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Cruelle défaite pour Wawrinka dès son entrée en lice au Swiss Open à Gstaad

Cruelle défaite pour Wawrinka dès son entrée en lice au Swiss Open à Gstaad

24 Heures2 days ago
Le Vaudois a été battu dès le 1ᵉʳ tour du tournoi lundi pour le Kazakh Alexander Shevchenko.
Publié aujourd'hui à 19h51 Mis à jour il y a 5 minutes
Stan Wawrinka joue un coup lors de son match contre Alexander Shevchenko au tournoi Swiss Open à Gstaad.
KEYSTONE/PETER SCHNEIDER
Stan Wawrinka (ATP 156) a été éliminé dès le 1ᵉʳ tour du Swiss Open à Gstaad, comme l'an passé. Le vétéran vaudois a été battu 6-3 6-2 par le Kazakh Alexander Shevchenko (ATP 101).
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Wawrinka n'a pas su enchaîner après ses résultats encourageants de la semaine dernière à Iasi, où il avait atteint le dernier carré. Il a été nettement dominé par son adversaire sur la terre battue de la station de l'Oberland bernois.
Le quadragénaire, qui ambitionne de retrouver le top 100 de la hiérarchie mondiale pour encore prolonger sa carrière, a manqué le coche en début de partie. Il a bénéficié de cinq balles de break lors des deux premiers jeux de service de Shevchenko, mais n'est pas parvenu à en convertir une seule. Cruelle désillusion
Wawrinka a ensuite été breaké pour se retrouver mené 4-2 dans la manche initiale. Au deuxième set, il a perdu son service d'entrée à 2-0. Il n'est jamais arrivé à renverser la situation.
Le vétéran avait disputé à Gstaad la première finale de sa carrière, voilà déjà vingt ans. Il reste le dernier Suisse à être allé si loin dans le tournoi depuis. Cette élimination précoce, comme déjà en 2024, constitue dès lors une cruelle désillusion.
Stan Wawrinka est ainsi le seul des trois Suisses à avoir reçu une invitation à ne pas s'être qualifié pour les 8es de finale. Tant Dominic Stricker que Jérôme Kym y sont parvenus.
Davantage sur le Swiss Open à Gstaad
ATS
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Djourou, l'homme qui murmure aux oreilles des Suissesses
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24 Heures

