
Taylor Fritz rejoint Karen Khachanov en quarts de finale de Wimbledon après l'abandon de Jordan Thompson
Premier qualifié en quarts de finale à Wimbledon, Karen Khachanov n'est pas resté seul bien longtemps. Taylor Fritz n'a pas laissé Jordan Thompson exister, ce dimanche sur le gazon du Court n°1 (6-1, 3-0 ab.). L'Américain n'a pas fait de sentiment face au 44e joueur mondial, gêné à la cuisse droite, à tel point qu'il a dû quitter le court au milieu du deuxième set avant d'abandonner.
Intraitable derrière son service (6 aces, 23 points gagnés sur 24), le numéro 5 à mondial s'est aussi montré clinique pour convertir les balles de break dégotées sur la mise en jeu adverse. Alors qu'il avait ferraillé pendant cinq sets lors des deux premiers tours contre Giovanni Mpetshi Perricard et Gabriel Diallo, Fritz a donc bénéficié du retrait de Thompson pour s'économiser.
« Ce n'est pas comme ça que j'aurais voulu me qualifier en quarts de finale », a-t-il rétorqué à l'issue de la partie, avant de saluer la combativité de l'Australien. Tombeur du surprenant Kamil Majchrzak, Khachanov est fixé. Le Russe aura fort à faire face au vainqueur des tournois de Stuttgart et d'Eastbourne en quarts.
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Je veux garder les bons moments et essayer d'oublier les mauvais. Et pour l'instant, je ne suis pas mal du tout. Je souris parce que je suis reconnaissant d'avoir été en finale. » Faut-il accepter la défaite sans ruminer pour mieux repartir de l'avant ? À suivre. Alcaraz reconnaissait seulement la domination du jour de Sinner. « Il m'a poussé dans mes derniers retranchements à chaque point. Mentalement, il est parfois difficile de rester concentré quand on voit l'adversaire jouer un si bon tennis. À certains moments, je ne savais pas ce que je devais faire dans le match parce que du fond, je sentais qu'il était meilleur que moi, et je ne pouvais rien y faire. » « Je n'ai pas trouvé Alcaraz capable d'avoir ses hauts habituels, et donc il n'a pas pu faire la différence face à Sinner, constant comme il est par nature, analysait pour sa part Gilles Cervara, le coach de Medvedev. 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Il a progressé énormément au service depuis 2021, notamment dans sa précision, ce qui lui a bien servi dans cette finale dans les moments tendus. On a toujours su qu'il était capable d'envoyer très fort en coup droit du fond, mais ses revers longs de ligne ont été la clé du match à des moments cruciaux, notamment pour breaker dans le quatrième, après des retours limpides qu'il avait tentés tout au long du match. C'est celui qui est tout le temps à l'attaque. Il arrive à empêcher Alcaraz d'attaquer, alors que l'Espagnol l'an dernier avait été dominant durant tout le tournoi en frappant plus de 180 coups droits gagnants ! Une stat monstrueuse, alors qu'il était tout le temps ou presque sur la défensive aujourd'hui... » Mais si Bartoli semblait pencher pour la thèse du K.-O., Sébastien Grosjean essayait de relativiser les leçons de ce jour de finale. « Carlos n'avait pas perdu depuis Rome. C'est énorme. Et je pense qu'il a peut-être manqué d'un petit peu de fraîcheur mentale. 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