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Référendum des Jeunes Verts contre la réforme du service civil

Référendum des Jeunes Verts contre la réforme du service civil

24 Heures2 days ago
Le parti s'oppose aux mesures visant à réduire les admissions de civilistes. Il revendique aussi l'abolition du service militaire obligatoire en Suisse. Publié aujourd'hui à 19h09
Le parti propose un service social volontaire rémunéré dès l'âge de 15 ans.
Jeunes Vert·e·x·s/DR
Les Jeunes Verts s'opposent à la réforme du service civil et annoncent le lancement d'un référendum contre les mesures voulues par le Conseil fédéral. Dans un communiqué publié lundi, le parti a confirmé sa détermination à contrer cette réforme, même si le Conseil des États doit encore se prononcer cet automne. Il demande aussi l'abolition générale de l'obligation de servir sous les drapeaux.
Le gouvernement suisse souhaite réduire significativement le nombre de personnes qui quittent l'armée pour le service civil. Actuellement, un tiers des civilistes provient de cette transition. Les mesures proposées visent à faire passer le nombre d'admissions annuelles au service civil de 6600 à 4000 personnes.
En juin, la majorité de droite du Conseil national a déjà apporté son soutien à ces mesures, malgré l'opposition de la gauche et des Vert'libéraux. Les Jeunes Verts critiquent notamment que «bien que les effectifs de l'armée soient déjà supérieurs à ce que la loi autorise, le parlement veut affaiblir massivement le service civil». Selon eux, ces six mesures vont rendre le service civil moins attractif et compliquer le passage de l'armée au service civil. Vers une abolition du service obligatoire en Suisse?
Au-delà de leur opposition à la réforme actuelle, les Jeunes Verts revendiquent l'abolition du service obligatoire. «Le service militaire obligatoire conduit à une militarisation forcée de la société, estime leur coprésident Sheldon Masseraz. Toute forme d'obligation de servir est une atteinte massive à la liberté personnelle des individus.»
Les Jeunes Verts proposent plutôt l'instauration d'un service social volontaire dans les «domaines d'importance systémique». Ce service serait ouvert à toute personne résidant en Suisse dès l'âge de 15 ans. Il serait rémunéré à hauteur d'au moins 120 francs par jour. Les Jeunes Verts souhaitent également que ce service reconnaisse l'engagement bénévole et le travail lié aux soins, tout en offrant de la flexibilité dans sa durée et son taux d'occupation.
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Claude Béda est journaliste à la rubrique vaudoise de 24 heures. Licencié en sciences sociales et politiques, passionné par les sujets de société et la vie des gens d'ici, il a couvert plusieurs régions du canton, avant de rejoindre la rédaction lausannoise. Plus d'infos
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À Genève, des dizaines de pays tentent jeudi de sauver ce qui peut l'être de trois ans d'efforts pour un traité contre la pollution plastique. Publié aujourd'hui à 19h23 Mercredi 13 août 2025, dans l'enceinte des Nations Unies, à Genève. Dans l'après-midi, peu après l'annonce du projet de traité a minima sur le plastique ressortant de dix jours de négociations, des activistes crient leur déception. alors que les délégations de près de cent quatre-vingts États rejoignent l'assemblée plénière. Break Free From Plastic/Trixie Guerrero En bref: Ce jeudi au petit matin, il a entassé davantage de déchets sur la statue de la place des Nations. Son œuvre accueille depuis le 4 août, les quelque 1900 délégués, activistes, lobbyistes, observateurs, conseillers et journalistes entourant les négociations de la dernière chance sur un traité capable d'imposer, à l'échelle planétaire, une réduction drastique de la pollution plastique . Un accord devenu plus incertain au fil des jours. «Alors que cette installation alerte sur les effets des plastiques sur la santé humaine, le traité a minima qui est sorti mercredi des discussions fait l'impasse sur les dispositions touchant aux additifs chimiques et aux questions sanitaires», s'insurge l'artiste Benjamin Von Wong. Un texte qui suscite un tollé Ramassée sur une dizaine de pages, cette nouvelle mouture , proposée par le chef d'orchestre de négociations était censée répondre à l'enlisement de débats sur un projet de traité alourdi par des centaines d'amendements. Elle en aura surtout entériné le blocage, ce texte étant jugé inacceptable par des dizaines de pays – dont la Suisse. À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. Disparue, la mesure phare exigée à la sortie du sommet de Nice sur la protection des océans, en juin dernier: une limitation imposée, au niveau mondial, des quantités de nouveaux plastiques vierges produits – à commencer par ceux destinés aux emballages. Le texte se bornait à suggérer que «chaque pays devrait prendre les mesures, selon ses possibilités, pour gérer, réduire ou ne pas permettre la fabrication de produits plastiques ayant de fortes chances de finir dans l'environnement». Levée de boucliers immédiate de l'Union européenne, qui a martelé qu'un accord «faible et figé ne sera utile à personne». Joëlle Hérin, l'une des membres de la délégation de Greenpeace, jugeait jeudi matin que «ce texte trahi le mandat même donné au comité de négociation intergouvernemental». Les lobbys bloquent tout Des considérations qui viennent se fracasser sur une autre réalité, économique, brandie par plus de 230 lobbyistes dépêchés à Genève . Exemple, avec la Chambre africaine de l'énergie qui appelait, mercredi encore, les pays du Continent à rejeter ce traité. Cette voix du secteur pétrolier les «exhorte à donner la priorité à leurs besoins énergétiques et industriels plutôt qu'à des programmes environnementaux externes qui ne correspondent pas aux priorités de développement de l'Afrique». Avant de citer les usines pétrochimiques prévues au Sénégal dans le sillage du démarrage du champ pétrolier Sangomar, mais aussi «l'ambitieux projet de parc pétrochimique du Ghana qui serait gravement affecté», ceux déployés par la Tanzanie ou les efforts de l'Angola pour «diversifier son économie». Les heures cruciales Jeudi, les délégations ont tenté toute la journée de sauver ce qui pouvait l'être des cinq précédentes conférences sur le plastique. En tentant de s'entendre sur une version de nouveau remaniée du projet de traité. La Suisse appelait à ce que le texte soit recentré sur une amélioration de la production de plastiques – sans objectif de réduction – mais aussi une diminution, ou au moins une surveillance, des composants problématiques ainsi qu'un mécanisme de financement pour les pays en développement. Présent à Genève, le conseiller fédéral Albert Rösti estimait en milieu de journée, auprès de l'agence ATS, qu'une absence de résultats serait «inacceptable». Des voix commençaient à s'élever pour rompre avec la mécanique des négociations et en appeler aux ministres arrivés à Genève depuis mardi de négocier entre eux. «Pendant plus de deux ans, les négociations sont enlisées dans des impasses procédurales et des manœuvres tactiques, les ministres présents doivent servir les citoyens qui leur ont fait confiance pour agir», appelait en milieu de journée Joelle Hérin, l'experte de Greenpeace Suisse. 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Benjamin Von Wong Des modes de vie avides de plastique Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters Pierre-Alexandre Sallier est journaliste à la rubrique Économie depuis 2014. Auparavant il a travaillé pour Le Temps , ainsi que pour le quotidien La Tribune , à Paris. Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

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