time7 hours ago

  • 24 Heures

Djourou, l'homme qui murmure aux oreilles des Suissesses

Accueil | Sports | Euro 2025 | Il est le grand frère, l'assistant, le confident: l'ex-international raconte ses nombreux rôles à la veille du quart de finale Suisse – Espagne vendredi soir. Publié aujourd'hui à 08h10 Johan Djourou est officiellement le coordinateur sportif des Suissesses. Dans les faits, il est bien plus que ça: grand frère, assistant, confident… un apport précieux pour l'équipe nationale. Ici, l'ex-international est en compagnie de Riola Xhemaili. KEYSTONE/Peter Klaunzer En bref: Il a tout vécu de l'intérieur. Tout. La formidable euphorie d'un pays autour de sa sélection féminine est aujourd'hui chose acquise, ce quart de finale contre l' Espagne , vendredi soir, portera d'ailleurs les espoirs insensés de toutes et tous, du terrain aux tribunes, de Genève à Saint-Gall, mais rien de tout cela n'était certain. Et Johan Djourou a tout vu de ses yeux. À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. Un homme parmi les femmes, mais pas n'importe quel homme. On sait sa carrière de joueur professionnel, d'international suisse. Ce n'est pas pour cela qu'il a été nommé coordinateur sportif de l'équipe féminine suisse. Non. C'est pour son investissement en faveur du football des filles. De ses trois filles, de celles du FC Lancy, qu'il entraîne, de joueuses de l'équipe de Suisse désormais. Une trajectoire tendue vers un monde meilleur, dont il n'a pas perdu une miette. La Suisse est maintenant en quarts de finale de «son» Euro, elle a déjà réussi son tournoi, mais Djourou sait bien qu'au-delà des espoirs d'exploit, ce n'est pas une fin en soi. Il mesure ce que tout cela a déclenché, la nécessité de souffler sur les braises de ce feu de joie. «Coordinateur sportif de l'équipe nationale féminine A», c'est son titre pompeux. Il raconte ici le sens réel de son engagement depuis un an auprès des internationales helvétiques. La légitimité par la compétence Postulat: quand on s'appelle Johan Djourou, on est forcément légitime pour encadrer une sélection féminine. Faux! «Il faut surtout être compétent dans ce domaine d'activité, tranche-t-il. Ma carrière de joueur ne dit rien de ce que je peux faire dans le cadre de ma mission actuelle. En revanche, j'avais déjà un bagage d'entraîneur des jeunes filles à Lancy. Une sensibilité, autrement dit.» Sens de la compréhension, justesse des attitudes: Djourou leste son bagage d'ex-joueur et l'adapte à sa mission. «Oui, mon expérience personnelle est utile, précise-t-il. J'ai joué avec Thierry Henry: quand je suis sur le terrain avec les filles et que je leur montre une frappe à sa manière, une orientation du corps pour la réussir, c'est plus simple. Mais cela ne suffit pas, il faut une compréhension.» Le sens d'une approche différente Johan Djourou et les internationales suisses, c'est une complicité, une association qui fonctionne. Précieux à la veille d'un quart de finale contre l'Espagne, une montagne, la plus haute qui soit. Mais comment l'alchimie fonctionne-t-elle? «J'ai très vite compris qu'avec les filles, il faut être pédagogue et constructif, explique-t-il. Je sais par expérience la dureté du football masculin: bousculer un groupe, un joueur, avec parfois des mots très durs. J'ai vite compris que ce n'était pas la bonne approche avec les joueuses. Et je le sais parce qu'avec mes trois filles, quand elles ont voulu faire du foot, j'ai cédé à cela, j'ai eu envie de les bouger, comme on dit. Mais c'était contre-productif et je l'ai rapidement compris.» Attention! On pourrait croire ici que les footballeuses, par nature, sont plus fragiles que les garçons, qu'il ne faut pas les secouer, qu'il s'agit de les prendre avec des pincettes. Ce n'est pas le sens profond du discours de Djourou. «Non, surtout, pas, reprend-il. Les filles ne sont pas plus fragiles. Simplement, il est plus productif de travailler différemment. D'ailleurs, on devrait même se demander si cela ne serait pas mieux pour les garçons aussi, dans le fond. Mais pour revenir aux femmes, il faut s'attacher à cette méthode. Ne pas oublier les incroyables efforts fournis pour en arriver là, pour avoir une place en vue dans le football, en partant de rien par rapport aux hommes. Et s'adapter en fonction des personnes.» L'exemple avec Alayah Pilgrim Avec un rôle de grand frère assumé auprès des plus jeunes sélectionnées, mais aussi d'assistant ou de confident parfois, Johan Djourou est présent sur plusieurs fronts. Notamment sur celui du coaching mental, en quelque sorte. Gestion d'une frustration réussie avec Alayah Pilgrim . Avant l'Euro, Johan Djourou a prédit à Alayah Pilgrim, frustrée de ne pas avoir joué le dernier match amical, qu'elle entrerait en jeu pour inscrire un but capital. Et cela s'est produit: vertu de la pensée positive et complicité sans faille. KEYSTONE/Peter Klaunzer «Le dernier match amical avant l'Euro a eu lieu le 26 juin à Winterthour, contre la République tchèque, rappelle