? Salade verte, filet mignon ou filet de flétan et, en dessert, une crème brûlée accompagnée d'une glace. Mettre en parallèle ce qui était prévu, selon ces pages, avec la réalité montre toutefois que le sommet en Alaska ne s'est pas passé comme cela avait été prévu — bien que Donald Trump et Vladimir Poutine aient tous les deux voulu y voir une rencontre constructive. Le déjeuner zappé et une conférence de presse réduite Le programme initial prévoyait d'abord un tête-à-tête entre Vladimir Poutine et Donald Trump. Mais la Maison-Blanche avait indiqué peu de temps après l'arrivée du président américain en Alaska qu'ils seraient finalement accompagnés de deux de leurs conseillers. Cet échange devait ensuite se poursuivre avec le déjeuner (dont il est donc fait mention du menu et du plan de table), mais il n'en fut rien : les deux dirigeants ont tous les deux zappé cette « séquence » pour passer directement à celle d'une conférence de presse commune. Officiellement, selon ce document du protocole, cette conférence de presse aurait dû durer une heure, entre 15h30 et 16h30 heure locale, selon ces documents. Il n'en fut rien : celle-ci a eu lieu à partir de peu après 13 heures à Paris (soit 13 heures sur place) et a duré une petite dizaine de minutes, durant lesquelles les journalistes n'ont pas eu l'occasion de poser des questions aux deux dirigeants, et après quoi les dirigeants sont rapidement repartis à bord de leur avion.

« Grand-mère ne pourra plus payer pour le retard » : un livre de bibliothèque rendu après 82 ans
« Grand-mère ne pourra plus payer pour le retard » : un livre de bibliothèque rendu après 82 ans

Le Parisien

timean hour ago

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« Grand-mère ne pourra plus payer pour le retard » : un livre de bibliothèque rendu après 82 ans

« Votre enfant, sa famille et ses amis », c'est le titre du livre écrit par Frances Bruce Strain, conseillère conjugale et familiale, qui a été rendu en juin dernier dans une bibliothèque de San Antonio, au Texas, 82 ans après avoir été emprunté, en juillet 1943, a rapporté AP. Celle qui avait emporté ce livre avec elle était originaire de l'Oregon, a indiqué la bibliothèque dans un communiqué de presse. « Après le décès récent de mon père, j'ai hérité de quelques cartons de livres qu'il avait laissés », a écrit la personne qui a finalement rendu le livre dans une lettre partagée par la bibliothèque sur Instagram et signée des initiales P.A.A.G. Ce livre était un guide destiné aux parents pour aider leurs enfants à gérer leurs relations personnelles. Il a été emprunté lorsque le père de la personne avait 11 ans. « Le livre a dû être emprunté par ma grand-mère, Maria del Socorro Aldrete Flores (Cortez) », a écrit la personne. « Cette année-là, elle a été mutée à Mexico pour travailler à l'ambassade des États-Unis. Elle a dû emporter le livre avec elle, et quelque 82 ans plus tard, il s'est retrouvé en ma possession. » Le livre vendu au profit de la bibliothèque Le livre avait fait l'objet d'articles dans différents journaux de l'époque. Le Cincinnati Enquirer le décrivait en juin 1943 comme un « guide complet des relations personnelles de l'enfant avec sa famille et le monde extérieur ». Le New York Times mentionnait un mois plus tard que Frances Strain était psychologue et mère de deux enfants, « connue pour sa présentation sage, sensible, mais dénuée de sentimentalisme, de l'éducation sexuelle ». [4/4] Cécile Vallin, les secrets d'une disparition Crime story raconte chaque semaine les grandes affaires criminelles. Écouter La personne qui a rendu le livre écrivait dans sa lettre : « J'espère qu'il n'y aura pas de frais de retard, car grand-mère ne pourra plus les payer. » La bibliothèque a annoncé dans un communiqué de presse avoir supprimé les amendes pour retard en 2021. L'intérieur de la couverture du livre comportait un avertissement indiquant que l'amende pour les livres en retard était de trois cents par jour. Hors inflation, la pénalité s'élèverait à près de 900 dollars (soit près de 770 euros). Selon le calculateur d'inflation du Bureau of Labor Statistics des États-Unis, trois cents en juillet 1943 équivalaient à 56 cents en monnaie actuelle. Cela représenterait donc plus de 16 000 dollars (soit 13 668 euros).

