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Rima Hassan annonce qu'un nouveau bateau de la «Flottille de la liberté» va partir «dans quelques jours»

Rima Hassan annonce qu'un nouveau bateau de la «Flottille de la liberté» va partir «dans quelques jours»

Le Figaro09-07-2025
La députée européenne insoumise avait déjà embarqué en juin dans un navire humanitaire pour Gaza avant d'être arrêtée par les autorités israéliennes.
Dans un message sur X, l'eurodéputée Rima Hassan a annoncé, ce lundi, le départ «dans quelques jours» d'un nouveau bateau de la Flottille de la liberté en direction de Gaza.
En juin dernier, elle avait embarqué en Italie à bord d'un voilier, contenant des médicaments ainsi que de la nourriture, pour rejoindre l'enclave palestinienne et «briser le blocus israélien». À ses côtés se trouvaient Greta Thunberg ainsi que 11 autres militants. La mission avait rapidement pris fin avec l'arrestation du navire par la Marine israélienne, à environ 185 kilomètres de la côte de Gaza.
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Six des personnes qui étaient montées à bord de la flottille, dont Rima Hassan, avaient été détenues pendant «plus de 72 heures» par les autorités israéliennes, selon l'ONG israélienne Adala, avant de finalement être renvoyés en France.
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«Votre vitesse était excessive» : à la poursuite des chauffards des mers à Marseille

REPORTAGE - Alors que la saison estivale bat son plein, la préfecture maritime de Méditerranée intensifie les contrôles pour réduire le risque d'accident, lié à la vitesse mais aussi au manque de respect des règles de sécurité à bord. Dans une anse à l'abri des regards, les affaires maritimes sont en «planque», selon leurs propres termes. Comme leurs collègues gendarmes au bord de la route avec un radar, ils attendent patiemment sur une vedette, scrutant la moindre embarcation. En ce mercredi du mois de juillet, la saison estivale bat son plein à Marseille, et avec elle, son ballet de bateaux et de jet-skis qui empruntent chaque jour l'étroit goulot de Cap Croisette, porte d'entrée naturelle du parc national des calanques. Soudain, le préfet maritime lui-même, d'un regard aiguisé, repère au loin un bateau blanc, et demande à ses équipes de s'en rapprocher. Quand la vedette des affaires maritimes lui fait signe de ralentir, le capitaine derrière les commandes fait la moue. Sans doute sait-il ce qu'il va se passer. «Combien de personnes avez-vous?», demande Samuel Alfasser, contrôleur aux affaires maritimes. Le préfet avait vu juste. À cette question, le conducteur avoue : «Il y a 13 personnes à bord.» Or, pour ce modèle, la règle est formelle : le professionnel ne peut transporter que 12 personnes. Publicité Le groupe est constitué de touristes, partis de Cassis et ayant demandé à faire un tour privé dans les calanques. Méthodique, le contrôleur aux affaires maritimes demande à vérifier que chacun dispose bien d'un gilet de sauvetage adéquat. Mais l'agent constate avec regret qu'il n'y a aucun gilet de sauvetage de taille enfant, alors que plusieurs bambins sont à bord, dont certains très jeune. Pour cette fois, Samuel Alfasser préfère la pédagogie à la verbalisation. Impréparation «Monsieur, je vous fais un rappel de réglementation, déclare le contrôleur. Vous avez des enfants à bord et il n'y a pas de gilet enfant. Vous êtes limité à douze personnes et vous avez pris 13 personnes. Donc, je vais vous demander de rentrer au port immédiatement. Fin de la sortie, messieurs, dames.» «Merci», répond mécaniquement une passagère à bord. «Ne dis pas merci Aurélie, plaisante un autre. On est venu de loin pour ça !» Le groupe, visiblement amusé, ne semble pas prendre conscience du danger. «En cas de problème, les gilets de sauvetage taille adulte ne servent à rien pour les enfants», soupire Samuel Alfasser. «Il y a un vrai problème d'impréparation, de gens qui partent en mer sans véritablement anticiper leur sortie, assure Christophe Lucas, préfet maritime de Méditerranée. Il y a beaucoup d'inexpérience. Vous avez des accidents de gens qui, par exemple de nuit, ne maîtrisent pas leur engin nautique qui se retrouve sur des cailloux. Et si vous êtes avec un bateau très rapide, c'est comme si avec votre voiture, vous rouliez à 60 km/h et que vous vous arrêtiez dans un mur.» Alors régulièrement, le préfet maritime ordonne des actions de contrôle de grande envergure, comme ce mercredi, pour tenter d'éviter un drame. «La sécurité, c'est nous, mais la prudence, c'est l'affaire des plaisanciers», rappelle-t-il. Le bateau contrôlé tout juste rentré au port, un autre passe devant les yeux du préfet à vive allure. La vedette des affaires maritimes prend le zodiac en chasse, dans son sillage, et relève une vitesse de 25 nœuds, bien au-delà des cinq nœuds autorisés. «Vous saviez à quelle vitesse vous étiez ?» interroge Samuel Alfasseur. À bord, le conducteur en bermuda grimace. «Oui, peut-être... mais c'était pour passer car il y avait beaucoup de courant.» Quand on lui annonce le chiffre, le plaisancier affiche une mine étonnée. Retrait de permis «Ma femme n'aime pas la vitesse en plus, explique-t-il. Quand vous me dites 25 nœuds, ça me paraît impossible.» Au fur et à mesure que Samuel Alfasseur contrôle les paramètres de sécurité, la liste des infractions s'allonge. «Je vais vous verbaliser car votre vitesse était excessive, mais aussi pour l'extincteur qui est périmé, la lampe torche qui ne fonctionne pas et l'absence de port de court-circuit», récapitule le contrôleur. De son côté, le plaisancier se montre pressé. «Faites votre PV, je dois aller amener mon fils au centre aéré», lance-t-il. Publicité Le ton change lorsque Samuel Alfasseur explique au plaisancier qu'il va devoir passer devant une commission amenée à statuer sur la suspension, voire l'annulation de son permis. «Comment ? Vous mesurez ce que vous me dîtes ? Je suis quelqu'un de prudent, en plus. C'est la première fois que je prends un PV depuis que j'ai le permis bateau !» Dans le PV dressé, le plaisancier tient à coucher sur le papier qu'il conteste l'excès de vitesse. Son sort sera tranché à la fin du mois d'août. Depuis le début de l'année, quatre personnes sont mortes en mer dans les Bouches-du-Rhône.

