
Guerre à Gaza : le «risque de famine» est «le résultat du blocus» israélien, affirme la France
Le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères a affirmé mercredi 23 juillet que le «risque de famine » qui pèse sur les populations civiles de Gaza après 21 mois de guerre menée par l'armée israélienne contre l'organisation islamiste Hamas est la conséquence du blocus imposé par Israël.
L'extension de l'offensive lancée cette semaine «accélère la dégradation de la situation humanitaire, marquée par la malnutrition et le risque de famine. Cette situation est le résultat du blocus imposé par Israël», a-t-il déclaré, cité dans un communiqué.
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Le Parisien
20 minutes ago
- Le Parisien
« Il faut un signal beaucoup plus fort » : Mélenchon pas satisfait de la décision de Macron sur la Palestine
C'est un oui assorti de nombreux mais… Ils avaient beau exiger de longue date ce geste symbolique, les Insoumis ont accueilli très fraîchement l'annonce faite jeudi soir par Emmanuel Macron de la reconnaissance par le France de l'État de Palestine , en septembre, devant les Nations unies. Certes, LFI, qui a fait du combat pour la paix à Gaza un cheval de bataille, se félicite d'avoir été entendue. Son coordinateur national Manuel Bompard a ainsi salué « une victoire de la mobilisation populaire qui s'est déployée partout en France depuis des mois en solidarité du peuple palestinien ». « La victoire morale est là », a également estimé Jean-Luc Mélenchon . Mais pas question pour le triple candidat à la présidentielle d'accorder le moindre satisfecit à Emmanuel Macron . Sa décision ? « Presque un non-événement » tant « le poids de la parole française est tombé en dessous de zéro », étrille-t-il dans une longue note de blog publiée vendredi. Pour le leader insoumis, le fait que le président ait reporté « une décision qu'il pourrait prendre tout de suite est un signal de faiblesse, un délai de permis de tuer encore deux mois ». Il l'accuse de vouloir ainsi « se tirer d'affaire d'une manière communicationnelle ». On l'aura compris, l'annonce est insuffisante pour Mélenchon. « Il faut un signal beaucoup plus fort pour montrer que la France comprend la gravité de la situation à Gaza », exhorte-t-il. Le tribun suggère ainsi l'intervention de l'armée française « pour approvisionner la zone » et mettre ainsi « au défi » Netanyahou. LFI réclame aussi des sanctions contre Israël, la rupture de l'accord d'association économique avec l'UE ou encore la suspension des livraisons d'armes. Des revendications également réaffirmées par le Parti socialiste, les Écologistes et le Parti socialiste. « Sur Gaza, on en a pris plein la gueule depuis 18 mois mais on n'a jamais renoncé, faisait valoir il y a quelques jours un dirigeant LFI. Avec le retournement de l'opinion, c'est une position dont on va tirer des gains politiques. Car on a souvent été seuls… même à gauche. » Une remarque qui fait bondir ce proche du socialiste Olivier Faure , qui accuse LFI de surenchère permanente : « Les Insoumis veulent avoir le monopole de la défense des Palestiniens. C'est la dernière connerie à faire : quand on défend une cause, il faut l'élargir », tacle-t-il. LFI ne compte pourtant pas en rabattre sur le sujet. Le mouvement, dont deux députées sont en ce moment à bord d'une « Flottille de la liberté » arrivée au large de Gaza, promet « un temps fort sur la paix » lors de ses universités d'été, fin août, à Valence. Maintenir la pression, toujours.


Le Parisien
an hour ago
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Macron juge « impératif d'éviter » que la violence continue en Syrie, après un échange avec Ahmed al-Chareh
Emmanuel Macron a estimé samedi qu'il était « impératif d'éviter que des épisodes de violence ne se répètent » en Syrie et appelé à poursuivre les responsables des exactions des derniers jours dans le pays, après s'être entretenu avec le président intérimaire syrien Ahmed al-Chareh. Pour rappel, la Syrie a été le théâtre de violences intercommunautaires qui ont fait plus de 1 300 morts, en majorité des Druzes, entre le 13 et le 20 juillet dans le sud du pays. « Les récentes violences en Syrie rappellent l'extrême fragilité de la transition. Les populations civiles doivent être protégées », a écrit sur X le président français, qui demande un « dialogue apaisé » localement pour « permettre de répondre à l'objectif d'unification de la Syrie dans le respect des droits de tous ses citoyens ». « Le cessez-le-feu à Soueïda est un signal positif. Un dialogue apaisé doit maintenant permettre de répondre à l'objectif d'unification de la Syrie dans le respect des droits de tous ses citoyens », a-t-il ajouté dans son message proactif. « J'ai parlé avec le Président syrien de l'urgence de trouver une solution politique avec les acteurs locaux, dans un cadre national de gouvernance et de sécurité », a assuré le locataire de l'Élysée. « Enfin, j'ai relevé l'engagement du Président Al-Chareh dans la lutte contre le terrorisme, et souligné la nécessité d'une coopération en commun », a-t-il conclu.


Le Parisien
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Gaza : Londres veut larguer de l'aide humanitaire et évacuer des enfants ayant besoin d'une aide médicale
Le Royaume-Uni a fait savoir samedi qu'il se préparait à larguer de l'aide humanitaire à la population de Gaza. Il veut également évacuer des « enfants ayant besoin d'une assistance médicale » , a annoncé un porte-parole de Downing Street. « Le Premier ministre (Keir Starmer) a expliqué comment le Royaume-Uni allait également mettre en œuvre des plans visant à collaborer avec des partenaires tels que la Jordanie pour acheminer de l'aide par voie aérienne et évacuer les enfants ayant besoin d'une assistance médicale », a déclaré le porte-parole dans un communiqué. Il a été publié à l'issue d'un entretien téléphonique entre Keir Starmer, le président français Emmanuel Macron et le chancelier allemand Friedrich Merz. Vendredi, Paris, Berlin et Londres ont exhorté le gouvernement israélien à « lever immédiatement les restrictions sur l'acheminement de l'aide » . Israël fait face à une pression internationale croissante concernant la situation humanitaire dramatique de Gaza. Il a très partiellement assoupli fin mai un blocus total imposé début mars à l'enclave palestinienne, qui a entraîné de très graves pénuries de nourriture, médicaments et autres biens de première nécessité. Selon le Programme alimentaire mondial, l'agence de l'ONU s'occupant de l'aide alimentaire, un tiers environ des habitants de la bande de Gaza ne mangent pas pendant des jours. Vendredi, un responsable israélien a affirmé à l'AFP que les largages d'aide humanitaire allaient reprendre rapidement dans la bande de Gaza, territoire ravagé par plus de 21 mois de guerre et menacé de famine. Ces largages doivent se faire « sous la coordination des Émirats arabes unis et de la Jordanie », a-t-il dit sous couvert d'anonymat.