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time2 hours ago

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Guerre en Ukraine : ce que l'on sait des échanges entre Trump et Poutine au lendemain du sommet en Alaska

INTERNATIONAL - Ils auront échangé durant trois heures, mais aucun accord n'a été trouvé. Après le sommet entre Donald Trump et Vladimir Poutine en Alaska vendredi 15 août, l'avenir de la guerre en Ukraine reste toujours aussi incertain, malgré l'assurance des deux dirigeants d'« avancées » et de « points d'accord » pour parvenir à la paix. Après un accueil chaleureux sur la base militaire d'Anchorage − offrant au passage des images historiques de la fin de l'isolement diplomatique du président russe − les deux hommes se sont entretenus avec leurs conseillers durant plusieurs heures. Mais que ce sont-ils vraiment dit ? Et comment les autres dirigeants impliqués dans le conflit ont-ils réagi à cette réunion historique ? Sachant qu'à la sortie de cette entrevue, aucun accord de cessez-le-feu n'a été officialisé lors de la courte conférence de presse des deux hommes. · Pas de cessez-le-feu, mais… De retour en Russe, Vladimir Poutine a déclaré ce samedi 16 août avoir discuté des moyens de mettre fin au conflit en Ukraine « sur une base équitable » lors de sa rencontre en Alaska avec son homologue américain. S'adressant à de hauts responsables à Moscou, le chef du Kremlin a souligné que le sommet avec Donald Trump était « opportun » et « très utile ». Donald Trump s'est montré un peu plus bavard en indiquant sur son réseau Truth Social qu'il a jugé avec Vladimir Poutine « que la meilleure façon de mettre fin à la guerre (...) est d' aller directement à un accord de paix, qui mettrait fin à la guerre, et non à un simple accord de cessez-le-feu, qui souvent ne tient pas ». C'est ce que réclame Vladimir Poutine depuis le début du conflit, estimant que seul ce cadre permettra de traiter les « causes profondes » de la guerre, à commencer par la volonté de l'Ukraine d'adhérer à l'Otan. · Le dilemme de Donetsk Si les deux dirigeants semblent satisfaits de leur premier échange malgré l'absence d'avancées sur les questions territoriales, de premiers échos de leur discussion laissent entendre que Vladimir Poutine a proposé à Donald Trump que Kiev cède à la Russie la région de Donetsk (déjà contrôlé à plus de 70 % par l'armée russe), comme le rapporte notamment The Telegraph. En échange, le Kremlin serait même prêt à des concessions territoriales encore inconnues au bénéfice de l'Ukraine. Comme le précise Le Parisien, ce choix stratégique de Moscou s'expliquerait par la richesse des sols de l'oblast de Donetsk que la Russie convoite. · Vers une réunion tripartite ? Grand absent des discussions d'Anchorage, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a publié une courte déclaration ce samedi, après un échange téléphonique avec Donald Trump. Une discussion de plus d'une heure et demie où le locataire de la Maison Blanche a convié Volodymyr Zelensky a Washington lundi « pour discuter de l'ensemble des détails pour mettre fin aux tueries et à la guerre ». « Si tout marche bien, nous programmerons alors une rencontre avec le président Poutine ». · Une première garantie pour Kiev Au téléphone, Donald Trump a également informé Volodymyr Zelensky des « principaux points » de sa conversation avec Moscou, avant que les dirigeants européens ne soient invités à rejoindre la conversation. Et selon The Telegraph, Donald Trump aurait alors informé son interlocuteur de la proposition russe concernant l'oblast de Donetsk. Une proposition qui sera dure à accepter pour Zelensky, compte tenu de l'importance économique de cette région. Et du symbole de résistance ukrainienne que représente cette région depuis le début de la guerre. Donald Trump a aussi proposé à l'Ukraine une garantie de sécurité inspirée de celle de l'article 5 de l'Otan, mais sans adhésion formelle à l'Alliance atlantique, a indiqué une source diplomatique qui a requis l'anonymat. « Comme une des garanties de sécurité pour l'Ukraine, la partie américaine a proposé une garantie de type article 5, hors de l'Otan, avec l'accord a priori de (Vladimir) Poutine », souligne cette source. · « C oalition des volontaires » Dans ces conditions, les principaux dirigeants de l'UE ont convenu ce samedi que les pays de la « coalition des volontaires » alliés de Kiev se réuniraient dimanche en visioconférence afin de préparer les prochaines étapes des discussions de paix sur l'Ukraine. Annoncée par l'Élysée, la réunion présidée par Emmanuel Macron, Keir Starmer et Friedrich Merz doit porter sur les garanties de sécurité accordées à Kiev dans le cadre d'un éventuel accord de paix. Ils devraient également, selon des diplomates, examiner ce que pourraient être les contours d'un tel accord entre l'Ukraine et la Russie. Loin d'être confiant, Emmanuel Macron a appelé ce samedi à maintenir « la pression » sur la Russie tant « qu'une paix solide et durable respectueuse des droits de l'Ukraine n'a pas été conclue ». Et il a surtout jugé « essentiel de tirer toutes les leçons de ces 30 dernières années, et en particulier de la propension bien établie de la Russie à ne pas tenir ses propres engagements ».

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