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9 médailles, 4 titres, 10 records de France... Sur la lancée de Paris 2024, la natation française continue de briller

9 médailles, 4 titres, 10 records de France... Sur la lancée de Paris 2024, la natation française continue de briller

Le Figaroa day ago
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ANALYSE - À l'image de sa tête de gondole Léon Marchand, l'équipe de France a réalisé de très beaux Mondiaux à Singapour, s'offrant la 3e place au tableau des médailles.
« C'est la première fois qu'on bat les Américains sur ce relais 4 × 100 m 4 nages, c'est forcément un bon indicateur. » Même si, dimanche, Denis Auguin oubliait le titre mondial du quatuor composé de Camille Lacourt, Jérémy Stravius, Fabien Gilot et Giacomo Perez-Dortona en 2013, le directeur technique national (DTN) de la Fédération française tirait involontairement un trait d'union entre ces Mondiaux 2025 de Singapour, achevés avec 8 médailles - dont 4 titres - et une 3e place au tableau des médailles, et ceux de Barcelone, au bilan comptable quasi identique (9 médailles, 4 titres et une 3e place au classement des nations). Soit l'époque dorée des Camille Lacourt, Yannick Agnel ou encore de la regrettée Camille Muffat, que la génération Léon Marchand est en passe de supplanter.
Le DTN refusait néanmoins de s'emballer, préférant parler de « bilan très satisfaisant avec également 10 records de France. Sachant que ces performances sont à mettre en perspective avec le retour des Russes…
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« Se persuader qu'on en est capables » : Franck Haise, l'entraîneur de Nice, veut y croire avant la confrontation contre Benfica
« Se persuader qu'on en est capables » : Franck Haise, l'entraîneur de Nice, veut y croire avant la confrontation contre Benfica

L'Équipe

time21 minutes ago

  • L'Équipe

« Se persuader qu'on en est capables » : Franck Haise, l'entraîneur de Nice, veut y croire avant la confrontation contre Benfica

Franck Haise, l'entraîneur de l'OGC Nice, est conscient de la supériorité présumée de Benfica, largement favori du troisième tour préliminaire de la Ligue des champions avant le match aller, mercredi soir (21 heures). Mais il a confiance en ses joueurs et dans les six semaines de préparation qui les ont menés là. « Vous allez entrer dans votre saison par un match de Coupe d'Europe, éliminatoire. Cela change quoi dans la préparation ?C'est assez singulier de commencer comme ça, car au bout de deux matches il y aura une décision. Et une orientation va se prendre. En Championnat, après le match de la 1re journée contre Toulouse (16 août), il y en aura toujours 33 autres derrière. Est-ce qu'on prépare différemment ce genre de matches ? De toute façon, on sait bien que personne ne peut être à 100 % après cinq ou six semaines de préparation. Que représente ce troisième tour préliminaire : est-ce que vous vous dites que la qualification est obligatoire ou qu'il y aura des choses plus importantes cette saison ?Toute la vie est plus importante, sans vouloir faire de la philosophie. On a juste envie de montrer notre meilleure image, ce qu'on n'avait pas réussi à faire la saison passée en Coupe d'Europe. Rien que par rapport à cela on a envie de montrer notre meilleur visage. C'est une certitude. La seule chose obligatoire sera de donner le meilleur de nous-mêmes. Abdelmonem, Bombito et Ndayishimiye gravement blessés : quelles solutions pour Nice en défense centrale avant de défier Benfica ? Que se dit-on lorsqu'on affronte un adversaire comme Benfica aussi habitué à jouer la Coupe d'Europe ?On se dit que tous les matches sont des opportunités de les gagner. Je n'ai jamais commencé un match - même contre un adversaire plus fort - en me disant qu'on allait le perdre et ça ne changera pas demain parce que Benfica est favori et habitué à ces matches de Ligue des champions. J'ai eu la chance de diriger des matches de Ligue des champions contre des adversaires qui étaient tous plus forts