Djourou. Zéro minute de jeu pour Alayah. Je la vois après la rencontre, elle est très frustrée par cette situation. Elle s'interroge, elle ne comprend pas, elle se demande si elle ne va pas passer l'Euro sur le banc. On échange donc autour de cela, pour évacuer la frustration.» Comment? Comment trouver les mots? «En ouvrant des perspectives, explique Djourou. D'abord, je lui ai dit de changer de mentalité, de ne pas être négative, d'accepter et de voir plus loin. Je lui ai dit qu'elle devait se battre pour avoir sa chance. Et que celle-ci arriverait. Je lui ai dit, à Winterthour ce soir-là, qu'elle entrerait peut-être en jeu pendant l'Euro pour marquer un but important.» Magie de la prémonition: à la 78e minute de Suisse – Islande , Alayah Pilgrim remplace Nadine Riesen; à la 91e minute, d'une frappe superbe, elle inscrit le 2-0, un but capital, qui permet à la Suisse de se contenter d'un nul quatre jours plus tard contre la Finlande pour passer en quarts de finale. «Elle est venue vers moi m'en parler à la fin du match contre l'Islande, sourit le grand frère. On en a ri ensemble, mais elle avait bien compris qu'en changeant sa mentalité, en étant positive et plus négative, elle avait rendu cela possible.» Son rôle auprès de Pia Sundhage Johan Djourou est proche des internationales. Il est présent sur le terrain aux entraînements aussi, notamment pour travailler les balles arrêtées, par exemple. Extension du domaine de l'aide. Chacun son rôle, Pia Sundhage décide des choix pour la sélection helvétique. Mais elle n'oublie pas de prendre tous les suppléments d'informations auprès notamment de Johan Djourou. Freshfocus Tout cela, son apport global, «multitâche», dit-il lui-même, se fait évidemment en coordination et avec l'accord explicite de Pia Sundhage , la sélectionneuse suédoise de la Suisse. «Nous sommes en confiance elle et moi, nous parlons ouvertement de tout, explique Djourou. Pia aime les gens qui ont des expériences. Discuter avec Alayah Pilgrim, c'est peut-être plus facile pour moi par rapport à elle: j'ai un autre rôle, je ne suis pas sélectionneur.» Cela s'est aussi concrétisé dans des demandes spéciales faites par Pia Sundhage à Johan Djourou. «Elle m'a invité à faire un discours devant les joueuses, lance-t-il. Pour parler de mon arrivée à Arsenal en provenance de Carouge (ndlr: il avait 16 ans) . La thématique, c'était: comment prendre sa place dans un groupe. Elle me demande aussi comment je sens l'équipe. Le caractère émotionnel, tout ça. Elle décide de tout, mais elle prend toutes les informations.» Comment y croire contre l'Espagne? Vendredi soir, ce n'est pas une performance hors normes qu'il faudra à la Suisse pour renverser l'Espagne, c'est plus que ça: un miracle. Sur les trois dernières confrontations, trois gifles infligées par la Roja, toutes en 2023: 7-1 et 5-0 en Ligue des nations, 5-1 au Mondial, soit un différentiel de 17-2! «Il faudra la performance du siècle, relève Johan Djourou. Et il faut donc rendre ça possible.» Comment rendre l'impossible possible? «Bon, on sait toutes les qualités de cette équipe espagnole, relève-t-il. Le secteur offensif est impressionnant, elles sont capables de tout. À nous de restreindre les espaces, de diminuer si possible le temps de possession. Et, on l'a observé, la défense espagnole n'est pas imperméable. Alors il faudra que tout soit parfait de notre côté pour avoir une chance, oui, mais il faut justement tout mettre en œuvre pour que tout puisse avoir une chance d'être parfait.» Sur ce plan, un conditionnement mental. Là encore Pia Sundhage a demandé à Johan Djourou d'évoquer le dépassement de soi, la notion d'exploit impensable qui devient réalité. «Elle m'a suggéré d'évoquer le miracle de Durban , quand la Suisse a battu l'Espagne 1-0 lors du Mondial 2010. J'étais blessé, je n'y étais pas, mais je connais tout ce qui a conduit à cet exploit, la manière dont le groupe s'est persuadé que c'était possible. Je vais leur parler de ça, avant le quart de finale.» Le reste s'écrira sur la pelouse du Wankdorf. Dans un rêve improbable, Johan Djourou a murmuré l'idée d'un incroyable exploit aux oreilles des Suissesses, qui deviendra réalité dans une sensation inouïe. Ou pas. De toute façon, quoi qu'il arrive, même si la marche s'avère trop haute, l'Euro 2025 restera gravé dans sa mémoire et dans celles de toutes les joueuses. À lire avant les quarts de finale de l'Euro Newsletter «Euro 2025» Vous ne voulez rien rater de l'Euro? En vous inscrivant à cette newsletter, vous serez informé·e à temps des performances de l'équipe de Suisse et des grands moments de cette compétition. Autres newsletters Daniel Visentini est journaliste pour la Tribune de Genève, 24 Heures et le Matin Dimanche. Il a été durant sept ans le chef de la rubrique Sports de la Tribune de Genève. Il suit de près l'actualité du football, notamment celle du Servette FC et de l'équipe de Suisse. Il est juré du Ballon d'or pour la Suisse. Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

