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Roman Mityukov avant les Mondiaux: «Imaginer mes rivaux se déchirer à l'entraînement me motive»

Roman Mityukov avant les Mondiaux: «Imaginer mes rivaux se déchirer à l'entraînement me motive»

24 Heures4 days ago
Le nageur genevois, en lice aux Mondiaux de Singapour, est impatient de se frotter aux cadors des bassins. Un an après sa médaille de bronze olympique. Publié aujourd'hui à 07h59
Roman Mityukov nourrit forcément des ambitions lors des Mondiaux en grand bassin à Singapour.
BASTIEN GALLAY / GALLAYPHOTO
En bref:
C'était le 1er août 2024, la Suisse se trouvait un héros national à Paris: Roman Mityukov. Le nageur genevois décrochait la médaille de bronze olympique sur 200 m dos dans le bassin de La Défense Arena chauffé à bloc. Une pause de deux mois hors de l'eau a été nécessaire au nageur de 24 ans pour digérer cet exploit olympique et replonger dans un nouveau cycle vers les JO de Los Angeles 2028.
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Au passage, le Romand a terminé son mémoire de master de droit à l'Université de Genève. «J'ai obtenu une bonne note, c'est cool, il me reste trois semestres de cours, donc j'ai fait le plus dur et vais pouvoir me concentrer sur la natation», sourit le Genevois, qui ne manque pas d'ambition.
Les Mondiaux en grand bassin de Singapour (qui ont lieu jusqu'au 3 août) marquent le retour à la compétition – dès le 28 juillet sur 100 m dos – de celui qui a été présent sur le podium du 200 m dos lors des trois dernières compétitions intercontinentales en grand bassin, bronze en 2023 et argent en 2024 aux Mondiaux, bronze olympique en 2024.
Roman, l'été, vous arrive-t-il de vous entraîner à l'extérieur?
Parfois à Marignac, à Lancy, mais ça n'arrive pas souvent. On passe la majorité de notre temps dans le bassin intérieur aux Vernets.
En extérieur, est-ce que vous cherchez plus le plaisir ou profitez de fuir la canicule?
La piscine, j'évite. Ne me parlez pas de bassins, même en vacances! C'est un peu paradoxal, car d'autres sportifs pratiquent leur discipline lors des congés ou après leur saison, comme les skieurs par exemple. Il m'arrive d'aller au lac, à Genève, mais pas pour nager, simplement me baigner et bronzer au soleil.
Vous avez retrouvé l'entraînement en novembre après une pause postolympique, comment se sont déroulés ces derniers mois?
Très bien. Ma saison a été assez bonne, j'ai réussi de bons 200 mètres dos. J'étais d'ailleurs assez surpris de m'être remis dedans si vite, que le retour après les Jeux se déroule tout naturellement, donc je suis assez en confiance.
Vous pensiez que le retour dans l'eau serait plus compliqué?
Oui, parce que j'ai eu cet objectif de faire une médaille olympique, que j'ai réussi. Il y avait le risque de décompression, mais j'étais finalement très motivé de retourner à l'entraînement. Bien sûr, il y a parfois des sessions plus compliquées, mais c'était aussi le cas dans la préparation préolympique avant Paris. Je pense qu'avec mon équipe, mes coaches, on a bien géré cette période et c'était judicieux de couper, de ne pas reprendre trop vite.
Vous avez retrouvé votre affûtage olympique?
Largement. J'ai très vite perdu les kilos en trop. Quand tu t'entraînes quatre à cinq heures par jour, tu perds très rapidement les kilos pris pendant une pause (il sourit) .
Qu'avez-vous travaillé spécifiquement ces derniers mois?
Toutes les parties sous-marines: ondulations, virages, départs. Franchement, j'ai beaucoup bossé sur mon départ et je l'ai quand même bien amélioré, donc je suis très content. Les coulées, ça va aussi un petit mieux chaque saison, je vois quelques progressions. Je vais continuer à travailler dur jusqu'aux JO de Los Angeles en 2028.
À quoi ressemblent vos exercices sous l'eau?
C'est notamment un travail d'apnée, avec un peu de stress, comme on dit. C'est-à-dire qu'on enchaîne les séries avec peu de temps de pause. Sans respiration, cela devient plus difficile de faire ces coulées. Le but est d'habituer le corps à pouvoir faire ce genre d'efforts, même sous stress.
Un an après votre médaille de bronze olympique à Paris, vous repensez souvent à cette course?
J'y pense de temps en temps, oui. On a beaucoup débriefé avec mon coach, mais je n'ai pas forcément beaucoup de souvenirs, comme si les émotions avaient un peu tout effacé de ma mémoire. La vidéo nous permet évidemment de travailler les prochains 200 m dos, d'améliorer certains éléments et de retenir les bonnes choses aussi. Mais il ne faut pas non plus que je reste éternellement là-dessus, je dois avancer.
