
Les 1000 euros promis par Trump aux bébés américains relèveront-ils le taux de natalité des États-Unis?
DÉCRYPTAGE - Cette nouvelle dotation fédérale fait partie de la «big beautiful bill» du président américain tout juste votée par le Congrès.
C'est chose faite : la Big Beautiful Bill, la grande et belle loi budgétaire de Donald Trump, a été votée le 4 juillet par le Congrès américain. Le texte de 900 pages comprend la majorité de ses promesses de campagne et des projets plus récents parmi lesquels les «Comptes Trump». Une dotation fédérale de 1000 dollars que le gouvernement versera de façon automatique sur un compte au nom de chaque bébé yankee doté d'un numéro de sécurité sociale valide de parents dont l'un au moins est doté d'un numéro de sécurité sociale valide. La somme, à laquelle lesdits parents, des tuteurs, des amis, des entreprises ou des associations, pourront chaque année ajouter de l'argent - une limite sera fixée - sera investie dans des actifs américains jusqu'aux 18 ans de l'enfant.
Le but est d'encourager ce dernier à la dépenser dans des projets d'envergure comme l'achat d'une maison ou le paiement d'études supérieures. Sur son blog, Alex Tabarrok, professeur à l'Université George Mason de Virginie, a écrit…
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Le Parisien
5 hours ago
- Le Parisien
Un policier suspendu après avoir frappé au visage un conducteur noir inoffensif lors d'un contrôle routier devenu viral
Un contrôle routier très musclé. Une vidéo montrant des agents de police de Floride frappant et traînant un homme noir hors de sa voiture lors d'un contrôle routier a suscité l'indignation aux États-Unis et est devenue virale sur les réseaux sociaux, rapporte Associated Press . Les images montrent que William McNeil Jr., 22 ans, était assis sur le siège côté conducteur et demandait de parler au superviseur de la police Jacksonville, lorsque les agents ont brisé sa vitre et l'ont frappé au visage, avant de le sortir du véhicule, le frapper à nouveau et le jeter violemment au sol. La police de Jacksonville affirme cependant que l'histoire ne se résume pas à la vidéo de William McNeil qui a fait le tour des réseaux sociaux. Les images de la caméra corporelle d'un des policiers montrent qu'il a été demandé à plusieurs reprises à l'automobiliste , qui avait la porte ouverte, de sortir du véhicule avant qu'il ne ferme et verrouille sa porte au nez du policier, le temps que le superviseur auquel il voulait parler arriver. Ce n'est que trois minutes après que les agents brisent la vitre de son véhicule et procèdent à l'interpellation musclée de William McNeil. Les avocats de l'automobiliste affirment que la vidéo de leur client montre clairement des violences policières, ce que ne montre pas la caméra corporelle du policier. « Le bureau du procureur de l'État a déterminé qu'aucun des agents impliqués n'a violé la loi pénale, même si l'examen administratif n'est pas encore terminé », a déclaré T. K. Waters, le shérif de Jacksonville. Il a cependant annoncé que D. Bowers, avait été suspendu dans l'attente d'un examen visant à déterminer s'il avait enfreint l'une ou l'autre des politiques du bureau du shérif. « Une personne doit se conformer aux ordres d'un agent , même si elle n'est pas d'accord avec les raisons de l'interpellation », a déclaré le shérif. Dans la vidéo de la caméra corporelle, on voit que le conducteur qui est arrêté pour une infraction au Code de la route refuse de sortir du véhicule comme le lui demande l'agent, car il souhaite parler au superviseur de ce dernier. Dans le rapport d'arrestation, l'agent D. Bowers a écrit que le suspect cherchait à atteindre un couteau dans son véhicule, ce qui ne semble pas corroborer avec la vidéo de l'automobiliste. Ce dernier a plaidé coupable d'avoir résisté sans violence à un policier et d'avoir conduit avec un permis de conduire suspendu, et a été condamné à deux jours de prison. Dans une vidéo publiée sur Instagram, William McNeil assure que sa dent a été cassée, qu'il a dû recevoir des points de suture à la bouche, et qu'il a subi une commotion cérébrale suite à cette arrestation. « Cela a été très dur à vivre et je ne suis pas encore guéri mentalement de ça, mais je me devais de faire passer le message », a-t-il écrit en légende de la vidéo.


