
Les scouts sonnent l'alarme face à la baisse des subventions Jeunesse et Sport
Les responsables des groupes scouts d'Yverdon La Roselière et Grand Chêne au parc de Sauvabelin, ce mercredi. Leurs camps dépendent en grande partie des subventions J+S.
FLORIAN CELLA
En bref:
L'annonce d'une baisse de 20% des subventions accordées par Jeunesse et Sport (J+S) dès 2026, tombée à la fin du mois de juin, a provoqué un petit tsunami dans le monde sportif suisse.
En substance, cette nouvelle signifie que les organisateurs de cours recevront 1 fr. 04 par participant et par heure, contre 1 fr. 30 actuellement, tandis que les organisateurs de camps auront 12 fr. 80 par participant et par jour au lieu de 16 fr. aujourd'hui.
Le programme d'encouragement au sport de la Confédération, qui connaît une progression continue depuis des années, serait « victime de son succès », explique l'Office fédéral du sport (OFSPO). Durant l'année 2024, plus de 680'000 enfants et jeunes ont participé à des activités J+S et les quelque 115 millions de francs de crédit alloués ont été épuisés.
«Ces réductions permettront de respecter le crédit de 115 millions de francs en 2026, ainsi que les années suivantes, quelle que soit la croissance qu'enregistrera le programme», développe l'OFSPO. Les scouts très préoccupés
Face à la nouvelle, les réactions ne se sont pas fait attendre. «Ces 16 francs par jour sont une aide considérable pour nos camps, généralement plus importante que les frais d'inscription demandés aux parents, explique Numa Roussy, responsable du groupe scout de La Roseraie, basé à Yverdon-les-Bains. Parfois, ceux-ci ne couvrent que le transport et, grâce aux subventions, on s'en sort pour le reste. C'est ce qui nous permet de rester accessibles à toutes les familles.»
Ces jours, un camp scout a justement lieu, avec un détour prévu dans la capitale vaudoise.
FLORIAN CELLA
Ces jours, lui et son «clan» ont justement planté leurs tentes à Froideville, avec un détour prévu dans la capitale vaudoise. Préoccupé, le jeune homme poursuit: «Tailler dans notre budget, ce serait délicat parce qu'on dépense déjà peu de manière générale. Le plus gros montant, c'est la nourriture, et ce n'est pas là qu'on pourra faire des économies. Déjà que les enfants ne sont pas chez eux, il est important qu'on puisse leur apporter de vrais repas. Il faut aussi penser à leur santé.»
L'avenir, pour le moment, est incertain. «On aura peu de solutions, si ce n'est augmenter la fréquence de nos ventes de pâtisseries ou nous tourner vers d'autres organismes pour nous octroyer des aides. Sauf que ces entités subissent, elles aussi, des coupes budgétaires.» Subventions augmentées en 2020
Responsable de l'Association du scoutisme vaudois, Aurélien Goumaz regrette une forme de rétropédalage dans les aides J+S accordées aux camps. En effet, il y a cinq ans, les subsides avaient été quasi doublés par le Conseil fédéral, «à la suite d'une intervention parlementaire», précise l'OFSPO.
Depuis lors, les organisateurs de camps scouts se sont habitués à composer avec un budget relativement confortable, adapté à la hausse du coût de la vie.
«En 2022, l'OFSPO a ouvert le subventionnement des camps à un large éventail de sports (ndlr: seules les organisations de jeunesse, les fédérations sportives nationales, les écoles, les communes et les cantons y avaient droit jusque-là) , ajoute Aurélien Goumaz. C'était une bonne idée, car cela a mis tout le monde à la même enseigne, mais forcément, il y a eu moins d'argent disponible pour chacun.»
Selon lui, couper dans ces subsides, c'est risquer de devoir baisser le niveau de qualité des prestations ou alors augmenter les cotisations, «alors que [leur] but est de rester une activité abordable». Les scolaires pas épargnés par les coupes de subventions
S'ils ont été les premiers à nous confier leurs inquiétudes, les scouts ne sont de loin pas les seuls touchés par cette annonce. Çà et là, les clubs locaux s'émeuvent, les politiques réagissent et les associations sportives se désespèrent via des communiqués. Une pétition parue en ligne il y a une dizaine de jours cumule déjà près de 148'000 signatures.
Au niveau des camps d'école – eux aussi subsidiés –, l'annonce fait l'effet d'une petite bombe. Les sorties scolaires obligatoires étant gratuites en Suisse depuis 2017, il n'est pas exclu que les communes se retrouvent à mettre la main au portefeuille pour compenser la diminution de la subvention J+S, ou que les écoles doivent amoindrir la qualité ou la durée des prestations, note Stéphanie Schmutz, municipale à Nyon.
«C'est quand même étrange et incohérent, cette coupe due à l'augmentation des jeunes qui font du sport, soulève l'élue. J'ai l'impression que c'était justement ce vers quoi on cherchait à tendre, aussi bien pour des raisons de santé que de cohésion sociale.»
La levée de boucliers est telle qu'elle «rassure» le directeur de l'Association scolaire intercommunale de Morges et environs (Asime), Vincent Hacker. «Je suis peut-être trop optimiste, mais j'ai bon espoir que la Confédération fasse machine arrière, appuie-t-il. Je peine à croire qu'une telle décision puisse passer… Il faut être cohérent, ce n'est pas sur le dos des enfants et des activités sportives qui leur sont offertes qu'on doit faire des économies.» Peur de manquer de bénévoles en Suisse
Du côté des coachs et des clubs, la pilule ne passe pas non plus. Le judoka et député PLR au Grand Conseil Sergei Aschwanden n'a pas manqué d'exprimer sa déconvenue dans une lettre ouverte au conseiller fédéral Martin Pfister. «À mon avis, c'est une grave erreur de couper dans ces secteurs-là, lâche-t-il au téléphone. On a besoin des jeunes pour le développement du pays, au sens général du terme. J+S, c'est notre meilleur investissement pour la santé physique, mentale et sociale des jeunes.»
À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe.
Celui qui organise notamment deux camps de judo chaque année dans le Haut-Valais alerte également sur le fait que le bénévolat serait pénalisé. «De nos jours, il est de plus en plus compliqué de trouver des bénévoles qui s'investissent. Si on est obligés de supprimer le peu de moyens qu'on pouvait leur mettre à disposition, il n'y a aucune raison que ces gens-là continuent à s'impliquer.»
Le parlement sera amené à se prononcer sur le budget à la fin de l'année. À cette occasion, les subventions J+S pourront être discutées. «Ce n'est pas si mal que ce soit sorti maintenant, relativise Sergei Aschwanden. Cela nous laisse le temps de sensibiliser les conseillers nationaux et les conseillers aux États. Et cela permet à tout le monde de réfléchir pendant l'été, où tout est un peu en stand-by.»
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Marine Dupasquier est journaliste à la rubrique Vaud & Régions depuis 2020 et couvre essentiellement la région de Nyon. Sensible aux thématiques locales, elle a effectué ses premières piges au Journal de Morges. Plus d'infos
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