logo
Moldavie : sanctions de l'Union européenne pour contrer l'influence russe avant les élections

Moldavie : sanctions de l'Union européenne pour contrer l'influence russe avant les élections

Le Figaroa day ago
L'Union européenne a annoncé mardi avoir sanctionné sept individus et un groupe liés à Moscou, accusés de chercher à déstabiliser la Moldavie avant les élections législatives de septembre. Les ministres des Affaires étrangères des États membres de l'UE ont décidé d'imposer ces mesures, y compris le gel des avoirs et des interdictions de voyage, au cours d'une réunion à Bruxelles, selon un communiqué publié mardi.
L'Union européenne a pris pour cible sept individus liés à l'oligarque et homme politique prorusse fugitif Ilan Shor, également sous sanctions européennes, depuis avril 2023. Elle a également sanctionné A7, une entreprise liée à la Russie que l'UE a associée à des tentatives d'influer sur les élections présidentielles et le référendum de 2024 sur l'adhésion à l'UE.
Publicité
«Très forts enjeux»
«La Moldavie se prépare maintenant à des élections à très forts enjeux, des élections législatives à venir cet automne» et elle sera «une cible privilégiée de la guerre hybride de Moscou», a déclaré mardi la cheffe de la diplomatie européenne Kaja Kallas. «Cela montre que l'Union européenne est déterminée à protéger le processus démocratique de la Moldavie contre toute ingérence extérieure», a-t-elle ajouté.
Avec ces dernières mesures, 23 individus et cinq entités sont au total l'objet de sanctions en liaison avec la situation en Moldavie. La Russie a cherché à imprimer sa marque dans cette ancienne république soviétique qui a pris un virage pro-européen après l'élection en 2020 de Maia Sandu aux fonctions de cheffe de l'État. Elle a rompu les liens avec Moscou et demandé l'adhésion de la Moldavie à l'UE après l'invasion de l'Ukraine par la Russie en 2022.
Orange background

Essayez nos fonctionnalités IA

Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :

Commentaires

Aucun commentaire pour le moment...

Articles connexes

Gaza : une association d'experts en droit international intente une action en justice face à l'« inaction grave » de l'UE
Gaza : une association d'experts en droit international intente une action en justice face à l'« inaction grave » de l'UE

Le Parisien

time4 hours ago

  • Le Parisien

Gaza : une association d'experts en droit international intente une action en justice face à l'« inaction grave » de l'UE

L'objectif apparaît dès les premières lignes du communiqué de presse : mettre « l'Union européenne face à ses responsabilités à Gaza ». Jeudi, l'association des Juristes pour le respect du droit international (Jurdi) déposera « un recours en carence devant la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE) contre la Commission européenne et le Conseil de l'Union européenne ». En clair, ce collège d'experts accuse les institutions d'« inaction grave et prolongée face aux violations du droit international dans le Territoire palestinien occupé ». La date du 16 juillet est symbolique : elle coïncide avec la Journée mondiale de la justice internationale. Malgré des mises en demeure et une « avalanche de preuves documentant un génocide en cours à Gaza », la Jurdi constate que l'accord d'association - un pacte économique - qui lie l'UE à Israël est toujours d'actualité et qu'aucune sanction, comme celles qui ont pu être enclenchées contre la Russie, ne frappe l'État hébreu. Les experts en droit international remarquent ainsi que l'« obligation de prévention du génocide » n'est pas respectée. Même constat s'agissant du « devoir de mettre fin aux entraves à l'autodétermination du peuple palestinien ». La question de la vente d'armes à Israël figure aussi parmi les points d'attention de l'association. Certains États membres poursuivent leurs envois de technologies militaires vers Tel-Aviv en « violation manifeste du Traité sur le commerce des armes », sans réaction des institutions de l'UE, alerte la Jurdi. La Cours de justice de l'Union européenne est appelée par les juristes à « constater formellement cette carence » et à « enjoindre aux institutions de l'Union de suspendre leur coopération avec Israël, d'adopter des sanctions ciblées et de respecter leur devoir de prévention ». « Quand les institutions savent, peuvent, et ne font rien, cela s'appelle une complicité passive », clame Patrick Zahnd, président de la Jurdi. Au-delà de la Journée mondiale de la justice internationale, la date choisie concorde avec une actualité toute récente. « Bien que l'UE ait reconnu la violation par Israël de l'article 2 de l'accord d'association relatif au respect des droits de l'homme, elle a refusé de prendre des sanctions, y compris des mesures formelles balayées lors de la réunion des ministres des Affaires étrangères mardi à Bruxelles contre une promesse d'autoriser l'aide humanitaire dans la bande de Gaza », relate Hasni Abidi, politologue spécialiste du monde arabe, sur X. Les États membres de l'UE étaient en effet invités à se prononcer sur un rapport produit par Kaja Kallas, la cheffe de la diplomatie européenne. Ce document, rapporte Le Monde , affirme qu'« il existe des indications selon lesquelles Israël n'aurait pas respecté ses obligations en matière de droits de l'homme ». Et prévoyait une batterie de mesures restrictives commerciales contre l'État hébreu. Malgré la pression des ONG, l'UE se dit satisfaite des concessions obtenues du gouvernement israélien. Jean-Noël Barrot, le ministre des Affaires étrangères français, s'est seulement dit favorable à ce que l'UE « cesse toute forme de soutien financier direct et indirect à la colonisation ». « Quelques heures après sa déclaration, l'armée israélienne a mené des raids meurtriers contre des abris et des points de distribution humanitaires. Premier bilan : 20 Palestiniens tués et des dizaines de blessés à Gaza dont des enfants et pas un mot de l'Union européenne. Il y a de quoi être fier ! », s'indigne Hasni Abidi. Selon les données du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas, jugées fiables par l'ONU, près de 60 000 personnes ont été tuées depuis le début de la riposte israélienne, dont une majorité de civils. Ces représailles ont débuté dans la foulée du massacre terroriste du 7 octobre 2023. 1 219 personnes avaient été tuées par le Hamas ce jour-là, dont une majorité de civils, et 251 personnes avaient été kidnappées. Sur les 49 otages toujours dans les geôles du Hamas, 27 sont déclarés morts par l'armée israélienne.