Gaza : la malnutrition atteint des « niveaux alarmants » dans l'enclave, selon l'OMS
Gaza : la malnutrition atteint des « niveaux alarmants » dans l'enclave, selon l'OMS

Le Parisien

time9 hours ago

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Gaza : la malnutrition atteint des « niveaux alarmants » dans l'enclave, selon l'OMS

Les taux de malnutrition dans la bande de Gaza atteignent « des niveaux alarmants », selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS). L'agence onusienne s'inquiète ce dimanche soir, estimant que le « blocage délibéré » de l'aide humanitaire a coûté la vie à de nombreux habitants. « La malnutrition suit une trajectoire dangereuse dans la bande de Gaza, marquée par un pic de décès en juillet », a déclaré l'OMS dans un communiqué. Sur les 74 décès liés à la malnutrition recensés depuis le début de l'année, 63 ont eu lieu en juillet, dont 24 enfants de moins de cinq ans, un enfant de plus de cinq ans, et 38 adultes, a précisé l'organisme des Nations unies. « La plupart de ces personnes ont été déclarées mortes à leur arrivée dans des établissements de soins ou sont décédées peu après, leurs corps montrant des signes clairs d'amaigrissement sévère ». Cette crise « reste entièrement évitable. Le blocage délibéré et les retards dans l'aide alimentaire, sanitaire et humanitaire à grande échelle ont coûté de nombreuses vies », a estimé l'OMS. À Gaza, près de 20 % des enfants de moins de cinq ans sont désormais en état de malnutrition aiguë , selon l'Organisation, citant ses partenaires du « Global nutrition cluster ». Et parmi les enfants âgés de six mois à moins de cinq ans, l'incidence de malnutrition aiguë a triplé depuis juin, ce qui fait de l'enclave la zone la plus touchée du territoire palestinien. À Khan Younès et au centre du territoire, ces taux ont doublé en moins d'un mois. Ces chiffres sont toutefois « probablement sous-estimés en raison des graves contraintes d'accès et de sécurité empêchant de nombreuses familles d'accéder aux installations de santé », a relevé l'OMS. Israël a entamé dimanche une « pause tactique » limitée dans ses opérations militaires, afin de permettre à l'ONU et aux agences humanitaires de faire face à une crise alimentaire de plus en plus alarmante . L'OMS a cependant appelé à des efforts soutenus pour « inonder » la bande de Gaza d'aliments diversifiés et nutritifs, et livrer en urgence du matériel de soin destiné aux enfants et aux personnes vulnérables, en plus des médicaments et fournitures essentiels. « Ce flux doit rester constant et sans entrave pour soutenir la reprise et empêcher une nouvelle détérioration », a souligné l'agence onusienne basée à Genève. Selon l'OMS, lors des deux premières semaines de juillet, plus de 5 000 enfants de moins de cinq ans ont reçu un traitement ambulatoire pour malnutrition - dont 18 % souffraient de la forme la plus menaçante, la malnutrition aiguë sévère (MAS). En juin, 6 500 enfants avaient déjà été traités pour malnutrition, soit le nombre le plus élevé depuis le début de la guerre en octobre 2023. En juillet, 73 autres enfants souffrant de MAS avec des complications médicales ont été hospitalisés, contre 39 en juin. « Cette flambée de cas submerge les quatre centres spécialisés en traitement de la malnutrition » a souligné l'OMS. Quant aux femmes enceintes et allaitantes, plus de 40 % souffrent de malnutrition sévère, selon les données du « Global nutrition cluster » citées par l'OMS. « Ce n'est pas seulement la faim qui tue les gens, mais aussi la recherche désespérée de nourriture. Les familles sont contraintes de risquer leur vie pour une poignée d'aliments, souvent dans des conditions dangereuses et chaotiques » a ajouté l'agence de santé de l'ONU.