Granit Xhaka résistera-t-il aux dangereuses sirènes saoudiennes?
Granit Xhaka résistera-t-il aux dangereuses sirènes saoudiennes?

24 Heures

time21 hours ago

  • 24 Heures

Granit Xhaka résistera-t-il aux dangereuses sirènes saoudiennes?

Si le capitaine de la Suisse accepte l'offre du Neom SC et les millions saoudiens, il rejoindra le club d'une ville fantôme qui bafoue les droits de l'homme. Publié aujourd'hui à 18h07 Granit Xhaka sera-t-il à son meilleur niveau pour les éliminatoires de la prochaine Coupe du monde, entre septembre et novembre? Toto Marti/Blick/freshfocus En bref: Granit Xhaka s'en fiche de ce que vous pensez de lui. À part peut-être si ça vous dérange. Entre coups de génie et coups de sang, le Bâlois s'est taillé une carrière qui ne ressemble à aucune autre. En mai, sans trop se formaliser de voler la vedette à un frère vivant ses dernières minutes de footballeur professionnel, il lâchait l'idée que son parcours pourrait bien se finir là où tout a commencé. Au FC Bâle. Mais qu'il lui restait une ou deux étapes à cocher avant de revenir à la maison. L'une d'elles pourrait porter le nom d'Arabie saoudite. À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. Le capitaine de l'équipe de Suisse (32 ans) aura quitté les terrains lorsque le royaume accueillera la Coupe du monde 2034. Sans doute sera-t-il entraîneur quelque part, lui qui détient le diplôme A UEFA depuis son passage à l'Union Nettetal , le club de son beau-frère, en cinquième division allemande. Qui sait, peut-être même d'une sélection qualifiée pour ce Mondial où 64 équipes pourraient s'affronter. À neuf ans du coup d'envoi du tournoi, Granit Xhaka pourrait devenir ambassadeur du football à la sauce saoudienne. Depuis dimanche, «Kicker» et Sky font état de contacts avancés entre le joueur, sur le départ avec le Bayer Leverkusen malgré un contrat jusqu'en 2028, et le Neom SC. Il serait question d'une clause de transfert à 6 millions d'euros, et d'un futur salaire de 10 millions par an. Dans un pays où l'imposition sur le revenu n'existe pas. Mercredi, l'intérêt des Anglais de Sunderland pour rapatrier Xhaka a été rendu public. Rebrassant les cartes de sa future destination. Granit Xhaka serait un peu de la famille de Ronaldo et Benzema Pour faire connaissance avec le Neom SC, le média «Ouest-France» propose de lui coller l'étiquette étrange d'un «club saoudien d'une ville qui n'existe pas». Pour comprendre, il faut se plonger dans le gargantuesque projet The Line, cette ville futuriste en train d'être bâtie au milieu du désert saoudien sur une ligne mesurant initialement 170 km. Mais dont les plans pour 2030 ont été réduits à 2,4 km. À l'heure actuelle, The Line n'est encore qu'un chantier qui gravite d'une transgression à l'autre sur l'échelle des droits de l'homme. Elle doit accueillir un stade de football ultramoderne de 46'000 places en vue du Mondial 2034 pour en devenir la capitale symbolique. Une capitale nommée Neom. À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. C'est donc le projet démesuré du royaume qui a donné son nom au potentiel futur club de Granit Xhaka. Depuis sa création, en 1965, jusqu'en 2023, le club s'appelait en réalité Al-Suqoor et naviguait entre la troisième et la quatrième division nationale. C'est à cette date que l'équipe est devenue une branche de l'entreprise Neom, propriété du fonds souverain saoudien (PIF). Ce même fonds qui possède déjà les quatre clubs les plus puissants du pays: l'Al-Nassr de Cristiano Ronaldo, Al-Hilal, Al-Ittihad et Al-Ahli. Le petit dernier de la famille vient d'enchaîner deux promotions et découvrira dès la reprise du prochain championnat la Saudi Pro League, dont l'Al-Ittihad de Karim Benzema est le champion sortant. La proximité des cinq clubs pose d'évidentes questions d'intégrité sportive et suggère l'existence de sérieux conflits d'intérêts. C'est aussi là-dedans que Granit Xhaka mettrait les pieds. Plus de 20'000 travailleurs migrants sont morts en Arabie saoudite depuis 2017 La signature du milieu de terrain au Neom SC ferait ainsi de lui un employé du