Le RN pointe l'absence d'économies sur l'immigration et l'aide médicale d'État
Le RN pointe l'absence d'économies sur l'immigration et l'aide médicale d'État

Le Figaro

time5 hours ago

  • Le Figaro

Le RN pointe l'absence d'économies sur l'immigration et l'aide médicale d'État

Réservé aux abonnés DÉCRYPTAGE - Bien plus que les mesures d'économies annoncées par François Bayrou, c'est surtout une absence qui fait bondir les députés nationalistes et Marine Le Pen : l'immigration. Dès mardi, Marine Le Pen a agité le drapeau rouge. La présidente du groupe parlementaire du Rassemblement national (RN) censurera le gouvernement si ce dernier « ne revoit pas sa copie » sur le budget de 2026, un véritable plan de rigueur avec ses 44 milliards d'économies, de fond en comble. « Aucune économie sur le coût de l'immigration, des subventions aux énergies intermittentes hors contrôle, 7 milliards de hausses de notre contribution à l'Union européenne, rien sur la bureaucratie à l'hôpital ou dans l'enseignement. Ce gouvernement préfère s'en prendre aux Français, les travailleurs et les retraités, plutôt que de faire la chasse aux gaspillages », a-t-elle lancé à l'adresse de François Bayrou. La relative clémence qu'avaient les troupes nationalistes à l'égard du Béarnais, épargné en février dernier sur l'autel de la « stabilité », vient de prendre fin. Parmi toutes les mesures égrainées par le premier ministre, il y en a une qui ulcère le RN : la suppression de…

Marine Le Pen, déboutée en justice, aura bien à régler l'ardoise de son père auprès de l'UE
Marine Le Pen, déboutée en justice, aura bien à régler l'ardoise de son père auprès de l'UE

Le HuffPost France

time12 hours ago

  • Le HuffPost France

Marine Le Pen, déboutée en justice, aura bien à régler l'ardoise de son père auprès de l'UE

POLITIQUE - Nouvelle illustration du rapport, disons compliqué, entretenu par le Rassemblement national à l'égard de l'argent public, qui plus est européen. Dans un communiqué diffusé ce mercredi 16 juillet, le Tribunal de l'Union européenne a rejeté le recours des héritières de Jean-Marie Le Pen contre une décision exigeant de l'ancien leader du Front national qu'il rembourse plus de 300 000 euros. Dit autrement, Marine Le Pen devra rembourser l'ardoise laissée par son père au Parlement européen. Celle-ci correspond aux sommes indûment dépensées par le fondateur du FN, qui avait déclaré comme frais de mandats des dépenses purement personnelles, comme l'achat d'une balance de cuisine ou plus d'une centaine de bouteilles de vin. L'astuce : déclarer ces emplettes « sous la ligne budgétaire 400 », relatives aux frais de mandat. Montant total de ces dépenses abusives réclamées par le Parlement ? 303 200 euros (et des centimes). En 2024, Jean-Marie Le Pen avait saisi la justice pour faire annuler la décision du secrétaire général du Parlement européen, ordonnant le recouvrement de la somme. À la s uite de son décès début janvier, ce sont ses filles, Marine Le Pen, Yann Maréchal et Marie-Caroline Olivier qui ont poursuivi la procédure visant à effacer l'ardoise. En vain. « Le Tribunal juge que la procédure ayant conduit le Parlement à l'adoption de la décision de recouvrement et à l'émission de la note de débit n'est pas contraire aux principes de sécurité juridique et de protection de la confiance légitime. Il constate que, dès le 23 janvier 2024, le secrétaire général du Parlement avait informé Jean-Marie Le Pen des irrégularités qui lui étaient reprochées et l'avait invité à présenter ses éventuelles observations dans un délai de deux moi s », souligne le communiqué. En annexe, l'institution souligne qu'un recours « limité aux questions de droit » devant la Cour de justice de l'UE est toujours possible. Celui-ci « peut être formé, devant la Cour, à l'encontre de la décision du Tribunal, dans un délai de deux mois et dix jours à compter de sa notification ». Mais sur le fond, Marine Le Pen et ses sœurs, en leur qualité d'ayants droit, sont donc invitées à régler les sommes indûment perçues par leur père. À noter que ce dossier est totalement distinct de l' affaire des assistants parlementaires européens, pour laquelle Marine Le Pen a été condamnée en première instance pour détournement de fonds publics.

TÉLÉCHARGER L'APPLICATION

Commencez dès maintenant : Téléchargez l'application

Prêt à plonger dans un monde de contenu mondial aux saveurs locales? Téléchargez l'application Daily8 dès aujourd'hui sur votre app store préféré et commencez à explorer.
app-storeplay-store