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Cette médaille vous a fait entrer dans une nouvelle dimension sportivement. Financièrement aussi?
J'arrive à vivre de la natation en Suisse et je fais donc partie des «chanceux». La médaille m'a beaucoup aidé sur ce plan.
Après votre exploit à Paris, vous avez évoqué ces moments de souffrance pour décrocher ce métal dont vous rêviez. D'où vient cette faculté à vous faire mal à l'entraînement?
J'ai toujours été compétiteur, que ce soit dans le sport ou à côté, dans les études, partout en fait. Cet état d'esprit, même s'il ne suffit pas, m'a aidé. Il faut aussi vouloir travailler et se déchirer chaque jour. Pour moi, ça passe par des objectifs élevés que je me fixe dans la tête. L'année passée, c'était une médaille olympique aux JO de Paris. J'avais vraiment envie de la chercher, j'y pensais tout le temps dans les séries difficiles, ce qui me permettait de me dépasser à chaque fois. Car je savais qu'au bout, j'allais atteindre cet objectif.
Quand vous devez vous faire violence dans le bassin à l'entraînement, vous arrive-t-il de penser à vos adversaires?
Je pense beaucoup à mes rivaux et les imagine travailler aussi dur que moi, se déchirer à l'entraînement, alors je me déchire encore un peu plus qu'eux ( il sourit ). Avant Paris, il m'arrivait aussi de repenser à mes trois quatrièmes places ( ndlr: 100 et 200 m dos, 4x200m libre ) aux Européens de 2022: je voulais me battre pour ne pas revivre ces moments-là…
Aux Mondiaux de Singapour, vous avez déjà l'or dans le viseur?
Honnêtement, je prends les choses calmement. Tout le monde sera prêt, c'est un championnat du monde, pas une compétition nationale, ce ne sera pas facile, comme aux Jeux. Le principal, comme chaque fois dans ces grands événements, c'est de se qualifier en finale, tout simplement. La demi-finale, souvent, c'est le plus dur, où ça va vite aussi. J'ai ma stratégie de course et vais tenter de nager le plus vite possible: on verra à quelle place je touche le bord du bassin.
C'est votre premier grand test face à la concurrence après Paris 2024…
Exactement. Et je me réjouis. Cela fait un an et je me suis entraîné toute la saison pour ce moment, donc je suis impatient de nager.
D'autres articles sur Roman Mityukov Newsletter
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Autres newsletters Sylvain Bolt est journaliste à la rubrique sportive de 24 Heures, de la Tribune de Genève et du Matin Dimanche depuis 2019. Il couvre en particulier le ski alpin et le freeride, mais aussi le cyclisme et l'athlétisme. Plus d'infos @SylvainBolt
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Le Lausanne-Sport se doit de battre le FK Vardar jeudi à la Tuilière pour continuer sa route dans les qualifications de la Ligue Conférence. Un match à suivre en direct avec nous. Publié aujourd'hui à 19h19 Mis à jour il y a 8 minutes 0 : 0 Remis de sa blessure, Goran Zakaric peut commencer le match. Attention au Bosnien! Les visiteurs pourraient aussi évoluer en 4-4-2. Le XI lausannois est tombé. Avec un changement par rapport à l'aller. Beyatt Lekoueiry évoluera en soutient des deux attaquants. Il remplace Souleymane N'Diaye qui avait vécu une première titularisation compliquée à Skopje. Si vous voyez du bleu et du blanc dans le secteur visiteur du Vardar, ce ne sont pas des fans du Lausanne-Sport. Les ultras macédoniens ont un lien d'amitié avec ceux du Schalke 04. Des renforts allemands sont attendus à la Tuilière. À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. Selon les derniers décomptes en fin d'après-midi, plus de 9000 personnes sont attendues ce soir au stade de la Tuilière. À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. «Le LS compte bien être en Europe encore trois ou quatre semaines. Nous devrons marquer deux buts pour passer sans passer par lest tirs au but. Je crois en nos chances, mais j'ai préparé nos joueurs pour 130 minutes. Je pense que ça va aller en prolongations. Il ne faut pas que les supporters réservent une table trop tôt pour l'après-match.» «On est très content du match aller et surtout de la première mi-temps. C'est dans l'ADN du Vardar de jouer offensif. Selon l'évolution du match, on verra quelle tactique nous allons adopter. Si on défendra plus ou pas. Nous pourrons compter sur le soutien des supporters macédoniens, ceux qui ont fait le voyage et ceux qui habitent dans la région.» Absent au match aller, le capitaine du FK Vardar Goran Zakaric sera bel et bien présent à Lausanne jeudi. Peter Zeidler et le LS l'ont analysé. Imago Pour rester compétitif en Suisse, le Lausanne-Sport doit briller en Europe . Une qualification pour le 3e tour est presque nécessaire pour les Vaudois. Pour rappel, le LS s'est incliné jeudi dernier à Skopje (2-1). Notamment à cause d'une première mi-temps cataclysmique. À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. Le Lausanne-Sport n'a plus le choix: il doit battre le FK Vardar ce jeudi (20h15) pour poursuivre l'aventure européenne. Suivez cette rencontre en notre compagnie. Je serai au stade de la Tuilière pour vous faire vivre cette soirée de l'intérieure. À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