que l'équipe que j'entraînais (Lens) et pourtant on en a battu. « Globalement, il y a eu plein de bonnes choses dans la préparation. Et ça, il faut l'ancrer et le dire. On doit tous en être conscients. On a bien travaillé depuis qu'on est ensemble » Les deux équipes ont eu des préparations très différentes : Nice a repris l'entraînement le 23 juin alors que Benfica n'a repris que le 14 juillet après avoir disputé la Coupe du monde des Clubs. Que faut-il en déduire ?On peut penser que comme on a eu une préparation plus longue, on a un avantage sur cet aspect. Après, il y a un autre aspect à ne pas oublier, Benfica a joué des matches de haute compétition, à la fois pendant la Coupe du monde des clubs et très rapidement par la suite quand le groupe a repris l'entraî match de préparation contre Fenerbahçe (victoire 3-2 le 26 juillet) était bien plus qu'un match amical. C'était dans un stade plein et le Fener avait vraiment besoin de cette préparation avant son tour préliminaire de C1. Et, jeudi dernier, Benfica a joué remporté la Supercoupe du Portugal en battant le Sporting (1-0). On a eu des jours en plus, c'est vrai, mais eux ont eu la possibilité de jouer des matches de haute compétition, ce qui n'a pas été notre cas puisqu'on a eu que des matches de préparation classiques. Il est difficile de dire de quel côté penche la balance. Vous allez jouer sans vos deux meilleurs buteurs de la saison passée (Evann Guessand et Gaëtan Laborde), cela rend-il la tâche plus difficile ?Toutes les équipes changent d'effectif chaque année. C'est rare de recommencer une saison avec le même groupe de vingt que la saison d'avant. Parfois, ce sont les buteurs qui s'en vont, parfois ce sont les défenseurs. On ne s'apitoie pas sur nous. C'est une adaptation qu'on doit avoir. Le jour où... Jean-Pierre Rivère : « Tu vas perdre ton argent, tu vas te faire laminer » Votre équipe est-elle là où vous vouliez qu'elle soit le 6 août ?On verra demain (mercredi) où on en est. Globalement, il y a eu plein de bonnes choses dans la préparation. Et ça, il faut l'ancrer et le dire. On doit tous en être conscients. On a bien travaillé depuis qu'on est ensemble. « Nous aussi on sera là, avec nos forces » Quel tableau dressez-vous de cette équipe de Benfica ?Benfica, rien que son histoire, ancienne et récente, rien que son palmarès suffisent à dire ce qu'est ce club. Benfica a été capable de battre le Bayern durant la Coupe du monde des clubs et n'a perdu qu'en prolongation face au futur vainqueur (Chelsea). Ils ont ensuite gagné la Supercoupe du Portugal contre le Sporting, qui est une super équipe. Pas besoin d'en parler très longtemps pour comprendre. C'est une grosse é ce qui compte c'est ce qu'on va faire nous. On a fait des belles choses contre des grosses équipes françaises la saison passée (victoire au Paris SG, 3-1) et il faut d'abord être tous persuadés qu'on en est capables. Bien sûr, il y a des top joueurs dans cette équipe, comme dans toutes les grandes équipes. Mais on ne va pas être effrayés. Si on commence à être effrayés, on n'a plus qu'à rester chez nous. Nous aussi on sera là, avec nos forces. Le troisième tour préliminaire de Ligue des champions entre Nice et Benfica diffusé uniquement sur une plateforme de pay-per-view Vous n'avez pas réussi à recruter d'avant-centre et Moffi sera le seul n°9 d'envergure à votre disposition. Cela peut-il être un souci ?On a le petit Bernard Nguene qui est capable de donner un vrai coup de main. Il l'a montré sur des entraînements et sur ses entrées en jeu. Je suis sûr qu'il fera les choses à fond, avec coeur et détermination. Terem revient aussi d'une longue blessure. Il n'a pas été titulaire en compétition depuis 15 mois et il va lui falloir des automatismes. Il se rapproche chaque jour des 100 %. Je fais confiance à ces joueurs et je fais confiance au club pour renforcer le poste. Ça aurait dû être le cas mais ça ne l'a pas été. Ce ne sera pas pour demain mais pour après. Alors demain, je compte sur Terem, Bernard et les autres. »