Emmanuel Macron répond à Zaho de Sagazan qui l'avait interpellé sur Gaza : « votre message est un cri lucide »
Emmanuel Macron répond à Zaho de Sagazan qui l'avait interpellé sur Gaza : « votre message est un cri lucide »

Le HuffPost France

time11 hours ago

  • Le HuffPost France

Emmanuel Macron répond à Zaho de Sagazan qui l'avait interpellé sur Gaza : « votre message est un cri lucide »

POLITIQUE - Difficile d'ignorer un message « liké » plus de 120 000 fois. Emmanuel Macron a répondu ce dimanche 27 juillet à la chanteuse Zaho de Sagazan qui l'avait interpellé sur la situation à Gaza, lui demandant d' « exiger des actes » de la part d'Israël pour mettre fin au calvaire des Palestiniens. Dans un message sur Instagram samedi soir, elle avait écrit ne plus pouvoir continuer son métier « sans dénoncer ce qui s'effondre autour de nous ». La chanteuse de 25 ans, qui avait participé à la cérémonie de clôture des Jeux olympiques de Paris l'année dernière, avait notamment demandé à Emmanuel Macron de ne plus utiliser son célèbre morceau La Symphonie des éclairs pour communiquer sur ses réseaux sociaux, s'il n'agissait pas pour les vies palestiniennes à Gaza. « Ne décorez pas votre communication avec mes chansons si, par ailleurs, vous laissez faire un massacre », écrivait celle qui a gagné une victoire de la musique en début d'année. Dans son message très repartagé sur Instagram et que vous pouvez voir ci-dessous, Zaho de Sagazan saluait la reconnaissance de l'État palestinien par Emmanuel Macron comme « un geste symbolique nécessaire » mais qui « ne suffit pas ». Elle exhortait le président à « mettre fin à la coopération militaire » entre la France et Israël et à peser pour que « l'aide humanitaire, bloquée depuis des semaines par Israël, puisse enfin passer ». « Je refuse que la douleur soit recouverte par le silence » Mentionné par Zaho de Sagazan dans sa publication, mais aussi par de nombreux internautes en commentaires, Emmanuel Macron a répondu à la chanteuse ce dimanche en début de soirée. « Votre message est un cri lucide, il me touche et m'oblige », a déclaré le chef de l'État. « Je refuse que la douleur soit recouverte par le silence », a-t-il affirmé, assurant que « la France ne fournit aucune aide militaire, ni directe ni indirecte, aux opérations menées par l'armée israélienne à Gaza ». « Je partage votre exigence : la situation s'aggrave, ce que nous faisons collectivement ne suffit pas », a-t-il encore écrit, s'engageant à ne « pas détourner le regard ». « Suite à mes échanges avec nos partenaires, je suis optimiste sur le fait que nous pourrons reprendre très vite nos actions humanitaires pour répondre aux besoins les plus urgents des civils », a-t-il aussi souligné. « Nous exigeons un cessez-le-feu immédiat, la libération de tous les otages, un accès humanitaire massif sans entrave, la protection effective des populations civiles, la fin des bombardements », a insisté Emmanuel Macron, demandant par ailleurs que « les violations du droit international soient sanctionnées sans ambiguïté ».

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