pouvoir saoudien, dans un registre – celui du football – où le régime peine à éteindre les incendies qui se déclarent autour de lui. L'organisation de défense des droits de l'homme ALQST a mis en lumière l'expulsion forcée des Howeitats, une tribu de 20'000 personnes vivant là où doit se construire The Line. Fin 2024, la chaîne anglaise ITV calculait que 21'000 travailleurs migrants avaient perdu la vie depuis 2017 et le début du projet Vision 2030, qui doit permettre à l'Arabie saoudite d'échapper à sa dépendance financière au pétrole. Début juin, plusieurs syndicats ont déposé une plainte à Genève contre le royaume saoudien pour «exploitation systématique de travailleurs migrants». La kafala , cette loi permettant aux patrons de confisquer le passeport de ses employés, y est toujours en vigueur. Reporters sans frontières a classé l'Arabie saoudite 162e sur 180 pays dans le classement des libertés de la presse. Quant à la Coupe du monde 2034, plusieurs organisations de défense des droits de l'homme regrettent qu'elle lui ait été confiée par la FIFA sans que l'instance se soit donné la peine de consulter les syndicats saoudiens et les experts locaux des droits humains. Granit Xhaka créerait l'embarras en équipe de Suisse Des voyants rouges clignotent autour de l'offre du Neom SC. Mais le rouge n'est pas une couleur à effrayer Granit Xhaka. Leader et maître à jouer de l'équipe de Suisse, il en est le capitaine sur le terrain autant que lorsqu'il est l'heure de partir en croisade contre les idées du sélectionneur Murat Yakin. En certaines occasions, le rouge qu'il porte au cœur quand il s'agit de défendre un chandail national que personne n'a plus revêtu que lui (137 sélections) finit par lui monter à la tête. Deux duels contre la Serbie sont restés célèbres pour ça. Plus récemment, ses nerfs ont lâché face au Danemark, où deux cartons jaunes express (82e et 87e) l'ont prématurément conduit à la sortie. À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. L'équipe de Suisse, justement, serait l'une des premières concernées par le transfert du Bâlois. La Saudi Pro League n'est pas un championnat où l'on s'enterre de la tête aux pieds. La promotion de Neom y ajoute d'ailleurs une certaine concurrence, le club venant de s'attacher les services de l'ex-coach du PSG Christophe Galtier et des anciens de l'OL Alexandre Lacazette et Saïd Benrahma. Mais malgré les énormes investissements consentis pour en faire une ligue compétitive et attrayante, Granit Xhaka n'y trouverait pas une concurrence à la hauteur de ce qu'il a connu en Bundesliga. Ou de ce qu'il aurait pu connaître en Serie A, vers laquelle il semblait se diriger il y a quelques jours encore. S'il avait été un joueur moyen de la Nati, un transfert saoudien l'aurait fait reculer dans la hiérarchie. S'il avait été la 22e roue du carrosse, un exil l'aurait poussé vers la sortie. Sauf qu'il en est l'élément le plus important. Un départ dans le Golfe placerait la Suisse dans l'embarras. Directeur des équipes nationales, Pierluigi Tami préfère rester muet sur le sujet pour le moment. La Nati sait qu'elle aura besoin d'un Granit Xhaka au top entre septembre et novembre, période où sont empilés les six matches qui décideront si elle se rend ou non au Mondial 2026. D'autres articles sur le capitaine de l'équipe de Suisse Granit Xhaka Newsletter «Euro 2025» Vous ne voulez rien rater de l'Euro? En vous inscrivant à cette newsletter, vous serez informé·e à temps des performances de l'équipe de Suisse et des grands moments de cette compétition. Autres newsletters Florian Vaney est journaliste au sein de la rédaction sportive de 24 Heures, de la Tribune de Genève et du Matin Dimanche. Formé dans la presse régionale, il suit de près le football suisse, des divisions «des talus» à la Super League. Il s'intéresse aux événements du terrain, mais plus encore aux histoires – belles et moins belles – qui naissent autour. 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Mauro Schmid échoue d'un cheveu à Toulouse
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24 Heures