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À peine sortie d'un Euro 2025 excellent d'un point de vue des audiences, la RTS fait le choix de ne pas diffuser le Tour de France féminin. Massimo Lorenzi s'explique. Publié aujourd'hui à 18h10 Massimo Lorenzi invoque des raisons d'intérêt du public et de budget. KEYSTONE Après le quatrième sacre de Tadej Pogacar sur le Tour de France , le peloton féminin s'élançait en début de semaine sur les routes de la Grande Boucle. Alors que la RTS diffuse le Tour masculin, le service public a choisi de faire l'impasse sur celui des femmes. Malgré le fait que deux Suissesses soient au départ, qu'une étape de cette édition 2025 arrive à Chatel, à la frontière, et que le Grand Départ l'an prochain soit donné de Lausanne. Massimo Lorenzi. rédacteur en chef des sports à la RTS , explique ce choix. Pourquoi la RTS ne diffuse-t-elle pas le Tour de France féminin cette année? C'est une décision qui repose sur deux critères: notre budget – limité – pour acheter des droits de diffusion, et l'intérêt du grand public. Or, l'enveloppe des sports de la RTS se réduit de 17% sur deux ans (2025 et 2026), ce qui nous oblige à faire des choix. Ce n'est pas une question de préférence pour un sport ou un autre, mais selon ce rapport coût-public. Et comme les coûts des droits augmentent sans cesse, on doit savoir renoncer. Il se trouve qu'en plein milieu de l'été, le Tour de France féminin, y compris sur France Télévisions, est assez peu suivi. Pour nous cette épreuve n'est donc pas une priorité. Par ailleurs, France Télévisions ne diffuse pas le Tour de Romandie féminin, alors que la RTS oui. Là, ce sera une priorité pour nous. Enfin, je n'ai pas une rédaction illimitée. Le personnel du sport a diminué ces dernières années, mais pas notre offre programmatique. Les gens sont très productifs. 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Nous avons diffusé l'Euro féminin 2022 et la Coupe du monde féminine en 2023, dans une certaine indifférence et de manière très volontariste, car nous sentions que quelque chose se passait dans le foot féminin. Et nous étions presque les seuls! Aujourd'hui, l'Euro qui vient de s'achever nous donne raison: nous avons bien fait de pousser le foot féminin, de l'aider à exister. Mais ne comparons pas cela avec le Tour de France cycliste féminin, ça n'a rien à voir comme impact sur le public. Durant l'Euro 2025, vous avez beaucoup communiqué sur l'importance de médiatiser le sport féminin. Le développement du cyclisme féminin ne passe-t-il pas aussi par cette médiatisation? Évidemment, oui, et c'est pour cela que l'on diffuse le Tour de Romandie féminin. C'est là où on met nos billes. Mais il faut aussi comprendre qu'augmenter la place du sport féminin à l'écran signifie aussi réduire la place du sport masculin. Et donc d'événements qui sont souvent très suivis. Mon métier, c'est de faire des choix avec mes collègues alémaniques et tessinois, mais des choix programmatiques posés et réfléchis, pas du pur militantisme. Ce qui compte c'est toujours le «grand public», toujours en fonction de nos moyens et de notre mandat de service public. Mais ça ne veut pas dire tout couvrir, c'est impossible. Nous avons misé sur l'Euro 2025, car il était en Suisse et que nous espérions que le grand public serait touché. Et c'est réussi. Mais il va de soi que si un tournoi mondial féminin a lieu en Chine, nous n'aurions pas négocié les droits et couvert la chose de la même manière. Cette année pourtant, une étape arrivait à Chatel, à la frontière suisse, et deux Suissesses – Marlen Reusser et Élise Chabbey – pouvaient jouer les premiers rôles. Cela ne joue pas dans la balance? Cela ne change rien aux coûts, ni à l'impact public de cet événement pour nous. Raison pour laquelle nous l'avons couvert avec des résumés sur le web et non pas avec des directs tv. 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