Après les défaites et les doutes, Tony Yoka peut-il enfin intégrer l'élite mondiale après avoir rejoint le promoteur Franck Warren ?
Après les défaites et les doutes, Tony Yoka peut-il enfin intégrer l'élite mondiale après avoir rejoint le promoteur Franck Warren ?

L'Équipe

time21 minutes ago

  • L'Équipe

Après les défaites et les doutes, Tony Yoka peut-il enfin intégrer l'élite mondiale après avoir rejoint le promoteur Franck Warren ?

Après ses trois défaites d'affilée, le champion olympique 2016 semblait perdu pour le plus haut niveau. Pourtant, un an et demi après, Tony Yoka a remporté trois victoires, s'est engagé avec le plus grand promoteur qui, dès son prochain combat, l'opposera à l'un des meilleurs mondiaux. Le 10 décembre 2023, L'Équipe titrait : « Yoka, un passif bien trop lourd. » La veille, sur le court central de Roland-Garros, il venait d'être battu par l'ancien lourd-léger (-91 kg) belge Ryad Merhy. Un troisième échec d'affilée à Paris, après ceux contre le Congolais Martin Bakolé, en mai 2022 à l'Accor Arena, et face au quadragénaire Carlos Takam, en mars 2023 au Zénith. Autant celui devant Bakolé, l'un des meilleurs mondiaux, était compréhensible, autant les deux autres étaient surprenants. Il était quasi évident que Tony Yoka ne figurerait jamais parmi l'élite planétaire chez les professionnels, lui qui avait pourtant montré des qualités exceptionnelles en devenant champion du monde amateurs en 2015 et olympique l'année suivante dans la plus prestigieuse catégorie, les + 91 kg. L'avenir apparaissait d'autant plus sombre pour Yoka (33 ans) que sa collaboration avec Canal+ était sur le point de s'achever (il ne leur restait qu'un combat à retransmettre), contrat que la chaîne codée ne souhaitait pas renouveler. Et, sans l'argent d'une télévision, son promoteur Jérôme Abiteboul ne pourrait plus organiser. Tony Yoka ou l'art de se perdre Alors que deux de ses coéquipiers de Rio 2016 se hissaient au niveau mondial - le super-moyen Christian Mbilli, quart de finaliste olympique à -75 kg, qui avait choisi de passer pro au Canada, et le welter Souleymane Cissokho, médaillé de bronze à -69 kg, qui s'engageait notamment avec le promoteur anglais Eddie Hearn -, Yoka disparaissait de l'actualité. Manifestement sans solution. « J'ai quitté les gens qui s'occupaient de moi et ne connaissaient pas forcément leur boulot » Tony Yoka Pourtant, un an et demi après, il se retrouve avec trois victoires de suite et, surtout, il a rejoint Queensberry Promotions, la société de l'Anglais Frank Warren qui dirige plus d'une vingtaine de poids lourds, la moitié figurant parmi les meilleurs mondiaux. Et, dès son prochain combat, avant la fin de l'année, le Français affrontera soit l'un d'eux (Kabayel, Itauma, Whyte, Dubois, Joyce), soit l'Anglais Anthony Joshua, ex-champion mondial, dirigé par Eddie Hearn. Bien sûr, Yoka ne partira pas favori. Mais, en cas de victoire, il intégrera l'élite planétaire et retrouvera l'espoir de disputer le championnat du monde. Contre toute attente, il a réussi à se relancer. En changeant. Et comme boxeur, et comme homme. Yoka : « Au-delà de la confiance que j'ai retrouvée, j'ai faim » Sa métamorphose est apparue lors des Jeux Olympiques de Paris. En plus d'assister aux combats des Français, tant lors des premiers tours à Villepinte que pour les phases finales à Roland-Garros, il les suivait en zone mixte, confiait ses impressions aux journalistes. Comme nous l'écrivions le 6 août 2024, il apparaissait « rayonnant, simple, agréable, comme il l'était avant sa médaille d'or en 2016 ». Et s'expliquait sur ce sourire retrouvé : « J'ai eu des problèmes pendant deux ans. Maintenant, je vis à Londres et je rentre toutes les deux semaines voir mes enfants, ce qui n'était pas possible quand j'étais à San Francisco. Et j'ai quitté les gens qui s'occupaient de moi et ne connaissaient pas forcément leur boulot. » « DAZN va vouloir tout mettre derrière lui. Il pourrait même boxer dans son pays » Francis Warren Yoka, qui avait laissé son entraîneur américain Virgil Hunter pour le Nigérian Don Charles en septembre 2023, était remonté sur le ring juste avant les Jeux, battant le très modeste belge Amine Boucetta dans une toute petite réunion à Londres. Il dominait le même genre d'adversaire, l'Anglais Lamah Griggs, en septembre suivant, toujours dans la plus grande indifférence. Et son véritable test survenait face au Russe Arslan Yallyev, vainqueur de ses seize combats, le 17 mai dernier, à l'Adidas Arena, à Paris, pour le dernier combat qu'il devait à Canal+. Il s'imposait de peu aux points, mais, dans un combat très dur physiquement, il montrait un courage, une rage de vaincre, une prise de risques qui lui avaient totalement manqué contre Takam et Merhy. Des qualités indispensables pour réussir face aux meilleurs. Grâce à ses trois succès d'affilée, Queensberry Promotions annonçait son arrivée la semaine dernière. « Il a maintenant le soutien d'un promoteur, commente Francis Warren, principal collaborateur de son père, et DAZN va aussi vouloir tout mettre derrière lui. Il pourrait même boxer dans son pays. » Yoka a de nouveau les cartes en main pour réussir. Même en cas de défaite contre l'un des meilleurs, Queensberry ne le laissera pas tomber. À condition qu'il donne le maximum sur le ring. Pas comme face à Takam ou Merhy...

Foot : Delmotte remplace Clichy en tant qu'adjoint de Baticle chez les Bleuets
Foot : Delmotte remplace Clichy en tant qu'adjoint de Baticle chez les Bleuets

Le Figaro

time21 minutes ago

  • Le Figaro

Foot : Delmotte remplace Clichy en tant qu'adjoint de Baticle chez les Bleuets

Christophe Delmotte quitte le FC Metz, où il entraînait la réserve, pour devenir l'adjoint de Gérald Baticle à la tête des Bleuets. L'ancien lyonnais remplace Gaël Clichy, parti en juillet. Du changement du côté des espoirs tricolores. Christophe Delmotte a été nommé entraîneur adjoint du coach principal Gérald Baticle. La FFF (Fédération française de football) l'a annoncé dans un communiqué publié sur son site internet. Le Franco-belge prendra ses fonctions en septembre, date du prochain rassemblement des Bleuets. L'ancien joueur de 56 ans arrive en provenance du FC Metz où il entraînait la réserve depuis 2024. Delmotte remplace Gaël Clichy aux côtés de Gérald Baticle. Le champion d'Angleterre 2012 avec Manchester City avait décidé de quitter le navire en juillet dernier, à la fin de son contrat.

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