timea day ago

  • 24 Heures

Mauro Schmid échoue d'un cheveu à Toulouse

Le Zurichois a terminé deuxième de la 11e étape, battu au sprint par le Norvégien Jonas Abrahamsen. Il aurait pu offrir à la Suisse sa première victoire sur la Grande Boucle depuis 2020. Publié aujourd'hui à 17h31 Le Norvégien Jonas Abrahamsen, de l'équipe Uno-X Mobility, devance le Zurichois Mauro Schmid, de l'équipe Jayco AlUla, pour remporter la 11e étape du Tour de France 2025, à Toulouse. AFP/MARCO BERTORELLO Mauro Schmid est passé tout près de l'exploit lors de la 11e étape du Tour de France , à Toulouse, après 157 km d'efforts. Mais le Zurichois a été devancé d'un cheveu par Jonas Abrahamsen. À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. Il n'a manqué qu'un tout petit peu de kick sur la fin pour assister à la première victoire suisse sur le Tour depuis 2020 et Marc Hirschi. Après le premier jour de repos, les organismes étaient rechargés pour une étape qui a souri aux attaquants baroudeurs. Douzième étape dans les Pyrénées Mauro Schmid, Jonas Abrahamsen et Davide Ballerini sont partis dès le début de l'étape, rejoints plus tard par Fred Wright et Mathieu Burgaudeau. Ces cinq hommes ont dû résister à un groupe dans lequel il y avait Mathieu van der Poel et Wout van Aert. Le Néerlandais a attaqué dans la dernière côte de Pech David pour un effort solitaire finalement pas récompensé. Ben Healy conserve le maillot jaune, alors que Tadej Pogacar a chuté à 3,6 km de l'arrivée. Touché par la roue d'un autre coureur, le Slovène n'a rien perdu puisque les autres favoris l'ont attendu. Jeudi, la 12e étape promet beaucoup avec la première arrivée dans les Pyrénées. Le peloton partira d'Auch pour arriver 180 km plus tard à Hautacam (1519 m) pour une montée classée hors catégorie. Avant ce plat de résistance, les coureurs seront passés par le col de Soulor (1re catégorie) et le col des Bordères (2e). C'est la septième fois que le Tour passe par Hautacam. La dernière fois, en 2022, c'est Jonas Vingegaard qui s'était imposé avec plus d'une minute d'avance sur Tadej Pogacar. Davantage sur le Tour de France Newsletter «Euro 2025» Vous ne voulez rien rater de l'Euro? En vous inscrivant à cette newsletter, vous serez informé·e à temps des performances de l'équipe de Suisse et des grands moments de cette compétition. Autres newsletters ATS Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

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