Le HuffPost France
5 hours ago
- Le HuffPost France
Dossiers Epstein : pour aider Trump, le « speaker » Mike Johnson a bloqué un vote gênant avec une stratégie radicale
ÉTATS-UNIS - Circulez, y'a rien à voir. Alors que les démocrates et une poignée de républicains se démenaient pour faire voter la Chambre des représentants sur la déclassification des dossiers Epstein, le « speaker » Mike Johnson a douché leurs espoirs. Pour clore les débats, il a annoncé mardi 22 juillet que la chambre basse qu'il préside va interrompre ses travaux parlementaires dès ce mercredi, alors que la pause estivale ne devait débuter que jeudi. Par cette décision annoncée en dernière minute, Mike Johnson espère noyer les polémiques sur la sulfureuse affaire Epstein, qui met en difficulté son allié Donald Trump depuis plusieurs semaines. Le président américain est la cible des critiques des démocrates, mais aussi d'une partie des républicains et des militants MAGA (« Make America Great Again »), qui lui reprochent son manque de transparence sur ce dossier sensible de trafic sexuel qui fascine les complotistes. Comme le relève la BBC, la manœuvre radicale de Mike Johnson reporte à septembre les discussions sur la déclassification des dossiers Epstein, mais aussi sur l'audition de Ghislaine Maxwell, l'associée du financier au cœur de l'affaire. Le « speaker » a défendu sa décision en accusant les démocrates de jouer à des « jeux politiques ». D'après le HuffPost américain, l'opposition était parvenue lundi soir à mettre fin prématurément à une audition de la commission du règlement de la Chambre. Leur objectif était de la forcer à voter sur un projet de loi bipartisan pour contraindre le ministère de la Justice à divulguer tous ses dossiers sur Jeffrey Epstein. La commission, contrôlée directement par Mike Johnson, a alors mis fin à sa réunion et n'a jamais repris le travail. Les trumpistes confrontés à des républicains réfractaires « La meilleure façon de servir le peuple américain est de mettre un terme aux manigances des démocrates », a assumé le « speaker » lors d'une conférence de presse. « C'est ce que nous faisons en n'autorisant pas la commission du règlement à poursuivre cette absurdité cette semaine », a-t-il poursuivi, assurant que les républicains n'ont pas à « recevoir de leçons sur la transparence ». Pour tenter de se justifier sur la non-publication – pour le moment – de nouvelles informations sur Jeffrey Epstein, Mike Johnson s'est dit préoccupé par le fait de « protéger ses victimes innocentes ». « Nous devons faire preuve de discernement et de prudence pour protéger les innocents », a-t-il insisté, considérant que la déclassification pourrait nuire aux victimes. Ces arguments ne suffiront sans doute pas à convaincre la poignée de républicains opposés aux trumpistes sur la question Epstein et déterminés à obtenir la déclassification. Selon le HuffPost américain, le projet de loi bipartisan sur le sujet a été signé par douze républicains dont certains étaient pourtant connus pour leur soutien inconditionnel à Donald Trump, à l'image de l'élue de Géorgie Marjorie Taylor Green. Parmi ces républicains réfractaires, l'élu du Kentucky Thomas Massie se montrait optimiste mardi. « Nous pourrons bientôt commencer à recueillir les signatures nécessaires pour contraindre la Chambre à un vote public », avait-il affirmé dans un message sur X partageant la liste des signataires du projet de loi bipartisan et invitant les citoyens à vérifier si leur représentant y figurait.


Le Parisien
5 hours ago
- Le Parisien
États-Unis : le comité olympique américain exclut les femmes transgenres des épreuves féminines
Les femmes transgenres américaines ne pourront plus participer aux épreuves féminines des Jeux olympiques et paralympiques, le Comité olympique et paralympique des États-Unis ayant changé sa politique pour se conformer au décret de Donald Trump . Une mise à jour de la politique du comité olympique américain (USOPC) est entrée en vigueur le 21 juillet pour faire suite au décret présidentiel signé en février par Donald Trump et intitulé « Keeping Men Out of Women's Sports » ( « Tenir les hommes à l'écart du sport féminin » ). Elle a été ajoutée à la politique de sécurité des athlètes de l'USOPC sur son site internet, dans une nouvelle sous-section intitulée « Exigences supplémentaires ». « L'USOPC s'engage à protéger les opportunités offertes aux athlètes », peut-on lire dans l'ajout. « L'USOPC continuera de collaborer avec divers acteurs responsables (...) afin de garantir aux femmes un environnement de compétition juste et sécurisé, en conformité avec le décret exécutif 14201 », le décret de Trump. Dans une note adressée à l'équipe américaine (Team USA), obtenue mardi par ABC News et ESPN, la directrice générale de l'USOPC, Sarah Hirshland, et le président Gene Sykes font référence au décret présidentiel de février , déclarant : « En tant qu'organisation à charte fédérale, nous avons l'obligation de nous conformer aux attentes fédérales ». Le décret de Trump menace de priver de fonds fédéraux toute école ou institution permettant aux filles transgenres de jouer dans des équipes féminines, estimant que cela violerait le Titre IX, qui garantit l'égalité d'accès des femmes au sport. « Notre politique révisée met l'accent sur l'importance d'assurer un environnement de compétition équitable et sécurisé pour les femmes », ajoute, selon ESPN, l'USOPC dans une lettre adressée aux instances sportives. « Toutes les fédérations sportives nationales doivent mettre à jour leurs politiques en conséquence ». Cette décision intervient alors que Los Angeles se prépare à accueillir les Jeux olympiques d'été de 2028 .